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  1. La difficulté du dossier, c'est que lorsque celui-ci a été repris en main par la direction générale du travail (DGT), service central du ministère du Travail, qui a infirmé l'avis de l'inspection du travail, l'affaire a nécessairement pris une tournure plus politique ; d'autant plus après l'expiration du délai de 4 mois dont disposait le ministère pour se saisir de l'avis de l'inspection du travail. En comparaison d'autres affaires par le passé, pas toujours si lointaines, concernant des personnalités de 1er plan et aux enjeux financiers et moraux nettement plus conséquents et dont les conclusions se sont parfois judicieusement perdues dans les sables ; la réaction outragée d'une fraction de l'opinion ne semble guère surprenante. À voir la conclusion lorsqu’elle sortira ; mais d'un œil extérieur, il n'est pas certain que cette affaire et ses péripéties redonne confiance aux salariés (qui représentent tout de même 88% de la population active), dans un pays qui va retrouver un niveau de PIB/par habitant d'il y a 20 ans avec la récession en cours estimée à -8 à -13% du PIB et qui aurait davantage besoin d'unité. Une décision administrative du ministère du Travail avait aussi été prise en ce sens au sein de la Poste du 92 en 2018 : https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/03/26/le-ministere-du-travail-permet-le-licenciement-d-un-responsable-syndical-de-la-poste_5276767_3224.html La conclusion qu'on pourrait éventuellement en tirer pour le moment, c'est qu'il ne faut jamais sous-estimer la capacité de ceux qui dirigent et prennent des décisions à faire abstraction des circonstances et de la réalité qui les entoure, tout en jetant des allumettes sur des barils de poudre, à leur insu.
  2. Bonjour Zazzoug. En cherchant sur le forum, tu devrais trouver les informations que tu cherches. Dans tous les cas, tu dois être clair avec ton parcours. Tu peux travailler sur tes motivations en sachant les présenter aussi bien à l'écrit qu'à l'oral. Tu peux également travailler sur l'histoire de l'entreprise : ses missions, ses chiffres clefs, les réformes en cours ; ainsi que sur le métier : tâches, contraintes horaires et organisationnelles... Si tu accèdes à des entretiens, tu devras aussi être en mesure d'expliciter ton projet professionnel et te projeter dans ton futur métier et les évolutions possibles, ainsi que sur ta mobilité. Un conseil plus personnel : être motivé, bienveillant et être persévérant ; toujours.
  3. Bonjour. Il me semble que les agents SNCF du cadre permanent sont considérés comme des salariés de droit privé dans une entreprise publique. Sur le site du Ministère de l’Écologie, on peut d'ailleurs y lire ceci : "Les salariés soumis au statut du personnel de la RATP ou de la SNCF, SNCF Réseau et SNCF Mobilités sont des salariés de droit privé."(https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/statuts-du-personnel-et-regimes-speciaux-des-etablissements-publics-constituant-groupe-public). J'ai mis en PJ, la loi de 2018 et les 2 décrets d'application de 2019 pour l’accès à l'ARE pour les démissionnaires, et je ne vois pas dans ton cas ce qui pourrait acter un refus de la part de Pôle Emploi, si ce n'est l'hypothèse de l'économie budgétaire soulevée par Roukmoute. Je pense que tu peux refaire une autre demande à Pôle Emploi sur ton cas avec ton contrat de travail, mais écrite ; afin d'avoir une prise de position officielle de leur part, éventuellement opposable et contestable par la suite. joe_20190728_0174_0035.pdf joe_20190728_0174_0034.pdf LOI_n°2018-771_du_5_septembre_2018_version_consolidee_au_20200501.pdf
  4. Si les relations sont bonnes avec ton établissement et que tu t'y prends quelques mois à l'avance pour planifier conjointement ton départ, tu devrais avoir les papiers assez rapidement (attestation Pôle Emploi, certificat de travail). Dans mon cas, j'avais prévenu l'entreprise de mon départ 4 mois auparavant (après avoir posé et fait valider tous mes congés proratisés). Puis, parti le vendredi soir après mon pot de départ, j'avais eu les papiers le mercredi suivant après-midi par courriel (avant de les recevoir par courrier 15 jours après mon départ). J'avais gardé le contact avec ma GU, très réactive. Cela m'avait permis d'avoir quelques jours d'ARE ; même si 15 jours séparaient mon départ de SNCF Réseau et mon intégration dans une administration d’État. Après, c'était une rupture amiable et non une démission.
  5. Personne n'a dit que l'entreprise était privatisée ; on sous entendait davantage dans les posts précédents que ce serait plutôt une éventualité future non improbable... Par ailleurs, comme vous l'écrivez vous même, un "verrou" dans une loi actuelle peut très bien être "déverrouillé" dans une future loi. Je rappelle quand même que la précédente loi créant les 3 EPIC datait du 4 août 2014, soit moins de 4 ans avant celle du 27 juin 2018 créant la SA SNCF au 1er janvier 2020. Ce n'est pas comme s'il y avait déjà des précédents, comme par exemple, au hasard..., le cas France Télécom : Le ministre Paul Quilès en 1990 porteur de la réforme (Rocard Quilès) de la fin des PTT à écrit officiellement cette promesse : « le service public est notre bien commun, toute idée de privatisation est totalement étrangère à ma démarche et celle du 1er ministre…. En 1996 l’ouverture à la concurrence du secteur télécom est actée, France Télécom est transformée en société anonyme (SA) à capitaux 100% publics. Il ne leur aura fallu qu’un an, en 1997 pour engager l’ouverture du capital aux marchés financiers. Il est utile de se rappeler les arguments utilisés : « C’est pour nous préparer à la concurrence, cela va favoriser l’emploi, cela va permettre de développer l’investissement. » Concernant la promesse d'une meilleure reconnaissance des qualifications avec la convention collective nationale des télécoms (CCNT), on est passé des agents des lignes sous statut public, au recours à la sous-traitance puis à des travailleurs détachés avec des conditions de vie, de travail, de salaire indigne, notamment dans les centres d'appel délocalisés. Enfin on s'éloigne plutôt du sujet et du post initial. Si KOKOO veut avoir une idée de ce qui l'attend au niveau RH, il peut jeter un œil sur le rapport de la Cours des Comptes de 2019 étudiant la gestion des RH sur la période 2012-2017 et les préconisations qui y sont faites... Rapport_cours_des_comptes_RH_SNCF_(19-11-2019).pdf 20191118-S2019-1755-Ressources-humaines-SNCF-rep-commune-MTES.pdf 20191118-S2019-1755-Ressources-humaines-SNCF-rep-commune-MEF-MACP_0.pdf 20191118-S2019-1755-Ressources-humaines-SNCF-rep-PDG.pdf
  6. Bonjour. As-tu essayé de télécharger en interne les organigrammes des différents EIC qui t'intéressent et d'appeler les chargés de recrutement de ces établissements pour connaître leurs besoins ?
  7. Tout à fait d'accord. Et pour un grand nombre de postes, surtout les moins payés ; l'entreprise privatisée dira : "la porte est grande ouverte..."
  8. Il semble qu'on s'oriente de plus en plus, en province du moins, à des structures multi-services gérées par les collectivités territoriales. Ces structures baptisées "Maison de Services au Public" (MSAP) proposeront des services de 1er niveau concernant Pôle Emploi, la CPAM, les Impôts, la Poste... et même la vente de billets de train, à l'image de ce qui se fait dans le Jura (https://www.maisondeservicesaupublic.fr/content/msap-porte-du-jura).
  9. Bonjour. N'as tu pas moyen de voir avec un COFO si tu peux monter en grade, reprendre une formation, et changer de poste pour gagner davantage ? Pas sur que la privatisation aboutirait à un nivellement généralisé par le haut des salaires et traitements...
  10. Ça dépendra aussi de l'enveloppe annuelle dont disposeront les établissements pour ces fameuses négociations.
  11. Nous sommes en 2020, l'heure du rendez-vous ; il est donc grand temps de déterrer ce sujet. Pour reprendre du début, c'est ici :
  12. Le simplisme je le vois aujourd'hui dans les réformes ("modernisation", "Europe", "concurrence", "flexibilité") qui sont menées et qui s'inspirent des mêmes ficelles qui marche si bien depuis 40 ans.
  13. Caricatural dans le sens où il n'y a pas encore 9 cadres pour 1 ouvrier/employé, c'est vrai. Mais il n'empêche que cela interroge quand même sur la multiplication de cadres depuis 1995 et la suppression de postes sur le terrain dans le même temps (et la hausse de "l'externalisation", de la sous-traitance, et du "savoir faire faire"...) ; et surtout sur l'objectif réel visé par ces changements au sein des strates... Qui veut tuer son chien l'accuse d'avoir la rage, ce fut à mon avis la stratégie suivie par des décideurs il y a quelques décennies de cela déjà, pour aboutir au résultat actuel. La "réforme" de 1995 ayant avorté, ils ont changé de stratégie et ils la font passer plus de 20 ans plus tard. Les orientations de la SNCF sont décidées par l’État. L'ouverture à la concurrence du ferroviaire français a été acté dans le principe dès le début des années 90. Je n'hésite pas à m’interroger et à ne pas partir du postulat de base que les dirigeants du pays depuis 50 ans œuvrent automatiquement pour l’intérêt général (pour diverses raisons : confort, argent ; géopolitique : place de la France sur l'échiquier, des nations sont en dessous, d'autres en dessus et ont davantage de pouvoir) Ce ne serait pas une première historique. La SNCF s'insère dans ce cadre selon moi et ce n'est nullement "l'efficacité" qui prime économiquement. Où alors avec une croissance qui ralentit depuis les années 60 malgré les réformes censées l’accélérer, c'est qu'ils sont vraiment mauvais ou qu'ils persistent dans l'erreur... Comme de par hasard, il a été dit récemment par la direction, après "le sac à dos social" et "la préservation du statut" qu'il "ne fallait pas 2 catégories de cheminots". On se doute bien que pour appliquer ce genre de réforme (dynamitage du statut pour ceux qui l'ont encore) il faut davantage de cadres dont l'esprit de servitude volontaire soit plus prononcée plutôt que l'esprit critique... Et on se doute bien qu'une fois que "le travail" sera effectué, ces même cadres pourront vaquer à leurs occupations (de gré ou de force, cf les post précédents).
  14. bien illustré. Le problème, c'est que la plupart de ceux qui sont présents sur ce genre de photo n'ont pas intégré, d'une part qu'ils n'étaient là que pour des raisons de (grande) politique ("le poisson pourrit par la tête : et c'est bien pour cela qu'ils sont là...) ; d'autre part, une fois que la (grande) politique aura bien été appliquée, ils seront invités à tomber dans le beau trou que Bob aura creusé, comme ce dernier sera parti (ou éjecté) et qu'ils n'auront alors plus aucune utilité... En clair, ils ont donné l'ordre à Bob de creuser le trou qui leur sera destiné sans s'en rendre compte (le pire c'est que par vanité ils sont souvent convaincus qu'ils vont changer seuls les choses et inverser des mouvements en cours depuis des décennies en... "accompagnant" et en "soutenant" des "réformes", bref par leur conformisme, qui ne font qu’accélérer le mouvement et précipiteront leur chute...). Ça me fait penser à ce qu'Adolphe Thiers disait de Mac Mahon qu'il avait choisi pour la répression de la commune : un corps allongé marqué par une tête fine ; cherchant ses mots, et les trouvant rarement... Je viens de me rendre compte qu'en fait cela correspondait jadis à ce que l'on appelait les "idiots utiles"... En fait sur le long terme, les meilleures places sont surement celles de Bob (pas vaniteux, compétent, et s'il est intelligent plus fourmi que cigale, ce qui est peut-être loin d'être le cas de beaucoup d'autres) et le Touriste (assez intelligent pour être à l'extérieur et toujours à l'abri du changement de vent). En revanche, pour tous ces chefs de bureaux à la "réelle" productivité (nulle) et non exportable, menant pour beaucoup un train de vie souvent à crédit par anticipation de la future promotion qui leur serait due ; que deviendront-ils une fois qu'ils apparaitront inutiles après le "sale boulot" effectué et que la chute sera leur seul destin ?
  15. Les sanctions semblent tomber dans toute la France à première vue. Cela doit être dans le "cadre neuf adapté et stable" du fameux "programme de travail pour élaborer un projet stratégique SNCF." Cette coordination des établissements dans la promptitude à sanctionner des cheminots grévistes nous invite à chercher la véritable stratégie poursuivie. Si les craintes se vérifient, cela n'augure rien bon pour les négociations futures concernant la convention collective qui sera destinée à être le socle du "sac à dos social" dans ce monde ouvert et concurrentiel qui attend tout le monde...
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