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solidaire51

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  1. D'abord il faut prendre mon dernier courrier en référence. Le premier était maladroit sur la forme avec certains termes, et précipité sous le coup de l'indignation je veux bien le reconnaitre. En ce qui concerne cette allusion à la gauche ne pas me préter des intentions que je n'ai pas, compte tenu des appréciations fort peu flatteuses que j'ai à son égard d'abord, puis ensuite parce que je me suis bien gardé de transmettre mon initiative en copie à un quelconque responsable politique. Ensuite il y a une différence entre des contestations de décisions débiles (selon le camp politique dans le lequel on se trouve on peut les apprécier différemment) et des qualificatifs employés par des responsables politiques. Pour les décisions débiles ou non, je rappelle que certaines d'entre-elles ont été contestées, combattues parfois avec succés par des opposants, y compris quand c'était des décisions de gauche. La loi Savary par exemple. Ca n'a pas été perçu comme une atteinte à la légitimité du pouvoir, une revanche sur un choix citoyen. Ca aussi c'est un dérapage démocratique que de brandir une atteinte à la légitimité d'un pouvoir quand une de ses mesure est contestée, ne serait-ce que par une partie des citoyens. A cette époque je n'ai pas souvenir non plus que le président de la république, le gouvernement d'alors, tout aussi légitimes que ceux d'aujourd'hui, aient condamné ce mouvement de refus comme un mouvement de privilégiés religieux, prenant en otage la république, l'instrumentalisant en contestation d'un choix électoral. Je crois même pouvoir ajouter que des mots de cette nature auraient eu des conséquences assez sérieuses. Et à juste titre. Il ne faut pas mettre non plus sur le même pied l'insulte d'un pécheur anonyme qui n'a strictement aucune répercussion, et un président de la république dans les actes et les déclarations sont celle du premier magistrat du pays. L'officialisation qui va avec. Je reléve seulement qu'il n'a pas accusé les pécheurs de vouloir prendre en otage les plaisanciers et des millions de citoyens en bloquant les dépots de carburant, au risque de les empécher de circuler, d'aller travailler. Le tout en cédant à leurs revendications, en faisant payer l'augmentation du prix du pétrole sur le dos de la sécu. Ce qui assez original, et surtout élargi aux transporteurs , aux exploitants agricoles, d'un montant qui sera certainement bien supérieur aux fameux 200 millions brandis comme bénéfices sur les RS. Je n'ose d'ailleurs pas penser à ce qu'il serait advenu s'il avait qualifié de preneurs d'otages les pécheurs, il sait se retenir sur les "éxagérations" de langage quand il faut, selon à qui il s'adresse. Pour terminer c'est souvent dans les petits détails que se trouvent les germes des grandes dérives. Si ça parait anodin pour certains d'entendre des grévistes (peu importe l'appréciation sur la réforme) étre qualifiés de preneurs d'otages, je peux le comprendre au sens où ils l'entendent comme au second degré. C'est pas mon cas et je demande à ce qu'on le comprenne également. Après que l'on me juge comme un empécheur de tourner en rond ou un maniaque du respect de la réthorique, m'est complétement égal. Je ne suis pas dirigé par une volonté d'opprobre idéologique, sur la même expression, j'en aurai autant au service de quiconque, quelque soit sa référence politique. Faut arréter de voir des réglements de compte politiques à chaque fois qu'un dérapage est évoqué. Une république de droit l'est dans toute sa dimension, pas par séquences opportunistes au gré des tendances politiques et de leurs affidés.
  2. Les mots ont leurs sens, ils ont aussi leurs valeurs, mais par dessus tout ils ont aussi leurs conséquences qui dérivent des suites de leurs appréciations. Je ne donnerais pas le nom d'un camarade mort assassiné dans l'entreprise ou je travaillais, car je ne veux pas l'utiliser, mais ce sont des MOTS qui l'ont tué, en poussant des allumés extrémistes qui n'avaient strictement rien à voir avec le conflit de l'époque dans notre entreprise. A l'assassiner froidement, se sentant investi d'une légitimité acquise par des MOTS et des discours qui criminalisaient des ouvriers grévistes tout à faits pacifiques, au motif imbécile et faux que ce conflit pouvait s'étendre à leur propre entreprise. Les mots évoqués lors de leur procés étaient les mêmes que ceux que j'ai entendu, plus précisément lus, tout au long de cette grève des RS, avec des résonances comme jamais dans tous les lieux d'expressions d'internet. On pourra me rétorquer que ce sont de simples imbéciles, aux sentiments exacerbés, extrémisés, qui ne se rendent pas compte des termes lourds qu'ils emploient, c'est d'autant plus grave à mon sens. Car les hyperboles qu'évoque krisamv sont aussi à prendre dans l'autre sens des appréciations qu'elles générent. On peut effectivement éxagérer la signification d'un mot, tout étre sensé, équilibré, peut l'apprécier comme tel, mais il ne faut jamais oublier que d'autres peuvent employer cette éxagération, la transformer au sens littéral du terme qu'elle exprime. Si pour certain le terme de preneurs d'otages sera ressenti comme une éxagération (voire électoraliste)tout à fait banale, si ce n'est une image d'Epinal, pour d'autres il sera ressenti comme un terme juste, employé justement au sens strict du terme, au delà utilisé ultérieurement, pour s'en servir, POUR JUSTIFIER. C'est encore plus grave quand ces mots s'adressent à des citoyens éxaspérés et lorsque cette éxaspération se voit justifiée par le plus haut dignitaire de l'Etat. Dans des circonstances normales, les mots ne sont pas anodins, ils régissent les actes, les interprétations, les pensées, les actes de loi aussi. Allez accuser un tiers d'une "éxagération" à consonnance criminalisante et vous verrez s'il décide de porter plainte en diffamation ce qu'il vous en coutera devant un juge qui ne sera pas penché à la plaisanterie des images d'Epinal. Mais quand c'est un chef d'Etat qui les emploient, ils prennent une résonance particuliére, ne serait-ce que par la solennité de la fonction. C'est en cela que c'est grave. Enfin, je m'étonne que les OS n'aient pas dénoncé l'utilisation de cette formule par le chef de l'Etat. Je déplore(rais) qu'ils la laisse sans réponse, ce faisant ils l'accepteraient en tant que tel. Il ne s'agit pas d'en faire un oukase, une crise politique, mais simplement comme je l'ai écrit de rappeller le président de la république à ses devoirs. Il ne s'en prive d'ailleurs pas lui-même à l'égard des autres.
  3. Courriers envoyé ce jour à la Ligue des Droits de l'Homme. ------------------------------------------ Madame, Monsieur, Veillez trouver l'expression de mon indignation sur l'expression du président de la république française vis à vis du dernier mouvement de grève des régimes spéciaux. Pour la premiére fois de l'histoire de France (sauf sous l'occupation), un président de la république française, par des déclarations réitérées, a officiellement légitimé, cautionné, la très grave qualification de prise d'otages, à l'égard d'un acte de grève pacifique, qui n'a nullement pris en otage quiconque. Quelques exemples : Le mardi 20/11/2007 : "Il y a des millions de Français qui après une journée de travail, quand il n'y a pas de bus, pas de métro, pas de train, sont exaspérés d'avoir le sentiment justifié d'être pris en otages." http://tf1.lci.fr/infos/france/politique/0...is-otages-.html "Je dis que chacun doit s'interroger sur la poursuite d'une grève qui a déjà coûté si cher aux usagers qui n'ont pas à être pris en otages d'un conflit qui ne les concerne pas." http://blogs.lexpress.fr/greve/2007/11/sar...ir_termine.html Vendredi 23/11/2007 : Alors que le trafic revenait lentement à la normale vendredi à la RATP et à la SNCF, Nicolas Sarkozy a tenu à longuement assurer de son soutien les usagers des transports publics "pris en otage" pendant dix jours de grève. http://afp.google.com/article/ALeqM5jYQhMd...bcC05_tOtMU-qYQ http://www.latribune.fr/info/Nicolas-Sarko...125739C00427497 "J'ai constamment voulu, avec Xavier Bertrand, avec le Premier ministre, maintenir le fil du dialogue sans remettre en cause le principe de la réforme", a-t-il assuré à l'intention des usagers, ces "millions de Français pris en otage par un conflit qui ne les concernait pas". http://fr.news.yahoo.com/afp/20071123/tts-...-c1b2fc3_1.html En rappellant que la définition d'un otage est : Un otage est une personne innocente, retenue prisonnière par un preneur d'otage, et dont la vie sauve et la libération dépend d'une exigence à remplir par une tierce partie. 1/ Est-il pris au sérieux la gravité de cette qualification de prise d'otages, officiellement cautionnée, légitimée par la parole présidentielle, ses répercussions ? 2/ Va t-on demain laisser cette qualification, criminalisante d'un acte de grève, risquer de se généraliser à toute action de grève, sachant que toute grève pénalise obligatoirement peu ou prou une partie des citoyens ? Les démocrates, les syndicats, les associations, se doivent de réagir, face à une telle qualification en forme d'accusation, d'une extréme gravité venant du plus haut responsable de l'Etat, à l'égard d'une grève de salariés, usant simplement, démocratiquement et pacifiquement d'un DROIT CONSTITUTIONNEL. Se doivent d'interpeller tous les démocrates, toutes les organisations démocratiques, qui ont un quelconque pouvoir, afin qu'ils rappellent le président de la république à ses devoirs, en particulier à l'égard de : Articles 6 et 7 du préambule de la constitution de 1946 : 6. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix. 7. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent. http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/const02.htm La Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen Art. 10. - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi. http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/const01.htm Vous remerciant de m'avoir lu et avec ma considération, Vous assurant d'une démarche portée par une vive indignation, Recevez Madame, Monsieur, mes respectueuses salutations. Copie à : France Liberté - CGT - CFTC - CFDT - CFE-CGC - FO - FSU - Solidaires - UNSA
  4. Oui bon je t'ai mieux compris par rapport à tes autres posts, mais si tu pouvais étre moins tortueux...
  5. Si je te traitais (conditionnel) de gros con, c'est démocratique ou pas ?
  6. Alors si j'ai bien compris, toute grève est une prise d'otages ? Quelque soit les "impactés" qui subissent (il y en a toujours) et les em... impactés qui la force à se déclarer par l'injustice ou le refus de négocier avec les concernés ? C'est bien ça ? Une question enfin, lorsqu'un journaliste fait gréve est il accusé de prendre les téléspectateurs ou les auditeurs ou les lecteurs en otages ? Pourtant il peut y en avoir aussi des millions d'usagers concernés.
  7. Ah bon ! Parce que les grévistes de la RATP et de la SNCF ont utilisés les usagers comme moyen de pression pour amener l'état à céder à leurs exigences ? Ah mais ça je savais pas. Moi je croyais bétement qu'ils avaient seulement arrété le travail comme moyen de pression pour contrer les exigences d'une réforme (donc pas les leurs)... point barre. Fait tout simplement grève quoi. Et ils les ont relachés quand et ou ces usagers, comme ça juste pour savoir ? Ils les ont pas maltraités, ni menacés au moins ?
  8. Liens de renvoi sur sa déclaration : La Tribune Libération
  9. Oui, mais pas seulement. Qu'un PDR cautionne une accusation aussi grave, regarde aussi tous les démocrates et au premier chef les constitutionnalistes. Parce que en quelque sorte c'est en rupture (tiens encore une) avec le préambule de la constitution de 1946 qui dit que : Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix. Il existe toujours : préambule Et aussi avec les dispositions constitutionnelles qui stipulent que le chef de l’Etat est le garant de l’unité nationale. Si ce n'est avec la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen Art. 10. - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.
  10. Appel aux démocrates de ce pays Aujourd'hui pour la premiére fois de l'histoire de France sauf sous Pétain, un président de la république vient officiellement de légitimer, cautionner, le très grave terme d'otages et donc la très grave accusation de preneurs d'otages à l'égard de grévistes pacifiques qui n'ont nullement pris en otage quiconque. Que vont faire, comment vont réagir les démocrates de ce pays, face à une telle accusation d'une extréme gravité à l'égard de salariés, simples grévistes, usant démocratiquement d'un DROIT CONSTITUTIONNEL. Est-il pris au sérieux la gravité de ce cautionnement, de cette légitimisation par la parole présidentielle de l'accusation de preneurs d'otages, issue des déclarations du président de la république ? Va t-on demain laisser cette accusation outrageante et outranciére, criminalisant des grévistes, se généraliser à toute action de grève, sachant que toute grève pénalise obligatoirement peu ou prou les citoyens de ce pays ? J'invite chacun à interpeller tous les démocrates qui ont un quelconque pouvoir, afin qu'ils enclenchent une procédure de poursuite en justice, si ce n'est devant le conseil constitutionnel pour dénonciation calomnieuse par abus de pouvoir.
  11. Bah par moi si, je suis pas cheminot et je fais partie de l'opinion, pas celle de Neuilly évidemment. sinon, rappellez-nous combien vous étiez cet aprémeuuuuu à défiler les antigrévistes d'Auteuil - Neuilly - Passy soutenus par l'opinion ? 3000 c'est bien ça ? C'était quoi une manif géante ou un bide total ? Et en plus en se faisant huer !!! Braaaaaaaavoooooooooo ! Dans la rue, des passants sidérés se sont parfois arrêtés pour éclater de rire. Certains riverains, depuis leurs fenêtres, ont préféré insulter les manifestants qui les ont hués en retour.
  12. Chacun essaie à sa façon : Réforme des régimes spéciaux : une méthode d'inspiration totalitaire. Depuis plus d'un an, Nicolas Sarkozy et l'UMP ont voulus faire de la réforme des régimes spéciaux LEUR cheval de bataille idéologique, nommée par eux-mêmes comme la "mère de toutes les réformes".En réalité "la mère de tous les reculs à venir", en particulier sur les régimes de retraite du privé. Depuis plus d'un an, ils ont devant l'opinion systématiquement désignés les ouvriers des régimes spéciaux comme étant coupables d'un régime de privilégiés. L'UMP à des fins politiciennes et idéologiques à orchestré cette propagande de longue date, afin de pouvoir démontrer qu'elle était capable, selon elle de réformer, mais aussi de briser une des résistances syndicales des plus emblématique.L'UMP a également prévue de longue date pour ce faire, d'utiliser l'opinion, après l'avoir dirigée vers la vindicte sur les salariés de ces régimes spéciaux.Jusqu'à désormais utiliser des méthodes digne des régimes totalitaires en appelant à des manifestations de "soutien spontané au pouvoir gouvernemental".Comme en atteste ce tract de l'UMP totalement démagogique par surcroit :http://www.u-m-p.org/pdf/A5_UMP_nat.web.pdf Une première dans l'histoire de France, qu'un parti au pouvoir, qui posséde tous les pouvoirs, utilise cette attitude irresponsable et dangereuse par les les effets qu'elle pourrait engendrer sur la cohésion des citoyens de ce pays..Faites circuler ce texte afin de réveiller les consciences, afin de stopper l'escalade de l'utilisation de toutes les corporations publiques et privées, les unes contre les autres, en méthodes anti-républicaines dangereuses pour la cohésion des citoyens de ce pays. Le mythe d'un pays gréviste : http://www.liberation.fr/rebonds/291234.FR.php ------------------------- La désinformation des médias : http://arretsurimages.net/post/2007/11/15/...st-pas-content2 http://www.liberation.fr/actualite/ecrans/291977.FR.php http://arretsurimages.net/post/2007/11/15/...r-le-20h-de-TF1 ------------------------------------------------- Encore 900 000 euros pour les régimes spéciaux des privilégiés : http://fr.news.yahoo.com/ap/20071117/tpl-financement-partis-nc-polynesie-cfb2994_1.html ---------------------------------------------------- Nouveaux cadeaux aux privilégiés des régimes spéciaux : Suppression de l'impôt sur les opérations boursières. http://www.patrimoinorama.com/index.php?pa...ire&id=4115http://www.patrimoinorama.com/index.php?pa...ire&id=4115 ----------------------------------------------------- Nouvelle réforme contre les privilégiés : Redevance télé : L'an prochain, 700 000 à 850 000 personnes, exonérées jusque-là de la redevance télé, devront la payer.http://www.leparisien.fr/home/info/economi...cleid=291373216
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