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Le Web des Cheminots

Deraillement d'un train de ballast


Invité necroshine

Messages recommandés

Invité JLChauvin

Pour répondre au habilitation des pilotes, il faut comprendre le découpage du chantier:

Pour ce rendre sur le chantier la rame de ballast traverse 3 domaine:

Domaine N°1: C'est le transport qui le gère, le loco a à son bord le conducteur entreprise + 1 CREQ + 1 Agent d'accompagnement SNCF. Pour ce rendre au domaine N°2 l'agent d'accompagnement demande le franchissement du carré entre les 2 domaines.

Domaine N°2: C'est l'équipement qui le gère, le TTX le traverse jusqu'au domaine 3, avec le conducteur entreprise + 1 CREQ + 1 Agent d'accompagnement SNCF.. La frontière entre ces 2 domaines est symbolisé par une aiguille d'ensablement, que vient manoueuvré le RPTX SNCF du domaine 2 lors de l'entrée ou de la sortie du domaine 3 du TTX.

Domaine N°3: Une fois le TTX sur le domaine 3, seul l'entreprise Eugénie asure le convoyage de la rame. A son bord, le conducteur entreprise et l'agent d'accompagnement Egénie.

Sur le domaine 3, la SNCF assure seulement le franchissement des PN ainsi que la manoeuvre des aiguilles de Massiac.

J'éspère que ça répondra à vos différentes intérrogations!

Merci des précisions, je suppose que la rame était donc sur le domaine 3 pour qu'il n'y ait pas de pilote sur l'engin.

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Un TTx surement, les V211/212 n'ayant qu'un agrément répondant à l'IN1418 pour les trains travaux et pas d'agrément Entreprise Ferroviaire (pour le fret donc).

D'ailleurs chez Colas il n'y a que des G1206 apte à faire du fret il me semble.

Pas tout à fait, deux G1000 furent receptionnées pour desservir des clients au bout d'une petite ligne catégoriée en charge C. Ex ligne Langon Casteljaloux.

Depuis trois semaines, Fret SNCF s'est ouvert une zone de dechargement de granulats, située à quelques encablures de celle du client, et subitement, sans changement aucun de l'infrastructure ( la voie ), la voie est passée en categorie D.

Pour les non initiés qui nous liraient, celà signifie que lorsque une EF fait une demande relative à un transport, la SNCF fait toujours des siennes pour dissuader le trafic, puis lorsqu'elle mobilise ses moyens, tout devient par enchantement "nickel".

Dans ce cas cité, les wagons devaient auparavant être moins chargés que maintenant, afin de respecter les critères plus contraignants de la charge C. D'où des pertes sur les trafics précédants....

Rail DC type Midi..seules constatations effectuées au début de l'exploitation ( alors en periode charge C ), un coup de bourrage, et quelques traverses neuves, plus relevage...

Ainsi va la concurrence libre et non faussée.. :(

Fabrice

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Invité chalut

Ce n'est pas cet accident qui a abimé la section de ligne. c'était sur voie de service, le pauvre gars est passé sous une ou plusieurs (je ne me souviens plus) traverses en béton qui sont tombées lors du déchargement.

C'est le déraillement d'un essieu au milieu du train d'un des derniers trains de ballast avant la fin des travaux qui a cassé en deux bon nombre de traverses béton qu'il a fallu remplacer... Elles n'auront pas vécu longtemps celles-ci!!!

Merci pour le rectif'

Aucun communiqué interne à ce jour de la Direction Régionale (voir sur le site Intranet, Regard Eclair) Sont peut-être en vacances ?

(intranet www.cf.sncf.fr)

Une interruption de trafic est prévue le 11/08 (10h - 16h) entre Arvant et Issoire pour effectuer un relevage (c'est ce qui est marqué sur une modif' que j'ai reçu), je suppose que le relevage concerne le train déraillé

(voir extranet ter-sncf.com)

Modifié par chalut
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Merci pour le rectif'

Aucun communiqué interne à ce jour de la Direction Régionale (voir sur le site Intranet, Regard Eclair) Sont peut-être en vacances ?

(intranet www.cf.sncf.fr)

Une interruption de trafic est prévue le 11/08 (10h - 16h) entre Arvant et Issoire pour effectuer un relevage (c'est ce qui est marqué sur une modif' que j'ai reçu), je suppose que le relevage concerne le train déraillé

(voir extranet ter-sncf.com)

Effectivement, c'est bien des 2 Colas qui vont être relevés. Une grue sur rail doit être acheminée. Si la l'opération dure plus longtemps, prolongation de l'interruption du trafic au delà 16h. Il y aura un AC à Arvant durant toute la nuit.

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Invité necroshine

http://www.leprogres.fr/fr/permalien/artic...-les-rails.html

Plus spectaculaire que grave. C'est le bilan du déraillement d'un train, mardi aux environs de 8 h 45, près de la gare d'Arvant dans le Brivadois. Le convoi de marchandise était composé de deux motrices diesel et de vingt wagons chargés de ballast.

Le train circulait en direction d'Issoire quand les cheminots sont entrés sur une voie de service afin de laisser passer un train de voyageurs.

Malheureusement, suite à une défaillance du système de freinage, le train ne s'est pas arrêté en bout de voie et est venu s'encastrer contre le butoir. Celui-ci n'a pas résisté à la poussée du train dont le poids total est estimé à 1 500 tonnes. Les deux motrices et le premier wagon ont alors quitté les rails et se sont immobilisés sur un terre-plein sans se renverser.

Les cheminots sont sortis indemnes.

Très vite, les dix-neuf wagons restés sur les rails ont été pris en charge par d'autres motrices et ont poursuivi leur chemin. En revanche, les deux motrices et le wagon ayant déraillé ont dû attendre l'arrivée d'une grue. Les opérations de levage pourraient durer plusieurs jours.

Fort heureusement, l'accident s'étant produit sur une voie de service, aucun retard n'a été enregistré sur le trafic voyageur.

Le convoi était affrété par la société Colas-Rail pour le compte de l'entreprise « E-Génie ». Cette dernière est mandataire des travaux de réfection du ballast sur la ligne Arvant-Massiac. Le chantier, ne devrait, lui non plus, souffrir d'aucun retard.

Deux enquêtes ont été ouvertes suite à cet accident. La première par les gendarmes de Blesle/Sainte-Florine et la seconde en interne par la SNCF.

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Invité JLChauvin

http://www.leprogres.fr/fr/permalien/artic...-les-rails.html

Plus spectaculaire que grave. C'est le bilan du déraillement d'un train, mardi aux environs de 8 h 45, près de la gare d'Arvant dans le Brivadois. Le convoi de marchandise était composé de deux motrices diesel et de vingt wagons chargés de ballast.

Le train circulait en direction d'Issoire quand les cheminots sont entrés sur une voie de service afin de laisser passer un train de voyageurs.

Malheureusement, suite à une défaillance du système de freinage, le train ne s'est pas arrêté en bout de voie et est venu s'encastrer contre le butoir. Celui-ci n'a pas résisté à la poussée du train dont le poids total est estimé à 1 500 tonnes. Les deux motrices et le premier wagon ont alors quitté les rails et se sont immobilisés sur un terre-plein sans se renverser.

Les cheminots sont sortis indemnes.

Très vite, les dix-neuf wagons restés sur les rails ont été pris en charge par d'autres motrices et ont poursuivi leur chemin. En revanche, les deux motrices et le wagon ayant déraillé ont dû attendre l'arrivée d'une grue. Les opérations de levage pourraient durer plusieurs jours.

Fort heureusement, l'accident s'étant produit sur une voie de service, aucun retard n'a été enregistré sur le trafic voyageur.

Le convoi était affrété par la société Colas-Rail pour le compte de l'entreprise « E-Génie ». Cette dernière est mandataire des travaux de réfection du ballast sur la ligne Arvant-Massiac. Le chantier, ne devrait, lui non plus, souffrir d'aucun retard.

Deux enquêtes ont été ouvertes suite à cet accident. La première par les gendarmes de Blesle/Sainte-Florine et la seconde en interne par la SNCF.

Alors finalement, dérive, insuffisance de freinage, mauvais coup de frein, ...? revoltages

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Invité necroshine

http://www.lamontagne.fr/editions_locales/...sHFBwNBhQ-.html

Pour soulever deux locomotives accidentées de 62 tonnes chacune, rien ne vaut la plus grosse grue ferroviaire d'Europe ! Elle était en action, hier, près de la gare d'Arvant.

«Là, j'affiche 96 tonnes? Dis-moi si le palonnier est bien droit ! ». Aux commandes de la plus grosse grue ferroviaire d'Europe, une « Kirow » allemande de 108 tonnes, Ludovic Hamy savait, hier matin, qu'il n'avait pas le droit à l'erreur. Que tout serait une affaire de centimètres. Pour ne pas dire de millimètres...

Guidé, par radio, depuis l'extérieur, par son collègue du technicentre SNCF de Dijon, Jean-Luc Coqueret, avec qui il compose un indéfectible binôme, le jeune grutier s'apprête à soulever les 62 tonnes de la première des deux locomotives de « Colas Rail », qui ont déraillé sur une voie de service, mardi dernier, près de la gare d'Arvant (voir notre édition du mercredi 5 août).

Elle quitte son piège

de terre Après plusieurs heures de préparation, c'est enfin l'heure de vérité. Les élingues attachées à la motrice accidentée, une impressionnante V 211 R, se tendent lentement, alors que la flèche de la grue géante se redresse, dans le bruit caractéristique des vérins hydrauliques.

Les cheminots, les yeux rivés sur la motrice orange et jaune, retiennent leur souffle. Comme par magie, dans un silence étonnant, elle quitte enfin son piège de terre, s'élève de quelques mètres dans les airs, fait une rotation, avant d'être délicatement reposée sur les rails.

Aussitôt, les agents SNCF s'affairent autour du monstre blessé, qui exhale une persistante odeur de gasoil. Avant de pouvoir regagner une nouvelle voie de garage, pour y être examinée de près, la loco doit revoir sérieusement son parallélisme ! Dans la violence du déraillement, le boggie avant a été sérieusement endommagé.

Ballet parfaitement réglé

Quelques coups de chalumeau et de tire fort plus tard et les roues s'emboîtent à nouveau sur les rails. « Allez, il en reste encore une ! », rappelle un technicien en se tournant vers la deuxième motrice, encore perchée sur son talus, plusieurs mètres au-dessus de la voie ferrée. Dans un ballet parfaitement réglé, la quarantaine d'agents présents hier sur le site se remet immédiatement au travail. Cales pour la grue, élingues pour la locomotive et le grutier reprend son joystick.

En quelques minutes à peine, la seconde locomotive retrouve les rails, comme sa s'ur jumelle. Il est déjà 15 heures. Interrompu depuis le tout début de la matinée, le trafic entre Issoire et Arvant reprend dans à peine deux heures. Les agents ont juste le temps d'effacer toute trace de leur intervention. Comme si rien ne s'était passé. Ou presque...

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Je rajouterai : pas de blessé, heureusement.... Oubli du journaliste, ou sarcasme du dirigeant SNCF ???

En revanche, d'apres l'article, SNCF maitre d'oeuvre, et, ils mandatent donc Colas rail ???

Je pensais que nous avions VFLI, Fertis, Infrarail.....

PS :

ca existe toujours Fertis ????

Filiale créee par la SNCF lors du lancement des travaux de la ligne Est europeenne, les syndicat demandaient completes et autres primes pour les detachements, la direction leur a repondu par la création d'une entité Low coast, et allait louer des class 56... Puis quelques 68500.

Fertis à fusionné avec VFLI SA il y a une bonne année. Son activité train de travaux se retrouve au sein d'une des 6 agences de VFLI, VFLI TTX

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  • 9 mois plus tard...

salut

je tenais a apporter quelques precision sur cette accident. il se trouve que je connais bien le conducteur de chez colas (josé ),l'ayant piloté a mainte reprise sur les travaux du tunnel du frejus;et pour moi,devant le nombre de conducteur colas, il est de loin le plus consciencieux de tous.

ceci etant dit, il s'avére qu'il y avait un changement de releve,mecano, pilote etc;

les consignes entre conducteur ont ete effectué, et le train etait freiné.malheureusement,le conducteur de releve est descendu de son train pour aller chercher des papiers (consigne ); l'erreur qu'il a comise,c'est de ne pas mettre le frein de stationnement (frein a main ) et les cales sous son engin;

la seule explication tengible,c'est que la manette de frein n'etait pas mise comme il faut sur neutre (sur ces engins,c'est un peu galére ),et de ce fait la rame s'est desserrée, s'en suive les consequence evoqué plus haut.

le conducteur de chez colas a eté licencié a ""l'amiable "" et a retrouvé un job chez etf;

a+

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