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Le Web des Cheminots

L'Agrivap et la ligne du Livradois Forez


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Invité necroshine

http://www.lamontagne.fr/editions_locales/thiers_ambert/deux_nouveaux_venus_sur_les_rails@CARGNjFdJSsGEh4HBhQ-.html

Que les passionnés de chemin de fer se réjouissent : AGRIVAP vient de faire l'acquisition d'un autorail 5500 et d'une locomotive BB.

C'est avec un sourire de gosse de Marc Peytavy, président de l'association AGRIVAP a accueilli ses deux derniers protégés : une locomotive BB de 1970, surnommée « la bonne à tout faire », et un autorail 5500 de 1953, baptisé « la mobylette » ou « le panier à salade » par les cheminots.

« C'est la SNCF qui met la locomotive à disposition d'AGRIVAP pour un peu plus de 5.300 ?, pour 10 ans. En échange, nous nous engageons à assurer son entretien » détaille Marc Peytavy. Pour autant, faire venir la locomotive jusqu'à Ambert n'a pas été facile. « Ça faisait quatre mois qu'elle était remisée à Clermont-Ferrand sans que nous ne parvenions à la ramener ».

En effet, la ligne est coupée au niveau de Pont-de-Dore et la SNCF réclamait 6.510 ? à l'association pour déneutraliser l'aiguille et remettre les coupons de rails. Finalement, la locomotive a fait son arrivée en gare d'Ambert lundi, grâce à l'inauguration du train panoramique. La ligne a été ouverte pour son passage. Il a suffi de faire passer la locomotive dans son sillage.

« Moteur diesel électrique, 16 cylindres, 1.400 chevaux, 68 tonnes : il y a 40 ans, la locomotive BB, c'était le nec plus ultra des lignes secondaires. C'est le plus gros moteur diesel jamais construit pour cet engin » affirme le président d'AGRIVAP. « L'ironie de l'histoire, c'est que c'est un engin de ce type qui a fermé la ligne d'Ambert » poursuit le passionné de chemin de fer. Jusqu'en décembre, la locomotive était encore utilisée par la SNCF. Elle circulait en banlieue d'Amiens. « Les premières BB sont sorties en 1959. Celle-ci date de 1970. Elle fait partie des derniers modèles, donc des plus performants ».

Pour le moment, l'engin aura en charge le fret entre Giroux et Courpière. Son arrivée tombe à pic puisque la machine qui assurait le trajet jusque-là doit reprendre le chemin de l'atelier afin de réparer un problème au sabot de frein. En passant des mains de la SNCF à celles de l'association, la vitesse maximale autorisée de la locomotive va descendre de 120 km\h à 40 km\h. La BB 66467 consommera d'ailleurs moins que la CC 65000 : 1,5 litre de fioul domestique au km contre près de 2.

Le deuxième engin à faire son arrivée sur les rails ambertois est un autorail 5500, le préféré de Marc Peytavy quand il était gamin. « Dans les années 1950, les cheminots l'appelaient la mobylette ou le panier à salade. Ultra léger (17,5 tonnes), c'est la véritable 2CV du rail. Par contre, à l'intérieur, ça fait un boucan effroyable et ça secoue ! ». C'est Jean-Philippe Isnard, le propriétaire de la locomotive à vapeur Léonie qui met son bijou à disposition de l'association, moyennant son entretien. Pour faire venir l'engin d'Arles, sa dernière affectation, par la route, il a fallu débourser 3.500 ?, réglé par Jean-Philippe Isnard et l'association AGRIVAP.

« Sur les 108 exemplaires fabriqués, 5 ont été conservés. Il n'en reste que deux en circulation, dont celui-ci ». Autant dire que c'est une sacrée fierté. Conçus de manière « spartiate » en 1947 et 1948, ces autorails étaient supposés « sauver les lignes rurales » qui ne faisaient plus recette. Homologuée pour le transport de passager, la « mobylette » servira au transport de petits groupes ou de scolaires. « Avec un peu plus de 50 places, c'est une boîte à sardines » plaisante Marc Peytavy. « Par contre, la voiture est super panoramique ! ».

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Invité TRAM21

l'AGRIVAP avait un tracteur Batignolles ex Est de Lyon... qu'est-il devenu ?

son frère jumeau a traîné des années au dépôt de Marseille Blancarde, idem pour lui : quel a été son sort ?

ci dessous, on voit ces deux engins, accouplés en UM

Couverture%20livre%20CFEL.jpg

Modifié par TRAM21
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Invité TRAM21

Salut !

J'espère que la BB 66467 va rester dans sa belle peinture bleue :blink:.

D'où vient le X 5500 ?

Christophe

je me demande s'il ne vient pas de la RDT13, qui l'exploitait sur Arles - Fontvieille... ?

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Invité TRAM21

L'X5845 est mis à disposition par son propriétaire, le 66000 reste propriété de la SNCF

le proprio, c'est bien la RDT13, ex BDR "Régie des Bouches Du Rhône" ?

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  • 3 mois plus tard...
  • 2 mois plus tard...

Concernant l'exploitation de la ligne le bruit court qu'AGRIVAP n'aurait plus le droit de circuler. qq'un en sait mieux ?

D'après leur site, ils vont faire des spéciaux pour Noël:

http://www.agrivap.fr/train/actualite_259.htm

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Le site du CFHF indique d'ailleurs que cette association va jusqu'à La Chaise Dieu, alors que je me souviens que, à l'été 2008, le CFHF ne pouvait même pas entrer en gare de Sembadel, "territoire" Agrivap. J'espère que la gueguerre entre les deux associations n'a pas repris de plus belle!

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Bonjour,

on peut lire sur un autre forum que "le STRMTG a décidé de suspendre les circulations.Plusieurs zones doivent bénéficier de travaux pour retrouver un agrément de sécurité, principalement sur le secteur parcouru par les trains de Fret de Giroux à Courpières."

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Bonjour,

on peut lire sur un autre forum que "le STRMTG a décidé de suspendre les circulations.Plusieurs zones doivent bénéficier de travaux pour retrouver un agrément de sécurité, principalement sur le secteur parcouru par les trains de Fret de Giroux à Courpières."

Que des fret en charge D ne puissent pas passer, OK.... mais quid d'autorails à vitesse très réduite sur ces sections de ligne?

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Que des fret en charge D ne puissent pas passer, OK.... mais quid d'autorails à vitesse très réduite sur ces sections de ligne?

le "principe de précaution" a encore frappé...

perso, j'appelle ça le "syndrôme du parapluie ! lotrela

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le "principe de précaution" a encore frappé...

perso, j'appelle ça le "syndrôme du parapluie ! lotrela

Pas d'accord Tram, sous réserve d'une non connaissance de la zone en question.

Les ingénieurs inspecteurs des BIRMTG sont tout sauf des amateurs, s'ils ont jugé que des portions de la ligne devaient être reprises alors c'est qu'ils ont leurs raisons. Heureusement qu'il reste dans ce pays une autorité publique qui empeche certaines dérives. Par ailleurs les référentiels du STRMTG étant plus souples que ceux appliqués sur le RFN sous GID SNCF, tout est pertinent.

Il faut pas croire que le STRMTG ne sait pas faire la différence entre une ligne circulée à grande vitesse et des petites lignes touristiques.

Je pense que la question est plutôt de savoir comment est fait l'entretien de ces lignes... faire de la maintenance ça coute cher et ça nécessite des compétences... l'oeil ne fait pas tout!

On retrouve sur bcp de petites lignes exploitées par des associations un entretien a minima, sans réelle mesure de la géométrie en charge, sans réelle plan de maintenance.

Rien d'étonnant en somme.

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