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Le Web des Cheminots

APPEL A L'ACTION LE 4/11/14 (salariés du transport)


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Depuis plusieurs mois, les conflits se multiplient dans les transports comme à la SNCF, dans les
transports urbains, dans le maritime, dans l'aérien et l'aéroportuaire, le fluvial et les routes. Ces luttes
ont pour dénominateur commun les salaires, l'emploi, les conditions de travail et la pénibilité, et sont
portées par des enjeux de service public et d'aménagement du territoire.
De multiples luttes locales ont permis des avancées.
Tous les secteurs du transport sont touchés
par la politique d'austérité, dont les maîtres-mots
sont «compétitivité», «concurrence», «coût du
travail».
Mais on ne vous parle jamais du coût du
capital, un vrai coût celui-là, avec les
rémunérations des actionnaires qui ne connaissent
pas la crise (les dividendes des entreprises du
CAC 40 ont explosé de 30% en un an !) et les
profits non redistribués aux salariés, jamais assez
suffisants pour les patrons.
Les salariés font les frais d’une politique de
bas-coûts.
Dans les transports, un dumping social est
organisé par les politiques dites «low cost» qui
visent à réduire le maximum de coûts de
production pour l'employeur.
Au final, ce sont les salariés qui trinquent : les
emplois se précarisent, les organisations de travail
sont démantelées, la sous-traitance se développe
et s'amplifie. Le service aux usagers s'en trouve
dégradé car réduit au strict minimum, y compris
sur la sécurité. Toute option devient payante pour
qui veut un service en plus.
Ces politiques mettent en concurrence les
salariés d'un même mode de transport et cela
peut aller jusqu'à les mettre en concurrence dans
la même entreprise.
Dans le maritime, c'est Corsica Ferries
(capitaux privés, subventions publiques et
pavillon italien) qui déréglemente la SNCM
(capitaux publics et pavillon français,
abandonnée par l’État),
dans l'aérien, c'est Transavia, filiale d'Air
France, aux conditions sociales abaissées
tout comme à la SNCF, le TGV Ouigo
(organisation du travail en tension) contre
le TGV classique, mais aussi la mise en place
de dessertes TER sans contrôleurs à bord
qui fait reposer toutes les responsabilités
sur le conducteur.
Pour contrer cette logique libérale,
il faut exiger des salaires décents et des emplois qualifiés.
Alors que les enjeux environnementaux et sociaux liés aux transports sont cruciaux et
auraient dû être pris en compte dans la Loi transition énergétique-ce qui est loin d’être le casl’Etat
a fait adopter la réforme ferroviaire qui fragilise encore plus l’entreprise nationale

151014_Tract salariés transport_journée 041114.pdf

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