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Le Web des Cheminots

Médecine du travail : encore des réductions de service


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LA CGT VOTE CONTRE
UNE REDUCTION DE LA MEDECINE
Pour la CGT, la place de la médecine dans l’entreprise est essentielle. La CGT demande la réunification de la médecine pour les soins, le travail et la sécurité : Une médecine intégrée dans l’entreprise qui soit enfin accessible aux retraités, aux ayants droit et aux contractuels.
Pour des raisons budgétaires, (qui renvoient à une réforme du ferroviaire non financée), la direction souhaite reculer le cycle de la visite médicale à 4 ans, sous couvert de la mise en place d’entretiens infirmiers (ESTI). Il y 5 ans le rendez-vous était annuel. Le nombre de cheminots bénéficiant du suivi médical renforcé a été divisé par 3. Plus de 60 cabinets médicaux ont été fermés entre 2007 et 2014. Près de 40 postes infirmiers ont été supprimés entre 2012 et 2014 !
Médecins, acteurs de la protection des cheminots :
Prévenir les risques ferroviaires demande une proximité vis-à-vis des cheminots et une grande connaissance du terrain. Le médecin est qualifié :
 en risques professionnels, afin d'identifier et d'évaluer les risques.
 pour l’adaptation du poste à l’état de santé des cheminots en cas d’incapacité chronique ou temporaire.
 pour diagnostiquer une maladie professionnelle, de par ses connaissances médicales sur les risques professionnels et les conditions de travail.
 concernant la législation sur les maladies professionnelles.
 afin de prescrire des examens ou des investigations complémentaires.
 pour orienter les cheminots vers un service de pathologie professionnelle.
 pour demander au DET le renforcement des mesures de protection collective et individuelle, par rapport au risque professionnel relevé.
 pour adapter le poste de travail afin d’éviter une exposition délétère pour la santé.
 pour proposer le reclassement.
 pour évaluer et prévenir de l’état de santé psychologique en lien avec les facteurs professionnels, organisationnels ou relationnels de souffrance au travail.
 pour élaborer un plan d'action.
Remplacer la visite annuelle par des ESTI déqualifie les métiers de la médecine, c’est une délégation des responsabilités du médecin et faisant tomber les responsabilités sur l’infirmier.
Montreuil, le 23 octobre 2014
Conformément au code du travail, la direction de la SNCF procède à une demande d’agrément du service santé au travail, pour 5 ans, à la DIRECCTE (direction régionale du travail).
Le dossier porté à la consultation des CE et du CCE annonce une nouvelle dégradation de la médecine SNCF et pour des motivations budgétaires.
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Infirmier(e)s, personnels insuffisamment reconnus par la direction.
L’ESTI ne requalifie pas le métier d’infirmier. Il est au contraire une dévaluation de la visite médicale du travail.
Le questionnaire à choix multiples ne protège en rien la santé des cheminots contre les nuisances liées aux métiers du ferroviaire. Il ne permet pas de dépister une maladie professionnelle ou grave.
La mise en place des ESTI peut être un nouveau frein à la complémentarité des infirmiers (médecine de soins, du travail ou d’aptitude) dans les cabinets médicaux.
La CGT défend les compétences des infirmier(e)s, et exige la prise en compte des évolutions technologiques autour de ce métier.
Depuis des années, la CGT se bat pour faire reconnaitre la valeur et l’importance du travail des infirmiers au sein de l’entreprise.
Contrairement aux propos de la direction, le QCM fragilise les compétences des infirmiers. Ils sont détournés de leurs prérogatives.
Les conditions de travail du personnel médical et paramédical se dégradent du fait d’un manque d’effectif (personnel non remplacé, utilisation de CDD et d’intérimaires insuffisamment formés), d’une augmentation des charges de travail, des missions et des périmètres d’intervention. Le nombre croissant de cheminots à suivre et le manque de dialogue avec la hiérarchie mettent une pression souvent exacerbée….
Quelle que soit l’ampleur des économies visées par la direction de la SNCF, l’entreprise doit être garante du bon état de santé et de la sécurité des cheminots, gage de qualité du Service Public.
Pour ce faire, la CGT revendique, notamment, le maintien et le développement des cabinets médicaux de proximité, les embauches de médecins / infirmiers / secrétaires adéquates, un déroulement de carrière, une véritable réponse aux problèmes de formation.
Une médecine de prévention nécessite la programmation d’une visite annuelle ou tous les 6 mois pour les cheminots travaillant en horaire décalé.
La médecine d’aptitude doit aussi se réaliser dans la proximité.
La CGT se battra pour que les cheminots bénéficient d’un suivi médical de haut niveau avec un personnel médical et paramédical qui puisse exercer dans les meilleures conditions

20141020_tract_dossier_agrement_medecine_du_travail.pdf

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