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Le Web des Cheminots

Radiation des cadres de 2 collegues


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Je ne sais pas si vous êtes au courant ,donc nous avons 2 collègues dont un qui est déjà licencié et un autre ça radiation est en cours car délégué .

Ca se passe a Mulhouse ville.

Un lien parmi tant d'autres :http://lalterpresse.info/sncf-porte-atteinte-a-limage-de-lentreprise/

Voici un autre lien :https://www.facebook.com/groups/collectifstopviolenceSNCF/

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Merci pour ces liens...

..peut être la Dir SNCF anticipe la venue aux affaires de la Droite decompléxée, s'étant trouvée un bouc emissaire qu'est la CGT, nommément citée à plusieures reprises dans la bouche d'un Copé ou d'un Juppé   ( ce qui marque mieux la différence avec d'autres structures Syndicales plus enclines à se faire empapaouter...)

..une sorte d'offrande, des babioles et colifichets pour le bon souvenir d'un futur "Roi"des Francs....

Fabrice

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Sur le site Sud Strasbourg il y a la version des faits de la part de Matthieu .

Meme si je ne suis pas en phase avec leurs idées la sanction est très sévère et je pense aussi à l'après car pour retrouver du boulot en se faisant virer de la SNCF ça va pas être simple .

Il y a un pot commun sur le site du même nom et une réunion de soutien mercredi.

En tout cas ça restera un argument à ceux qui pensent que nous sommes intouchables.

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il y a 31 minutes, quantico70 a déclaré:

Sur le site Sud Strasbourg il y a la version des faits de la part de Matthieu .

Meme si je ne suis pas en phase avec leurs idées la sanction est très sévère et je pense aussi à l'après car pour retrouver du boulot en se faisant virer de la SNCF ça va pas être simple .

Il y a un pot commun sur le site du même nom et une réunion de soutien mercredi.

En tout cas ça restera un argument à ceux qui pensent que nous sommes intouchables.

peux tu nous mettre le lien "Sur le site Sud Strasbourg il y a la version des faits de la part de Matthieu ."

 quelque chose de prévu en commun avec les autres OS , y a t il eu des démarches communes ??

j'ai trouvé cela

http://sudrailstrasbourg.fr/spip.php?article202

https://www.change.org/p/guillaume-pepy-contre-la-radiation-de-la-sncf-de-christophe-et-mathieu?tk=fmoBTzFBNe0T0WShek44MLLXAOWu-9mBHFE1E_UUF48&utm_source=supporter_signature_milestone_email&utm_medium=email&utm_campaign=supporter_signatures_1000

 

nous sommes dans une periode ou il a été décrété que tout devait être politiquement correct, pas de cris pas de revendication agressive..fermez là!

Modifié par jackv
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http://sudrailstrasbourg.fr/spip.php?article194 

Oui Il y a des démarches communes cgt,first,sud,avec une réunion de soutien mercredi.

Mais c'est clair que bizarrement ça ne fait pas trop de bruit et nous avons été mis au courant assez tardivement.

 

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il y a 55 minutes, cheminotlanda a déclaré:

. Il faut monter d'un cran dans la riposte.

au lieu de partir tête baissée ,il faudrait l'organiser et l'étendre au maximum que ce soit vers les autres OS , géographiquement et surtout médiatiquement.. 

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Il y a 8 heures , quantico70 a déclaré:

Je ne sais pas si vous êtes au courant ,donc nous avons 2 collègues dont un qui est déjà licencié et un autre ça radiation est en cours car délégué .

Ca se passe a Mulhouse ville.

Un lien parmi tant d'autres :http://lalterpresse.info/sncf-porte-atteinte-a-limage-de-lentreprise/

Voici un autre lien :https://www.facebook.com/groups/collectifstopviolenceSNCF/

Tiens tu t'engages dans La Défense des salariés ? Curieux de ta part vu tes discours ici pendant les grèves rh...

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Il y a 1 heure , cheminotlanda a déclaré:

 Il faut monter d'un cran dans la riposte.

Eh bien, après avoir tout lu, je crois qu'il n'y aura pas de riposte. Service syndical minimal sur cette affaire.

Pourquoi ? 

Parce que les organisations syndicales sont très emmerdées avec ce type de situation.

En résumé, un gars complètement bourré au retour d'une manifestation. Accompagné d'un délégué particulièrement énervé (est-ce sa nature ?) qui s'en prend d'abord au contrôleur et ensuite à une voyageuse blonde... la traitant de tous les noms.

Bien sûr, la ligne de défense c'est de dire qu'on n'est sûr de rien, que les témoignages divergent, qu'avec le temps tout le monde ne se souvient plus exactement de la même chose (il y a même un des deux qui ne souvient plus de rien !).

On regrette parfois ici le manque de discernement de certains contrôleurs mais appeler la police pour prendre en charge deux collègues cheminots ayant pris place à bord ce n'est pas courant. On peut toujours s'inventer une histoire, se la raconter trois fois et se persuader ainsi qu'elle est vraie, mais il est peu probable qu'un contrôleur agisse ainsi sans raison sérieuse et objective. Et ceci même si par la suite, par empathie, solidarité cheminote et conseil syndical avisé, il ne confirme pas les faits qui l'ont amené à son dépôt de plainte. Il a de la chance d'ailleurs d'avoir pu la retirer. Car quand c'est déposé, c'est que normalement il y a des raisons. Venir affirmer ensuite que, non, non il n'y a rien de tout ça,  c'est un truc à se retrouver avec une procédure d'outrage à magistrat. Le contrôleur qui aurait fait son boulot et qui aurait finalement le plus d'ennuis... là il y aurait probablement eu riposte syndicale digne de ce nom. Ou, ça serait parti sans aucun mot d'ordre. 

Les organisations syndicales dont donc emmerdées, écrivais-je au début. Pour sortir un adhérent ou un sympathisant, a fortiori un délégué de tels mauvais draps, il n'y a qu'une solution pour les organisations syndicales : ramper sous les paillassons devant la direction. Car pour obtenir la mansuétude de la direction sur de telles affaires, il faut pouvoir donner des garanties... de bonne représentation du personnel. A ce prix-là, c'est à dire fermer sa gueule sur autre chose ou être très très conciliant sur un gros dossier, avec un minimum de savoir-faire on obtient une sanction autre que celle que l'entreprise souhaite mettre en oeuvre, puisqu'elle a largement les éléments pour. On négocie même cette sanction ! (j'ai pratiqué). Donnant, donnant. Il faut ensuite pouvoir l'expliquer à sa base, ce qui n'est pas toujours aisé.

D'ailleurs quand je vois qu'on nous explique que les représentants du personnel devant le Conseil de discipline se sont accordés sur une sanction juste au-dessous de la radiation (dernier avertissement avec nécessairement mise à pied et déplacement par mesure disciplinaire puisque c'est un package), il y a quelque chose qui sonne faux dans la mesure où la défense de l'agent s'est articulée sur le fait qu'il n'y avait pas matière à Conseil de discipline. Avec des arguments juridiques assez pertinents je dois le dire : les faits incriminés n'ont pas été commis dans le cadre de l'exécution du contrat de travail (puisque suspendu du fait de la situation de gréviste) et ont de fait déjà été sanctionnés avant le Conseil de discipline par le retrait des facilités de circulation. Or, la double sanction est par nature prohibée. Si l'affaire se poursuit juridiquement, il faudra que la SNCF justifie que le retrait des F.C. n'était pas une mesure disciplinaire mais une une mesure administrative. Ce qui risque d'être difficile. Mais peu importe puisque ce ne sera définitivement tranché que dans 5 ans au mieux et que la sanction aura donc eu valeur d'exemple. 

Il aurait à mon avis été de bon aloi que les représentants du personnel siégeant au Conseil de discipline se prononcent pour une décision : "hors compétence Conseil de discipline" afin d'emboîter et de faire leur la plaidoirie exposée. Mais ça, c'était potentiellement se mettre à dos les contrôleurs ainsi que l'encadrement (et peut-être d'autres agents qui eux aussi ont porté un jugement sur le comportement des deux acolytes). Ce sont des électeurs et des électrices, des adhérent(e)s parfois (avec des blondes dans le lot probablement).

Autre point sur les faits relatés qui me chiffonne : le procès-verbal d'infraction à la Police des chemins de fer. Juridiquement, le P.V. a la nature d'une proposition de transaction. Si ce P.V. avait été réglé, il vidait le contentieux au moins sur le plan pénal, ce qui aurait pas mal fait dégonfler la baudruche. Mais, en tout état de cause, jamais de P.V. pour un porteur de facilités de circulation ! Un rapport seulement, justement pour laisser les mains libres à l'entreprise en tant qu'employeur. Les contrôleurs ne savent plus ça ?

C'est juste un avis, une analyse de ma part qui vaut ce qu'elle vaut. Pour alimenter le débat et la confrontation qui s'engagent.

 

 

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il y a 30 minutes, PLANONYME a déclaré:

Eh bien, après avoir tout lu, je crois qu'il n'y aura pas de riposte. Service syndical minimal sur cette affaire.

Pourquoi ? 

Parce que les organisations syndicales sont très emmerdées avec ce type de situation.

En résumé, un gars complètement bourré au retour d'une manifestation. Accompagné d'un délégué particulièrement énervé (est-ce sa nature ?) qui s'en prend d'abord au contrôleur et ensuite à une voyageuse blonde... la traitant de tous les noms.

Bien sûr, la ligne de défense c'est de dire qu'on n'est sûr de rien, que les témoignages divergent, qu'avec le temps tout le monde ne se souvient plus exactement de la même chose (il y a même un des deux qui ne souvient plus de rien !).

On regrette parfois ici le manque de discernement de certains contrôleurs mais appeler la police pour prendre en charge deux collègues cheminots ayant pris place à bord ce n'est pas courant. On peut toujours s'inventer une histoire, se la raconter trois fois et se persuader ainsi qu'elle est vraie, mais il est peu probable qu'un contrôleur agisse ainsi sans raison sérieuse et objective. Et ceci même si par la suite, par empathie, solidarité cheminote et conseil syndical avisé, il ne confirme pas les faits qui l'ont amené à son dépôt de plainte. Il a de la chance d'ailleurs d'avoir pu la retirer. Car quand c'est déposé, c'est que normalement il y a des raisons. Venir affirmer ensuite que, non, non il n'y a rien de tout ça,  c'est un truc à se retrouver avec une procédure d'outrage à magistrat. Le contrôleur qui aurait fait son boulot et qui aurait finalement le plus d'ennuis... là il y aurait probablement eu riposte syndicale digne de ce nom. Ou, ça serait parti sans aucun mot d'ordre. 

Les organisations syndicales dont donc emmerdées, écrivais-je au début. Pour sortir un adhérent ou un sympathisant, a fortiori un délégué de tels mauvais draps, il n'y a qu'une solution pour les organisations syndicales : ramper sous les paillassons devant la direction. Car pour obtenir la mansuétude de la direction sur de telles affaires, il faut pouvoir donner des garanties... de bonne représentation du personnel. A ce prix-là, c'est à dire fermer sa gueule sur autre chose ou être très très conciliant sur un gros dossier, avec un minimum de savoir-faire on obtient une sanction autre que celle que l'entreprise souhaite mettre en oeuvre, puisqu'elle a largement les éléments pour. On négocie même cette sanction ! (j'ai pratiqué). Donnant, donnant. Il faut ensuite pouvoir l'expliquer à sa base, ce qui n'est pas toujours aisé.

D'ailleurs quand je vois qu'on nous explique que les représentants du personnel devant le Conseil de discipline se sont accordés sur une sanction juste au-dessous de la radiation (dernier avertissement avec nécessairement mise à pied et déplacement par mesure disciplinaire puisque c'est un package), il y a quelque chose qui sonne faux dans la mesure où la défense de l'agent s'est articulée sur le fait qu'il n'y avait pas matière à Conseil de discipline. Avec des arguments juridiques assez pertinents je dois le dire : les faits incriminés n'ont pas été commis dans le cadre de l'exécution du contrat de travail (puisque suspendu du fait de la situation de gréviste) et ont de fait déjà été sanctionnés avant le Conseil de discipline par le retrait des facilités de circulation. Or, la double sanction est par nature prohibée. Si l'affaire se poursuit juridiquement, il faudra que la SNCF justifie que le retrait des F.C. n'était pas une mesure disciplinaire mais une une mesure administrative. Ce qui risque d'être difficile. Mais peu importe puisque ce ne sera définitivement tranché que dans 5 ans au mieux et que la sanction aura donc eu valeur d'exemple. 

Il aurait à mon avis été de bon aloi que les représentants du personnel siégeant au Conseil de discipline se prononcent pour une décision : "hors compétence Conseil de discipline" afin d'emboîter et de faire leur la plaidoirie exposée. Mais ça, c'était potentiellement se mettre à dos les contrôleurs ainsi que l'encadrement (et peut-être d'autres agents qui eux aussi ont porté un jugement sur le comportement des deux acolytes). Ce sont des électeurs et des électrices, des adhérent(e)s parfois (avec des blondes dans le lot probablement).

Autre point sur les faits relatés qui me chiffonne : le procès-verbal d'infraction à la Police des chemins de fer. Juridiquement, le P.V. a la nature d'une proposition de transaction. Si ce P.V. avait été réglé, il vidait le contentieux au moins sur le plan pénal, ce qui aurait pas mal fait dégonfler la baudruche. Mais, en tout état de cause, jamais de P.V. pour un porteur de facilités de circulation ! Un rapport seulement, justement pour laisser les mains libres à l'entreprise en tant qu'employeur. Les contrôleurs ne savent plus ça ?

C'est juste un avis, une analyse de ma part qui vaut ce qu'elle vaut. Pour alimenter le débat et la confrontation qui s'engagent.

 

 

ça se tient et finalement c'est un fil de dénouement relativement  courant dans nos entreprises publiques..... (et autres administrations).

Pour autant je ne suis pas certain qu'avec les contextes qui évoluent  que ce genre de positions subsistent durablement à l'avenir....

:Smiley_19:

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Il y a 2 heures , dilidou a déclaré:

Tiens tu t'engages dans La Défense des salariés ? Curieux de ta part vu tes discours ici pendant les grèves rh...

Et oui je tiens toujours le même discours,et j'ai aussi le droit d'être touché par cet affaire,car que l'on soit de n'importe quel bord on ne peut pas se réjouir de cette situation .

 

 

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Il y a 5 heures , quantico70 a déclaré:

Et oui je tiens toujours le même discours,et j'ai aussi le droit d'être touché par cet affaire,car que l'on soit de n'importe quel bord on ne peut pas se réjouir de cette situation .

 

 

de toutes façons quelqu'en soient les causes (économique ou disciplinaire) un licenciement est toujours dramatique.

C'est en général l'ultime action aprés que toutes les autres aient  été couronées d'échec.

 

Derrrière il y a souvent une situtation personnelle et financière qui s'annonce pas simple (et le mot est faible) .

Certains diront que c 'est avant qu'il fallait y penser lorsque ça reléve du disciplinaire.. ceci étant...c'est dramatique quand même. ;)

 

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Il y a 13 heures , PLANONYME a déclaré:

Eh bien, après avoir tout lu, je crois qu'il n'y aura pas de riposte. Service syndical minimal sur cette affaire.

Pourquoi ? 

Parce que les organisations syndicales sont très emmerdées avec ce type de situation.

En résumé, un gars complètement bourré au retour d'une manifestation. Accompagné d'un délégué particulièrement énervé (est-ce sa nature ?) qui s'en prend d'abord au contrôleur et ensuite à une voyageuse blonde... la traitant de tous les noms.

Bien sûr, la ligne de défense c'est de dire qu'on n'est sûr de rien, que les témoignages divergent, qu'avec le temps tout le monde ne se souvient plus exactement de la même chose (il y a même un des deux qui ne souvient plus de rien !).

On regrette parfois ici le manque de discernement de certains contrôleurs mais appeler la police pour prendre en charge deux collègues cheminots ayant pris place à bord ce n'est pas courant. On peut toujours s'inventer une histoire, se la raconter trois fois et se persuader ainsi qu'elle est vraie, mais il est peu probable qu'un contrôleur agisse ainsi sans raison sérieuse et objective. Et ceci même si par la suite, par empathie, solidarité cheminote et conseil syndical avisé, il ne confirme pas les faits qui l'ont amené à son dépôt de plainte. Il a de la chance d'ailleurs d'avoir pu la retirer. Car quand c'est déposé, c'est que normalement il y a des raisons. Venir affirmer ensuite que, non, non il n'y a rien de tout ça,  c'est un truc à se retrouver avec une procédure d'outrage à magistrat. Le contrôleur qui aurait fait son boulot et qui aurait finalement le plus d'ennuis... là il y aurait probablement eu riposte syndicale digne de ce nom. Ou, ça serait parti sans aucun mot d'ordre. 

Les organisations syndicales dont donc emmerdées, écrivais-je au début. Pour sortir un adhérent ou un sympathisant, a fortiori un délégué de tels mauvais draps, il n'y a qu'une solution pour les organisations syndicales : ramper sous les paillassons devant la direction. Car pour obtenir la mansuétude de la direction sur de telles affaires, il faut pouvoir donner des garanties... de bonne représentation du personnel. A ce prix-là, c'est à dire fermer sa gueule sur autre chose ou être très très conciliant sur un gros dossier, avec un minimum de savoir-faire on obtient une sanction autre que celle que l'entreprise souhaite mettre en oeuvre, puisqu'elle a largement les éléments pour. On négocie même cette sanction ! (j'ai pratiqué). Donnant, donnant. Il faut ensuite pouvoir l'expliquer à sa base, ce qui n'est pas toujours aisé.

D'ailleurs quand je vois qu'on nous explique que les représentants du personnel devant le Conseil de discipline se sont accordés sur une sanction juste au-dessous de la radiation (dernier avertissement avec nécessairement mise à pied et déplacement par mesure disciplinaire puisque c'est un package), il y a quelque chose qui sonne faux dans la mesure où la défense de l'agent s'est articulée sur le fait qu'il n'y avait pas matière à Conseil de discipline. Avec des arguments juridiques assez pertinents je dois le dire : les faits incriminés n'ont pas été commis dans le cadre de l'exécution du contrat de travail (puisque suspendu du fait de la situation de gréviste) et ont de fait déjà été sanctionnés avant le Conseil de discipline par le retrait des facilités de circulation. Or, la double sanction est par nature prohibée. Si l'affaire se poursuit juridiquement, il faudra que la SNCF justifie que le retrait des F.C. n'était pas une mesure disciplinaire mais une une mesure administrative. Ce qui risque d'être difficile. Mais peu importe puisque ce ne sera définitivement tranché que dans 5 ans au mieux et que la sanction aura donc eu valeur d'exemple. 

Il aurait à mon avis été de bon aloi que les représentants du personnel siégeant au Conseil de discipline se prononcent pour une décision : "hors compétence Conseil de discipline" afin d'emboîter et de faire leur la plaidoirie exposée. Mais ça, c'était potentiellement se mettre à dos les contrôleurs ainsi que l'encadrement (et peut-être d'autres agents qui eux aussi ont porté un jugement sur le comportement des deux acolytes). Ce sont des électeurs et des électrices, des adhérent(e)s parfois (avec des blondes dans le lot probablement).

Autre point sur les faits relatés qui me chiffonne : le procès-verbal d'infraction à la Police des chemins de fer. Juridiquement, le P.V. a la nature d'une proposition de transaction. Si ce P.V. avait été réglé, il vidait le contentieux au moins sur le plan pénal, ce qui aurait pas mal fait dégonfler la baudruche. Mais, en tout état de cause, jamais de P.V. pour un porteur de facilités de circulation ! Un rapport seulement, justement pour laisser les mains libres à l'entreprise en tant qu'employeur. Les contrôleurs ne savent plus ça ?

C'est juste un avis, une analyse de ma part qui vaut ce qu'elle vaut. Pour alimenter le débat et la confrontation qui s'engagent.

 

et oui c'est le problème

1) une infraction hors situation de travail traitée comme une situation de travail..

2) " il n'y a qu'une solution pour les organisations syndicales : ramper sous les paillassons devant la direction" ce qui a toujours abouti a des compromis boiteux ou aucune des deux parties ( en dehors des négociateurs qui sont plus ou moins contents d'eux) n'est vraiment  satisfait de la solution trouvée et se contente de cela faute de mieux.

3)  la double sanction est par nature prohibée. Mais peu importe puisque ce ne sera définitivement tranché que dans 5 ans au mieux et que la sanction aura donc eu valeur d'exemple...là aussi c'est tout gagnant pour la SNCF beaucoup de cheminots se souviendront de la sanction et rare seront ceux qui auront l’écho du jugement rétablissent la justice,5 ans plus tard ..

4) les OS qui ne sont pas capables de faire un front commun,divisée entre celles qui sont intransigeantes vis a vis de la direction et celles qui ne voient que le compromis a minima ..alors qu'il doit être possible d'avoir une position médiane loin de la révocation par une action de masse,car la sanction d'un militant et d'un déléguè a (aura) des conséquences sur la crédibilité et la syndicalisation pour toutes les OS car elles ne sont même pas capable de défendre ceux qui leurs sont proches et attachés..belle exemple pour montrer la faiblesse des OS qui ne fait que s'amplifier depuis qq années... il y a bien là un problème de fond des OS SNCF.

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apparté : n'existe t'il pas un climat plutôt tendu depuis la reforme ferroviaire, entre OS, qui a tendance à eparpiller les forces mobilisables....

l'enjeu du maintien de l'emploi de deux Cheminots est un enjeu grave... celui des conditions de travail, tous secteurs confondus, l'est tout autant dans un autre registre, puisqu'il va concerner des centaines de miliers d'emplois....

le temps de trouver le necessaire chemin de la discussion entre OS, celà ouvre une fenetre de tir pour la Direction, qui enfonce logiquement le clou....

Fabrice

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il y a 46 minutes, Fabr a déclaré:

apparté : n'existe t'il pas un climat plutôt tendu depuis la reforme ferroviaire, entre OS, qui a tendance à eparpiller les forces mobilisables....

l'enjeu du maintien de l'emploi de deux Cheminots est un enjeu grave... celui des conditions de travail, tous secteurs confondus, l'est tout autant dans un autre registre, puisqu'il va concerner des centaines de miliers d'emplois....

le temps de trouver le necessaire chemin de la discussion entre OS, celà ouvre une fenetre de tir pour la Direction, qui enfonce logiquement le clou....

Fabrice

il me semble que c'est plutot depuis le debut des années 2000 voir depuis la reforme des retraites

le temps de trouver le nécessaire chemin de la discussion entre OS, celà ouvre une fenetre de tir pour la Direction, qui enfonce logiquement le clou.... et la je suis 100% avec toi ,marre des Os qui pensent plus a elles même qu'aux cheminots , de la course a l’échalote entre OS pour en rajouter sur des points non crédibles mais qui racolent..cela resemble de plus en plus aux politiques qui promettent tout et n’importe quoi pour ratisser large, la seule différence c'est que pour les OS leur but n'est pas d'avoir des voix ou des permanents, mais de rassembler tous les cheminots dans l'action ( quel que soit le type d'action, mais la plus adaptée) et  le Maximum de cheminots, leurs expliquer ce qui est bon et possible, et d'avoir un rapport de force efficace face a la direction .. et cela ne peut s'obtenir qu'avec un ensemble d'OS ..et il y a des points sur les quels on peut rassemble cela c'est fait et peu toujours se faire avec une volonté de rassemblement ..

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  • 2 semaines plus tard...

Bonjour tout le monde,

je suis Mathieu, le délégué "énervé" qui est engagé dans une procédure disciplinaire de radiation des cadres. Je suis tombé par hasard sur ce fil de discussion et je dois dire que je trouve vos réactions remarquablement  intelligentes et construites sur le sujet.

Je ne rentrerai pas sur le débat de fond (les faits à bord du train) qui appartient désormais à l'instruction de l'inspection du travail. 

Ni sur la forme du point de vue juridique qui sera traité devant les tribunaux.

Mais j'aimerai reagir sur le reste. Au fil de vos argumentations vous en êtes venu sur l'aspect politique et repressif de cette procédure et du rôle des syndicats dans cette affaire.

L'absence de communication et de mobilisation sur le sujet. L'incapacité des syndicats a travailler ensemble lorsqu'on touche ainsi un délégué, provocant de gros dégâts sur l'action syndicale. Le silence coupable dans lequel je me suis vu enfermé bien malgré moi.

Voilà des sujets qui occupent mon esprit et mon temps depuis bien des mois. 

Syndicalement, je faisais partie de ceux, qui au sein de Sud-Rail, fort de notre intégrité, de l'intelligence de nos analyses de la vivacité de nos réactions, estimais que nous n'avions pas besoin des autres syndicats pour mener notre action. Au contraire, notre isolement nous garantissait notre liberté dans la lutte.

C'était stupide et dévastateur. 

Aujourd'hui j'ai le plus grand mal à rassembler syndicalement. Les rancœurs ont la peau dure. Cela va au delà de l'absence d'aide...

Heureusement j'ai trouvé du soutien auprès des citoyens qui luttent au quotidien et avec lesquelles je me suis lié d'amitié au cours du dernier mouvement. Dans ce contexte de répression syndicale nationale et interprofessionnelle j'arrive à me faire entendre (intervention lors se rassemblement, tract, petition, article de journaux).

Mais c'est grace à eux, le collectif de soutien, que cela a été rendu possible, pas grâce aux syndicats. Pas même le mien, malgré le lien évident entre mon funeste destin et l'exercice de mon mandat en son sein.

Je n'en veux pas à mes collègues syndiqués. Je le constate. Je le regrette. Et je pense qu'il est urgent, si nous voulons résister dans la casse, qui s'accélère, de nos metiers, de notre outil de travail (le chemin de fer), de notre entreprise, d'inverser la tendance et d'apprendre à nouveau, au moins sur les sujets d'importances capitales, à travailler ensemble.

Et le sujet des 400 procédures disciplinaires ou pénales en cours suite au dernier mouvement, est important. Il conditionne directement la suite. Et j'oeuvrerai au delà de ma propre défense à faire connaitre ce "management par la peur"qui est en train de s'installer parmis nos dirigeants.

J'espère voir rapidement le tract national ecrit dans ce sens être diffusé par ma fédération (mon syndicat regional appui en ce sens).

Je vais être en contact avec la presse nationale grace aux liens que je tisse sur le terrain, lors des rassemblement.

Enfin politiquement aussi, les rencontres me permettent d'atteindre ceux qui pourraient faire entendre un autre son de cloche que celui porté par la Direction au niveau national.

Tout ceci n'est pas facile, car je dois aussi veiller à ma vie de famille, à me battre contre les attaques encore actuelle de la Direction (inaptitude contre l'avis medical, reclassement hors de mon etablissement etc.) et je ne refuserai aucune aide qui pourra m'être apportée.

 

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Il y a 9 heures , Délégué SUD a déclaré:

 

Je n'en veux pas à mes collègues syndiqués. Je le constate. Je le regrette. Et je pense qu'il est urgent, si nous voulons résister dans la casse, qui s'accélère, de nos metiers, de notre outil de travail (le chemin de fer), de notre entreprise, d'inverser la tendance et d'apprendre à nouveau, au moins sur les sujets d'importances capitales, à travailler ensemble.

Et le sujet des 400 procédures disciplinaires ou pénales en cours suite au dernier mouvement, est important. Il conditionne directement la suite. Et j'oeuvrerai au delà de ma propre défense à faire connaitre ce "management par la peur"qui est en train de s'installer parmis nos dirigeants.

 

je suis entièrement d'accord avec toi...  c'est "le travailler en semble sur des points communs pour le bien les cheminots " qui a été perdu de vu par les os ; c'est un comble elles oublient les cheminots ,elles oublient qu'il faut des mouvements de masse si on veut avoir une chance d'avancer. Chacune en tirant dans son coin ou en faisant de la sur enchère sur l'autre elles ont  oublié le principe de base d'une syndicalisation l'unité qui peut faire gagner. Souvent , chaque OS,regarde plus ce qu'elles peuvent gagner pour elle plus que pour le bien general des cheminots..c'est presque de l'individualisme regroupé ..

Aprés si des OS ne sont pas capable de faire le max pour défendre des militants  des délégués ou des representants , quelle image compte telles avoir auprès de salariés; l'image d'organisations qui laissent tombé les salariés..

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il y a 41 minutes, jackv a déclaré:

je suis entièrement d'accord avec toi...  c'est "le travailler en semble sur des points communs pour le bien les cheminots " qui a été perdu de vu par les os ; c'est un comble elles oublient les cheminots ,elles oublient qu'il faut des mouvements de masse si on veut avoir une chance d'avancer. Chacune en tirant dans son coin ou en faisant de la sur enchère sur l'autre elles ont  oublié le principe de base d'une syndicalisation l'unité qui peut faire gagner. Souvent , chaque OS,regarde plus ce qu'elles peuvent gagner pour elle plus que pour le bien general des cheminots..c'est presque de l'individualisme regroupé ..

Aprés si des OS ne sont pas capable de faire le max pour défendre des militants  des délégués ou des representants , quelle image compte telles avoir auprès de salariés; l'image d'organisations qui laissent tombé les salariés..

Effectivement c 'est la question !

Aprés on n'y était pas moi encore moins que vous...mais en génral isi une OS ne suit pas c 'est qu'il ya un truc.....que peut être nous n'avons pas à connaitre et qui regarde uniquement les protagonistes....

Pour l'avoir vécu de trés prés il ya peu ce sont des cas de figures qui existent....et sur lesquels on évite de s'attarder au vu et au su de tous.

Si en plus direction (encadrement) et os y ont intérêts...respectifs...c'est omerta tout azimuth garantie ;)

 

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Le problème de cette triste affaire est qu'elle s'auto-alimente en trois points:

- Le contrôleur a fait appel à la police pour un contrôle d'identité à l'arrivée, cela s'est transformé en garde à vue de 19h. Malheureusement le placement en garde à vue est aujourd'hui de plus en plus fréquents. Les forces de police en abusent dans notre pays. Pourtant, le sentiment qu'un non-averti en garde est "s'ils se sont fait arrêter par la police il doit y avoir eu quelque chose de grave."

- La procédure disciplinaire de radiation des cadres est extrêmement rare. Elle n'est employée que dans des cas extrême, pour des agents qui n'ont absolument plus leur place dans notre entreprise. Les collègues ne comprenant pas pourquoi la Direction sanctionne aussi durement, comble les vides par quelques choses de plus odieux qui se serait passé à bord du train. Les plus mauvais, ceux qui ne me portent ni moi, ni mon syndicat dans leur cœur lancent des rumeurs sur radio ballast, qui sur ce terreau fertile, prennent vite.   

- Notre silence au niveau syndical, au début de l'affaire s'inscrivait dans une démarche de ne pas faire de polémique, de répondre aux questions de la Direction dans le calme, sans jeter d'huile sur le feu. Ce fut une erreur. Laisser le champ libre à la communication de la Direction (qui elle ne s'est pas privée d'en rajouter) et aux rumeurs citées plus haut n'était pas une bonne chose. Au delà de cela, notre silence a été perçu par certains comme un silence coupable. Là encore cela nourrit le sentiment d'une inavouable faute.

Pourtant, il n'y a dans tout les cas pas plus que ce qui nous est reproché, les griefs sont ceux contre lesquels nous avons argumentés. http://sudrailstrasbourg.fr/spip.php?article194

Nous avons expliqué point par point notre rôle. Nous avons identifié les torts de chacun et les avons regretté en fonction de ce que nous avions réellement fait.

Si nous avions eu en face de nous des dirigeants de bonne foi, jamais ils ne seraient allé jusqu'à la radiation avec de telles explications. Si il y a un lièvre à soulever c'est là qu'il se cache.

Le contrôleur, que j'ai recroisé pour la première fois il y a deux jours, m'a lui même dit qu'il ne comprenait pas cette sanction, qu'il ne l'avait jamais souhaité, que son rapport n'avait été rendu que parce que son DUO avait promis que ce n'était pas pour nous licencier. Il semblait en avoir gros sur la patate. Le fait d'avoir pu en parler avec moi l'a certainement soulagé. Je lui ai expliqué que je savais très bien que ce n'était pas son rapport, mais son utilisation malfaisante par notre Direction qui était.à l'origine de cette situation dramatique pour Christophe et moi.

Moi aussi je me suis senti mieux après.

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  • 1 mois plus tard...

Salut ,

Rapports de force en présence :

Il y a bien des années de cela , j'ai eu un comportement indigne et absolument déplacé , vis à vis d'un collègue d'un  autre service . A mon avis et avec le recul du temps , la sanction évoquée ici , se trouve complètement disproportionnée , par rapport aux faits reprochés .  Je suis donc passé en conseil de discipline , et j'ai pris des jours de mise à pied , amplement mérités . La défense collective de mon dossier , avec l'instruction non biaisée de celui ci , a permis de limiter la casse ...

 

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