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Histoire du bilinguisme


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Le 24/06/2017 à 23:10, SEV1977 a dit :

Pour info, l'allemand est langue officielle en Alsace-Moselle, bien que l'Administration essaie de le cacher...

Cadre juridique

Le cadre juridique de la langue régionale a été modifié par le vote du Congrès réuni à Versailles le 21 juin 2008 introduisant dans la Constitution un article 75-1 précisant que "les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France".
C’est une avancée historique. De quelle manière,  cette nouvelle rédaction  de la Constitution,  va –t- elle changer concrètement l’usage de la langue régionale en Alsace ? L’article 2 de la Constitution, qui reconnaît toujours le français comme la langue de la République Française, avait été introduit dans la loi constitutionnelle suite à un amendement nº 92-554 du 25 juin 1992 adopté à I'occasion de la ratification par la France du traité de Maastricht, et qui a fait I'objet d'une inscription dans la Constitution.
Le français comme langue officielle est également la langue de la justice (pour l'Alsace : arrêté du Conseil des Ministres du 2 février 1919 Art. 1). On relèvera qu’en vertu du droit général, lorsque les parties s'expriment en alsacien ou éventuellement en allemand, ce qui arrive de moins en moins, le magistrat n'est pas tenu, dans le cadre du droit civil, «de recourir à un interprète lorsqu'il connaît la langue dans laquelle s'expriment les parties» (Art. 23 du Nouveau Code de procédure civile) mais dans le cadre du droit pénal, par contre, il est obligé, d'y recourir si le prévenu ne maîtrise pas la langue française (Art.407). Ceci n'entraîne pas de frais supplémentaires pour les personnes concernées. Il y a des interprètes attachés aux tribunaux.

http://www.olcalsace.org/fr/observer-et-veiller/statut-de-la-langue

tu voulais sans doute nous parler de l'avant 1919......

Donc de nous jours et jusqu'à nouvel ordre le français est al langue officielle en France. :)

 

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De toutes façon ce sont des cas compliqués, que ces langues régionales.

Jusqu'en 1999, si le Romanche était une langue nationale, ce n'était pas contre pas une langue officielle de la Suisse. En d'autres termes la Confédération ne traitait pas en Romanche. De même, le Suisse-allemand n'est ni langue officielle, ni nationale, c'est bien l'Allemand qui est indiqué alors qu'au Parlement la tendance est clairement au Suisse-allemand pour les conseillers, même si la traduction par contre se fera en Haut Allemand.

Notons enfin un détail amusant. 21% de la population utilise, pour langue principale, une langue qui n'est pas nationale.

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Effectivement le "suisse-allemand" n'est pas de l'allemand pur et donc très difficile à comprendre même pour un germanophone. Ce n'est pas une histoire d'accent comme le français parlé à Marseille mais bien des mots différents. On s'habitue et les suisses sont très gentils de faire l'effort de comprendre mon "allemand littéraire" !

Un détail entre autre: en Suisse il y a 2 écoles vétérinaire à Zürich et Bern, aucune en zone francophone ou italienne. Evidemment l'enseignement se fait en allemand ou plutôt en suisse-allemand et là, j'admire le courage et l'intelligence des étudiants suisses francophones ou italiens devant suivre des cours ... dans une langue quasi étrangère, avec un accent fort, nouvelle langue assimilée en très peu de temps (non, les professeurs ne font pas l'effort de donner les cours en allemands _ au grand étonnement des étudiants Erasmus allemands!_)

J'aime la Suisse, un vrai paradis ferroviaire et un peuple si attachant.

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Il y a 5 heures, r2d2 a dit :

J'aime la Suisse,  un peuple si attachant.

et calme..... à la base « il n'y a pas le feu » pour dire qu'il n'y a pas de raison de se presser. Ensuite le mot lac fut rajouté en référence au lac Léman pour se moquer des Suisses qui ont la réputation d'être lents.

je ne pouvais pas la rater celle la..sans rancune..

Modifié par jackv
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Il y a 17 heures, r2d2 a dit :

Effectivement le "suisse-allemand" n'est pas de l'allemand pur et donc très difficile à comprendre même pour un germanophone. Ce n'est pas une histoire d'accent comme le français parlé à Marseille mais bien des mots différents. On s'habitue et les suisses sont très gentils de faire l'effort de comprendre mon "allemand littéraire" !

Un détail entre autre: en Suisse il y a 2 écoles vétérinaire à Zürich et Bern, aucune en zone francophone ou italienne. Evidemment l'enseignement se fait en allemand ou plutôt en suisse-allemand et là, j'admire le courage et l'intelligence des étudiants suisses francophones ou italiens devant suivre des cours ... dans une langue quasi étrangère, avec un accent fort, nouvelle langue assimilée en très peu de temps (non, les professeurs ne font pas l'effort de donner les cours en allemands _ au grand étonnement des étudiants Erasmus allemands!_)

J'aime la Suisse, un vrai paradis ferroviaire et un peuple si attachant.

Le pire, c'est pour les tessinois. Il n'y aucune Université ni aucune Haute Ecole en langue italienne.

De même à l'armée, ils sont soit avec des alémaniques, soit des romands. Corolaire, eux sont vraiment tous de presque parfaits bilingues.

Me souvient à l'armée de copains des balkans qui parlaient déjà un tessinois accentué, car appris a l'école, qui tombaient dans notre section romande elle même incorporée dans une unité de langue allemande. Très rigolo.

Mais bref, dès que tu fais des études supérieure ou que tu habites un canton frontalier, il est courant de faire au moins une partie de sa formation dans une autre langue nationale.

On me devient pas bilingue ainsi, mais on se demerde beaucoup mieux.

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  • 1 mois plus tard...

Je continue avec un sujet d'actualité, une annonce syndicale, et un exemple parfait de français fédéral.

Vous pourrez comparez le ton d'avec ce que vous avez l'habitude de lire. Mais n'oubliez pas que tout ceci fût écrit en allemand.

Citation

Avec la fermeture de la ligne ferroviaire du Rhin allemand près de Rastatt intervenue le 12 août, c’est un des axes les plus importants du trafic ferroviaire européen qui est interrompu. Les conséquences sont catastrophiques tant pour le trafic de marchandises que pour celui des voyageurs. Les dégâts qui impactent le trafic ainsi que les sociétés de logistique est inestimable pour le moment, partant du fait que l’interruption pourrait s’étendre au minimum jusqu’au 26 août.

Des interruptions de lignes de plusieurs mois imposées par des questions d’entretien relèvent de la normalité pour les chemins de fer européens. C’est ainsi que les lignes de détournement partiellement à simple voie Schaffhausen – Horb – Stuttgart et St. Margrethen SG - Bregenz - Lindau – München ne sont pas praticables à titre d’alternative. Les trains de nuit partant de Suisse à destination de Hambourg passent donc par l’Arlberg.

On ne gagne pas grand-chose à détourner les trains par la ligne à simple voie Wörth – Strasbourg avec une exploitation diesel et un rebroussement. La ligne diesel à simple voie située entre Rastatt Roeschwoog (F), passant sur le pont sur le Rhin avec des rails pris dans le goudron, peut tout au plus être considérée comme ligne de raccordement.

Il ne reste à l’ouest que la ligne passant par Mannheim – Saarbrücken – Saint-Avold – Baudrecourt – Strasbourg ou d’autre lignes encore plus éloignées.

Si les locomotives polycourant étaient à disposition, il resterait des problèmes avec les systèmes de sécurité, le profil de voie plus étroit en vigueur en France et la capacité des lignes. Le manque de personnel doté des connaissances sur les locomotives et les lignes à parcourir est aussi un problème. Et pourtant quelques trains parviennent en Suisse ne provenance de la France.

Répercussions sur la Suisse:

La Basler Zeitung se fend d’un commentaire prétendant que la Suisse ferait mieux de considérer dorénavant l’Allemagne de pays du tiers monde, du moins lorsqu’il s’agit de parler d’9infrastructure et de politique des transports. Cependant, il est possible de déceler en Suisse aussi des grosses lacunes au niveau ferroviaire que l’interruption de trafic d’Allemagne a permis de mettre en évidence. C’est ainsi que les dernières réserves du trafic voyageurs ont été mobilisées afin de parvenir à effectuer l’ensemble des prestations malgré l’absence des ICE en provenance d’Allemagne. Il a fallu renoncer à l’engagement de véhicules du S-Bahn qui sont pourtant climatisés en raison de l’absence d’équipement ETCS et du fait que tout le personnel n’est pas instruit à la desservance de tels véhicules. L’exigence va encore se renforcer à la fin des vacances dans le sens où le besoin en véhicules va se renforcer et que certaines grosses manifestations sont prévues. Les manque des personnel est déjà sensible par région et ceci malgré les pronostics d’importants sureffectifs anneés au début de l’année.

Pendant ce temps, CFF trafic des voyageurs met ses cabines à disposition pour des courses d’instruction pour le compte de DB Cargo GmbH. La question est de savoir si cela constitue un service confédéral rendu à DB Cargo GmbH et particulièrement à sa société fille DB Cargo Suisse ou si cela ne représente pas plutôt une distorsion sous forme d’avantage à la concurrence de CFF Cargo International. De toute évidence, la concurrence sur les rails n’est pas traitée de manière égalitaire en fonction des interruptions de lignes.

Réduction des comptes de temps de travail en raison du manque de trains:

La situation dans le trafic de transit est plutôt morose et de trop nombreux trains sont supprimés. CFF Cargo International a tenté entre autres d’utiliser les suppressions de trains pour compenser les comptes de temps de travail UEZ des collaborateurs sans leur accord. Après de nombreuses interventions de la part du VSLF, la situation a pu être assainie, dans le sens où les prescriptions légales et autres conventions ont pu être respectées. (A titre de rappel : le compte UEZ ne peut être utilisé qu’avec l’accord des deux parties).

Les mécaniciens de CFF Cargo International excédentaires ne peuvent être utilisés pour aider leur collègue du trafic voyageurs puisque la séparation des mécaniciens entre le trafic des marchandises et des voyageurs semble être définitive après les 17 ans écoulés depuis la création de ces deux entités. On voit ici aussi l’erreur qui a été commise en effectuant la séparation jusque dans le domaine opérationnel du personnel des locomotives et qui a comme conséquence de gaspiller les ressources nécessaires rapidement.

Les BLS, de son côté, a gardé la possibilité d’engager le personnel des locomotives de manière économique dans certains dépôts pour des prestations p ou G.

Répartition du personnel des locomotives aussi dans le trafic longues distances:

Les contraintes continuelles effectuées sur un emploi flexible du personnel des locomotives ont comme conséquence de réduire de manière significative la productivité. Cela est nettement plus sensible lors de petites irrégularité ou dans le cas d’interruptions de lignes planifiées. La répartition du personnel des locomotives entre trafic longues distances et trafic régional a été empêchée en son temps par le VSLF, à l’encontre des exigences des CFF et des syndicats partenaires.

Les pronostics à court terme des CFF qui prévoyaient que la séparation du personnel des locomotives entre mécaniciens « bon marché » (régional) et « de prestige » (trafic longues distances) permettrait des économies financières, étaient et restent toujours faux. Ceci est dû en particulier au fait que le trafic longues distances ne peut pas être réparti de manière viable du point de vue commercial. Dans le domaine opérationnel, les frais ainsi économisés sont compensés par des frais en matière de formation et de certification nettement plus élevés.

Il ne sera possible de parvenir à un engagement commercial du personnel des locomotives avec la répartition possible actuellement du trafic longue distance entre les CFF le SOB et le BLS qu’à condition que les trains puissent être conduit de bout en bout par le même opérateur. Si une nouvelle division devait intervenir de manière conséquente jusqu’au niveau du personnel des locomotives, la productivité du personnel des locomotives diminuerait dans toutes les compagnies en raison de l’existence de tours non productifs du point de vue commercial et de la création de doublons en personnel dans de nombreux lieux de service.

Après le marchandage intervenu entre les CFF et le SOB, la discussion entre le BLS et les CFF semble prendre une dimension menaçante. A côté des concessions longue distance on passe aussi par le marchandage concernant le droit de préemption sur la vente d’actions et le défrichage de forêts pour l’implantation de nouvelles installations d’entretien.

Le conseil d’Etat bernois aimerait actuellement qui la solution du différent existant entre le BLS et les CFF pas par l’échelon politique. Comme si l’origine de la discussion n’était pas le fait de la politique. Selon la conseillère d’Etat Barbara Egger-Jenzer (PS) aucune solution n’est désormais possible au niveau des instances compétentes, que ce soit du côté des chemins de fer ou de celui de l’Office fédéral des transports.

Nous ne sommes pas en mesure de déterminer si l’action du gouvernement bernois est conditionnée par le résultat semestriel en demi-teinte de son BLS. Dans tous les cas, les mesures d’économies promises par le BLS au niveau du personnel des locomotives dans des domaines inacceptables font redouter une grande nervosité.

Il est avéré que le propriétaire des compagnies ferroviaires, à savoir le monde politique, élit les conseils d’administration respectifs et édicte les prescriptions. De même, le DETEC conduit depuis peu l’OFT avec des conventions de prestations.

Les actualités sur les concessions du trafic à longues distances sont de plus en plus bizarres et nuisent à l’image des chemins de fer et des transports publics. De toute évidence, les chemins de fer disposent toujours d’une grande valeur symbolique ce qui se manifeste dans une confrontation des forces confédérales de notre pays.

VSLF No 538, 22 août 2017 HG

 

Modifié par likorn
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 Ahhh, question langues régionales je peux vous en parler. L' Espagnol est officiel dans toute l'Espagne et est la langue de l'Etat.

Il y a en plus le Catalan que serviteur parle et écrit également qui est co-officiel en Catalogne, ainsi que l'Occitan (Val d'Aran). Le Catalan est également officiel aux Îles Baleares et dans la région de Valence, quoique beaucoup de valenciens disent que c'est une langue différente du Catalan. En gros c'est comme le Français et le Belge ou le Quebecquois.

Ensuite vous avez le Basque, officiel au Pays Basque et en partie de la Navarre.

Puis le Galicien (Gallego), officiel en Galice et apparenté au Portugais.

Viennent ensuite des langues minoritaires comme l'Asturianu (Asturies), l ' Aragonnais et les variantes du Castillan (Espagnol) parlées dans le Sud et aux Îles Canaries.

Je vous rassure. Chez Adif on ne parle que Castillan.

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La traduction citée par Likorn est à peine meilleure qu'une traduction g***gle. Malgré tout il faut reconnaître qu'il semble qu'il n'y a pas de contresens flagrant.

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