Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Mai 1968 - Mai 2018 - 50 ans déjà !


IGS4

Messages recommandés

 
Citation
Mai-68 au jour le jour : le 2 mai, la faculté de Nanterre est fermée
 
Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 2 mai, la faculté de Nanterre était fermée.
 
Jeudi 2 mai. Prémices de ce qui allait devenir Mai-68.
 
Ce matin-là, un drame est évité. Vers 7h45, incendie dans un local étudiant, celui de la FGEL, à l'Université de la Sorbonne, à Paris. L'alerte est donnée par une femme de ménage. Heureusement, car le logement juste au-dessus est occupé...
 
La rumeur court : ce serait l’œuvre du groupuscule nationaliste et raciste Occident (Alain Madelin, Gérard Longuet, Patrick Devedjian...). Occident a beau nier par communiqué, la tension est à son comble dans la matinée.
 
Un peu plus tard, Occident menace de venir "rétablir l'ordre" prochainement à Nanterre. La faculté est en pleine effervescence depuis plusieurs semaines...
 
En réaction, les étudiants de Nanterre s'organisent, barricadent les bâtiments, s'arment de gourdin. Plusieurs cours sont annulés, dans celui de René Rémond, qui tente en vain de chasser lui-même les occupants...
 
Le recteur de Nanterre, Pierre Grappin, conscient du risque d'affrontements, décide la fermeture "sine die" de Nanterre, à partir du lundi 6 mai.
 
La suite dans Le Progrès du mercredi 2 mai.
 
affron10.jpg
 
Affrontements au Quartier Latin. Photo archives AFP
 
 
Modifié par IGS4
  • J'adore 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mai-68 au jour le jour : le 3 mai, les premiers pavés fusent
 
Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 3 mai, la police évacue la Sorbonne. C'est le coup d'envoi de ce qui allait devenir Mai-68.
 
Vendredi 3 mai, meeting dans la cour de la Sorbonne.
 
Les étudiants de l'Unef et du Mouvement du 22 mars, dirigé par Daniel Cohn-Bendit, sont à la manœuvre. Ce matin-là, dans l'Humanité, Georges Marchais, l'étoile montante du Parti communiste dénonce l'activisme de cet "anarchiste allemand" faux révolutionnaire...
 
Pourtant, la "révolution" de Mai-68 n'a pas encore commencé. C'est justement pour ce vendredi...
 
Devant la Sorbonne, un cortège du groupuscule d'extrême droite Occident s'approche. Un certain Alain Madelin est en tête du cortège...
 
À l'intérieur du bâtiment, les "enragés" sont prêts à en découdre : maoïstes de l’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes (UJCML), trotskistes de la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR) et du Centre de liaison des étudiants révolutionnaires (CLER)...
 
Le recteur Roche demande - par écrit - à la police d'intervenir...
 
La suite dans Le Progrès du jeudi 3 mai.
 
les-po10.jpg
 
Les policiers investissent la Sorbonne, plus prestigieuse université de France. Photo archives AFP.
  • J'adore 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 
 
 
Mai-68 au jour le jour : le 4 mai, l'Unef appelle à la grève
 
Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 4 mai, une réunion cruciale à l'École normale supérieure va lancer définitivement le mouvement...
 
Dans la nuit du 3 au 4 mai, la plupart des émeutiers de la veille sont relâchés. Seules 27 gardes à vue sont maintenues, 12 inculpations seront prononcées.
 
À peine libérés, les leaders des différents groupuscules étudiants se réunissent à l'École normale supérieure. Parmi eux, des représentants de l'Union nationale des étudiants de France (Unef), du Mouvement du 22 mars, de la Jeunesse communiste révolutionnaire, du Comité de liaison des étudiants révolutionnaires...
 
Les dirigeants de ces mouvements, Daniel-Cohn-Bendit (22-Mars), Alain Geismar (SNESup) Jacques Sauvageot (Unef) vont être les figures de proue du mouvement.
 
Tous appellent à manifester le lundi suivant.
 
La suite dans Le Progrès de ce jour.
 
jacque10.jpg
 
Jacques Sauvageot, vice-président de l'UNEF, un des leaders du mouvement. Photo archives AFP.
  • J'adore 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 15 heures, cc27001 a dit :

En 1968 le qualificatif "bobo" n'existait pas encore... Ils furent des précurseurs.

Il est certain que les ouvriers de l’epoque doivent être bien aise d’avoir été les précurseurs des bobos.... 

  • J'adore 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, jackv a dit :

Réduire mai 68 à des bobos c'est un peu con con, non ?

Il y avait un fossé infranchissable entre les dirigeants du PC, de la CGT, les travailleurs et les étudiants qui étaient en plus de futurs bourgeois apprenant à faire suer le burnous du prolo.

La visite mémorable et si vite cachée du PC à l' Université Paris 8  Vincennes toute neuve a marqué les esprits de ceux au courant: en gros, en parlant des étudiants, les chefs de prolos le déclarent:

"cela tourne à la connerie".

"scandaleux de penser qu'un jour les futurs cadres de la société sont arrivés à détruire ce que des ouvriers ont conscieusement construits pour donner à chacun le droit de s'instruire et d'avoir sa place dans la société"

https://youtu.be/EeNX0EDbFWU?t=2061

Il est possible que les étudiants de l'époque étaient peut-être les 1er bébés bobos trop gâtés pour les prolos, les communistes, la CGT, etc...

Et on a pas vu beaucoup d'étudiants convaincus par Mai 68 se ruer bosser en usine comme prolo, comme cheminot. Même les Mao avaient des mains non calleuses.

Où classez-vous l'ancien étudiant de Vincennes, Gérard Miller ?

 

  • J'adore 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mai-68 au jour le jour : le 5 mai, prison ferme pour des manifestants

Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 5 mai, le tribunal prononçait des peines d'une exceptionnelle fermeté contre des manifestants. Dissuasif? Au contraire...

En ce premier dimanche de mai, la dixième chambre correctionnelle de Paris ne chôme pas.

Il faut dire que deux jours seulement après l'insurrection étudiante, il s'agit de faire des exemples. Pour rappel, vendredi 3 mai, l'entrée de la police dans le sanctuaire qu'était la Sorbonne a poussé le Quartier Latin à l'émeute. Barricades, pavés, affrontements... Résultat, 596 arrestations, 27 gardés à vue. Samedi, sept condamnations à des personnes avec sursis. Ce dimanche, rebelote.

Cette fois, ils sont sept à la barre. Des étudiants, mais aussi un pâtissier, Daniel Legros, qui a eu le malheur d'être arrêté avec un couteau à la poche ("Je m'en servais à la cantine", se défendra-t-il), et un aide-chimiste, Marc Lemaire. Des gros bonnets ? "Des lampistes", rétorquent leurs avocats. De pauvres bougres qui ont eu le malheur de passer - et de courir - au mauvais moment.

La suite dans Le Dauphiné Libéré de ce jour.

quelqu10.jpg

Quelques heures après les condamnations, nouvelles émeutes au Quartier latin. Photo archives AFP.

  • J'aime 1
  • J'adore 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, assouan a dit :

Il est certain que les ouvriers de l’epoque doivent être bien aise d’avoir été les précurseurs des bobos.... 

C'est toute la subtilité de "Mai 68", terme fourre-tout censé évoquer une mini-révolution générale, mais en réalité l'agglomérat de diverses revendications pas du tout convergentes.

Voir un résumé très partiel dans wikipedia :

Citation

Les historiens divisent classiquement le déroulement de Mai 68 en trois phases, une « période étudiante » du 3 au 13 mai (le 13 mai est la date de la grande grève qui a mobilisé tous les secteurs), une « période sociale » du 13 au 27 mai (la date des accords de Grenelle), et une « période politique » du 27 mai au 30 juin (date des élections législatives).

La lassitude et le retournement de l'opinion publique, initialement favorable au mouvement, amènent un raz-de-marée gaulliste aux élections anticipées du 30 juin. Les grèves cessent progressivement courant juin et les hauts lieux de la contestation, tels que la Sorbonne et l'Odéon à Paris, sont évacués par la police.

Citation

De la sorte, les portes des usines se referment devant les manifestations des étudiants venus défiler à Billancourt, au grand dam des « gauchistes » qui rêvent d'une union sacrée entre intellectuels et ouvriers. Mais les ouvriers eux-mêmes se méfient de ces étudiants qu'ils identifient à la classe montante de leurs dirigeants actuels. Cependant, les syndicats, par cette action, n'isolent pas seulement les ouvriers des influences « petites-bourgeoises » des étudiants, mais aussi des travailleurs d'autres entreprises et empêchent, de la sorte, qu'ils se reconnaissent ainsi des intérêts communs dans cette lutte.

Après l'épisode du "camion fou" de Lyon (un commissaire de police tué) :
Les étudiants n’apparaissent plus comme les victimes d’une répression policière excessive, mais comme les responsables d’une violence meurtrière

Contexte des années 60 dans les universités :
Mais les clivages sociaux sont encore extrêmement rigides. 92 % des étudiants viennent encore de la bourgeoisie. Le paternalisme autoritaire est omniprésent.

D'où le terme bobo

Modifié par cc27001
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité jackv
Il y a 4 heures, r2d2 a dit :

Il y avait un fossé infranchissable entre les dirigeants du PC, de la CGT, les travailleurs et les étudiants qui étaient en plus de futurs bourgeois apprenant à faire suer le burnous du prolo.

La visite mémorable et si vite cachée du PC à l' Université Paris 8  Vincennes toute neuve a marqué les esprits de ceux au courant: en gros, en parlant des étudiants, les chefs de prolos le déclarent:

"cela tourne à la connerie".

"scandaleux de penser qu'un jour les futurs cadres de la société sont arrivés à détruire ce que des ouvriers ont conscieusement construits pour donner à chacun le droit de s'instruire et d'avoir sa place dans la société"

https://youtu.be/EeNX0EDbFWU?t=2061

Il est possible que les étudiants de l'époque étaient peut-être les 1er bébés bobos trop gâtés pour les prolos, les communistes, la CGT, etc...

Et on a pas vu beaucoup d'étudiants convaincus par Mai 68 se ruer bosser en usine comme prolo, comme cheminot. Même les Mao avaient des mains non calleuses.

Où classez-vous l'ancien étudiant de Vincennes, Gérard Miller ?

 

La vidéo n'est plusieurs disponibles..... Au fait tu avais quel âge et tu faisais quoi en mai 68

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 39 minutes, jackv a dit :

La vidéo n'est plusieurs disponibles..... Au fait tu avais quel âge et tu faisais quoi en mai 68

https://www.arte.tv/fr/videos/059529-000-A/vincennes-l-universite-perdue/

Prochaine diffusion le mercredi 23 mai à 01h00 sur Arte.

Ce que je faisais en mai 68 ?

j'apprenais mes tables de multiplication avec les copains...

Par contre je suis de la 1ère génération dans Latin obligatoire en 6e et avec les Maths modernes qui m'ont si bien servi en informatique +20 ans plus tard, quand les ordinateurs furent plus puissants et que les 1ère base de données sont apparues.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité jackv
Il y a 15 heures, cc27001 a dit :

C'est toute la subtilité de "Mai 68", terme fourre-tout censé évoquer une mini-révolution générale, mais en réalité l'agglomérat de diverses revendications pas du tout convergentes.

Voir un résumé très partiel dans wikipedia :

Après l'épisode du "camion fou" de Lyon (un commissaire de police tué) :
Les étudiants n’apparaissent plus comme les victimes d’une répression policière excessive, mais comme les responsables d’une violence meurtrière

Contexte des années 60 dans les universités :
Mais les clivages sociaux sont encore extrêmement rigides. 92 % des étudiants viennent encore de la bourgeoisie. Le paternalisme autoritaire est omniprésent.

D'où le terme bobo

Wiki est un peu caricatural, s il y avait une certaine méfiance entre la classe ouvrière et les étudiants par contre il y avait plutôt fusion et aide entre les différentes usines du moins ou je me trouvais, des cheminots allaient prêter la main à des entreprises de la zone industrielle ou il y avait peu de structures syndicales.. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cette période a une une grande influence sur ma vision du monde. Les profs n’ont plus eu d’estrade pour faire cour. La minijupe de la prof de latin étant moins intéressante, mes notes se sont améliorées.

plus sérieusement, la France d’avant 68 était étouffante, matriarcale, principalement basée sur l’interdit.  Mai 68, c’était un immense ras le bol qui s’exprimait. C’est facile de critiquer les étudiants et les grèvistes de l’époque sans réaliser tout ce qu’on leur doit. 

  • J'aime 3
  • J'adore 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 
 
Citation
Mai-68 au jour le jour : le 6 mai, convocation des "enragés de Nanterre" 

Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Retour sur ce mois riche en événements, au jour le jour. Le 6 mai, les "enragés de Nanterre", menés par le trublion Cohn-Bendit passaient en conseil de discipline. Des milliers de camarades étaient là pour les soutenir.

"Libérez nos camarades ! Libérez nos camarades !"
 
Ce lundi 6 mai, des milliers d'étudiants entourent la Sorbonne. Huit de leurs "camarades" sont convoqués devant le conseil de discipline de l'Université de Paris. Parmi eux, Daniel Cohn-Bendit, le jeune leader du Mouvement du 22 mars. Ils risquent l'exclusion.
 
Pour soutenir les "enragés de Nanterre", deux manifestations vont se succéder. La première, le matin. La seconde, l'après-midi, à l'appel de l'Unef. Sur place, le préfet de police Maurice Grimaud tente d'apaiser la situation. Il dit aux étudiants : "Un jour, l'un de vous sera peut-être préfet de police..."
 
Boulevard Saint-Germain, début de soirée. Ambiance bien plus tendue. Des milliers d'étudiants sont rassemblés. Les pavés volent. Les CRS répondent avec une violence jugée disproportionnée par nombre de riverains... Non seulement la répression peine à obtenir des résultats face aux émeutiers, mais elle attire la sympathie de l'opinion aux mutins.
 
Bilan : 422 arrestations, 345 policiers blessés.
 
La suite dans Le Progrès de ce jour.
 
a-son-10.jpg
 
À son arrivée à la Sorbonne, Daniel Cohn-Bendit chante l'Internationale. Photo archives AFP
 
Modifié par IGS4
  • J'aime 1
  • J'adore 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 5 heures, jackv a dit :

Wiki est un peu caricatural, s il y avait une certaine méfiance entre la classe ouvrière et les étudiants par contre il y avait plutôt fusion et aide entre les différentes usines du moins ou je me trouvais, des cheminots allaient prêter la main à des entreprises de la zone industrielle ou il y avait peu de structures syndicales.. 

"caricatural" parce que ça ne va pas dans ton sens ? Bon ça va, j'ai échappé à la traque de la source plus ou moins proche du cousin de la belle-mère d'un ancien pompiste qui voyait souvent dans sa station la voiture d'un fondateur du FN, donc que c'est forcément faux, ouf.

Il y a 4 heures, aldo500 a dit :

plus sérieusement, la France d’avant 68 était étouffante, matriarcale, principalement basée sur l’interdit.

Et la France de 2018 est basée sur quoi ? :Smiley_69:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Citation

Les Archives du Dauphiné Libéré : 6 mai 1968, les étudiants dans la rue à Grenoble

Une image insolite, une scène de la vie quotidienne, une célébrité de passage dans nos départements... tous les jours, découvrez une photo sortie de nos archives.

La suite dans Le Dauphiné Libéré de ce jour.

6-mai-10.jpg

6 mai 1968 : les étudiants descendent dans la rue à Grenoble. Photo Archives Le DL.

Modifié par IGS4
  • J'aime 1
  • J'adore 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité jackv
Il y a 3 heures, cc27001 a dit :

 d'un ancien pompiste qui voyait souvent dans sa station la voiture d'un fondateur du FN, donc que c'est forcément faux, ouf.

 

 

de toute manière

"la source plus ou moins proche du cousin de la belle-mère d'un ancien" 

pas besoin de sources indirectes et de réchauffé puisque je l'ai vécu en direct.. 

"et pompiste ........"

aucun intérêt il n'y avait plus d'essence et plus de tabac....

 "et FN "

n'existait pas.... a la rigueur OAS ou SAC ou les CDR de 68

 

 tant d'incohérences en si peu de mots ne presume rien de bon pour le reste des messages..

 

Mai68_etudiants_ouvriers.thumb.jpg.44334be61b0f0b6d31c6d6f0ed4eb954.jpg

 

défilé organisé entre la Bastille et Saint-Lazare par le syndicat CGT. AFP/JACQUES MARIE

manifestation-mai-1968-salaries-presse-29mai.thumb.jpg.2ca8fd8906b39d3cdd00ce67a401e278.jpg

Modifié par jackv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité jackv

un peu en avance sur le calendrier de igs4..avec des cheminots bretons

Manifestation 1968 à Rennes. | ARCHIVE OUEST FRANCE

-cinquante-ans-apres-le-mai-68-.thumb.jpg.bbf6b3ca5da57ddcfec7f3175f3db377.jpg

 

 pour se remettre un peu dans l'époque ou le vélo était plus courant que la voiture chez les jeunes et les travailleurs..le velo donnait de beaux mollets aux filles !

000.jpg.c3941997e6c08d9853a3be0c3830092d.jpg

 

 

mai 68 hypothèse révolutionnaire . ??

 Grève généralisée, occupation d’usines, séquestration de patrons… Deux facteurs ont déclenché un « processus révolutionnaire ». D’un côté, la volonté de jonction entre étudiants et ouvriers pour faire tomber les barrières sociales. De l’autre, l’évanescence du pouvoir gaulliste, qui a ouvert la vanne aux fantasmes sur la solidité des institutions.

A Nantes, un comité central de grève a ainsi suppléé la municipalité du 26 au 30 mai. Un pouvoir alternatif et éphémère semblait parfois s’installer ici ou là.

Pourtant, le mouvement n’a pas conduit à un changement de régime...

Modifié par jackv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité jackv

il y avait tout de meme une certaine convergence ouvriers /étudiants

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/dossiers/mai-68/

a-la-une-de-la-republique-des-pyrenees-du-15-mai-1968.thumb.jpg.fb7d26cb25e770da1286374e9fb6770b.jpg

 

 

En soutien aux étudiants de Nanterre et de la Sorbonne, 600 Caennais manifestent à Caen le 6 mai.

Mais la première grande manifestation caennaise sera le 10 mai  avec 1.200 à 2.000 étudiants, mais aussi des enseignants qui grossissent le cortège.

https://www.tendanceouest.com/actualite-273781-photos-mai-68-le-calvados-precurseur-de-la-mobilisation-nationale.html

6305-tab.thumb.jpg.d9c5b897b3e4b7aef80d0d3cadf6b2c1.jpg

 

meme manif a Caen en soutient aux etudiants

8039-tab.thumb.jpg.d305f345fb127bfc1d7e7809783e8e8f.jpg

Modifié par jackv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Heureusement qu'à Paris quelques dirigeants politiques gardaient la tête froide pendant ces chaudes journées:

 

 

Mai 68 à Nantes :

« Je vous demande l'autorisation d'ouvrir le feu » 

Replié dans son bureau, Jean-Emile Vié envisage le pire. Téléphone au ministère de l'Intérieur. « C'est M. Dannaud, chef de cabinet du ministre, qui m'a répondu. Je lui ai demandé l'autorisation d'ouvrir le feu sur les émeutiers. Il m'en a dissuadé... et suggéré de me réfugier dans la sous-préfecture de Châteaubriant. J'ai refusé. Pas question de fuir. Ce serait le déshonneur. »Fatigués par deux heures de guérilla urbaine, les manifestants finissent par refluer. On revient de loin.

...

Quarante ans après cette journée, Jean-Émile Vié ne renie rien. Une analyse qui fait froid dans le dos : « Si j'avais ordonné de tirer, il y aurait peut-être eu des blessés voire des morts... Mais ça n'aurait pas changé le cours des choses. Sans doute ma carrière de préfet se serait achevée. Mais il fallait faire preuve de fermeté... »

https://nantes.maville.com/actu/actudet_--Je-vous-demande-l-autorisation-d-ouvrir-le-feu-_8-627554-794656_actu.Htm

Modifié par r2d2
  • J'adore 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 
Citation
Mai-68 à Paris : le 7 mai, les manifestations se multiplient et les premiers magnétoscopes arrivent à la Samaritaine
 
Avec "Mai-68 à Paris", France Bleu raconte, 50 ans après, la révolte étudiante et ouvrière et la vie quotidienne de l'époque dans la capitale. Le 7 mai, les jeunes manifestent à coups de cocktails Molotov et des cinéastes tentent de faire annuler le festival de Cannes.
 
En ce 7 mai, Paris est groggy. La capitale ne reconnaît plus ses enfants, qui ont abandonné les juke-box et les scoubidous pour les gourdins et les cocktails Molotov.
 
"Le Palais Bourbon ne représente plus rien"
 
Ce 7 mai, malgré un calme relatif, des manifestations ont lieu place Denfert-Rochereau, aux Invalides, à l’Etoile et au quartier Latin. Les manifestants ne mènent aucune action à l’Assemblée nationale, à Matignon ou à l’Elysée. C'est assez révélateur : "Le palais Bourbon ne représente plus rien pour nous, c'est du théâtre, du cinéma", dit l'un d'entre eux. "Quant à l'Elysée, n'en parlons pas!"
 
Le festival de Cannes menacé
 
Dans quelques jours, le festival de Cannes aura lieu. Mais c’est à Paris que se joue l’avenir de la 21ème édition. Pour l’instant, le festival est maintenu, mais la jeune garde du cinéma français est sur le qui-vive, Truffaut et Godard en tête. L’affaire de la cinémathèque et l’éviction d’Henri Langlois ont laissé des traces. On dit même que c’est un des déclencheurs de Mai-68.
 
La suite dans France Bleu de ce jour.
 
870x4824.jpg
 
Une manifestation rue Saint-Jacques à paris, en mai 1968. © AFP.
 
860_7m10.jpg
 
jean-Luc Godard filme les manifestations étudiantes en 1968. © AFP.
 
Modifié par IGS4
  • J'adore 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.