"Ce jour-là, Jean-Jacques, un agent SNCF âgé de 51 ans, se trouve au dépôt de la Blancarde, dans le 4ème arrondissement de Marseille.
Jean-Jacques monte à bord de la locomotive d'un TER.
Il lance doucement l'engin, franchit des signaux d'arrêt et parcourt ainsi, à petite allure, un peu moins de 200 mètres.
Puis le cheminot immobilise la loco sur la voie Marseille-Toulon.
Pourquoi?
Jean-Jacques dit avoir agi de la sorte dans un contexte particulier.
Il venait de vivre en avril 2007 une grève de quarante jours, particulièrement dure."
http://www.lepost.fr/article/2008/07/10/12...locomotive.html
Quelques remarques :
1) Je ne savais pas qu'il existait des "locos de TER"; pourquoi ne pas dire "un 26000" ou simplement "une loco" ?
2) Le cheminot est accusé de "vol de locomotive, mise en danger d'autrui, abandon de poste et tentative de provocation d'une collision". Ces expressions sont des termes judiciaires de la partie adverse. Autrement dit, c'est une interprétation des faits - parmi d'autres possibles.
Je ne travaille pas à la SNCF et je ne connais pas les conditions de travail de chacun. Mais on ne peut pas ignorer la pression qui est parfois exercée sur les salariés. (Exemple récent : Les faits malheureux mais prévisibles de chez Renault, qui ont été classés sans suite. Les médecins du travail étaient pourtant "extrêmement alarmés" selon le Nouvel Observateur). En tout cas, je me garderais bien d'émettre un jugement sur un tel cas.