Rémy 54

Salut, Quelques nouvelles de mes activités modélistiques après quelques mois de silence. Ces derniers temps ont surtout été mis à profit pour réaliser un "vieux rêve", à savoir améliorer l'esthétique de tout ce qui tourne autour du système roue-rail. Cela permet de s'affranchir de tout le programme des appareils de voie du commerce qui ne ressemblent pas assez à mon goût aux éléments réels. Et puis surtout donner un aspect plus réaliste au matériel (faudra aussi que je règle son compte à l'attelage normalisé !!) Première partie : la roue. D'ici environ 3 semaines, je devrais recevoir des roues "sur mesure" qui sont quasiment des répliques au 1/160 des roues réelles (avec quelques simplification au niveau du voile), du diamètre 800 à 1250 en passant par 890, 920, 1140 mm etc... Les essais avec des prototypes simplifiés avaient montrés qu'avc des boudin de 0,18 mm de haut, le guidage était assuré sans problème (bon, faut pas secouer le zinzin dans tous les sens et faut que la voie soit bien posée ! Mais ça marche) Deuxième étape en parallèle, le premier modèle de coeur SNCF, toujours dans la même démarche, va être produit d'ici quelques semaines en utilisant de la stéréolithographie haute résolution et de la fonderie à l'argent. Le premier modèle sera un coeur droit U36 en tangente 0,11. Si l'essai est concluant, je pourrais passer à d'autres modèles dont j'ai besoin pour mon tracé. Le plus dur là dedans, c'est de trouver des plans pour reconstruire les modèles numériques en 3D... pas facile et il m'en manque encore malheureusement beaucoup. Mais avec ceux que j'ai, quelques photos et des relevés, on y arrive quand-même (en tous cas pour les petites tangentes... à partir de 0,05 les données manquent). Les photos suivront dès que les premières pièces seront en main. @+ pour la suite Rémy

Salut Alain33, Pour l'inscription en courbe, il me semble que certaines des roues motrices (la ou les plus centrales) avaient un profil avec bandage large et boudin réduit (voire inexistant ?). Ainsi la roue assure bien la fonction traction puisque le bandage est en contact avec le rail (avec la même charge à l'essieu que les autres roues motrice) et entraînée par l'embiellage. Mais elle n'assure pas (ou peu) la fonction guidage ce qui lui permet en contrepartie de se balader vers l'intérieur de la courbe (dans la limite du dérailement, tout de même ). Le guidage est assurée par les autres roues, y compris le ou les bissels. N'étant pas spécialement calé en machines à vapeur, cela demande confirmation. @+ Rémy

Merci jObiwan Pour la RRR, c'est un peu en sommeil pour l'instant mais pas abandonné. @+ Rémy

Merci cheche89 ! Je suis sûr qu'il y a quand-même des "bureaucrates" qui s'intéressent au réseau. Ne leur jetons pas le ballast la pierre ! Quant à utiliser la poussière de carrière pour faire du "vrai" ballast, j'ai jamais testé. En même temps, je ne m'embête pas : le ballast du commerce est pas si mal et il se colle surtout très bien à la colle à bois diluée. J'en profite pour poster une petite photo d'un ICE3 MF qui a pointé son museau sur mes rails (sans tomber en rade ). Bonne soirée et @+ Rémy

Salut Joss, J'ai trouvé quelques éléments de réponse dans la norme NF EN 13803-2 (Voie - Paramètres de conception du tracé de la voie). C'est une norme européenne récente donc les pratiques de la SNCF (notamment pour les poses anciennes) en diffèrent probablement quelque peu (bien que des représentants de SNCF et RFF aient participé à sa rédaction). Il est mentionné que dans le cas de branchements successifs, la distance entre le talon du croisement et la pointe du branchement suivant doit être telle que : - le croisement et l'aiguillage suivant sont des éléments standard (c'est-à-dire qu'on évite, j'imagine, de recouper le coeur ou l'aiguillage "à façon" pour s'adapter aux contraintes locales) - s'il y a besoin d'insérer des coupons de voie entre les deux appareils, ceux-ci sont aussi de longueur raisonnable (j'imagine qu'on ne met pas un coupon de 50 cm éclissé entre les deux éléments par exemple) - les traverses longues au niveau du croisement du premier appareil "n'interfèrent" pas avec les traverses au niveau de la pointe de l'appareil suivant (travelage indépendant je suppose). Il y a aussi le problème du deuxième appareil monté en aval de la voie déviée du premier avec des sens différents : il faut s'assurer que lorsque les deux appareils sont franchis en déviation (donc avec une courbe + contre-courbe), on respecte bien les dispositions (longueur droite ou rayon équivalent calculé) qui évitent l'enchevêtrement des tampons. Les amis cheminots pourront sûrement commenter/corriger tout cela. @+ Rémy

Salut Matt et merci ! Le pire, c'est que j'ai même pas envie de me soigner... Ca empire même puisque maintenant, va falloir aussi prévoir les coeurs moulés pour aller avec. Mais là, ça devient galère pour obtenir les plans. Heureusement, je suis soutenu par deux acolytes "protoïstes" à l'échelle N pour tout ce qui concerne l'usinage et la fonderie ! Le premier modèle à l'étude : un coeur 0,085 UIC60. Une petite vue 3D : @+ Rémy

Merci kamieux ! @+ Rémy

C'est effectivement un risque mais j'essaie d'avoir des courbes les plus grandes possibles. J'ai essayé de "martyriser" un peu les véhicules équipés de ces roues et malgré tout, ça a l'air de bien tenir la route... enfin, la voie ! De toutes façons, si arrêt brutal il y a, c'est qu'il y a un problème de prise de courant. Comme je n'ai pas de partie isolée en plastique sur les voies, ça ne devrait pas être trop un souci de résoudre ce genre problème de calage. @+ Rémy

Salut à tous, Quelques nouvelles du côté des modélistes. J'ai trouvé deux compagnons d'infortune qui sont prêts à me suivre dans la folie de créer des roues Proto-160. De quoi s'agit-il ? Eh bien, il s'agit de reproduire le plus fidèlement possible les roues en divisant les cotes par 160 (sauf peut-être au niveau du voile de roue qui peut avoir une forme un peu complexe à reproduire à cette échelle avec des coûts raisonnables). Voici donc les 4 premiers prototypes de ces fameuses roues montés sur une Corail Vtu 1ère classe. Sur la 2ème classe, j'ai laissé les roues d'origine pour comparaison. Les tests de tenue en pleine voie, en dévers, avec du gauche, sur des coeurs d'appareil de voie sont concluants malgré un boudin de 0,18 mm (mais gare aux défauts de pose !). Sur ces prototypes, il manque la dépouille du voile de roue. Il s'agit pour l'instant de simplement tester le profil du bandage. @+ Rémy

Salut et merci Tram38 ! C'est très gentil ! Ils sont nombreux les pratiquants de N qui font de belles choses. Je pense par exemple à la gare de Chalon-sur-Saône et son triage reproduit par un passionné, les évocations de la ligne Epernay-Reims et j'en passe ! Bon, je retourne à mes travaux @+ Rémy

Salut à tous, Voici quelques nouvelles de mes activités modélistiques. Côté réseau en tant que tel, c'est un peu au ralenti, mais c'est parce que je me penche sur d'autres choses : - d'abord, voulant sauter le pas de la construction de matériel roulant à l'chelle N, je me suis lancé dans la construction intégrale d'une RRR. J'ai été voir au centre des archives du Mans il y a quelques semaines et j'ai eu droit à une copie de plan de rame. Bon, le calque était un peu vieux mais il y a les cotes principales. Pour les détails, à partir de photos, je devrais m'en sortir. Pour l'instant, je suis en train de dessiner les typons qui me permettront de graver les caisses. - ensuite, grâce à l'aide d'un autre passionné (qui sévit dans le HO... l'échelle des trains de jardin pour moi ), je me suis lancé dans l'étude de roue au plus proche de la réduction au 1/160 (ce qui nous fait un boudin de l'ordre de 0,15 mm de hauteur et une roue qui fait un peu moins de 1 mm de large). On est en cours de réalisation de prototypes pour tester le roulement et en faire réaliser une petite série après validation. Ensuite, si ça se présente bien, on verra pour aller plus loin pour réaliser du rail strictement à l'échelle (UIC60, U50, U46, rail PLM...) et des coeurs moulés en laiton (bon, pour les coeurs modernes, c'est la doc qui va faire défaut car renseignements pris auprès des centres de doc. de la SNCF et de l'AHICF, rien n'est dispo dans les archives consultables et j'imagine que je risque de me heurter à des questions de confidentialité... mais bon, on essaiera de se débrouiller). J'en profite pour poster quelques petites photos de la dernière livrée du parc : la A1A 68010 (avec la CC7140 en véhicule) @+ Rémy

Effectivement, le chiffre a de quoi faire peur. Maintenant, il faut se dire que, comme pour le champ électrique, avec toute la tôle qu'il y a autour, les lignes de champ magnétique doivent se refermer à l'intérieur du moteur en très grande majorité et le reste doit avoir du mal à passer à travers les cloisons métalliques. Si le champ magnétique avait été si énorme, avec des clés dans la poche, ç'aurait été un coup à s'arracher les fonds de culotte. Bon, maintenant, je me base sur les restes de mes études qui remontent et il y a peut être d'autres effets à prendre en compte. @+ Rémy

Et les voyageurs, on y pense aux voyageurs ? Nous aussi on est exposés !!! ... Plus sérieusement, je ne pense pas que le champ électrique de la caténaire soit vraiment un problème : mécaniciens (que je ne qualifierai pas de "conducteurs" de peur de m'attirer leur foudre) et voyageurs sont dans des enceintes métalliques qui jouent un peu le rôle de cage de Faraday. Le champ électrique de la caténaire, s'il n'est pas nul à l'intérieur de la cabine de conduite ou en voiture, doit être très faible. On s'en prend sans doute plus "plein la musette" avec le téléphone portable. @+ Rémy

Salut ! Laissant un peu de côté les ADV (pour ce WE en tous cas !), je me suis remis à la caténaire 25 kV et au portique rigide que j'avais commencé. Ce matin, j'ai donc fait une petite séances de pliage-soudure : - pose des 4 éclisses pour solidariser les 3 segments de la poutre transversale - poursuite de la réalisation de la chaise avec ajout de la partie basse réglable et des 4 équerres de fixation à la poutre. Ne reste plus qu'à s'attaquer à l'armement ! (... enfin, "plus qu'à", c'est vite dit ! ) @+ pour la suite ! Rémy

Tu es tout pardonné... en tous cas par moi Merci et @+ pour la suite Rémy

Salut à tous, Je reprends le fil mais "laisse tomber" la caténaire pour l'instant (on ne peut pas tout faire en même temps) pour reprendre les appareils de voie. Je suis en train de modifier un pe la conception pour coller un peu plus à la réalité, notamment pour les appareils sur plancher en béton. J'ai gravé les ensembles coussinets + attaches + support de coeur pour une communication complète et je suis en train d'installer tout cela. Ca complexifie un peu le montage mais pour l'instant, pas d'écueil majeur ! Voici ce que cela donne en photos : Les pièces gravées pour un appareil : Le principe : deux petites attaches type "Nabla" gravées à plat que je viens recourber pour coincer le patin du rail : Les pièces soudées sur les traverses (au niveau de la zone du coeur) qui attendent de recevoir le rail : La même zone avec le contraiguille droit qui a été mis en place et le courbe posé en attente de soudure : La partie de voie intermédiaire : et la vue en pointe : @+ pour la suite ! Rémy

Salut x2834, Concernat les dimensions, ça dépend du type de cible (chassis-écran en polyester moderne ou en tôle plus ancien... 1945 ou 1967...). Quelques exemples tirés d'une recherche par image sur Google : http://www.flickr.com/photos/mark_vogel/3331743411/in/photostream/ ou encore http://www.flickr.com/photos/mark_vogel/3332577208/in/photostream/ ou bien http://www.flickr.com/photos/mark_vogel/3331744985/in/photostream/ Concernant la fréquence pour les indications clignotantes, je ne sais plus d'où j'ai cette valeur en tête mais 70 allumages/extinctions par minute (soit un peu plus de 1 Hz). Les pros corrigeront ! @+ Rémy

Je confirme, j'en fais partie Question en passant : sur les catalogues d'appareils d'édition plus récente, les montages en 0,13 (extra-) court et 0,11 court sont-ils toujours d'actualité ? @+ Rémy

Y'a pas de quoi ! Si on peut aider Et merci pour le qualificatif @+ Rémy

Ben en fait, il n'y a pas de règles général. Dans la grande majorité des cas, il y a 2 rayons qui se succèdent sur l'appareil, le premier rayon démarre en pointe et s'arrête grosso-modo à la fin des lames. Puis il ya un deuxième rayon (en général plus faible que le premier) qui se poursuit jusqu'en talon pour atteindre la valeur de la tangente donnée. C'est effectivement en jouant sur la valeur des 2 rayon que l'on allonge / raccourcit la longueur totale de l'appareil. Pour les appareils plus récents (gamme UIC), ils sont à rayon constant de la pointe au talon. J'exclus les appareils à très petite tangente pour LGV où le rayon est progressive : on démarre avec la valeur R (p. ex R=6700 m) pour le rayon de courbure en pointe. Le rayon augmente progressivement jusqu'en talon pour atteindre une valeur infinie en extrémité. @+ Rémy

Faut dire que je me suis pas mal penché sur la question en refaisant les calculs pour la transposition à l'échelle N à partir du catalogue de 1961. Un peu de trigonométrie fait mal à la tête mais ne tue pas @+ Rémy

Hello, Je crois que c'est au niveau du (des) rayons de la voie déviée... Ce qui aura effectivement un impact sur les parties mobiles. A noter que cela implique aussi que certains appareils, pour une même tangente, existent avec des coeurs droits (appareils courts) ou courbes (appareils longs) C'est mathématique : plus le rayon (ou les rayons successifs) est faible, plus l'appareil est court Exemple le plus parlant sur les appareils Tg 0,13: Tg 0,13 Extra court : R = 190 +150 m Tg 0,13 Court : R = 190 m Tg 0,13 Moyen : R = 250 + 150 m Tg 0,13 Long : R = 250 +190 m @+ Rémy

Merci tram38 Ma profession n'a rien à voir là-dedans... Je suis ingénieur dans l'industrie chimique. Pour ceui est de présenter mon réseau dans une revue, j'attends au minimum de pouvoir faire rouler quelques trains (car tout ce qui concerne le câblage est très peu avancé). Peut-être un jour !? @+ Rémy

Merci géant vert ! C'est vrai que c'est petit... mais ça ne donne pas l'heure ! Il me reste 2 portiques avec la même ouverture à réaliser. J'ai déjà modifié et réimprimé les typons pour refaire une pièce qui était aux mauvaises dimensions et pour ajouter des ergots qui faciliteront la tenue de la poutre sur les piédroits. @+ Rémy

Bien d'accord avec toi sur la simplicité des modèles récent : un bout de tube de section carrée et hop ! Mais sans masochisme aucun de ma part , je trouve les chaises ancien modèle assez sympa à reproduire. @+ Rémy