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Le Web des Cheminots

PLANONYME

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  1. Personnellement, je ne conseille pas ! Et ju75010 a bien souligné que c'était à double tranchant. Heureux qu'il ait apporté cette précision / mise en garde après ce qu'il nous a raconté le concernant. Faire valoir et utiliser plutôt les leviers de la politique RH en matière de mobilité.
  2. Les deux sont des "complémentaires santé" si l'objet du contrat, comme son nom l'indique, est de complémenter l'assurance maladie obligatoire. Une Mutuelle (avec un M majuscule), une vraie, mutualise les cotisations et avec ça garantit les adhérents (ce ne sont pas des clients) des conséquences financières des risques santé. Il n'y a pas de secret, une Mutuelle ne rembourse globalement pas davantage que ce qu'elle a encaissé. Et quand elle a constitué les réserves nécessaires (assez substantielles d'ailleurs), elle ne cherche pas à accroître la masse des cotisations à risques collectifs constants. A coté de ces Mutuelles, se sont positionnées des entreprises du secteur de la banque et des assurances qui, bien entendu, ont quant à elles pour objectif de dégager pas seulement une marge mais un bénéfice. Et qui n'ont pas pour vocation de remettre les bénéfices au pot par une augmentation des prestations ou une baisse des cotisations. Comme pour n'importe quelle police d'assurance, ces sociétés du secteur marchand tendent à faire payer le client à hauteur du risque qu'il représente. Comme une assurance automobile, selon qu'on est jeune conducteur, homme, femme, qu'on a un véhicule d'une gamme correspondant statistiquement à un comportement à risque, en fonction de la profession aussi (souvent, elles aiment bien les cheminots à cause de leur sens de la sécurité). Ceci explique que les profils qui ne sont pas réputés à risque se voient souvent proposer des tarifs attractifs par les sociétés d'assurances (puisque selon toutes prévisions, ils ne feront que payer sans jamais se faire rembourser quoi que ce soit puisqu'ils n'en auront pas besoin). Tandis que ceux qui représentent une catégorie susceptible plus qu'une autre d'avoir des accidents de santé casquent un maximum, en rapport avec leur niveau de risque santé. L'objectif de l'assureur n'est d'ailleurs pas de les garder comme client et il n'hésitera pas à les dissuader par ses tarifs. Tandis qu'une Mutuelle, une fois qu'elle a fixé son tarif, son mode d'évolution, elle garde l'adhérent même s'il coûte la peau des fesses en frais de santé. Ce sont les autres adhérents, en meilleure santé, qui seront mis à contribution. Ce sont vraiment deux modèles économiques différents.
  3. Formuler quand même officiellement la demande, postuler... Dans le processus administratif et statutaire, ce n'est rien d'autre qu'une demande de changement de résidence ou une mutation. Face au blocage RH, faire poser une question par les Délégués du Personnel : "Charlilo cherche à trouver un autre poste dans une autre branche. Or le RRH refuse tout mouvement. La délégation du personnel demande pour quelle(s) raison(s) et, le cas échéant, dans quel délai l'établissement envisagerait de lever un éventuel obstacle sur le plan de la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences ?" (suggestion de formulation de la question) Le simple fait de devoir faire une réponse officielle publiquement, de l'argumenter et de mouiller le directeur d'établissement (au-dessus du RRH !) permet souvent d'atténuer les postures. Et ne pas hésiter (les DP feront normalement ça bien) à opposer la politique RH nationale en la matière. https://www.sncf-reseau.fr/fr/a-propos/developpement-durable/performance-sociale GARANTIR LA MOBILITÉ AU SEIN DE L’ENTREPRISE D’après loi du 4 août 2014, les salariés de la SNCF, de SNCF Réseau et de SNCF Mobilités peuvent occuper « tout emploi ouvert dans l’un des établissements publics constituant le groupe public ferroviaire, avec continuité de leur contrat de travail, ou dans leurs filiales », et ceci « sans discrimination liée à leur statut d’emploi ou à leur origine professionnelle ». En 2014, les sociétés du groupe ont signé la charte « Mobilité groupe », afin de favoriser entre elles les passerelles et parcours professionnels. Les métiers de SNCF Réseau présentent une offre de parcours professionnels variés et attractifs pour l’ensemble des salariés du groupe, et ont accueilli plus de 300 collaborateurs des deux autres établissements publics, SNCF et SNCF Mobilités.
  4. Au risque de faire constater son insolvabilité. Est-ce que ce n'est pas mieux de toucher chaque année à perpète un intérêt sur la grosse somme prêtée ? Et ça c'est du placement de "bon père de famille" !
  5. Une fois,, ayant l'occasion d'échanger à bâtons rompus avec un membre du Conseil d'Administration de la SNCF, celui-ci me dit que "la dette de l'infrastructure SNCF, c'est comme la dette des pays du tiers monde, elle n'a pas vocation à être payée sinon tout s'écroule". J''ai bu ces paroles comme du petit lait ! Et tout fier, j'ai l'occasion plus tard de les replacer (en citant la source) à mon Directeur d'Etablissement (un polytechnicien). Oups, j'ai eu l'impression que le sol s'effondrait sous ses pieds...
  6. Les taux de remboursement de nombreux soins de base sont meilleurs pour un ayant-droit de la Caisse de Prévoyance que s'il reste au régime général. L'agent SNCF affilié cotisant déjà 0,15 % de plus pour le régime particulier, (c'est pour ça que les remboursements sont meilleurs) ce serait dommage de ne pas en profiter. Ensuite, pour la complémentaire santé (mutuelle mais ce n'est pas forcément une Mutuelle au sens économie sociale sans but lucratif, c'est parfois une société d'assurance du secteur marchand), si vous êtes salariée (sauf rare exceptions), votre employeur vous a déjà affilié à un régime complémentaire d'entreprise qui est obligatoire. Vérifiez d'abord ce point s'il y a lieu. Si vous n'avez pas de complémentaire santé, ni vous ni votre compagnon, une adhésion familiale (il faut aussi penser au bébé) sera toujours plus avantageuse que plusieurs adhésions individuelles, chacun dans son coin. C'est le principe même du modèle économique des complémentaires santé : mutualiser le risque et plus il y a de cotisants plus ce risque est réparti dans la mesure ou, statistiquement, tout le monde ne sera pas malade en même temps et que, sur le nombre, certains ne seront peut-être même jamais (trop) malades. Tant mieux ! r2d2 qui nous parle de lui plus haut est l'exemple du cotisant qui cotise pour les autres et finalement il en est heureux. C'est le principe ! Une complémentaire santé ne remboursera jamais globalement plus qu'elle n'encaisse de ses adhérent(e)s. C'est pourquoi, rechercher la moins chère ne conduit pas forcément à un bon choix puisque, au bout du bout, les prises en charge seront également globalement et potentiellement moindres. Sauf à ce que la complémentaire santé ait réussi dans sa politique de recrutement d'adhérents (pour une véritable Mutuelle) ou de clients (pour une compagnie d'assurance) à segmenter le risque de telle façon qu'elle n'accueille pour pas cher (ou moins cher) que des affiliés qui ne seront jamais (trop) malades. L'âge, la catégorie socio-professionnelle, les revenus, la région de résidence, tout ça ce sont des paramètres dont les actuaires savent évaluer les conséquences sur le rapport cotisations encaissées / charges de remboursement prévisibles. Une véritable Mutuelle ajustera ses tarifs à la baisse si d'aventure elle dégage trop d'excédents (on l'a vu pour la Mutuelle obligatoire des personnels contractuels de la SNCF qui a dégagé bien trop d'excédents, les intéressés étant finalement moins souvent malades que ce qu'elle avait imaginé) La MGC se revendique être la complémentaire santé qu'ont choisi la très grande majorité des cheminots (elle fait de la pub sur ce forum, mais ce n'est sans doute pas pour ça). ENTRAIN est souvent cité comme moins cher. En fait, MGC et ENTRAIN c'est le même groupe (VIAMUT). A mon avis, la MGC oriente plutôt son offre vers les familles, en incluant les retraités (c'est eux qui coûtent cher, j'en sais quelque chose !). Tandis qu'ENTRAIN attirerait plutôt des cheminots actifs jeunes en adhésion individuelle. De mémoire, 6 formules différentes chez MGC contre 3 seulement chez ENTRAIN bien que ces deux mutuelles aient organisé leur solidarité financière. Un multiplicité d'offres qui rend difficile les comparaisons (c'est d'ailleurs fait pour ça !). A deux plus un enfant, comptez autour d'une centaine d'euros par mois (un peu moins sans doute car je vous suppose tous deux jeunes) pour une couverture correcte qui fera que vous ne prendrez pas le risque que ça vous coûte ensuite un bras en cas d'aléa de santé de l'un de vous. Mais vous pourriez aussi vous dire qu'en gardant ces centaines d'euros annuels pour vous vous seriez gagnants... ou pas ! Avec cette économie vous pourriez si nécessaire vous payer un couronne dentaire céramo-métallique chacun par an ou une paire de lunette chacun aussi. Cela-dit, par nature toute assurance ne coûte cher qu'avant un sinistre.
  7. Oui, mais peut-être moins qu'un déplacement dit complet (tous les repas + le découcher). Selon les horaires de la formation et les possibilités de rentrer le soir et de revenir le lendemain (notion de premier train utile) sans allonger la journée de travail au-delà de la réglementation et en garantissant la durée du repos journalier, il pourra n'y avoir qu'un seul repas dans l'allocation de déplacement.
  8. J'utilise soit sur un PC fixe sous Windows 7 pro. Soit sur un PC portable sous Windows 10. Mais en fait, j'ai pris l'habitude de paramétrer l'affichage des pages à 125 % pour un meilleur confort visuel. Avec les explications données, je viens de réduire. A 80 % mon pseudo réapparaît ! Donc, je ferai avec. Merci.
  9. Eh bien ça, c'était avant. En haut à droite il y a maintenant ça : Pas de pseudo. Rien pour se déconnecter.
  10. Je ne trouve rien pour se déconnecter. Manifestement, je suis automatiquement reconnu puisque j'arrive à commenter ici mais comment ferait un utilisateur différent, utilisant le même ordinateur ? Si je me réfère à l'ancienne présentation, c'est sur la barre de haut de page qu'on s'attend à trouver son identifiant de connexion (pseudo) et le menu déroulant pour se déconnecter et se reconnecter soi-même ou une autre utilisateur. Je ne vois rien de tout ça. Peut-être n'ai-je pas assez cherché, éventuellement ailleurs sur la page ?
  11. Le Statut (chapitre traitant du régime particulier d'assurance maladie) prévoit ceci : Hospitalisation = maladie (ou assimilé) = arrêt de travail. La règle d'indemnisation est celle qui précède. Mais comme il n'y a non pas un délai de carence mais une retenue sur traitement en début d'arrêt, le Statut toujours nous apprend indirectement qu'éventuellement cette retenue ne sera pas appliquée si : - intervention chirurgicale (ce qui va bien avec la notion d'hospitalisation bien que de plus en plus d'interventions aient lieu dorénavant en ambulatoire ); - maladie présentant une "certaine gravité" (sic), reste à savoir ce qu'on entend par là mais peut-être qu'hospitalisation = certaine gravité. Mais rien sur un distinguo entre les célibataires et les autres. Cela-dit, ça me dit vaguement quelque chose aussi et je pense que ça a existé. Le Statut a longtemps contenu des dispositions particulières d'un autre temps considérées aujourd'hui comme discriminatoires. Sur ce registre, je me souviens des facilités de circulation pour la fille majeure et célibataire, restée au domicile familial pour tenir le ménage de son cheminot de père.
  12. Surtout quand il s'agit de s'exprimer auprès d'une organisation syndicale représentative du secteur professionnel ! A lire les réactions et les rappels réglementaires sur le devoir de réserve, je ne sais pas si l'appel a été bien compris de tout le monde. Il s'agit de l'Union Fédérale des Cheminots et Activités Complémentaire de la CFDT (autrement-dit, la CFDT-Cheminots) qui sollicite des témoignages d'agents pour étayer un article dans son magazine Le Cheminot de France servi chaque trimestre à ses adhérent(e)s. http://www.cfdtcheminots.org/publications/cheminots-de-france/
  13. Au stade du recrutement (au cadre permanent) personne ne sera jamais embauché sur un poste à horaire fixe... ou pas. C'est le métier, le lieu d'affectation, les roulements, les besoins qui feront que l'horaire sera tel ou tel jusqu'au jour où il changera. Il n'y a à la limite que les contractuels recrutés en établissement pour couvrir un poste ou répondre à une demande spécifique qui ont mention à leur contrat de travail d'un horaire et de jours de travail. Bases qui constituent alors des clauses substantielles de leur contrat de travail. Non pas qu'elles ne puissent jamais être modifiées par la suite, mais c'est assez lourd sur le plan RH et social. A noter, la demande d'horaires de journée s'accompagne souvent d'une demande de repos les samedis, dimanches et fêtes pour les mêmes raisons de contraintes de garde d'enfants en bas-âge. Ce qui complique encore les choses. On pense souvent aux bébés qui vont en crèche ou chez l'assistante maternelle agréée (ou solution, familiale notamment, de proximité ou carrément en dehors des clous) mais le problème ne s'estompe pas, voire même s'il ne s’accroît pas, lors de l'entrée en scolarité, jusqu'à ce que l'enfant ait une autonomie suffisante (en général, et c'est d'ailleurs encore bien tôt, pas avant l'entrée au collège). Sous ce titre "Les cheminots avec enfants", chacun pourrait venir raconter ici comment il a fait, comment il fait encore... Couple de cheminots, je crois qu'il faudrait mieux éviter. Mais il y en a beaucoup. Justement à cause des horaires atypiques. Famille monoparentale dans certains métiers, galère assurée (on n'est pas trop de deux) ! Globalement, l'entreprise se fout de tout ça (malgré quelques grandes déclarations de principe sur la conciliation entre vie professionnelle, personnelle et familiale pour faire "politiquement correct"). Les partenaires sociaux, eux, sont tétanisés. A l'heure de défendre le contrat social auquel les cheminots sont attachés, je crois qu'il serait intéressant de mettre sur la table (des négociations ?) quelques thèmes comme celui-là.
  14. Pour mémoire, et pour la précision des échanges, cette part augmente progressivement pour atteindre 10,95 % en 2026. Pour les cheminots lambda du cadre permanent, cette augmentation "en douceur" de leur part de cotisation (ou "en douce", la plupart des cheminots l'ignorant) est censée avoir été peu ou prou amortie par les augmentations de salaire générées par la création de l'échelon d'ancienneté 10. ____________________ Source Caisse de Prévoyance et de Retraite du personnel SNCF (https://www.cprpsncf.fr/comprendre-vos-droits#cotisations_retraite) : Le taux de la cotisation salariale augmente de la manière suivante : 8,20 % au 1er janvier 2016, 8,52 % au 1er janvier 2017, 8,79 % au 1er janvier 2018, 9,06 % au 1er janvier 2019, 9,33 % au 1er janvier 2020, 9,60 % au 1er janvier 2021, 9,87 % au 1er janvier 2022, 10,14 % au 1er janvier 2023, 10,41 % au 1er janvier 2024, 10,68 % au 1er janvier 2025, 10,95 % à compter du 1er janvier 2026.
  15. Il n'y a pas eu de réponse ici ? Étonnant. J'ai trouvé ça : http://www.cmfa-arpajon.fr/web/index.php/reportages/item/32-le-cmfa-sur-aiguillage https://modelclub-draveil.eu/nos-reseaux/ http://www.club-ccac.fr/index.php/le-reseau-ho/decouvrir-notre-reseau-ho
  16. Et si c'était le contraire ? A l'appel notamment et surtout de la CGT, les cheminots se mobilisent (enfin 30 % d'entre eux au mieux car c'est toujours comme ça). La CGT Cheminots a concerté cet apport de mobilisation contre les ordonnances avec sa confédération car ça donne de la visibilité au dit mouvement social. Au bout d'un certain temps, le gouvernement acculé (?) reprend langue avec la CGT. Et s'entend, avec la confédération CGT sur le contenu des ordonnances. Il recule ou à tout le moins fait des concessions. La CGT (confédération) siffle la fin de la partie. Reste les cheminots qui étaient en grève contre la loi travail mais aussi contre les attaques à leur contrat social et la volonté gouvernementale d'en découdre avec eux. Mais pas sûr, si l'affaire a déjà un peu duré, qu'ils puissent encore tenir seuls bien longtemps. Sur l'issue d'une grève, il n'y a qu'une seule certitude : elle finit toujours tôt ou tard par s'arrêter (enfin "suspendue", toutes les grandes et longues grèves de la SNCF sur ces 30 dernières années : 1986, 1995, 2007 et j'en passe, ne sont que "suspendues"). Au final, les dispositions prévues dans les ordonnances ne seront pas toutes passées mais les réformes concernant directement les cheminots et la SNCF pourront continuer bon train (sans mauvais jeu de mots). Ce n'est jamais très bon de devoir courir sur deux terrains revendicatifs en même temps. La CGT Cheminots est d'ailleurs claire et lucide dans son communiqué (https://www.cheminotcgt.fr/espace_presse_accueil/la-strategie-du-contre-feu/) : - "Chacun aura compris le contre-feu allumé afin de détourner les cheminots des sujets d’actualité". - "Les cheminots et la CGT ne tomberont pas dans le piège tendu et sauront répondre présents le moment venu". Ce qui veut dire que les attaques contre les cheminots ne sont pas d'actualité pour le moment. Ce n'est pas le "moment venu" (sic). C'est 1995 avec le plan Juppé à l'envers. Des ordonnances sur la sécurité sociale au sens large (retraite comprise). Et en contre-feu (ou simple opportunité quoiqu'il ait nécessairement été préparé avant), un contrat de plan traçant l'avenir de la SNCF et des cheminots (déjà !). Qu'est ce qui est resté cette fois-là ? Le plan Juppé sur la sécurité sociale. Qu'est ce qui a été retiré : le contrat de plan Etat / SNCF. De mon modeste point de vue, la situation sociale se présente de façon contraire.
  17. Je l'ignorais mais sur une aire d'autoroute, mon regard s'est arrêté sur l'affichage du contrat de service Vinci (des engagements client) : https://www.vinci-autoroutes.com/fr/contrat-service Et surprise : À vous ravitailler et vous assister en cas de crise sur le réseau. Bon, le plateau repas (ou équivalent) semble donc prévu dans certains cas de "crise sur le réseau". Mais je ne sais pas ce que Vinci entend exactement par "crise sur le réseau". Pas le banal bouchon, sinon ça se saurait.
  18. Oui, j'avais écrit "condition générale" et ça fait partie des fautes de frappes qui ont justifié que je réédite mon message.
  19. J'hésite à répondre car je ne suis pas de la partie (technique). Mais je crois qu'il y a deux sortes de signaux d'alarme. Ceux qui ne freinent rien. C'est juste une entrée en contact radio avec le conducteur. A charge pour lui, avec ce qu'on lui expose, en fonction des circonstances, de décider s'il s'arrête ou pas ou s'il continue. Je crois que, pour des raisons de sécurité, c'est arrêt immédiat quand le signal est tiré alors que la rame est encore sur un quai ou en sortie immédiate de gare (ce qui caractérise le moment où il peut y avoir le plus de problèmes et donc de danger lors de la montée et la descente des voyageurs). Et les signaux qui agissent sur la conduite générale (si c'est bien elle et bien son nom ?). Le fait de tirer le signal provoque une dépression d'air qui se propage à tout le train et... serre les freins. D'autres contributeurs plus qualifiés que moi viendront préciser ou rectifier cette explication "grand public", la seule que je saurais faire (c'est déjà pas mal !) même si elle sans doute un peu approximative.
  20. En période d'essai, le Code du travail français prévoit ce qu'il nomme ici non pas un préavis mais un "délai de prévenance". Et il fixe ce délai de prévenance du salarié envers l'employeur à 48 heures (24 heures seulement si le salarié n'a pas dépassé 7 jours de présence). Comme ce n'est qu'un délai minimal prévu par le Code du travail, rien n'interdit qu'un délai plus long soit fixé dans le contrat de travail (c'est alors le Code civil, convention librement passée, qui sert de base juridique). Juste pour info et complément, lorsque la rupture de la période d'essai provient de l'employeur celui-ci doit légalement (Code du travail) respecter un délai plus long que si c'est le salarié qui démissionne en cours d'essai : - 2 semaines après un mois de présence, - 1 mois après 3 mois de présence. Libre encore de prévoir des modalités différentes, pour peu que les dispositions légales soient respectées. C'est le cas à la SNCF.
  21. Idem sur le fond en droit français. Si ce n'est le préavis dans la mesure ou il y en a qui a été prévu au contrat de travail (au titre de "convention librement passée faisant la loi entre les parties" selon notre article 1134 du Code civil). Et pour l'indemnité au titre d'une clause de dédit-formation (encore une convention librement passée), j'ai trouvé cette jurisprudence : Et attendu que la circonstance que la rupture du contrat de travail à l'initiative du salarié soit intervenue en cours de période d'essai ne privait pas l'employeur de son droit au dédit-formation contractuellement prévu, dont le conseil de prud'hommes a fixé le montant en tenant compte du coût de la formation du seul salarié https://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000007044308&fastReqId=2010824911&fastPos=1
  22. Le problème c'est bien que notre ami soit modo. J'ai pris comme posture de ne jamais répondre à ses interventions qui souvent me font aussi monter la moutarde au nez. Mais puisque c'est un autre contributeur qui l'épingle avec raison, je m'associe bien volontiers. Vous allez voir qu'il va répondre !
  23. En fait, la période d'essai c'est la première année (ou davantage dans certains cas), avant ce qu'on nomme le commissionnement pour un agent du cadre permanent : Chapitre 5 du Statut - article 5 - alinéa 5.1 Stage d'essai La durée obligatoire du stage d'essai est d'un an, à compter de l'admission au cadre permanent, sous réserve du stage d'essai des agents recrutés en qualité d'attaché cadre pour lesquels la durée est portée à deux ans et demi. (...) C'est la période d'essai opposable par l'employeur. Autrement-dit, le délai pendant lequel le Groupe Public Ferroviaire peut mettre fin de manière relativement discrétionnaire aux relations contractuelles avec les agents qui ne donnent pas pleinement satisfaction, tant au point de vue de leur conduite que de leurs aptitudes professionnelles (sic). Mais cela n'interdit pas à l'agent de démissionner à tout moment. En observant un préavis d'un mois s'il est commissionné. De 8 jours s'il ne l'est pas.
  24. Ce n'est pas tant la formation qui fera qu'il y a un préavis et déterminera sa durée mais le contrat de travail. Quel est-il ? Au cadre permanent ? Commissionné ? Selon le Statut, l'agent qui donne sa démission doit observer un préavis d'un mois s'il est commissionné et de huit jours calendaires s'il ne l'est pas. Le préavis est une période normalement travaillée, sauf meilleur accord entre les parties. Il est probable que nul ne souhaitera que reste dans les rangs de la formation quelqu'un qui a démissionné et qui n'est là pour honorer son préavis. On peut toutefois imaginer que des tâches professionnelles soient confiées, notamment si l'agent a une ancienneté antérieure à son entrée en formation et donc déjà une qualification Autrement-dit, retour au métier, aux fonctions et à l'affectation d'avant l'entrée en formation (inopérant si l'embauche a coïncidé avec la formation). Ou alors... il y a toujours des photocopies à faire et des documents à classer... Le dédit-formation est certainement dû, sauf renonciation expresse. Reste à le chiffrer et le justifier pour la période de formation déjà exécutée. Sachant que ce dédit ne doit pas comprendre les rémunérations mais seulement les frais pédagogiques.
  25. SNCF, l’été de toutes les difficultés (...) Au-delà de la sur-fréquentation naturelle pendant la période des vacances, il faut se rendre à l’évidence : l’organisation de la SNCF est défaillante et ne répond pas aux attentes de ses clients. (...) Voilà donc l’image du train pendant l’été. Celle que nous connaissons depuis des années et qui, loin de s’arranger, plonge dans l’insupportable. Je sais bien qu’il est difficile de demander au seul patron de la SNCF de tout gérer. Non, ce que je lui demande c’est de valider son organisation, de la contrôler via des chefs de service présents sur le terrain. Pour moi, c’est la conscience professionnelle des cheminots qui est cause, leur "amour du travail bien fait", comme me l’a récemment expliqué sur un quai de gare un cheminot gréviste. Tout cela a pourtant l’air simple à mettre en place mais au quotidien, personne n’y arrive encore. http://www.deplacementspros.com/SNCF-l-ete-de-toutes-les-difficultes_a44424.html
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