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elpitch

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Tout ce qui a été posté par elpitch

  1. elpitch

    Tous aux abris!

    Salut à tous! Ne vous inquiétez pas, tout va bien! Je ne savais pas quoi trouver d'autre comme titre pour illustrer cette photo. Pour ceux qui ne l'auraient pas reconnu, il s'agit du dépôt de Sotteville. Bonne soirée. Vincent.
  2. Bonjour à tous. Aujourd'hui, je vous présente la desserte de l'ITE Hurel Arc d'Aunay-Tréon. Il s'agit de la restitution d'une rame de trémies vides servant au transport d'engrais sous forme de micro-billes. Pour ceux qui suivent mes péripéties, le 11 novembre 2008, je vous avais promis une suite à ce premier reportage que vous pourrez découvrir ou bien redécouvrir à cet endroit là. C'est donc après cinq petites années d'attente que je me décide enfin à vous présenter la suite de ce reportage. Mieux vaut tard que jamais!!! La journée consiste à se rendre haut-le-pied de Trappes à Aunay-Tréon en empruntant la ligne de Paris-Montparnasse à Granville via Plaisir-Grignon et Dreux. C'est dans cette dernière gare que nous seront dirigés sur l'ancienne ligne menant autrefois à Chartres. Celle-ci est donc neutralisée au-delà d'Aunay-Tréon et ce jusqu'à Saint-Sauveur-Châteauneuf où la ligne reprend jusqu'à Chartres avec seulement quelques circulations très épisodiques de trains de céréales chaque année. Les deux tronçons sont utilisés de part et d'autre sous le régime d'exploitation des Voies Uniques à Trafic Restreint (VUTR). Voici donc en images la suite de cette desserte. C'est parti. A l'époque du reportage, les dessertes étaient encore assurées à 90% du temps par des BB 66000. Qu'elles me manquent ces petites mais vaillantes bestioles!!! C'est donc la BB 66264 du dépôt de Sotteville qui, en unité simple s'il vous plaît, va assurer la restitution de la rame d'engrais livrée quelques jour auparavant à Aunay-Tréon. Vous remarquerez que depuis ce temps-là, la pauvre a attrapé une jaunisse persistante et a subi un check-up complet avec une greffe d'un nouveau moteur moins polluant. Ça fume plus et ça siffle plus!!! La belle est vue ici lors d'un arrêt par les signaux, au niveau du PK 42 situé juste avant la gare de Montfort l'Amaury. Après avance rapide du magnétoscope, nous nous retrouvons en gare d'Aunay-Tréon. Entre temps nous avons récupéré deux agents de manœuvre en gare de Dreux puis nous nous sommes engagés sur la courte mais très sympathique et dépaysante petite VUTR. A notre arrivée, un des agents de manœuvre s'empresse d'aller fermer le passage à niveau 49 manuel afin de pouvoir débuter la desserte. Les barrières s'abaissent doucement mais sûrement. Petite pose photo en attendant que le client nous avance la rame en sortie d'ITE à l'aide de son petit locotracteur. Quand on parle du loup... Voici ce dernier à l'approche. L'agent de manœuvre part à sa rencontre afin de récupérer le contrat de transport. Comme en atteste la présence de ce couple de grands-parents accompagnés sûrement de leur petit fils ainsi que de leur chien, la ligne est plus souvent empruntée par des promeneurs que par des trains. Autre photo de notre BB avec en toile de fond la très jolie gare d'Aunay-Tréon. Le locotracteur, une fois dételé du convoi tire de quelques mètres puis va refouler sur une voie contiguë afin de laisser la place à notre 66000. Revoilà notre petite famille entrain de saluer une vache. Nous sommes vraiment à la campagne! Une fois notre locomotive mise en tête, nous tirons l'ensemble du convoi sur la ligne droite de la gare afin de procéder au relevé d'Aptitude au Transport ainsi qu'à l'essai des freins complet. Et là, c'est le drame!!!!! Lors du contrôle au serrage du 16 wagons de tête, l'agent de manœuvre découvre un porte-sabots pendant, l'axe permettant de relier ce dernier au châssis du bogie a disparu. Autre angle de vue. Dans ce cas-là, c'est l'article 22 qui prévaut. A l'aide d'un morceau de ballast, j'ai réussi à chasser les goupilles servant à bloquer la clavette ayant pour rôle d'assurer la liaison entre le sabot et le porte-sabots. Pour des raisons réglementaires, le wagon doit être différé. C'est alors qu'entre de nouveau en jeu notre locotracteur de compétition. Après avoir refouler la deuxième partie de train (wagon défectueux compris) en direction de Chartres, nous tirons de nouveau la première partie en direction de Dreux afin de laisser la place au client pour qu'il récupére le wagon incriminé et le diffère sur une des voies extérieures à l'ITE. Détail au passage de la partie basse de ce dernier. Changement de sens, le loco tout en pétaradant et en fumant, part chercher notre wagon malade. Une fois attelée, le client tire notre wagon direction Dreux jusqu'au niveau de la queue de la première partie du convoi et là, c'est de nouveau le drame!!!! L'inverseur mécanique ne veut plus rien savoir et notre locotracteur se retrouve alors bloqué entre le wagon HS et la queue de notre première partie de train. Après avoir réussi tant bien que mal à remettre l'inverseur au point mort, l'ensemble est refoulé grâce à notre bonne vieille 66000 sur une voie en impasse hors de chez le client. Une fois cette manœuvre non prévue achevée, le convoi est reformé et est finalement prêt à repartir sur Trappes avec au moins une bonne heure de retard. J'en profite pour faire une dernière photo côté cours du joli bâtiment voyageurs. Nous voici à présent en gare de Dreux, nos agents de manœuvre nous ont quitté et nous partirons au bloc d'un train de banlieue à destination Paris. Pour clore ce reportage, notre convoi pris en photo à l'arrivée au triage de Trappes. Voilà, c'est fini pour aujourd'hui. Bonne journée. Vincent.
  3. Merci pour vos commentaires. Salut TER200. J'y suis passé début juillet car il y avait des travaux sur le raccordement de la Brèque. Je te rassure, depuis le temps, des travaux de consolidation des voies du port ont eu lieu et la portion limitée à 10 km/h a été relevée à 30 km/h ce qui est beaucoup plus confortable pour franchir les sections de "baissez pantos". Sinon, je suppose qu'il doit y avoir pas mal de circulation sur cet itineraire. Bonne journée. Vincent.
  4. Bonjour à tous. Pour mon premier post sur ce forum, je vous présente un reportage photos fait lors de mon étude de ligne du port du Havre. Il s'agit d'un train de citernes à livrer à Gravenchon Port-Jérôme (PK 220.2) , terminus de la ligne à une voie banalisée électrifiée ayant pour origine Bréauté-Beuzeville (PK 202.3) situé sur l'axe Rouen Rive Droite -- Le Havre. La ligne est longue d'environ 20 kilomètres. C'est parti pour la ballade. Attention, certaines vues ont été faites en cabine et malgré les nombreux coups d’essuie-glace, des traces ont subsisté sur le pare-brise d'où quelques photos pas bien nettes. La journée débute donc sur le faisceau alluvionnaire du port du Havre. C'est la BB 27143 de Lens qui va assurer la remorque de ces 6 citernes vides de produits pétrochimiques à destination de la raffinerie de Gravenchon. Comme vous pouvez le constater, le temps était assez sombre et il avait neigé une bonne partie de la nuit. Comme le montre cette photo, les voies principales du port sont en grande partie banalisées, c'est à dire que les circulations sur une même voie peuvent se faire dans un sens comme dans l'autre. A l'époque du reportage, le raccordement direct de la Brèque permettant de sortir directement du port évitant ainsi sa traversée ou bien un tête à queue au triage de Soquence, était en cours de construction. Nous allons donc devoir traverser le port avec ses nombreux passages à niveau ultra fréquentés, ses ponts amovibles permettant aux énormes bateaux de passer d'une darse à l'autre, ainsi que deux sections "baissez pantos", le tout limité en grande partie à la vitesse de 10km/h. Que du bonheur quoi!!!! Premier arrêt juste avant le pont rouge afin de laisser passer un gros navire. Le pont étant mixte route/rail, tout le monde est logé à la même enseigne et doit prendre son mal en patience. Du coup, la régularité de notre train en prend un coup! Petite photo de notre convoi faite lors de notre arrêt. Une fois le bateau passé et le pont remis en place, l'opérateur ouvre d'abord les passages à niveau afin d'écouler le flux de camions amassé durant l'interruption du trafic, puis vient en suite notre tour. Nous franchissons à la vitesse de 10km/h le pont à Bascule VI pantographe baissé car ce dernier n'est pas équipé de caténaire! Le temps parait long quand on roule avec une loc. électrique à 10 sous une portion assez longue sans caténaire!!!! Plusieurs collègues sont déjà restés plantés sur pont, n'arrivant pas à rallier l'autre bout. Enfin bon, j'étais en compagnie d'un conducteur connaissant les particularités du port comme sa poche et donc nous l'avons franchi sans aucun problème. Nous sommes à présent sortis du complexe et roulons en direction de Bréauté-Beuzeville. Croisement de la Z 27519 en gare de Virville-Manneville et son PN gardienné suite à un raté d'ouverture sûrement dû à l'accumulation de neige fraîche sous les pédales. Croisement d'un train de conteneurs Naviland Cargo à destination du port du Havre peu avant d'atteindre Bréauté. La BB22383 officie désormais pour le compte de l'INFRA. Nous voici à présent sur les voies de service de la gare de Bréauté-Beuzeville au niveau du poste 1. Le panneau présente le feu vert ainsi que deux feux à l'indicateur de direction, ce qui signifie que nous sommes bien dirigés vers Gravenchon. Avec un feu, nous irions sur Fécamp et avec trois sur Rouen-Rive-Droite. Nous sommes à présent engagés sur la section à une voie banalisée électrifiée, équipée en Block Automatique à Permissivité Restreinte reliant Bréauté à Gravenchon. Le profil est en pente sur la quasi totalité du parcours avec parfois des valeurs atteignant du 15/1000. Je profite d'une courbe pour faire une photo du convoi. Nous passons au droit de l'ancienne gare de Bolbec-Ville, situé au kilomètre 208.0. Nous sortons à présent du tunnel de Bolbec-Ville long de 967 mètres et nous engageons sur le viaduc du Val d'Arques d'une longueur de 166 mètres et limité à 10 km/h du fait de son implantation en courbe assez serrée. Vue de notre train franchissant le viaduc du Val d'Arques. Le Tableau Indicateur de Vitesse d’exécution de forme pentagonale que l'on aperçoit au fond limite la vitesse de certains trains à 50 km/h durant la traversée du tunnel de Bolbec-Ville. Nous attaquons à présent une pente assez impressionnante qui va nous mener à notre terminus, Gravenchon. Notre convoi à l'arrivée à Gravenchon stationne devant le signal d'entrée donnant accès aux voies de service. L'Y 8401, tête de série de la famille nombreuse des Y8400, s’apprête à aller desservir via une voie mère la raffinerie de Gravenchon Port-Jérôme. Un timide rayon de soleil fait son apparition lorsque nous immobilisons notre train sur une des voies de service. Après évolution de notre engin moteur, nous sommes en tête d'une quinzaine de wagons citernes chargés de divers produits portant des noms faisant un peu peur à destination du port du Havre. La masse du train ne doit pas excéder 1200 tonnes pour la série des 27000 avec trois points particuliers en cas d'arrêt inopiné. Sable obligatoire et une bonne connaissance de ligne seront nécessaire à notre ascension jusqu'à Breauté. Vue de l'Y 8401 sur la voie mère revenant de la raffinerie avec 4 citernes chargées. Nous approchons de Bréauté et traversons le village de Mirville. Nous allons passer sous l'imposant viaduc de Mirville construit en 1844 par l'ingénieur Newmann pour permettre la traversée de la vallée du Ru de Bolbec. Il est long de 524 mètres et haut de 32 mètres. Me voici arrivé au terme de mon périple sans casse ni bobos!!! J'abandonne lâchement mon collègue pour sauter dans le premier Intercité pour Paris. Ce dernier redescendra dans la foulée sur Gravenchon chercher une deuxième partie de rame qu'il remontera et raccordera à la première en gare de Bréauté puis il emmènera le tout jusqu'au Port du Havre. Voilà, j'espère que le reportage n'aura, une fois de plus, pas été trop long et que vous me pardonnerez la piètre qualité de mes photos. Bonne journée. Vincent.
  5. Salut a tous! J'ai discuté avec un collègue à Valenton hier et ce dernier m'a dit que tous ses collègues avaient pu installer BREHAT sur SIRIUS. J'ai eu beau remonter les 84 pages du sujet officiel SIRIUS, je n'ai rien trouvé à ce sujet. Quelqu'un aurait-il le lien qui va bien s'il vous plaît? Merci d'avance. Bond journée. Vincent.
  6. Moi, à mon avis, il faudrait ressusciter Monsieur Paul Arzens. Non, sans rire, les nouvelles locs, pour moi, c'est de la tôle ondulée assemblée peinte en vert sur bogie. Je n'aime vraiment pas du tout... Bonne soirée.
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