Daniel_UK

Je vois que j'ai touché à un point sensible... je ne souhaitais point venir donner des leçons de chemin de fer, j'ai tout simplement exprimé mon opinion par rapport à l'article très intéressant identifié pour nous par capelanbrest. Effectivement, je suis britannique. Je ne m'attendais pas à ce que ce fait provoque une telle critique du système ferroviaire britannique, mais dans l'intérêt du débat, je tiens à addresser les points évoqués. Les subventions publiques ont augmenté, mais elles sont destinées à l'amélioration du réseau plutôt que le maintien financier, qui diminue depuis la création de Network Rail. Pour ce qui concerne les tarifs, ils peuvent être chers mais au moins on sait à quoi s'attendre si on s'y met en avance. En matière de fret, que puis-je dire ? Que les volumes ont augmenté par 60% sur dix ans ? Que les prestations sont plutôt fiables ? Que le ferroviaire livre une rude concurrence au routier, avec une part du marché qui a evolué de 8.5% à 12% ? Le citoyen moyen (français ou autre) pourrait être intéressé de savoir que la privatisation du ferroviaire en Grande-Bretagen n'a pas eu d'incidence sur les effectifs de l'industrie. Je reviens à mon point original: soit on accepte la concurrence, soit on la réfuse. Sachant que le monde dans lequel nous vivons existe au-délà des frontières nationales, nous ne sommes plus au XIXè siècle...

Personnellement, je trouve qu'il est difficile de réclamer "plus d'Europe dans le ferroviaire" tout en rejetant la tentative de la Commission européenne de séparer opérateur national et gestionnaire de l'infrastructure. Si l'on est prêt a accepter une ouverture au niveau du matériel il faut aussi de la concurrence sur les services. Un opérateur national intégré avec le gestionnaire de l'infrastructure me semble une entrave claire et nette au libre accès. Apres, comment faire la transition sans incidence sur l’expérience du passager est une autre question...

Bonjour tout le monde, Je suis Daniel, je viens de l'Angleterre et travaille actuellement à l'Ambassade de Grande-Bretagne à Paris. J'ai récemment intégré l'équipe ferroviaire du service commercial de l'Ambassade, où nous aidons les sociétés britanniques qui veulent travailler avec la France. C'est une chance pour moi de pouvoir apprendre à connaître le monde français du ferroviaire, qui s'avère très riche et complexe. J'espère participer à des échanges fructueux avec vous, et si vous avez des questions sur le système britannique je ferai mon mieux pour vous répondre ! Daniel

Quelle est l’idée de cette journée portes ouvertes ? Tout le monde peut-il s'y rendre ? Daniel

Merci beaucoup pour toutes vos réponses. Alors si j'ai bien compris: Pour les travaux sur ligne exploitée, c'est la SNCF qui achète le matériel, l'entreprise de travaux pose les voies. Ce sont les agents de la SNCF qui assurent la sécurité. Pour les travaux sur ligne fermée, c'est l'entreprise de travaux ferroviaires qui achète le matériel la ou elle veut (avec la condition d’être homologué SNCF), pose les voies, et assure la sécurité. Qui décide si c'est un chantier ligne fermée ou pas ? Daniel

Bonjour à tous, Est-ce qu'il y a quelqu'un qui pourrait m’éclaircir sur la façon de faire des travaux ferroviaires en France ? Je sais que tout matériel doit être homologué par la SNCF, que ce soit les rails, les boulons, les éclisses etc... Après, est-ce la SNCF qui achète les produits et qui les revendent aux entreprises qui font les travaux ? Ou est-ce que ces btpistes ont le droit de se fournir auprès de qui qu'ils veulent, a partir du moment ou le produit est homologué SNCF ? Merci beaucoup en avance ! Daniel