Sequana

Très grand merci pour ces splendides clichés me rappelant un coin où j'ai passé de très agréables moments ( 5 ans de vacances au camping du Roustourias*devenu "le Roustou" plus 4 séjours de "classes de montagne" avec les enfants de mon CM2, au Chadenas un peu avant Embrun, tout cela entre 1978 et 1996. J'ai donc eu le loisir de grimper dans ces massifs et d'aller voir le berger vers Le Crachet. J'ai vu, sur une carte postale assez ancienne qu'il y avait comme 2 voies à quai dans l'ancienne gare de Puy-Sanières. Est-ce une illusion d'optique? De même, après Embrun vers Briançon, j'ai comme l'impression qu'il y a eu 2 voies durant un temps. Quelle en fut la raison? Bonne continuation à tous les"webistes cheminots", C.M. --------------------------------------- *Dont quasi toute une nuit de 16 août cramponné aux barres horizontales de notre tente pour éviter qu'elle ne s'envole : gros orage vers 23 heures suivi d'une véritable tempête avec des rafales à 130/140 km/h. Et ça durait, ça durait...

Au droit du dépôt d'Achères, il arrive que la rame du RER dans laquelle je me trouve "fasse le taxi" en stoppant pour déposer un agent monté en cabine. Est-ce considéré comme «arrêt accidentel»? Le "mécano" fait siffler brièvement au redémarrage.

Merci, cher ADC 01. J'ai regardé à l'endroit indique et y ai lu que le maximum d'éléments utilisés sur PSO et parfois Paris-SE ne dépassait pas quatre. Sauf que je reste sur ma question : mise à part l'affaire de longueur, aurait-on pu augmenter encore le nombre d'éléments pour avoir 15 ou 18 caisses soit des rames à 5 voire 6 "motrices Z 1500"? Et quels auraient été les éventuels empêchements "techniques" question "prises d'électricité" à la caténaire, par exemple? En comparant avec les automotrices "Z" de l'ex-Ligne de Sceaux qui formèrent des rames de 8 automotrices vers la fin de leur service dans les années 1986-87, cela n'a pas fait fondre les fils caténaires en 1500 volts. Certes, peut-être que la puissance des moteurs de ces automotrices "Z 23200" était plus faible que celle des Z 1500...ceci expliquant, peut-être, cela!

Amis cheminots, "Rames multiples" annonce ce fil. Je me doute bien qu'il s'agit de «matériel des années 2020-2022.» Permettez un tout petit rappel historique de 1960 : un jour, je me trouvais en bout de quai à Paris-Lyon, aux "voies à numéros" et sortit d'une voie banlieue une rame de 4 éléments triples Z 5100 soit 12 véhicules. Ce fut la plus longue que j'eus l'occasion de voir. J'imaginais alors une composition à 15 voire 18 caisses. D'après ce que je savais, hormis la longueur totale, je ne pense pas qu'il y eût incompatibilité. L'un/l'une de vous peut-il confirmer ou infirmer cette idée?

Amis roulants ou sédentaires, Le fana de chemin de fer que je suis passe très souvent au Bourget pour se rendre de Conflans(Sainte-Honorine) à Aulnay-Sous-Bois, comme demain par exemple. S'il n'y a pas une rame paire qui descend vers PN-B, j'ouvrirai grand mes yeux pour repérer le "perdu de vue". Au fait, a-t-il encore de quoi rouler par ses propres moyens jusque Mulhouse(Ile Napoléon ?) ou bien sera-t-il convoyé en "marchandise roulante" via Noisy-le-Sec?

Cher ami "Lok 46", Je dois effectuer une recherche dans mes N°s de LVDR pour un sujet concernant la guerre de 14 ("le Faux Paris"). Comme je les ai , avec hélas des manques, depuis 61-->95, si je retrouve le numéro que tu cherches, je t'en fais des photocops que je t'adresserai bien volontiers. (Garde tes sous!). Si les M.P. existent sur ce forum, tu peux essayer par ce biais(J'avoue humblement que je n'en sais rien !) Je te communiquerai alors le résultat de mes recherches. (N.B: Je connais un copain qui les a depuis 1951 et complets).

Et si, au cours de mes ballades en longeant par exemple la clôture d'un ITE je vois l'un de ces wagons, il me faudra le dire à un gars-ou une fille- du frêt ? Et tirer une photo ?

Oh les gars, c'est avec à la fois de la consternation et un faible espoir que je lis les précédents messages. Il est bien vrai que cerains personnages peuvent être craints. Mais de là à se faire un peu de...cinéma, essayons de raison garder et de ne pas nous obnubiler sur des cas -trop- particuliers, avec, parfois quelque exagération. Bon courage à tous..

Bref compte-rendu de cette journée : Membre de la toute jeune Association pour la Préservation d'un Petit Gris du Nord (APPG-NORD) dont le Président est conducteur sur le réseau IDF-Nord et composée en grande partie de cheminots, j'arrive à Paris-Nord ce jeudi 10 et vais en voie 36 où attend une triplette formée des éléments Z 6147,51 et 66.Ce premier départ est prévu à 9 H 53 pour Persan. Une bonne dizaine de membres d'APPG et des amis cheminots d'autres secteurs, voire agents RATP sont déjà présents en tête en compagnie de collègue de la Communication de la ligne H : la SNCF a bien fait les choses pour cette dernière journée de roulement "officiel commercial". Il est prévu que les copains d'APPG parcourront la rame et iront au-devant des voyageurs afin de solliciter anecdotes des voyages à bord et leur proposeront d'inscrire quelques mots sur un "Livre d"Or ". Le Président est présent mais ne conduit pas cette fois-ci : il sera "aux manettes" cet après-midi pour les deux derniers allers-retours. Assez peu de voyageurs à ce premier A-R ce qui permet une "mise en bouche" aux amis interviewwers d'un jour. L'entrée, au retour à PNB(Paris-Nord-Banlieue), se fait en voie 34. Et nous voilà repartis par le même itinéraire vers Valmondois en fin de matinée. Le rail est gras et l'anti-enrayage fonctionne à plein, d'autant que toutes ces circulations sont omnibus. Le casse-croûte a lieu au terminus du Val-d'Oise puis, départ à "voie libre" vers PNB. Le troisième voyage a donc lieu comme prévu vers Persan aux environs de 17 h 43. Dans cette gare, de très accueillantes hôtesses de la SNCF (agents locaux) animent les quais et le hall d'accueil en proposant de photographier quelques voyageurs sur un siège de Z 6100. Elles distribuent aussi un "carton-souvenir" où une rame est représentée en gare de Pontoise. Le "dernier voyage officiel" (en réalité l'avant-dernier) réunit alors une foule nombreuse de photographes-reporters de presse ou de chaînes de télé locales. Tout ce petit monde, après la photo de groupe de tous les membres d'APPG-NORD devant l'élément de queue(Z 6147) se retrouve sur le quai et dans la rame en procédant à des interviews, parfois filmées. À l'entrée de chaque gare, le Président-conducteur ne manque pas d'actionner largement les avertisseurs à deux tons et de nombreux collègues des trains qui nous croisent dans les tout modernes "Franciliens" repondent en guise de salut. À l'arrivée à PNB, une foule nombreuse se presse autour du conducteur près du heurtoir et de très sympathiques agents "à bandeau rouge" sur la casquette assurent un passage au héros du jour. Photos, poignées de mains et retour en tête pour l'ultime départ vers Valmondois prévu, en principe, à 18 H 53 voie 36. Mais devant l'enthousiasme des photographes et "afficionados", le train ne s'ébranle qu'à 19 H 06 ! Il reviendra de Valmondois "en W" (Haut-le-pied). Nous notons la présence, toute cette journée, de deux membres APPG costumés ; le premier avec une tenue SNCF des années 60 et le second en uniforme des Chemins de Fer du Nord époque 1928-1930, ayant le rôle de Chef de Service, le crâne orné du fameux "fromage blanc", la coiffe blanche que le bon public attribue au "Chef de gare". Il tient à la main une lanterne à acétylène ayant servi sur le réseau nord et tous deux sifflent à qui mieux mieux le dernier départ de la gare du Nord avec des sifflets au sigle SNCF type époque III. En définitive, une belle et réussie journée d'adieu aux "P'tits Gris du Nord" et une mise en valeur des rames nouvelles du Francilien-boa.

Petite anecdote un brin en parallèle à propos des braves gens qui savent tout: Sur le métro aérien de paris, les tabliers reposent sur des piles en pierre par l'intermédiaire de coussinets en fonte. Les concepteurs des années 1905 avaient prévu de faire graisser régulièrement les coussinets par un employé afin que ça puisse bien glisser avec dilatation et retrait selon les saisons. Un employé spécialisé était donc chargé de s'occuper de la chose. Pendant des décades, aucun problème ne fut signalé. Or voilà qu'un beau jour des années 80, "quelqu'un" s'avisa de faire supprimer ce "poste inutile": Pensez de nos jours, un "graisseur de coussinets"? de qui se moque-t-on? Résultat des courses: quelques années plus tard, madame la Rouille s'empara des dits coussinets,les bloqua et...les efforts de dilatation furent transmis directement aux piliers qui se fendirent, ce qui fut quand même assez gênant quant à leur solidité et leur tenue dans le temps. "On" fut donc obligé de refaire la majeure partie des têtes de ces piles en pierre sans interrompre le trafic bien évidemment. Bonjour les frais de réfection !

Moi-même lecteur au numéro de LVDR depuis février 61 puis abonné de 65 jusqu'en 1995 où je suis passé chez Rail-Passion, j'ai repris un à un tous les numéros-ce qui m'a donné l'occasion de bien des souvenirs ! - et en ai détaché tout ce qui n'avait pas un caractère ferroviaire : Recette de la tarte au oignons, "les cinq dernières minutes "avec le regretté Raymond Souplex-Bourrel, les colos SNCF, la mode féminine hiver 67... toutes choses sous la haute main de madame Paul Delacroix...hé oui ! et, bien sûr, les pub pour Crozatier-meubles. Hé bien, j'ai gagné 2/3 de place dans l'armoire où les revues étaient rangées. Quelqu'un m'apprend que l'ambiance à la revue n'est pas vraiment à la fête et que l'on se replie un peu trop sur la photothèque de la SNCF...pour remplir les pages. Certes, ça peut avoir son intérêt mais question nouveautés ferroviaires...