Je ne sais ce qu'est devenu Technicentre qui a lancé ce sujet...
S'il est vraiment motivé je pense qu'il retrouvera une structure (association ou autre... ) où il pourra donner cours à sa passion.
Je "tiens" dans une association de voie de 60 depuis plus de 25 ans, il y a des hauts et des bas et il faut souvent composer. J'ai peur des gens qui disent "on ne lâche rien" car cela peut mener au conflit et aux claquements de porte. On n'est pas dans une entreprise et même si on doit respecter certaines règles, il faut savoir lâcher quelquefois, attendre un meilleur moment ... par exemple, j'ai depuis quelque temps une idée, mais le collègue dont l'aide m'est indispensable pour la réaliser me dit que ce n'est pas possible. Mêmesi je suis persuadé que c'est possible, je n'en parle plus maintenant, un jour viendra peut-être...
Mon association (attention le "mon" ne veut pas du tout dire qu'elle m'appartient !) fonctionne en ce moment plutôt bien, justement parce qu'elle "n'appartient" à personne en particulier, elle est gérée par un groupe d'administrateurs qui savent qu'ils sont là par la volonté de l'Assemblée Générale (bien aidée certes par leur engagement) mais rien de plus. Je crois d'ailleurs que beaucoup d'élus ont tendance à oublier ce qu'est un mandat électif et pas seulement dans les associations !
Je parlais de "hauts et de bas" et beaucoup d'associations en ont connus ou en connaissent, et si les choses vont bien, une nouvelle équipe arrive à prendre les rênes et l'ambiance et l'efficacité peuvent alors s'améliorer, même si cela passe par des départs... mais s'accompagne aussi parfois du retour de certains que la situation précédente avait fait partir.
Il faut savoir accueillir et intégrer les nouveaux, détecter leurs compétences, les placer en situation de les exploiter et si possible de les étendre. Mais il faut aussi un "staff" capable de fédérer tous les membres autour de chantiers dûment répertoriés, hiérarchisés, priorisés, faire comprendre à chacun la nécessité des règles, (notamment de sécurité, un domaine où là on ne lâche rien car il en va de la survie de la structure quand ce n'est pas des personnes) pour le reste, on doit se rappeler que la motivation du bénévolat passe par l'intérêt que chacun y trouve. Même en voie de 60, le chemin de fer nécessite une action collective, une équipe suffisamment nombreuse et soudée est donc indispensable!
Ne connaissant pas les tenants et les aboutissants du problème de Technicentre, je ne sais que lui conseiller d'analyser les causes de sa rupture avec son association et sur la base de ses conclusion, de voir s'il ne peut pas trouver son bonheur dans une association fonctionnant sur des bases différentes de celle qu'il a dû quitter, mais surtout surmonter sa déconvenue et ne pas persister à "mettre tout le monde dans le même sac" !