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Le Web des Cheminots

bagnis

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  1. bagnis

    conditions de travail

    en image le résultat du plan fret avec la création d'un OFP... c'est beau le progrès..LOCOS_ELECT.WMV
  2. Je me permets de mettre en ligne cette lettre. En sachant que Mr BON ex PDG de France Télécom a été invité par Mr Pépy dans un colloque, pour nous expliquer les vertus de la libéralisation et de le féliciter pour sa gestion économique et sociale. A vous de juger. Lettre ouverte Devant le désastre humain de ces derniers jours, je me permets de vous interpeller pour apporter ma vision d'agent France Télécom sur ce séisme que vous n'avez pas vu venir, enfermé que vous êtes dans votre tour de Babel. J'estime de mon devoir de vous faire part de mes réflexions pour comprendre comment on en est arrivé là. Je suis convaincu que vous n'avez pas le monopole de la vérité, malgré votre fonction de PDG. Avec les PDG qui vous ont précédé, MM. Bon et Breton, vous avez planifié, programmé avec des juristes, des experts, des consultants, des organismes de formation pour cadres, une politique de management et organisationnelle pour mettre sur les rails du capitalisme pur et dur notre entreprise. À travers cette politique, vous avez laminé les syndicats, vous avez éloigné inexorablement les centres de décisions en augmentant les territoires des directions régionales, ne laissant sur le terrain au plus près de vos agents que quelques petits chefs issus de leurs rangs pour servir de liens. La première grosse erreur de cette politique a été de spolier l'identité professionnelle de la majorité de vos agents venant des PTT avec de réelles formations de métiers. Le lien sur le terrain dévolu à ces cadres « N+1 » n'avait plus rien de social. Ce n'était, ce n'est qu'un relais pour mettre en place vos méthodes, vos processus, vos directives, vos aspirations de suppressions d'emplois, pour être crédible auprès des marchés financiers. Beaucoup ne se rendent pas compte du rôle que vous leur avez fait jouer ou qu'ils jouent encore. Les syndicats, parlons-en… Stratégiquement, là aussi tout était planifié. Par des restructurations incessantes, vous les avez confinés année après année, changement de périmètre après changement de périmètre, dans un travail de réorganisation permanent pour répondre à votre mise en place des institutions représentatives du personnel (lRP). Vous avez voulu des syndicats affaiblis. Vos fiançailles avec les marchés financiers, les actionnaires, vous ont poussé à détruire insidieusement les contre-pouvoirs garants des équilibres sociaux. Certainement au-delà de vos espérances… Oui, pendant des années, devant le peu de lutte collective d'envergure, vous avez cru gagner. Vous pensiez, comme notre président de la République, que « quand il y a une grève à France Télécom, on ne s'en rend plus compte ». En surfant sur la démagogie et sur l'individualisation à outrance, vous avez mis en place votre politique de restructurations incessantes de vos services. Après la perte d'identité professionnelle, la perte d'identité géographique : mobilités forcées, imposées. Avec à la clé un travail répétitif, sans autonomie, à la place d'un vrai métier. Quel projet proposez-vous à ces personnels en errance pour se reconstruire ? Votre projet d'entreprise ? Croyez-vous sincèrement qu'ils puissent y adhérer ? Quel manque de discernement ! Pour casser toute velléité, mise en place d'un management impitoyable, infantilisant, ou dans chaque parole des cadres on entend les mêmes réponses, les mêmes allégations, les mêmes phrases, les mêmes arguments, à la virgule près, pour nous faire accepter l'inacceptable. Sans oublier les chiffres, les indicateurs… Ces années que vous avez planifiées sont d'une violence inouïe. Je suis sûr que l'histoire le jugera un jour ou l'autre. Et voilà que cette violence vous revient en pleine figure, comme un boomerang. Vous avez cru gagner mais vous avez perdu. Ne laissant que peu d'espace à l'expression démocratique, aux luttes collectives, aux résistances organisées, en méprisant la représentation syndicale (il suffit de lire les réponses faites aux questions des délégués syndicaux et des délégués du personnel où ne transpirent qu'arrogance, suffisance, mépris), vous n'avez pas vu ou pas voulu voir apparaître depuis quelques années une nouvelle forme de lutte insidieuse, souterraine : le suicide… La nature a horreur du vide. Sur les conseils éclairés de certains experts ès communications à la solde des décideurs économiques et politiques, vous avez fanfaronné, dénié ce sujet. Vous avez sali la mémoire des premiers collègues disparus en les méprisant, en cantonnant leur geste désespéré dans des problèmes familiaux, personnels. Quelle erreur, quel dédain, quelle suffisance ! À force de ne côtoyer que les arcanes des pouvoirs politiques, économiques, médiatiques, on en devient aveugle… Les travailleurs, les gens de peu, les millions de personnes n'ayant pas de Rolex à cinquante-cinq ans n'existent plus… Et pourtant, la médecine du travail, malgré son peu de moyens, vous alertait. Les comités d'entreprises (CE), les comités d'hygiène et de sécurité (CHSCT) aussi. Mais la victoire est une drogue douce, elle enivre, elle isole, elle grise. Votre rouleau compresseur écrasait tout sur son passage. Les bénéfices année après année justifiaient vos choix auprès des marchés. Vos actionnaires vous remerciaient… Devant ce no man's land de luttes dignes de ce nom, ces signaux puérils de détresse ne vous inquiétaient pas. La puissance de votre communication étouffera à travers les médias ces résidus de gêne d'image de la marque, pensiez-vous. La voie royale du libéralisme était dégagée. On a gagné ! on a gagné ! Et puis le grain de sable. Vos agents hommes, femmes qui veulent vivre debout, dignes, devant votre mutisme, osent symboliquement perpétrer leur suicide sur leur lieu de travail. Crime de lèse-majesté… En réponse, toujours votre mépris. Pour calmer les médias, vous faites dire par un de vos directeurs : « À France Télécom, on ne se suicide pas plus qu'ailleurs. » Quelle gaffe ! Quel camouflet pour ces hommes et ces femmes ! Vous rendez-vous compte où vous a mené votre aveuglement ? Obliger vos agents avant leur dernier geste à bien préciser qu'ils n'avaient pas de problèmes familiaux, financiers ou autres. Leur problème, c'est bien France Télécom, c'est bien la politique managériale que vous avez mise en place. C'est une violence supplémentaire à laquelle je ne trouve pas de nom. C'est une insulte à la dignité de ces personnes et à leur famille. Ce que j'ai écrit et affiché sur mon lieu de travail avant les événements du 10 septembre 2009 (un collègue qui se poignarde) et du 11 septembre (une collègue qui se défenestre), malheureusement me donne raison : « Le pire est à venir. » Votre réunion du 10 septembre dernier n'apporte qu'une partie des réponses aux attentes de ces centaines d'agents en stand-by. La mise en place d'un audit extérieur, quelle désillusion, quel manque de respect pour vos équipes de médecine du travail, des élus du CE et du CHSCT qui n'ont eu de cesse de vous alerter, signaler les dérives, les ravages de votre politique à travers des rapports. Peut-être étaient-ils rédigés en chinois et vous n'avez pas daigné les traduire ? Il est encore temps de les lire… À l'heure où nous en sommes, que vous reste-t-il pour demeurer crédible auprès de vos agents ? Soit vous reconnaissez publiquement votre responsabilité dans la souffrance de vos agents, avec en parallèle de véritables négociations avec les syndicats pour infléchir cette politique. Cette décision serait un geste fort, à même de calmer cette spirale infernale. Elle demande du courage et du coeur… Soit vous restez droit dans vos bottes en niant les relations de cause à effet de votre politique et là, effectivement, je redoute le pire… Je n'accepterai pas, pour ma part, la troisième solution qui se dessine. C'est-à-dire la mise en place du repérage des agents potentiellement à risque pour un traitement individualisé pour les éradiquer, les gommer, les culpabiliser, les stigmatiser et recommencer comme si rien n'était arrivé. Veuillez accepter cette humble contribution à votre réflexion ; humainement, pour tous mes collègues, je ne pouvais plus me taire. Malgré la souffrance qui m'écorche, recevez mes respects. Ceci est mon « code alliance » à France Télécom, car en tant qu'être humain, je n'existe plus depuis 2002 dans votre entreprise. DYDO 5403
  3. A la "télé" , le pompier confirme que le jeune homme a été légèrement "frotté" par la brosse. A t il répété ?. Mais plus sérieusement , ne peut il pas avoir un problème avec l'antenne KVB ? Pour intervenir sous la loc, règlementairement, il faut isoler le poste de conduite pour éviter, entre autres, tout problème avec cette antenne ....
  4. bagnis

    Fret SNCF, la fin ?

    Fret: Le plan qui peut enflammer la SNCF L'entreprise planche sur des transferts d'activité vers une filiale privée. Paru dans leJDD Le plan de sauvetage du fret ferroviaire sera annoncé d'ici dix jours. (Reuters) C'est le sujet brûlant du moment pour la SNCF. Le président de l'entreprise publique, Guillaume Pepy, doit être reçu dans les prochains jours à l'Elysée. L'objectif: finaliser le plan de sauvetage du fret ferroviaire qui sera annoncé d'ici à dix jours. Un vrai casse-tête. Malgré cinq plans de sauvetage et 3,5 milliards d'euros d'aides publiques englouties en cinq ans, la branche va afficher une perte de 600 millions cette année. Est-il possible de sauver cette activité en déroute sans provoquer un conflit social dur? Les syndicats, qui redoutent de 4 à 6000 suppressions de postes sur 15 000, ont lancé dès lundi la procédure d'alarme sociale. Ce qui leur permet d'appeler à la grève à partir du 22 septembre. Le fret n'échappera pas à la restructuration. Selon nos informations, la SNCF planche sur un projet qui consiste à diviser l'activité en quatre branches autonomes spécialisées par métiers (conteneurs, agriculture et carrières, automobile et chimie, acier). De sources concordantes, la direction du fret a annoncé cette semaine, lors d'une réunion interne, que la future division conteneurs, baptisée Combi Express, sera transformée en juin 2010 en filiale de droit privé. Avec réduction des avantages sociaux à la clé. Doubler le marché du rail Les conducteurs volontaires seraient transférés vers cette nouvelle filiale à des conditions (congés, temps de conduite, etc.) proches de celles du privé. Les cheminots qui refuseraient seraient reclassés au sein du groupe. De quoi faire grogner la base. Et conforter la crainte d'une "privatisation" progressive du fret brandie par la CGT. L'entreprise se refuse à tout commentaire. "Rien n'est arbitré", répond, pour sa part, le ministère de l'Ecologie. Au siège de la SNCF, on s'efforce de déminer tout risque de grève. Le plan prévoit, par exemple, une réduction d'environ 60% de l'activité de "wagon isolé" (les trains acheminant les marchandises de plusieurs clients). Mais la SNCF souhaite agir de façon progressive, sans annoncer combien d'emplois seront supprimés. L'entreprise et le gouvernement vont surtout insister sur leur ambitieux projet de relance. "Nous allons investir massivement dans le fret ferroviaire", a confirmé jeudi Nicolas Sarkozy. L'objectif est de faire passer la part de marché du rail face à la route de 14 à 25% d'ici à 2020, dans le cadre du Grenelle de l'Environnement. Le plan prévoit de développer les autoroutes ferroviaires (les camions chargés sur des wagons), les TGV de fret et le transport depuis les ports. Les trains de fret bénéficieront également de sillons de circulation prioritaires et de voies nouvelles ou rénovées. Reste à boucler le financement. "L'investissement sera de plusieurs milliards d'euros", indique un proche du dossier. L'ardoise devrait être répartie entre la SNCF, Réseau ferré de France (propriétaire des voies) et l'Etat. Le gouvernement devrait affecter au projet une partie des recettes du grand emprunt.
  5. Si tu veux d'amuser à ce petit jeu là il est certain qu'avec une moyenne de 2 posts par jour on peut souvent dire des bêtises.. ou essayer d'intervenir sur tout et n'importe quoi. Au Plaisir .
  6. Jamais sur ta source on parle de viaduc. Donc je peux te dire que je suis content car je ne verrai pas de TGV voler en ouvrant mes volets le matin mais seulement la Sainte VIctoire !!!!!
  7. Explique moi comment la LGV va longer l'autoroute de l'Arbois à St Maximin ? Je ne suis ni pour l'un ou l'autre trajet. C'était une satisfaction personnelle .
  8. Moi je suis content ils ne vont pas défigurer ma ST VICTOIRE....
  9. Confidentiel : la SNCF veut changer le droit de retrait article qui date du :23/01/2009 . Avez vous remarqué depuis un changement dans le droit de retrait ?
  10. bagnis

    Fret SNCF, la fin ?

    Salut, Il me semble que la dépêche est dans dans son intégralité. Elle date du 12/06. Voici un lien : http://www.lematin.ch/flash-info/economie/...rs-mi-septembre @+
  11. bagnis

    Fret SNCF, la fin ?

    News: Redresser la branche fret de la SNCF: des "voies de solution" vers la mi-septembre PARIS (AFP) — Pierre Blayau, patron de la branche transports et logistique de la SNCF, envisage de "trouver des voies de solution" pour le redressement du fret, lourdement déficitaire, "probablement vers la mi-septembre", a-t-il déclaré vendredi. "Il n'y aura aucune annonce" avant cette échéance, a-t-il assuré. "On est au travail" pour tenter d'établir un "diagnostic partagé avec les syndicats, les pouvoirs publics et les administrateurs" de la SNCF. L'activité fret SNCF a été rattrapée par la crise dès juin 2008, et "le trafic est en baisse de 30% en moyenne à fin mai", a indiqué M. Blayau. "La SNCF ne peut pas tirer des conclusions ou organiser des solutions toute seule, cette démarche est participative", a-t-il insisté. Parmi les prochaines échéances figurent la présentation du "diagnostic" au comité stratégique Fret du conseil d'administration de la SNCF le 18 juin et la tenue d'un conseil d'administration de l'entreprise publique le 24 juin. "Après, on continuera à discuter avec les uns et les autres pour probablement vers la mi-septembre essayer de trouver des voies de solution", a expliqué M. Blayau. Interrogé sur les différentes hypothèses qui circulent (subventionner des trafics non rentables, filialisation du fret, abandon de l'activité "wagon isolé"), il a répondu qu'il ne pouvait "absolument pas se prononcer aujourd'hui sur quelque solution que ce soit". "Toutes les hypothèses sont envisageables, et tout le monde est appelé à donner son avis et faire des suggestions. C'est un problème d'intérêt national qui met en jeu à la fois la politique de transport public, l'avenir de la SNCF et l'emploi des cheminots", a-t-il déclaré. "L'activité du wagon isolé présente 40% du chiffre d'affaires et 70% des pertes" du fret SNCF, "c'est une donnée du diagnostic qui est susceptible d'interpeller les uns et les autres", a commenté M. Blayau. Le service de "wagon isolé" permet aux entreprises de transporter par rail des produits dans des quantités ne permettant pas le recours au transport massif par train entier. Selon les syndicats, auxquels la SNCF a transmis un audit, la chute du trafic de transport de marchandises pourrait aboutir à un déficit de 5 à 600 millions d'euros en 2009, après une perte de 339 millions d'euros en 2008. Mercredi, les syndicats ont présenté à la direction un "contre-audit". Le secrétaire général de la CGT-cheminots Didier Le Reste a prévenu qu'une éventuelle filialisation du fret serait pour lui "un casus belli dans l'entreprise". Le redressement du fret, en perte de compétitivité par rapport à la concurrence, figure parmi les priorités du plan stratégique de la SNCF. Face au tollé syndical, l'entreprise a dû toutefois abandonner en novembre une réforme sur une réorganisation du travail des conducteurs. "Pour le fret, nous voulons sortir des plans successifs et opter pour une méthode incontestable", a déclaré lundi le président de la SNCF Guillaume Pepy. "Le pari de la +rupture interne+ mené l'an dernier - à travers la réforme sociale du fret - n'a pas fonctionné", a-t-il reconnu.
  12. Ils cherchent environs 200 agents alors sur 950 volontaires........... Et sur mon dépôt de CSS le dépit et le fatalisme font rage surtout après l'annonce que Naviland arrive à Gevrey.... Qu'en est il sur VSG, MTZ et LPR ?
  13. Voici un exemple de contrat Naviland Cargo: NAVILANDCargo_2.doc
  14. bagnis

    Le nouveau projet FRET

    Bonne lecture à tous.....Projet_de_deal_social_agents_de_conduite_1.pdf
  15. Cela ne va pas commencer en 2019 mais bien au mois juin avec un projet pour le FRET. DIXIT Mr AUBIN:"En guise de conclusion de cette interview à Sud Ouest, le point de vue du Président de la SNCF sur l'avenir de l'Activité Fret : « Avec la crise économique, il y a une chute du volume transporté, entre - 20 et - 30 %, qui touche aussi bien la route que le fer. C'est une situation dramatique, mais la SNCF a les reins solides et nous travaillons sur les stratégies. Nous serons prêts dans le courant du mois de juin à mettre nos propositions sur la table. L'année dernière, nous n'avions pas réussi à convaincre les syndicats de la nécessité d'une réforme sociale du fret. Nous ne lâchons pas l'affaire, le fret ferroviaire le vaut bien ». En clair, le CE de l'Activité fret de juin sera particulièrement chaud avec l'annonce de chiffres catastrophiques et de mesures drastiques. Depuis le début de l'année, les bruits de couloir se multiplient à ce sujet." Il n'y a plus de bruit de couloir le projet existe: Projet de Deal social Combi express. A suivre....
  16. bagnis

    Fret SNCF, la fin ?

    Surtout que la recherche de volontaires a déjà commencé depuis le 27 avril. Mais silence, le document (projet Deal Combi Express) ne peut être remis que dans un tête à tête individuel et parce que l'agent le demande. Vous savez ce qui vous reste à faire... Et bien sur, la mise en œuvre du projet ne sera décidée qu'à l'issue du CE du 6 juin....
  17. bagnis

    Fret SNCF, la fin ?

    L'appel à candidature La priorité dans la candidature est donnée aux cheminots en service. Chaque candidat sera reçu en entretien individuel de recrutement. Les agents intéressés par le projet peuvent obtenir des informations complémentaires auprès de leur DPX. Modalités de dépôt de candidatures : A définir
  18. bagnis

    Fret SNCF, la fin ?

    Le document existe puisque je l'ai mis en ligne sous le titre "Management de la crise à la SNCF". Il doit être sans doute dans la partie réservée aux cheminots - je n'ai jamais fait la démarche pour y avoir accès- Un Modérateur est intervenu ?
  19. Le petit Louis (dernier de Sarkozy) est scolarisé depuis septembre à Dubaï. Cet article s'éclaire d'un jour nouveau ! C'est intéressant. . Pendant que le gouvernement ratiboise les effectifs des profs, Sarkozy veut imposer une réforme géniale. Il a décidé d'offrir aux expatriés la gratuité des écoles et lycées français de l'étranger. Un cadeau sympa, non ? Sauf qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que l'addition, pour l'Etat, s'annonce carabinée. Ces écoles, très cotées étaient jusqu'à présent payantes. Certains lycées sont des établissements publics, d'autres, privés sous contrat. En tout 160 000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000 français. Sous la tutelle du Quai d'Orsay, chaque établissement fixe assez librement ses tarifs et ça atteint des sommets: 5 500 euros l'année à Tokyo, 6 500 à Londres, 15 000 à New York et 17 000 euros -le record- à San Francisco. Au diable l'avarice! Pour les expatriés modestes, un système de bourses plutôt généreux est déjà en place. A New York, par exemple, il faut gagner moins de 65 000 euros par an -pas vraiment le smic- pour décrocher 4 500 euros d'aide. Environ un quart des élèves français bénéficient d'une bourse. Mais pour Sarko, ce n'était pas assez. Depuis l'an dernier et à la demande express de l'Elysée, l'Etat prend en charge l'intégralité des frais de scolarité des élèves français de terminale... quels que soient les revenus des parents. Plus besoin de bourse ! A la rentrée de septembre, ce sera le tour des premières, puis des secondes l'an prochain, et ainsi de suite. " J'aurais pu commencer la gratuité par la maternelle, a expliqué Sarko, le 20 juin dernier, devant la communauté française d'Athènes. Mais j'ai voulu commencer par l'année la plus chère pour que vous puissiez constater la générosité des pouvoirs publics français. " Encore merci ! Mais générosité pour qui ? A Londres, l'une des familles concernées par ce généreux cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus annuels. Et deux autres gagnent plus d'un million. Jusqu'alors, une partie du financement était assurée par des grandes entreprises françaises désireuses d'attirer leurs cadres vers l'étranger. Ces boites, comme Darty ou Auchan, rentrent déjà leur chéquier : pourquoi payer les frais de leurs expat' si l'Etat régale ? Un coût qui fait boum Au Quai d'Orsay, l'Agence française de l'enseignement à l'étranger a simulé le coût de cette plaisanterie mais s'est bien gardé d'en publier le résultat. Lequel est tout de même tombé dans les palmes du "Canard". D'ici dix ans, appliquée du lycée jusqu'au CP (sans parler de la maternelle), la gratuité coûterait à l'Etat la bagatelle de 713 millions d'euros par an ! Intenable ! La vraie priorité, c'est l'ouverture de nouveaux établissements, pas la gratuité. Mais pourquoi Nicolas Sarkozy s'est lancé la dedans ? Peut-être parce qu'il se sent personnellement concerné par la question: après avoir été annoncé à New York puis à Londres, petit Louis est finalement inscrit au lycée français de Doha... Et il va falloir payer ! Auditionné par le Sénat à la fin juin, Bernard Kouchner n'a pas nié ces menus "inconvénients". Son cabinet songe d'ailleurs à couper la poire en deux : une gratuité partielle... mais toujours sans conditions de revenus. Sauf que, pour le moment, Sarko n'en veut pas. " Je tiens beaucoup à la gratuité ", s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger. Sans prendre le temps de préciser comment sera financée cette très généreuse gratuité ! Et puisqu'il faut faire des économies à l'Education Nationale, je vous laisse juges. Tout va bien. Surtout pour certains.
  20. Environ 160 000 tentatives par an. Plus de 10 000 morts chaque année. Un suicide toutes les 50 minutes. Sur voies ferrées : 500 par an
  21. bagnis

    Fret SNCF, la fin ?

    Aujourd'hui en JM nous avons découvert que la direction remet le couvert sur la filialisation du FRET. Dans un premier temps elle va chercher des volontaires pour le combi-express en créant une filiale de droit privé nommée FREGATE avec un besoin de 400 conducteurs.............................................A suivre
  22. Monsieur le président, par Eva Joly LE MONDE | 15.01.09 | 13h53 • Mis à jour le 15.01.09 | 17h31 Supprimer le juge d'instruction ne constitue pas une simple réforme de notre système pénal, mais porte atteinte au plus haut de nos principes, celui de la séparation des pouvoirs et de l'indépendance de la justice à l'égard du pouvoir politique. Votre discours ne mentionne aucune garantie d'indépendance pour les enquêtes. Ce silence, dans un domaine qui constitutionnellement vous échoie, porte la marque du stratagème politique. Mais le verbe haut et toute la rhétorique du monde ne suffiront pas pour convaincre les Français qu'un parquet soumis aux instructions du ministre constitue une meilleure garantie pour le justiciable qu'un juge indépendant. Vous affirmez que notre pays est marqué par une tradition de "rivalité" entre le politique et le judiciaire. La rivalité n'est pas du côté des juges, elle est le fruit de la peur des politiques. Vous pensez que la légitimité politique prime sur tous les pouvoirs. Or c'est précisément pour contenir le désir de toute-puissance qui s'empare naturellement des gouvernants que les Lumières ont forgé le concept de séparation des pouvoirs. John Locke l'a observé justement : "C'est une expérience éternelle, que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser ; il va jusqu'à ce qu'il trouve des limites." Il ne fait pas bon en France incarner une de ces limites. Plus d'un magistrat en France peut en témoigner. Qui peut encore croire que le juge d'instruction est "l'homme le plus puissant de France" ? Certainement pas vous, Monsieur le président. L'homme le plus puissant de France, c'est vous. Vous avez le pouvoir de faire saisir un tribunal arbitral qui attribue 285 millions d'euros à un de vos soutiens. Vous avez le pouvoir de déguiser une grâce individuelle à un préfet dévoyé en grâce collective. LE SPECTACLE DE L'IMPUNITÉ A de rares exceptions, en matière financière, il n'y a plus que des enquêtes préliminaires, et des dossiers bouclés dorment dans les tiroirs. La liste des enquêtes non effectuées est impressionnante : les soupçons de corruption à l'encontre de Christian Poncelet, ex-président du Sénat ; les flux financiers allégués de Jacques Chirac au Japon ; les fortunes apparemment mal acquises des présidents africains placées en France ; le rôle supposé de la BNP Paribas dans les montages corrupteurs au Congo-Brazzaville et Congo-Kinshasa. La justice aurait dû enquêter pour crever l'abcès. Elle ne l'a pas fait, laissant se répandre le poison du soupçon et le spectacle de l'impunité. Une justice dépendante, c'est une justice qui n'ouvre pas d'enquête lorsque les faits déplaisent au pouvoir. Rappelez-vous du massacre des Algériens à Paris le 17 octobre 1961. Il n'y eut jamais aucune enquête ! Aucune condamnation ! Parce que le parquet ne le jugea pas opportun. Est-ce cette face-là de la justice qu'il faut faire ressortir au XXIe siècle ? Le juge d'instruction est le fruit de notre histoire. Il n'existe pas ou a disparu en dehors de nos frontières. Il peut évidemment être supprimé, mais à condition que sa disparition entraîne davantage de démocratie et non davantage d'arbitraire. Peu importe qui mène les enquêtes pourvu que les magistrats soient préservés des pressions ; pourvu que les investigations puissent être conduites, ne soient pas étouffées dans l'oeuf. Vous voulez confier les enquêtes au parquet ? Cela se peut, mais il faut alors rendre le parquet indépendant de votre pouvoir, ce qui, vous en conviendrez, n'a guère été votre choix. Les contempteurs des juges d'instruction affirment qu'il est impossible d'instruire à charge et à décharge. Si le parquet enquête, il héritera du même dilemme. A moins que vous n'ayez l'intention d'accorder aux avocats un pouvoir d'enquête... Non seulement la justice sera aux ordres, mais elle deviendra inégalitaire, à l'image de la justice américaine. En somme, vous aurez pris le pire des deux systèmes : l'arbitraire et l'inégalité. Face à un projet qui foule aux pieds l'idéal de 1789 d'égalité des citoyens devant la loi, face à une réforme qui risque de transformer notre pays en République oligarchique, à la solde de quelques-uns, j'appelle les Françaises et les Français épris de justice à la mobilisation contre votre projet. Eva Joly, ancienne magistrate Article paru dans l'édition du 16.01.09.
  23. Que Madame Laborde n'aime pas les cheminots, c'est tout à fait son droit. Mais, quand on est journaliste sur une chaîne de télévision du service public, un tel parti pris concernant les actions des cheminots ne pose-t-il pas une question d'objectivité dans la présentation de l'information ? Nous ne polémiquerons pas sur la définition de "l'intérêt public", ni sur celle des droits liés aux contraintes du service public et à la pénibilité du travail dont bénéficient les personnels mis en cause, un concept que Madame Laborde semble totalement ignorer… tant son aversion pour les "fonctionnaires" est grande ! Mais peut être cette aversion n'est-elle que l'expression zélée d'un militantisme politique très sarkozyste ? Au moment ou la télévision publique est reprise en main par l'Elysée, ça peut servir ! Nous n'insisterons pas non plus sur la très puissante grève du 18 octobre qui semble être oubliée… Mais que Madame Laborde falsifie l'histoire de la Résistance et traite finalement les cheminots de collabos, c'est totalement inacceptable ! Non Madame Laborde, "les cheminots héros de la Résistance", ce n'est pas une fiction sortie de l'imaginaire du cinéaste René Clément, et encore moins "une imposture historique extrapolée et véhiculée par les camarades après la guerre", c'est une réalité reconnue par la plupart des historiens… ainsi que par le Général De Gaulle ! Faut-il rappeler à cette journaliste que la SNCF a été réquisitionnée et mise à la disposition des Allemands par la Convention d'armistice signée par Pétain ? Fau-il lui rappeler que les forces d'occupation étaient physiquement présentes dans toutes les installations importantes de la SNCF et dans tous les trains de la déportation ? Faut-il lui rappeler qu'à chaque prise de service le personnel de conduite était escorté par un ou deux soldats allemands ? Faut-il lui rappeler que tout mécanicien qui refusait de conduire un train de la déportation, comme le fit Léon Bronchart, était licencié ? Faut-il lui rappeler que les (vrais) syndicats étaient interdits et donc clandestins ? Que toute action de grève était fortement réprimée, les cheminots étant sous la contrainte des lois de la guerre allemandes prévoyant la peine de mort ? Faut-il lui rappeler que Albert Deberdt et Henri Ployat, tous deux militants du syndicat CGT clandestin, ont été fusillés le 15 septembre 1941 à Lille ? Que Jean Catelas, secrétaire de l'Union des syndicats CGT des cheminots du Nord, a été guillotiné le 24 septembre 1941 ? Que parmi les 27 fusillés de Châteaubriant il y avait un retraité cheminot et deux fils de cheminots dont le jeune Guy Môquet ? Que Pierre Sémard, dirigeant de la Fédération des cheminots CGT et administrateur de la SNCF, a été livré par la police française aux allemands et fusillé le 7 mars 1942 ? Que Georges Wodli, secrétaire général de l'Union Alsace-Lorraine, a été pendu le 1er avril 1943 dans les locaux de la gestapo à Strasbourg ? Etc… Nous ne pouvons citer tous ceux qui ont payé de leur vie leur engagement dans la résistance, avec 1 647 cheminots assassinés, la liste serait très longue… Faut-il lui rappeler que, malgré la farouche répression dont ils étaient victimes, bon nombre de cheminots ont participé activement à la résistance et qu'ils ont ainsi désorganisé les approvisionnements allemands ? Faut-il lui rappeler que leurs actions ont permis d'accélérer de manière décisive l'avancée des troupes alliées ? Faut-il lui rappeler que le 10 août 1944, les cheminots ont déclenché la grève insurrectionnelle qui va permettre la libération de Paris… et que cette grève est la seule à être commémorée chaque année le 10 août à l'Arc de Triomphe ? Faut-il rappeler à Madame Laborde que ces actions de résistance des cheminots ont permis à la SNCF d'être la seule entreprise française à recevoir la Légion d'honneur à titre militaire et la Croix de guerre avec palmes ? (1) Certes, il n'est pas question de dire que tous les cheminots étaient résistants ! Comme partout, il y avait des collabos à la SNCF, notamment dans son état major, mais passer de quelques collaborations individuelles à une collaboration collective des cheminots, c'est franchir le pas du détournement de l'histoire ! Madame Laborde oublierait-elle que le patronat français privé, à l'image de Louis Renault, a lui collaboré activement avec l'occupant nazi, fidèle au "plutôt Hitler que le front populaire" cher à la bourgeoisie française ? Oublierait-elle que "seule la classe ouvrière dans sa masse est restée fidèle à la patrie meurtrie" comme l'a écrit François Mauriac ? Par ses écrits, Madame Laborde ne se limite pas à insulter les cheminots, elle souille la mémoire des 1 647 cheminots fusillés ou déportés. Elle occulte totalement le rôle des autorités allemandes et de Vichy comme l'a fort justement rappelé Arnaud Klarsfeld (que l'on ne peut soupçonner d'être "un camarade" !) dans un article du journal "Le Monde" du 6 juin 2006 (voir l'article ci-dessous). Enfin, madame Laborde, ne manque pas d'aplomb quand elle traite les cheminots de privilégiés, alors qu'elle possède un château dans le Gers avec des chambres d'hôtes… que seuls les vrais privilégiés peuvent s'offrir ! (2) Le parti pris pour la classe dirigeante et son anticommunisme primaire conduisent Françoise Laborde à une absence totale d'objectivité historique. Avec de tels écrits, elle déshonore la profession de journaliste et le service public. Elle ne mérite que notre mépris. LA SNCF ET LES TRAINS DE LA MORT A la suite de plaintes déposées contre la SNCF en 2001 aux Etats-Unis, et de celle déposée par le député Vert européen Alain Lipietz, l'avocat Arno Klarsfeld a publié un article dans le quotidien Le Monde du 6 juin 2006 dont voici quelques extraits. « Ces plaintes sont contraires à la vérité historique. Elles souillent la mémoire des 1 647 cheminots fusillés ou déportés sans retour, elles effacent le rôle des autorités allemandes, de l'Etat français de Vichy et diluent la responsabilité de ceux qui furent chargés de la déportation des juifs de France. La SNCF était indiscutablement une entreprise publique sous contrôle strict de l'Etat français et des autorités allemandes. Elle était réquisitionnée pour chaque transfert d'internés juifs, comme l'ont été d'ailleurs beaucoup d'individus ou sociétés dont le préfet a réquisitionné les véhicules pour le transfert des juifs arrêtés vers un centre de rassemblement… (…) La réquisition était un acte d'autorité de l'Etat auquel la SNCF ne pouvait se soustraire, ni soustraire les wagons, la locomotive, le chauffeur et son mécanicien. Pour les déportations, les trains étaient considérés allemands… (…) c'est toujours le ministère des transports du Reich qui fournit les trains. Aucun des déportés survivants qui ont relaté leur départ n'a accusé la SNCF ou les cheminots. Ce n'est pas eux qui procédaient à l'embarquement, ni pour les transferts, ni pour la déportation. (…) Dans les témoignages des survivants, les cheminots apparaissent comme ceux qui transmettaient les messages des déportés aux familles. Parfois aussi, ils réussissent à intervenir et à sauver des déportés, comme à Rozan, à Lille le 12 septembre 1942 pour les enfants, ou en août 1944, quand ils parviennent à éviter de mettre à disposition du capitaine SS Aloïs Brunner le dernier train qui aurait pu quitter le camp. Peut-on reprocher aux cheminots de n'avoir point saboté les voies ? C'était courir le risque d'une catastrophe, et pour sacrifier délibérément des vies afin d'en sauver d'autres, encore fallait-il être absolument certain qu'au terminus c'était la mort qui attendaient les juifs déportés. Les cheminots français ne dépassaient pas la frontière franco-allemande. Contrairement à ce qu'affirme les plaignants, la SNCF n'a pas été payée par les Allemands pour la déportation. Déjà, le 15 juin 1942 à Berlin, quand il est décidé à l'Office central de sécurité du Reich de déporter les juifs de France, il est entendu que l'Etat français prendra à sa charge les frais de da déportation. (…) » (1) Les écrits de Françoise Laborde ont-ils donné lieu à réaction du Président de la SNCF ? Nous n'en avons pas connaissance… (2) Nous vous invitons à consulter le mot de la maîtresse de maison sur le site http/ :www.chateau-monastère-de-saint-mont.com
  24. http://www.altermonde-sans-frontiere.com/s...php?article8903
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