Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Yellow

Membre
  • Compteur de contenus

    330
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Yellow

  1. Certaines années, Le bilan social, avec notamment le nombre de démissions, n'est-il pas une info publique ?
  2. Bonjour, Le bilan social 2023 est-il tombé ? Si quelqu'un a les chiffres de démission de l'année, je suis preneur ! Merci par avance.
  3. Le seul truc à faire est d'aller sur le simulateur de paie de l'intranet. Ça donne ton salaire quand tu es au CP. Et en partant de là, tu exiges un équivalent. C'est ce que j'avais fait il y a pas mal d'années, et ils m'ont régularisé sur cette base sans trop de négociation.
  4. 4 rames 250 places, ça fait pas lourd pour une région ! Et dans les AGC de 20 ans d'âge, l'état des sièges devient franchement pitoyable. Le discours "lâchez votre voiture pour prendre le train" est vraiment un slogan publicitaire !
  5. Pour compenser les démissions qui ont augmenté en flèche ces dernières années ? Ah non, la SNCF ne communique pas sur ce sujet !
  6. Nous sommes effectivement coincés avec l'effet heures de pointes, qui fait que la majorité de besoins en trajets se font dans un concentré réduit le matin et le soir. Mais si tu as possibilité de te déplacer en décalé, tu constates que offre est trop réduite et tu prends ta voiture aux heures creuses... bref, il existe tout un monde à réinventer.
  7. On sent bien qu'il y a un réel soucis de matériel dans cette région, vu le nombre de trains remplis à 250% aux heures de pointe... je ne sais pas si c'est moins pire ailleurs. Le nombre de trains assurés en US là où des UM seraient indispensables... 😟
  8. En effet, je pense que la justification "c'est l’État" me parait un peu légère. La réalité est toute autre : sachant que l'entreprise est en pénurie sur certains métiers, elle ne va pas se tirer une balle dans le pied en allant subventionner les départs. Résultat : elle préfère conserver des gens peu motivés et/ou efficaces plutôt que d'accroitre le nombre de postes vacants.
  9. Chaque situation est différente et chacun est libre de ses décisions. Je constate juste qu'autour de moi, les démissions s'enchainent, ce qui n'était pas le cas il y a juste 10/12 ans, lors de mon arrivée dans l'entreprise. Et je comprends aussi bien pourquoi la SNCF n'accorde que très peu de départs négociés : sinon elle ouvrirait la porte à un flux énorme de départ.
  10. Beaucoup de monde est dans cette situation. La SNCF est encore dans une logique où un cheminot quitte l'entreprise uniquement en cas de départ en retraite. Mais depuis quelques années (avec entre autres la fin progressive du cadre permanent et le changement de la vison du monde du travail), ce n'est plus du tout le cas, et les départs de l'entreprise ne se font que très rarement dans un cadre apaisé et négocié. Reste à chacun de trouver une solution pour son cas personnel, même si ce n'est pas facile.
  11. Un cas malheureusement assez courant dans notre entreprise. Courage à toi pour ta future réorientation. A ce propos, j'ai hâte de connaitre le nombre de démissions au sein de la SNCF pour l'année 2023. Vu le nombre de collègues que j'ai vu partir cette année, jamais vu autant de départs...
  12. Pour info, les mutuelles augmentent leurs tarifs de +8% en moyenne pour 2024. En partie à cause des moindres remboursements de la sécu décidés par le gouvernement.
  13. Sinon il y a un règlement disponible sur Digidoc qui donne pas mal d'infos sur la procédure de démission. Quant à la possibilité de négocier un départ à l'amiable, je pense que c'est perdu d'avance. S'ils commencent à s’engouffrer dans ce genre de chose, la file d'attente risque d'être longue, vu le nombre de personne potentiellement intéressées !
  14. Les grilles dont les premiers échelons commencent en dessous du SMIC sont en effet devenues courante (public comme privé), et à force de réévaluer le bas de la grille, le milieu se rapproche de la base. C'est la raison pour laquelle le salaire médian se rapproche petit à petit du SMIC en France. Le SMIC a en effet pris +15% depuis 2020, ce qui est loin d'être le cas pour les milieux de grille.
  15. La moyenne est forcément "gonflée" du fait des mesures prises en bas de la grille. En effet, les premières positions ne peuvent pas être réévaluées de seulement 1,8%, sinon une partie d'entre elle tomberaient sous le SMIC (qui est augmenté de l'inflation chaque année). Les 4,8% d'augmentation annoncés par la direction ne concerneront qu'une minorité de cheminots, contractuels ou cadre permanent. Les autres mesurettes sont en effet du saupoudrage pour produire quelques lignes de plus en terme de communication. On pourra se dire que c'est toujours mieux que la fonction publique, où le point d'indice ne prend qu'à peine un tiers de l'inflation en moyenne (+1,5% cette année).
  16. Désolé, mais c'est pourtant le ressenti global en ce moment pour certaines entités à la SNCF. Je ne parle pas de mon avis perso, mais du ressenti général en ce moment. Je ne nie pas qu'il existe de bons RH qui se donnent corps et âme dans leur métier, comme ça a l'air d'être ton cas, mais les RH ont rarement bonne presse en poste...
  17. C'est beau la théorie ! Dans la pratique, tu es souvent considéré comme "non libérable" par tes RH si tu occupes un poste "en tension", et ton dossier aura tendance à rester en bas de la pile. Dans la vraie vie, je te recommande plutôt de passer par un conseiller du "Conseil en Évolution Professionnelle". C'est un organisme publique et gratuit. Ils sont là pour te renseigner sur tes droits, pas pour faire passer les intérêts d'une entreprise avant les tiens...
  18. Enfants gâtés, c'est vite dit. A l'époque du cadre permanent et de la retraite à 50/55 ans calculée sur les 6 derniers mois de salaire, il n'y avait pas lieu de se plaindre, effectivement. C'était un énorme avantage qui imposait d'autres concessions. Mais avec le temps et les réformes, on tend plutôt vers un système social dont le coût reste élevé, et au final avec de moins en moins de contreparties derrière.
  19. Je n'ai jamais dit ça, me semble-t-il ! Je souligne juste la différence énorme de traitement entre la démission sèche (aucun droit) et ceux qui ont la chance de bénéficier d'une rupture conventionnelle (indemnité de départ + allocations chômage). C'est là le problème du système français très généreux, certains en bénéficient, d'autres se débrouillent par eux-même, faute de rentrer dans les bonnes cases...
  20. Je pense que tout le monde est au courant, hein ! La rupture conventionnelle est juste une forme de "démission de luxe", à laquelle seule une poignée de gens peuvent accéder, selon la chance qu'ils vont rencontrer. A coté de ça, la majorité passe par une démission simple, qui impose de faire une croix sur ses droits aux indemnités de départ et de chômage (sauf pour quelques rares cas spécifiques bien précis).
  21. Oui, c'est la solution la plus simple, la plus logique, nous sommes d'accord. Mais il faut reconnaitre que c'est frustrant d'être contraint de payer autant, pour un système social théoriquement généreux, dont on ne peut que très difficilement bénéficier.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.