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Le Web des Cheminots

GDEL

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  1. Le droit de grève : la plus haute cours de justice dit qu'en 95 il n'y a pas eu d'abus du droit de grève -à lire à l'adresse suivante :http://www.lexinter.net/JPTXT/greve_et_force_majeure.htm) Mais attendu, d'abord qu'il résulte des constatations des juges du fond que la grève avait été déclenchée, non pas pour soutenir des revendications concernant directement la SNCF, mais pour contester les projets du Gouvernement concernant le régime de la sécurité sociale et ses répercussions sur le régime spécial de retraite des cheminots ; qu'après avoir relevé que la maîtrise de ces projets échappait à la SNCF qui n'avait pas la possibilité de négocier avec les grévistes ni de satisfaire leurs revendications, la cour d'appel a pu retenir l'existence d'un fait extérieur à la SNCF susceptible de caractériser la force majeure ; Attendu, ensuite, que la cour d'appel, qui a procédé à la recherche invoquée, a constaté que nul ne pouvait prévoir, au moment où le préavis de la grève a été déposé, que le mouvement durerait plus d'un mois et paralyserait aussi bien l'entreprise que la vie économique du pays tout entier ; qu'elle a pu en déduire que, même au moment où des prises en charge avaient été effectuées postérieurement au déclenchement de la grève, l'ampleur et la durée de celle-ci présentaient un caractère imprévisible ; Attendu, enfin, que la cour d'appel a pu admettre le caractère irrésistible de la grève, en relevant que la réquisition était impossible en raison des menaces qu'elle aurait fait peser sur la cohésion sociale, que le recours à une procédure judiciaire d'expulsion était purement illusoire, que le recours à un personnel de remplacement était techniquement interdit en raison de la spécificité du matériel ferroviaire, que l'organisation d'un transport routier de substitution, eu égard au nombre de véhicules en cause, n'aurait pas permis de pallier les effets de la grève ; D'où il suit que le moyen ne peut être accueilli en aucune de ses branches ; Sur le second moyen : Attendu que les sociétés demanderesses font encore grief à l'arrêt attaqué d'avoir statué comme il l'a fait, alors, selon le moyen, de première part, que la grève dans les services publics doit, pour être licite, être précédée d'un préavis de cinq jours ; qu'à défaut de ce préavis, la grève devient un mouvement illicite distinct de la grève, par nature licite, dont le droit est consacré constitutionnellement ; qu'en l'espèce, la cour d'appel a elle-même constaté que les fédérations syndicales FGAAC, CGT, FMC, CFCT, FO, CFE-CGC avaient déposé un préavis couvrant une période prenant fin le 19 novembre 1995 à 8 heures ; que seule la CFDT prévoyait, à compter du 23 novembre 1995 à 20 heures une grève reconductible en assemblée générale ; que la grève à la SNCF ayant duré bien au delà du 29 novembre, elle a nécessairement revêtu à partir de cette date, en l'absence de préavis, un caractère illicite ; qu'en considérant qu'il n'était pas établi que la grève avait un caractère illicite, la cour d'appel n'a pas tiré les conséquences légales de ses propres constatations et a violé l'article L. 521-3 du Code du travail ; alors, de deuxième part, que les sociétés Peugeot et Citroën faisaient valoir dans leurs écritures le caractère abusif de la grève ayant eu lieu à la SNCF ; que la cour d'appel, qui a omis de répondre sur le caractère abusif de la grève, a entaché sa décision d'un défaut de réponse à conclusions et violé l'article 455 du nouveau Code de procédure civile ; alors, de troisième part, que doit être considérée comme abusive la grève qui désorganise ou risque de désorganiser l'entreprise, et celle qui lui cause un préjudice anormal ; qu'en l'espèce, la cour d'appel a constaté que la grève de décembre 1995 à la SNCF avait totalement paralysé l'entreprise et gravement affecté la vie économique du pays tout entier, qu'elle a également constaté la présence de piquets de grève, lesquels empêchent les non-grévistes d'avoir accès aux lieux de travail ; qu'en ne recherchant pas si ces circonstances n'avaient pas fait dégénérer la grève en abus, la cour d'appel n'a pas donné de base légale à sa décision au regard de l'article 7 du préambule de la Constitution du 27 octobre 1946, repris par le préambule de la Constitution du 4 octobre 1958, des articles 1382 et suivants du Code civil, et L. 521-2 et suivants du Code du travail ; et alors, enfin, que lorsque la grève, licite, dégénère en un mouvement illicite, ce mouvement ne produit plus les effets attachés à l'exercice licite du droit de grève ; qu'en particulier les contrats de travail des salariés faisant partie du mouvement ne sont plus suspendus ; qu'il ne s'agit plus alors d'une cessation concertée du travail, mais de l'exercice défectueux du travail ; que dès lors, l'employeur, commettant, est de plein droit responsable sur le fondement de l'article 1384, alinéa 5, des dommages causés du fait de l'exercice défectueux de leur travail par ses préposés ; qu'en l'espèce, faute de préavis, la grève est devenue illicite à compter du 29 novembre ; que du fait de cette illicéité, la SNCF devait être responsable de plein droit des dommages causés par l'exercice défectueux de leur travail par ses agents ; qu'en décidant le contraire, la cour d'appel a violé l'article 1384, alinéa 5, du Code civil ; Mais attendu, d'abord, que l'arrêt relève que la grève a été déclenchée notamment à la suite d'un préavis donné le 17 novembre 1995 par le syndicat CFDT pour le 23 novembre 1995 et pour une durée illimitée ; que le droit de grève a, dès lors, été exercé conformément à l'article L. 521-3 du Code du travail ; Et attendu, ensuite, que la cour d'appel, qui a répondu aux conclusions, a fait ressortir que la grève n'avait pas désorganisé l'entreprise, et a pu, en conséquence, écarter l'allégation d'un abus du droit de grève ; D'où il suit que le moyen n'est pas fondé ; PAR CES MOTIFS : REJETTE le pourvoi.
  2. Je travaille dans le privé et je soutiens les cheminots en grève chaque jour que j'entends le contraire. Défendre ses conditions de travail et de vie, n'est pas une honte, mais un droit inaliénable.
  3. Un site de la SNCF pour les usagers pas contents: http://www.sncf.com/ideesrecues/index.htm
  4. Voici encore un peu de lecture qui redonnera courage aux grévistes http://www.peuples.net/article-13882625.html "Je cite donc les passages qui m'ont fait avaler de travers mon petit-déjeuner : "Quand l'allongement de l'espérance de vie impose l'impératif démographique (les régimes spéciaux comptent 478 000 cotisants pour 1,13 million de bénéficiaires), il faut bien que ces professions s'alignent. Mais elles le font comme les autres l'ont fait, chacune à son tour en résistant, statut par statut, corporatisme par corporatisme, sans aucun souci de l'intérêt général. Nous restons dans "la société de défiance" que déplorent Yann Algan et Pierre Cahuc Un extrait du bouquin: "Le corporatisme sape les mécanismes de la solidarité." et il continue par "Comment sortir du cercle vicieux ? Rompre avec la logique corporatiste de rente et s'orienter vers une logique plus universaliste donnant les mêmes droits et avantages à tous, disent Algan et Cahuc. En ce sens, l'harmonisation des régimes de retraite va dans le bon sens." C'est une démonstration bien mince me semble t'il, nous sommes là davantage dans l'assertion idéologique se voulant objective et inévitable. Donc les milliers de manifestants, cette semaine, n'ont eu cure de l'interêt général en défendant égoïstement leurs prés-carré ? *Ils défendaient leurs statuts et leurs contrats, quel est le problème ? ce n'est ni le votre ni le mien, s'ils ne le défendaient pas qui allait le défendre ? Donc ces manifestants sont dans leur juste droit d'obtenir une compensation à la perte de 2.5 années de retraite et la baisse de celle-ci. *Ils vont, de plus, y perdre une seconde fois lors de la rénégociation du régime général l'an prochain En quoi cela concerne l'interêt général ? ce n'est pas les militaires (dont la retraite n'est pas remise en cause) qui vont venir les soutenir ? Le corporatisme serait donc source d'inéquité, selon vous. Je ne le crois pas, en revanche ce dont je suis certain c'est que les mesures gouvernementales depuis 6 mois accentuent davantages les inégalités et à un degré bien plus important que vos suppositions ironiques de cette soit-disant égalité pour tous. Le paquet fiscal (venant à contretemps économiquement), pour ne citer que cette mesure, va faire perdre à l'Etat entre 10 et 15 Milliards par an. Quelqu'un a t'il invoqué une seule fois l'interêt général pour faire passer cette loi inégalitaire par nature ? Et maintenant il faudrait que chaque personne se plie à l'interêt général, soyons sérieux Monsieur le Boucher, vos arguments ne tiennent uniquement que par l'idéologie qui les sous-tend."
  5. Hello Bobmarlouile, Que sais tu faire de tes dix doigts ? Moi qui travaille dans le privé je suis curieuse de savoir ce qu'est le domaine dans lequel tu souhaites entrer . Par contre,si j'étais patrone, je ne te chargerai certainement pas du poste des économies et du portefeuille c'est sûr, vu que tu ne sembles pas trés au courant de la réalité du coût d'un marché libéral et concurrentiel . Même si tu as aussi raison sur certains faits, certaines boites perdent des commandes et des demandeurs d'emploi comme toi ne peuvent se rendre à des entretiens lors de grèves des transports. Mais comme la grève était prévisible et annoncé, il faut pouvoir anticiper et trouver d'autres solutions. Comme lorsqu'on prévient d'une tempête de neige, on ne reste pas sans rien faire. Sais tu que depuis la libéralisation du secteur de l'énergie, l'ouverture du marché aux entreprises ne fonctionne pas si bien. Elles sont allées voir la concurrence et leur facture d'énergie a doublé. Elles ont donc demandé au gouvernement précédent une loi permettant de revenir au tarif historique, c'est à dire au tarif réglementé par l'Etat...la promesse de baisse du côut est logiquement impossible, elles l'ont expérimenté et elle pleurent sur leurs nouvelles factures. As tu aussi calculé par exemple ce que te coûte réellement un opérateur privé téléphonique par rapport à l'ancien abonnement télécom ? Il y avait un abonnement fixe d'environ 200 francs pour deux mois, plus un coût de communications fixe, locales, nationales, internationales.C'est le prix d'un abonnement privé mensuel aujourd'hui . Tu pouvais parler des heures sans que ta facture atteigne le coût d'un abonnement privé pour un forfait limité en temps. De plus beaucoup de services étaient gratuits, le 12, le 13 pour les renseignements et les dépannages de lignes .Bref, cette logique de service, essaye de l'obtenir d'un opérateur privé , tu peux toujours courir....et quand tu veux les appeler pour un problème, hotline, tu raques encore....la privatisation, c'est payer le coût réel de fonctionnement et de fabrication d'un produit avec les marges bénéficiares.... Je te détaille comment fonctionne une société de libéralisation et d'ouverture à la concurrence en cas de forte tempête comme en 1999. La sncf et ses agents ont une mission de service public 24h/24. Imagine qu'il y ait 10 entités privées à se partager le marché du transport , avec plus où moins de de réussite. Car imagine, se partager un marché client, partagera forcément les gains, puisque tous les clients des transports n'iront pas voir le même concurrent. Donc pour faire du bénéfice il faudra bien que les tarifs permettent d'atteindre un équilibre bénéficiaire, puisque c'est le but d'une société privé, et donc forcément les tarifs ne seront pas fixes . Bon voilà, une tempête, qui touchera les trains X de la société X sur le réseau de la société Y , maintenu en état par la société Z. Que crois tu qu'il va se passer ? Tu crois que tous les agents des différentes sociétés privées auront la mission d'intervenir de nuit comme de week end pour aller réparer les dégats , et que la société X va payer des bus pour les voyageurs bloqués, comùme c'est le cas avec la SNCF à l'heure actuelle ? Parce que tu crois que les sociétes privées vont payer des travailleurs correctement pour qu'ils aient envie de travailler la nuit et les dimanches ? Non ce qu'il va se passer, c'est que la société X va entrer en conflit juridique avec la société Y qui va entrer en conflit juridique avec la société Z pour chacun se relancer la responsabilité de l'intervention . Pendant ce temps là, tu pourras toujours attendre de voir venir un bus et toi tu crieras au scandale et demandera une intervention de l'Etat. (Sais tu qu'aux Etats Unis par exemple, il faut payer les pompiers pour qu'ils interviennent ?) Mais alors, si tu attends des pouvoirs public qu'ils prennent le problème en main, tu demandes au contribuable (que tu es) de mettre la main à la poche . Et donc tu attends une certaine forme de solidarité, puisque le contribuable, c'est tous les français qui payent des impôts avec leur salaire . Tu la trouves même normale cette solidarité . Par contre, tu n'as pas l'air de réfléchir qu'en souhaitant la privatisation , cette solidarité, ben tu pourras toujours l'attendre, car en cas de problème avec une société privé , tu n'auras que ton pauvre statut de contractant privé consommateur devant une grosse société. Il faudra te creuser la tête, payer un avocat...Alors que là, mon gars, en cas de problème, la SNCF elle a des obligations de service public et des responsabilités auprès de ses clients, obligations imposées par la loi. Essaye de me trouver quels seraient les moyens juridiques que tu aurais seul, de demander réparations pour des manquements à ton égard contre une société privé qui n'a pas de mission de service public . N 'est ce pas déjà le cas devant un employeur ? Est ce que tu te battrais seul contre ton patron s'il te faisait des bassesses, comme ne pas te payer tout ce qu'il te doit ? A mon avis, si tu n'as pas les "co...les" de te battre, cela explique que tu ne comprennes pas que les autres le fassent. Alors réfléchis bien avant de dire que la privatisation c'est la meilleure solution.
  6. Pour tous les râleurs qui oublient certainement ce que leurs maîtres et maitresses d'école, leurs professeurs leur ont certainement appris : pour être juste, il faut savoir de quoi l'on parle. Non deux et deux ne font pas 5. Etre juste , c'est à minima tendre à la vérité, celle ci reposant sur des éléments réels, vérifiables et non pas fantasmés ou induits par la télé. Non tout ce qui se dit à la télé n'est pas vrai ! Et non, tous les usagers critiques n'ont pas raison. Et oui, il faut parfois ouvrir un livre, et oui il faut parfois eteindre sa télé pour chercher à savoir de quoi l'on parle. Mesdames et Messieurs les râleurs, vos maitres et maitresses ne vous ont certainement pas appris à demander à ce que l'on baisse les notes de vos camarades les meilleurs pour qu'ils aient les mêmes notes que vous. Où alors, vous avez oublié une valeur fondamentale. Vous avez oublié de vous battre pour arriver à un meilleur résultat. Pour combattre les idées farfelues , en musique ! http://fr.youtube.com/watch?v=M9gwMvg0hRI
  7. <h2 class="crayon article-titre-15355 title">« Régimes spéciaux » ou défense des droits sociaux ?</h2> La voie semblait toute tracée. Après avoir utilisé la « technique du salami » pour attaquer tranche après tranche le droit à la retraite après trente-sept années et demi de cotisations (d’abord les salariés du privé, puis les fonctionnaires, enfin les « régimes spéciaux »), le gouvernement et le patronat se préparaient à imposer quarante et une puis quarante-deux années de cotisation. Il suffirait, pensait-on, d’invoquer les perspectives de « faillite » (ainsi que le fit, le 21 septembre, le premier ministre François Fillon), ou l’urgence, ou l’ « équité » entre salariés. Comme si la pénibilité des tâches (travail de nuit, effort physique, exposition aux produits toxiques et aux intempéries) ou l’espérance de vie étaient « équitables » entre un conducteur de train de fret ou un agent d’EDF et un ministre des cultes. Comme si la première urgence du gouvernement n’avait pas été de réduire massivement — et assez peu équitablement — quelques-uns des impôts acquittés par les contribuables les plus fortunés (1). la suite: http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/20...-ou-defense-des
  8. Et bien ce courrier est parti en direction des réseaux du net. Je pense qu'il mériterait d'être affiché devant chaque gare en grand. Distribué dans les gares par les grévistes.
  9. <h2 id="p732" class="post-title">Grève des cheminots : un Collectif Lillois d'Usagers Solidaires (des cheminots) riposte</h2> Par P B le samedi 17 novembre 2007, 05:03 - [ Novembre 2007 - Collectif Lillois d'Usagers Solidaires des Cheminots en lutte ] Bonjour tout le monde. Vous avez du recevoir ces derniers jours un mail de propagande vous démontrant que les nantis, ce sont les autres, jamais nous. Ce mail broyait le progrès social au nom du "réformisme" libéral, qui n'est autre qu'un ultra conservatisme sauvage. Les propos dénonçaient la grève des cheminots, et étaient écrits par des opposants à l'idéologie politique très marquée. Voici, en quelque sorte, la réponse du berger à la bergère rédigé par un collectif d'usagers solidaires des cheminots, et un argumantaire qui vous permettra, je n'en doute pas, d'alimenter vos discussions. Ce n'est pas un luxe, à l'approche de l'hiver... Un mail à faire circuler vivement! Grève des cheminots : Qui nous prend en otage ? « Pas un jour sans qu'il y ait des retards ou des suppressions de trains ! » Vrai ! 98% des retards et des suppressions de trains correspondent à des problèmes techniques induits par les économies effectuées sur l'entretien et la surveillance des trains et du réseau ferré (2% seulement sont dus aux grèves !). De plus, quand il y a panne ou retard, les informations passent mal depuis l'automatisation de l'accueil et des guichets. Le désengagement de l'Etat par décentralisation aux régions, avant-goût de la privatisation pur et simple de la SNCF, annonce un désastre digne de celui qui fait, depuis sa privatisation, la réputation du chemin de fer britannique. Dans ce contexte, les cheminots sont très souvent les premières cibles de la colère légitime des usagers, pendant que les vrais responsables (l'Etat et la direction de la SNCF), saboteurs de ce service public fondamental, organisent la propagande médiatique anti-cheminot, et s'enrichissent à nos dépends des non-remboursements de plus en plus fréquents des billets pour cause de retard… lire la suite à : http://non-a-lintox.org/post/2007/11/17/Gr...airement-contre
  10. Salut fac, Je travaille dans le privé et je soutiens les cheminots. Finalement il me semble normal qu'à la vue de ton parti pris politique tu défendes des idées différentes . Ne défends tu pas un point de vue plus libéral que socialiste par exemple ? ? Pourquoi trouves tu caricatural les revendications des syndicats? Le syndicat des employeurs tout autant alors , selon le point de vue d'où l'on se place pour critiquer les siennes . Demander une fléxibilité statutaire des travailleurs en enlevant la sécurité du contract de travail par exemple n'est pas pour aller dans le sens d'une stabilité sociale à long terme. C'est critiquable d'un point de vue global d'intérêt général, de politique sociale et non libérale . Le patronat libéral, car je ne mets pas tous les employeurs dans le même panier, représente des intérêts actionnarials. Cela ne se peut que sur la base de créations de richesses que fournissent les travailleurs. C'est critiquable quant à la part qui se déplace pour les uns au détriment de la plus grande partie qui trime. Le medef n'est pas non plus trés reluisant de par ses activités. http://www.rue89.com/medecine-du-travail En droit, l'objectif d'un entrepreneur c'est de constituer une activité économique en vue de réaliser des profits. Il n'est nullement inscrit dans le droit que ce profit soit à partager avec ceux qui permettent de le réaliser. Et bien il est avéré que cela ne soit pas le même but qu'une entreprise de service public, qui vise un intérêt général et non particulier. Et ce personnel là a un statut spécifique pour des objectifs spécifiques d'intérêt général . Cela aussi est inscrit dans le droit. Et je crois qu'on a le droit de penser que ce n'est pas une évolution dans l'intérêt général que cela change du point de vue du courant libéral. Tu ne trouverais certainement pas normal qu'une loi impose que les patrons n'aient plus à toucher leur part des bénéfices et aient les mêmes droits que les salariés ? Et bien les cheminots ne trouvent pas normal que l'on touche à ce qui justifie leur statut et leur droits. Chaque métier a ses spécificités. Et donc les cheminots se battent sur un principe de réalité de vie et de métier quant à ce statut spécifique , chacun avec ses moyens pour l'exprimer , tout en ayant conscience de la gêne occasionnée , des conséquences pour beaucoups de leurs concitoyens. Le patronat pense t'il aux conséquences et domages collatéraux lorsqu'il souhaite "désécuriser" le statut des travailleurs ? Non puisque cela ne touche pas son propre statut. Et bien voilà, c'est le jeu des rapports de force des classes dirigeantes et des classes laborieuses. Si tu légitimes l'une , tu légitimes forcément l'autre. Et ceux qui les représentent à fortiori, les syndicats. Ils ne défendent donc pas les mêmes intérêts. Pourquoi les cheminots auraient ils davantage tort selon toi d'exercer un droit de grève si par ailleurs la politique libérale actuelle détruit davantage de droits qu'elle n'en crée ? Le droit est il fait pour améliorer la vie de la collectivité ou bien pour la faire reculer ? N'as tu jamais pensé à inviter le syndicat patronal à faire grève ? On pourrait se marrer un peu non et voir si les boites continueraient de tourner sans eux .
  11. Bonjour Mistitou Je voulais juste vous dire que si vous êtes intimement convaincue que "vous n'y êtes pas pour rien ", dans ce qui se décide au niveau d'un gouvernement, alors il faut pouvoir penser plusieurs autres choses . D'abord, cette réforme n'est que la préparation par anticipation des réformes futures de l'allongement de la durée de travail de tous (avant de changer le code du travail pour une plus grande flexibilité, comme par exemple ce fut le cas pour les contrats de 2 ans d'essai avec licenciement sans motif légitime obligatoire: CNE) . Le discours qui justifie , c'est , parce que nous vivons plus longtemps il faut rallonger la durée de travail d'autant. Sauf, que : 1)suivant le travail que vous faites, ce n'est pas si aussi facile à vivre qu'à dire. Regardez au delà de votre propre sphère personnelle. 2)à quel âge commencent à travailler les nouvelles générations et jusqu'ou les mènent déjà 40 ans et plus ? 3)quand ces nouvelles générations ont souvent des contrats précaires que se passe t'il ? 4)à quel âge avez vous commencé à travailler vous mêmes et arrivez vous à vous imaginer 40 ans minimum plus tard ? Dans quel métier et dans quelles conditions? 5) Quelle vie meilleure que la votre souhaitez vous pour vos enfants, car ça, vous êtes responsable d'avoir choisi d'en avoir. 6) Combien de personnes qui ont 40 ans, 50 et plus et qui perdent leur travail pour licenciement estimez vous savoir avoir retrouvé un travail facilement ? 7) Dans votre entreprise, embauchent ils des personnes de 55 ans et plus et dans combien d'autres entreprises à votre connaissance? 8)Et enfin, Vous ne vous sentez pas responsable de ce qui se décide pour les autres, vous nous le dites. Ma conclusion, vous adoptez une position assez commune d'égoïsme à court terme, et ne m'en veuillez pas d'user de ces termes mais c'est ce que je pense . Même si par ailleurs vous avez raison de faire savoir que ce que vous devez perdre pendant les grèves vous coûte. Je ne crois pas au fait que vous puissiez vous dédouanez de toutes les questions qui vous concerneront aussi un jour , concerneront vos proches, vos descendants, vos voisins, vos pairs dans leur grand ensemble. Sinon, vous pouvez aussi renoncer à votre statut de citoyenne et décider de ne plus voter et rester chez vous sans sortir. Je ne parle pas de tout ce que cela implique à terme pour le service public du transport ferrovière, car la volonté affichée de la politique libérale telle qu'elle se pratique déjà aux EU et angleterre , c'est d'aligner le droit public sur le droit privé et ainsi réduire de plus en plus le champ des valeurs du service public et de l'intérêt général . ( Savez vous que de plus en plus de crèches privées se développent sur le territoire?) Vous pourrez alors imaginer vivre les transports dans le futur comme en angleterre. (et aussi davantage de caméras, plus de franchises médicales, des prix prohibitifs.... Visionnez en passant le film de Ken Loach, "the navigators".) Je ne pense pas que vous soyez à classer parmi les innocents en usant d'un discours "victimaire" et en utilisant volontairement du terme " prise d'otage" qui est passible pour des faits criminels réels d'une poursuite judiciaire et de prison . Je pense que vous vous bornez à répéter les expressions que vous avez entendu dans les médias. Par défaut de ressentir de la solidarité car vous vous cantonnez à penser votre présent et non l'avenir commun , et surtout, défendre votre petit pré carré, vous n'imaginez même pas qu'à force de répéter ce genre d'expression , des extrémistes, des gens moins bien intentionnés que vous, s'en serviraient volontiers pour criminaliser les formes d'opposition ou de résistance concernant la défense des droits dans ce qu'ils ont de positifs. Alors continuez à ne pas vous sentir responsable de ce qui touche les autres. Et quand cela vous concernera à l'âge donné, vous repenserez à ce que vous avez écrit ici. Moi je pense que vous êtes responsable, au même titre que les autres. Non pas de ne pas pouvoir aller à votre travail, non pas de payer une nourrice, non pas de vous arracher les cheveux pendant plusieurs jours, mais responsable de voir vos droits à l'avenir diminuer d'autant que vous vous serez désolidarisée de ceux qui les défendent. Sans rancune. DG
  12. Et bien ce n'est qu'un problème syndical pour vous, mais éminent politique par tout ce quoi il soulève à mes yeux . Quand un chef de l'Etat se déplace dans un atelier, cela ne m'apparait pas syndical comme acte et encore moins comme problème. Si cela avait été le président de la SNCF, beaucoup plus certainement.... D'ailleurs, les régimes spéciaux ce n'est pas une seulement une négociation syndicale, c'est une réforme politique ! (ceux qui ont voté Sarko le savent) Mais c'est vrai, il y a certains représentants syndicaux que cela peut gêner de ne pas maîtriser ce qui se dit ou ce qui se pense . Et puis tout est relatif, car les compromis peuvent être les pires ou les meilleurs. C'est ce qui me fait dire que la CFDT a perdu la plupart de ses adhérents à force d'en faire, et c'est ce qui me fait dire que beaucoup de droits reculent aussi, à force d'en faire. Je peux vous faire la liste des reculades si vous voulez depuis que nous usons de l'art du compromis syndical et politique..... Enfin vous êtes libre de votre analyse, mais je ne la partage pas. Réduire cela a du syndical, c'est une manière de nier tout ce qui va derrière. Rappelez vous les réformes de 2004, si vous n'aviez pas entendu dire déjà qu'en touchant ce sujet, d'autres plus tard seraient attaqués.
  13. "Car voyez vous, le totalitarisme du régime Allemand lors de la seconde guerre mondiale, se caractérisait entre autre par l'incapacité du plus grand nombre à faire acte d'opposition à un régime destructeur. " "Les risques n'étaient pas les mêmes, tout de même ! On ne risque pas sa vie en disant au président que " ça se réglera dans la rue", alors que dans les années 30 en Allemegne, si : la sienne, celle des descendants et celles des ascendants... Comparons ce qui est comparable." Bonjour, Je comprends que cela vous frappe et vous avez raison de souligner qu'il s'agissait d'un contexte particulier. Cependant mon propos n'était , de fait, pas détaillé,afin de ne pas surcharger. Je vais vous expliquer davantage alors. Avant qu'on en vienne à la fin des années 30 à exterminer plusieurs millions d'êtres humains, un régime se mettait en place. Il fallu du temps en amont et un terrain spécifique avant que ne se déclenche ce qui a priori n'a pas soulevé d'objection du plus grand nombre, malgrés le fait que l'on puisse s'informer aussi à cette période. Ce terrain était une crise spécifique comme le chomâge de masse avec en arrière fond la crack boursier de 1929 , conjointement à un discours tout aussi spécifique, scientifique trés technicisé . Il n'y avait pas que cela, bien évidement mais ce n'est pas mon propos. Ce qui caractérisait cette époque pour certains intellectuels qui ont produit un travail de réflexion sur la constitution intérieure des hommes et leur sens de l'humanité, c'est une absence de sens critique et d'opposition en tant que sujet de leur parole face à la propagande de l'époque. Quand la science vous rabâche qu'elle est en mesure de déterminer ce qui fait la valeur d'un homme, la dérive vers les extrêmes s'illustre par ce qui s'est passé à cette époque. Quand les simples citoyens s'en remettent au discours de la science, ils ne s'opposent pas ouvertement par leur propre parole à ce qu'ils considèrent comme une vérité que cette science détiendrait au dessus de leurs valeurs ou connaissances propres. Aujourd'hui, il existe un discours propagandiste présenté "scientifiquement" comme incontournable par l'ensemble de la société à travers des élites intellectuelles ,satellites du pouvoir, hommes politiques et ce qu'en assimile le plus grand nombre de citoyens , autour du fonctionnement de l'économie telle qu'elle se pratique à l'échelle mondiale. D'où la fameuse assertion répétitive de la " nécessité d'adapter" notre économie (que l'on trouve à toutes les sauces dans les émissions, rapports, magazines, etc, ) et renoncer à certaines valeurs qui la fonde, pour aller dans le sens tel que présenté comme "incontournable". Il existe aussi un terrain trés glissant porté par notre nouveau président, qui contient les germes d'une vision qui mérite réflexion , indignation et opposition claire , qu'il a illustré par ses propos sur la génétique comme le fait qu'existerait un gêne de la pédophilie et en tant que ministre de l'intérieur par le fait que l'on prétende déceler la délinquance dés l'âge de trois ans, appuyé en cela par un rapport présenté par le trés scientifique organisme de l'INSERM afin de concocter une loi qui aurait autorisé les enseignants à remplir des fiches sur les caractéristiques personnelles des enfants;(heureusement cette loi a capoté) Voilà donc, à travers cette digression explicative(non exaustive), pourquoi je ne trouve pas malvenu qu'un modeste citoyen et travailleur puisse ouvertement revendiquer sa parole de sujet face à ce que représentent les idées de Sarko , comme direction possible que prendra notre société. Car depuis qu'il est au pouvoir, les lois s'accumulent, se votent(je ne peux en faire la liste, sauf à la demande), et les valeurs que peut être vous portez, reculent d'autant. Notre régime se "policise" et judiciarise , si je puis dire . Voyez vous une opposition claire à ce que réprésente ce gouvernement et ses perspectives? Je pense donc qu'il y a lieu de s'inspirer davantage d'une position d'opposition quand est en jeu un choix de société sous jacent(fin des régimes de répartition pour pousser les citoyens par la peur et le mécontentement à assumer individuellement le risque de vivre par des assurances privées ou par capitalisation), comme de prendre la parole à chaque fois que cela est possible pour lutter contre l'indicible qui fait le lit du totalitarisme. Le totalitarisme ne se caractérise pas par des opposants à un régime(ça c'est la dictature), c'est quand un régime absorbe toute forme d'opposition car il n'y a plus personne qui puisse se considérer sujet de sa parole, sujet d'un devenir collectif respectueux de tous. Pour finir, ce que je voulais dire, c'est que moi ou d'autres, pensons que ce n'est pas Sarkozy qui a marqué un point dans nos esprits . Et c'était bien de vous le dire. Car depuis que les cadres de la soi disant opposition désertent celle ci pour des postes, quelle forme de pensée et de parole autre qui représente ceux qui n'ont pas la parole, existe t'il ? "C'est la promotion de l'exclusion de l'énonciation au profit de purs et simples énoncés transmissibles qui a permis aux nazis de se servir , comme ils l'ont fait, de la science raciale; ils ont manifestement profité de ce que les énoncés de la sciences permettent à ceux qui en usent de méconnaître la dimension de l'énonciation, légitimant des lors qu'une adhésion à un énoncé meurtrier puisse se réaliser en "toute innocence" , avec l'alibi de se soumettre à une programme scientifique de mieux être social. " Jean Pierre Lebrun, dans "un monde sans limite" Bien cordialement. DG
  14. Lorsque j'ai entendu de la bouche du cheminot la réponse à Sarko sur sa manière de voir la confrontation par la rue (je ne suis pas cheminote), je n'ai pas trouvé cela déplorable, bien au contraire. Je trouve que le type est culoté. Qu'il a pas froid aux yeux devant le plus haut représentant de l'Etat. J' aimerais bien que la plupart d'entre nous disent ce qu'ils pensent vraiment devant ceux qui décident sans leur demander leur avis. Je trouve que c'est drôlement bien qu'il y ait des personnes pour s'opposer ouvertement par les mots au plus haut représentant de cette idéologie ultra libérale, destructrice de valeurs et des solidarités mutualistes. C'est un signe sain. Car voyez vous, le totalitarisme du régime Allemand lors de la seconde guerre mondiale, se caractérisait entre autre par l'incapacité du plus grand nombre à faire acte d'opposition à un régime destructeur. L'auto censure, la peur , l'incapacité à se revendiquer sujet de son devenir et de ses convictions, voilà ce qui a permis de fermer les yeux sur l'un des plus grand massacre humain. Nous n'en sommes pas là, mais le signe des temps ne va pas de le sens de l'opposition constructive.... Je pense donc qu'il ne faut pas jetter la pierre à un cheminot comme ça. Il faut au contraire le soutenir. La manière de répondre de Sarko: cette volonté affichée de relever un défi devant caméra n'est qu'une lâche illustration d'un jeu de représentation au cours duquel le plus haut personnage de France s'octroie le pouvoir de relever le défi d' "une petite gens" . (ce sont deux hommes et rien de plus, dans la réalité. Sauf qu'ils n'ont pas les mêmes soutiens derrière et ne défendent pas les mêmes valeurs.) Finalement; Sarko illustre davantage une position de faiblesse que celle du cheminot. Car symbloliquement il a presque tous les pouvoirs, alors que le cheminot, lui il a sa dignité, son travail,ses camarades et c'est tout. Sarkozy n'est vulgairement qu'un avocat d'affaire et pas du tout un homme cultivé, ni un grand humaniste. Il est trés ras des paquerettes dans sa manière de s'exprimer. Il ne bosse pas pour les hommes d'un peuple , mais pour sa propre valorisation. Bref, je pense qu'il a perdu un point. Je vous invite à lire http://arretsurimages.net/post/2007/10/27/...rkozy-a-la-SNCF
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