ARIS (Reuters) - La FGAAC, qui représente 30% des conducteurs de la SNCF, revendique la paternité de l'accord se dessinant sur les mesures d'accompagnement de la réforme des régimes spéciaux de retraite et appelle à poursuivre la rénovation du dialogue social au sein de l'entreprise. Lors du premier mouvement de grève de 24 heures, en octobre, la Fédération générale des agents de conduite avait appelé à la reprise du travail après l'annonce d'un accord spécifique avec la direction.
Elle ne s'était pas associée au mot d'ordre de grève reconductible, lancée le 13 novembre au soir, et avait conclu un accord le 9 novembre lors d'une réunion boycottée par les autres syndicats de l'entreprise publique.
"On assiste à une sorte de hold-up de la part de ceux qui ont fait grève et qui aujourd'hui n'ont d'autres solutions face à l'essoufflement du mouvement que de reprendre ce qui avait été obtenu par d'autres", a déclaré le secrétaire général du syndicat, Bruno Duchemin, lors d'une conférence de presse.
"Les négociations que nous avons menées sont reprises à leur compte par ceux qui ont mené l'action de grève et aujourd'hui en sortent en disant que tout ce qui a été obtenu c'est grâce à eux, grâce à la grève", a-t-il dit. La FGAAC refuse que "l'histoire soit réécrite" parce que cela aurait des conséquences à long terme au sein de l'entreprise publique.
"Il ne faut pas que l'on arrive à la conclusion c'est 'le dialogue c'est la grève'"le fonctionnement, c'est la grève'", a souligné Bruno Duchemin, qui prône un "changement culturel" au sein de la SNCF en faveur du dialogue "au lieu de paralyser le pays pour obtenir 1% d'augmentation".
L'accord du 9 novembre vise à récompenser par des hausses de salaires les cheminots acceptant la réforme des régimes spéciaux de retraite en travaillant plus longtemps.
Selon la SNCF, l'accord consiste à augmenter les salaires de 0,5% par semestre travaillé au-delà de l'âge de possibilité d'ouverture des droits à la retraite - 55 ans pour la plupart des cheminots, 50 ans pour les conducteurs.
Le système est plafonné à cinq semestres, soit deux ans et demi et 2,5% d'augmentation. A cela s'ajoute une forme de bonus incitant les cheminots à cotiser plus longtemps : les conducteurs qui travailleront jusqu'à de 52 ans et demi auront 2,5% supplémentaires.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/texte/0...33323695,0.html
2.5% en plus des mesures déja négociées cela va de soit
Franchement comment penser que d'autres OS pouraient avoir un jour l'idée de s'approprier "ses négociation" (et oui, là acid le bleu a une signification), surtout après avoir (et encore à l'heure actuel :voir le tract cgt de somain) utilisé une communication a outrance (n'est ce pas nipou) pour les ridiculiser
étant jeune dans l'entreprise SNCF pourrait'on me répondre?