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Marseille : Un train attaqué à Saint-Louis/Marseille


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Marseille : le "cerveau" de l'attaque du train de Saint-Louis arrêté

Il voulait dérober du cuivre, il n'a emporté que des coussins Playboy...

Les comparses avaient disposé des barres métalliques et des traverses de bois en travers des rails, pour faire freiner le convoi long de 700m qui arrive du port d'Arenc.

Il voulait voler du cuivre et a récolté une cargaison… de coussins Playboy! Le "cerveau" de l'affaire a tout avoué, jeudi, aux enquêteurs de la brigade de répression des atteintes aux biens (Brap), qui l'ont appréhendé au camp de gitans du Ruisseau-Mirabeau (15e ). "Enfin quand on dit le cerveau… il n'a pas plus de 50 neurones…", plaisante un connaisseur de l'affaire, qui compare l'attaque de train de marchandises, menée jeudi 24avril dernier à Saint-Louis, à "une aventure des pieds nickelés".

Un amateurisme que viennent confirmer les déclarations du jeune homme de 25ans arrêté jeudi. D'après les éléments recueillis par les enquêteurs -qui ont entendu une quarantaine de témoins sur cette affaire-, c'est un peu par hasard, l'occasion faisant le larron, qu'une bande de jeunes gens a décidé d'entreprendre cette improbable attaque de diligence digne, plutôt, des Dalton… version Lucky Luke. Lorsqu'à la nuit tombée, les comparses disposent des barres métalliques et des traverses de bois en travers des rails, pour faire freiner le convoi long de 700m qui arrive du port d'Arenc, ils ignorent tout à fait ce que le train transporte.

Du cuivre, peut-être ? Et pourquoi pas des lingots d'or ? Alors ils tentent le coup. Dans un sifflement strident, la matrice vient percuter le barrage et les wagons s'immobilisent. Le conducteur, qui venait de descendre pour constater les dégâts, remonte aussitôt s'enfermer dans sa cabine. Les malfaiteurs s'affairent alors dans les wagons. Mais sur 9, 7 étaient vides…

Et dans les rares conteneurs, dont il faut encore faire sauter les serrures, pas une once de cuivre, ni bien sûr de lingots d'or, mais des coussins siglés "Playboy", brodés à l'effigie du célèbre lapin… Qu'à cela ne tienne: plutôt que de rentrer bredouille, la fine équipe s'empare de ces objets collectors. Lesquels ont dû faire fureur: pas un seul coussin n'a été retrouvé lors de la perquisition menée au domicile du "cerveau" de cette affaire d'anthologie.

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