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Béziers-Neussargues : la ligne pourrait disparaître


Invité necroshine

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Invité necroshine

http://www.midilibre.com/articles/2009/07/...tre-838276.php5

Nouvelle menace pour la ligne Béziers-Neussargues. Les résultats d'une étude commandée par le préfet de la région Auvergne, Patrick Stefanini, ont été remis la semaine dernière à la Région Languedoc-Roussillon. L'étude "Transports, communications, déplacements pour le Massif Central" conclut à la nécessité de fermer la ligne de Saint-Chély à Bédarieux - passant par Marvejols, Banassac et Séverac-le-Château - ainsi que du Monastier à Mende.

C'est en 1995 qu'on a annoncé pour la première fois la fermeture de la "ligne des ramasseurs de champignons". Une des premières lignes électrifiées en 1 500 volts continu, elle doit son maintien aux efforts du comité pluraliste créé à cette occasion. Depuis, et malgré des annonces de modernisation dans les années 2000, on laisse les voies se détériorer peu à peu. « Depuis quinze ans, c'est la première fois que l'attaque est aussi frontale. Si la ligne ferme, ce sont 143 emplois qui seront supprimés entre Saint-Chély et Millau », déplore Yves Béral, délégué CGT.

La fermeture de cette ligne engendrerait aussi un report du transport des voyageurs sur la route par la mise en place de cars. « Tout l'ouest du département est touché, précise Guy Galvier, vice-président du comité pluraliste. Pour les scolaires qui viennent à Saint-Chély par exemple, c'est calamiteux . » Selon le rapport d'activité 2008 de la Région Languedoc-Roussillon, près de 300 000 voyageurs sont concernés sur les lignes Béziers-Neussargues et Mende-La Bastide, dans les départements de la Lozère et de l'Aveyron.

Au niveau du transport de marchandises, il n'y aurait pas d'impact immédiat pour l'usine métallurgique de Saint-Chély. Toutefois, la situation n'est guère prometteuse si les lignes ne sont pas modernisées. « Le report modal sur la route aura des conséquences. On est en totale contradiction avec les directions prises lors du Grenelle de l'environnement où la priorité était donnée au ferroviaire », souligne Yves Béral. Nombre d'élus locaux sont mobilisés pour le maintien de ce service public en zone rurale. « On demande à ce que tous les élus répondent présent pour défendre la ligne. Il y a vraiment péril si on ne s'engage pas maintenant, avant que l'arbitrage ne soit rendu au plus haut niveau. Jean-Claude Gayssot, ancien ministre des Transports et actuel conseiller régional, a dit qu'il conduirait une délégation d'élus auprès de M. Stefanini. Georges Frêche, le président de Région, lui a également écrit. » Le comité pluraliste a décidé d'inviter ses soutiens à un pique-nique sur les rails en gare de Millau le 18 juillet. L'objectif est d'organiser les actions qui seront mises en place à l'automne prochain.

Aurélie DELMAS

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Il est question également d'une désélectrification de la ligne, car les

installations actuelles sont vieillissantes, outre leur coût d'entretien élevé

Une des premières lignes électrifiées en 1 500 volts continu

Electrification par caténaires Midi mise en service:

29 juillet 1931 de Béziers à Bédarieux

20 octobre 1931 de Bédarieux à Millau

21 octobre 1931 de Millau à Séverac le Château

10 mai 1932 de Séverac le Château à Neussargues

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Salut ,

Le projet fermeture de cette ligne a presque toujours été à l'ordre du jour depuis bien des années .

Mais il faut cependant s'étonner de la rénovation complète de la voie sur une grande partie de cette ligne ,

et de mémoire la partie neuve ou en très bon état se situe entre Saint Flour et Millau où la voie DC a

laissé place au longs rails soudés sur traverses bi-bloc en béton .

Il reste surtout dans la partie sud de la ligne des sections en mauvais état , ainsi que les tous premiers

kilomètres de la partie nord .

Des sections complètes de Loubaresse à Marjevols on été rénovées , alors pourquoi fermer la ligne

quelques temps ensuite .

Cette portion de ligne est la plus exposée aux rigueurs du climat car elle se trouve au delà des

mille mètres en altitude .

Donc des sections de la ligne sont comme neuves et d'autres tombent en ruine , hélas au risque

de faire chuter la ligne toute entière .

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L'étude "Transports, communications, déplacements pour le Massif Central" conclut à la nécessité de fermer la ligne

de Saint-Chély à Bédarieux - passant par Marvejols, Banassac et Séverac-le-Château - ainsi que du Monastier à Mende

Le 22 janvier 2008, le Comité de suivi a lancé un appel à projets pour une

études "Transports, déplacements et communications" pour le Massif central

Les pré-conclusions du consultant sont désormais disponibles

http://www.massif-central-diact.gouv.fr/in...que=9&id=53

Modifié par IGS4
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Ah un grand classique: rénover des bouts de ligne puis fermer entièrement la ligne!

Je m'appretais aussi à le dire....comme quoi, le Train Corail n'est pas si lent que l'on voudrait nous le faire croire....

Le transfert des "grands classiques" s'est bien déroulé entre la SNCF et RFF.

Mais "ça ferme" à tout trafic ? ou aux voyageurs uniquement... okok ( allo, ECR..)

Fabrice

Modifié par Fabr
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Mais pourquoi rénover des bout de ligne pour la fermer ensuite? Pour ensuite dire "vous voyez bien cette ligne coûte cher on ferme!" ou juste pour garder certains tronçons?

Avant je trouvais les articles de massifcentralferroviaire.com pessimistes, maintenant quand je lis les archives je me dis que leur pessimisme est synonyme de réalisme...

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Rénover, puis ensuite fermer : rien d'illogique dans la logique SNCF...

Pour les VFE Clermont Béziers et Clermont Marseille je pense (avis personnel risquant de choquer les puristes) qu'IL FAUT remplacer les rames corail par des B81500, et les maintenir sous giron VFE ou CIC pour que les conseils régionaux n'aient à payer que le matériel (et pas les sillons et coûts du personnel).

Car les marches actuelles sont ahurissantes : sur l'Aubrac (15941 et 15940) plus de 20 et 30 min de rebroussement et changement loco à Neussargues (échange 67400 / 8500), des marches de rames tractées moins performantes que celles d'un automoteur sur ces lignes de montagne... des démarrages plus poussifs aussi, même s'il n'y a que 4 voitures corail

Sur Marseille encore mieux... pour rappel en arrivant de Clermont, le train arrive au triage de Nîmes Courbessac, puis manoeuvre en refoulant pour rentrer en gare de Nîmes. Ensuite départ pour Marseille en direction du triage. Avant il y avait un échange loc à Nîmes (67400 / 7200) D'où stationnement long à Nîmes : enlever la 1re machine, la faire évouler, puis la 2de vient se mettre à la même place.

Depuis les ralents massifs (fin 2008), c'est la loc diesel qui continue sur Marseille, mais le temps d'arrêt à Nîmes reste pas loin des 20 minutes quand même !! Alors que l'on pourrait se contenter de 3...

Certes les AGC ne sauveront pas ligne vu la concurrence de l'A75, mais je pense que ça pourrait limiter la casse et améliorer franchement les temps de parcours (mais la SNCF le veut-elle ?)

Modifié par chalut
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Invité necroshine

Rénover, puis ensuite fermer : rien d'illogique dans la logique SNCF...

Pour les VFE Clermont Béziers et Clermont Marseille je pense (avis personnel risquant de choquer les puristes) qu'IL FAUT remplacer les rames corail par des B81500, et les maintenir sous giron VFE ou CIC pour que les conseils régionaux n'aient à payer que le matériel (et pas les sillons et coûts du personnel).

Car les marches actuelles sont ahurissantes : sur l'Aubrac (15941 et 15940) plus de 20 et 30 min de rebroussement et changement loco à Neussargues (échange 67400 / 8500), des marches de rames tractées moins performantes que celles d'un automoteur sur ces lignes de montagne... des démarrages plus poussifs aussi, même s'il n'y a que 4 voitures corail

Sur Marseille encore mieux... pour rappel en arrivant de Clermont, le train arrive au triage de Nîmes Courbessac, puis manoeuvre en refoulant pour rentrer en gare de Nîmes. Ensuite départ pour Marseille en direction du triage. Avant il y avait un échange loc à Nîmes (67400 / 7200) D'où stationnement long à Nîmes : enlever la 1re machine, la faire évouler, puis la 2de vient se mettre à la même place.

Depuis les ralents massifs (fin 2008), c'est la loc diesel qui continue sur Marseille, mais le temps d'arrêt à Nîmes reste pas loin des 20 minutes quand même !! Alors que l'on pourrait se contenter de 3...

Certes les AGC ne sauveront pas ligne vu la concurrence de l'A75, mais je pense que ça pourrait limiter la casse et améliorer franchement les temps de parcours (mais la SNCF le veut-elle ?)

Les AGC Bi-mode appartiennent aux regions, donc, impossibilité pour la SNCF de les prelever pour les faire circuler sur cette ligne.

Il est clair qu'ils seraient plus adaptés a ce service, (fiabilité, flexibilité..).

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Le "prêt" de matériel est possible, après signature de convention SNCF - Conseils régionaux.

(voir les Corail Intercités Bordeaux - Lyon en X 72500 ou Paris - Rouen en Z26500)

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Invité necroshine

http://www.midilibre.com/articles/2009/07/...ues-855555.php5

Ligne Béziers-Neussargues.

L'avenir de la ligne Béziers- Neussargues ne semble pas compromis si l'on en croit la lettre reçue le 17 juillet par Raymond Couderc, de Guillaume Pepy, président directeur général de la SNCF, en réponse à la sollicitation du sénateur maire :

« M. Pepy tient à m'assurer qu'il n'est nulle question de supprimer l'implantation de la SNCF sur les territoires quand bien même l'activité y serait diffuse ; pour tenir compte des évolutions législatives à l'occasion de la création de l'autorité ferroviaire, la SNCF doit créer une direction indépendante de la circulation ferroviaire ; néanmoins, si le rattachement administratif des personnels est appelé à évoluer, les emplois ne changeront pas de localisation et la maintenance continuera à être assurée par les deux unités existantes localisées à Millau ; quant à l'avenir de la ligne Béziers Neussargues, M. Pépy me confirme l'attachement que la SNCF porte à cette ligne et que les modifications d'organigramme en cours sur l'établissement de Millau ne remettent nullement en cause cette ligne ».

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http://www.midilibre.com/articles/2009/07/...ues-855555.php5

Ligne Béziers-Neussargues.

L'avenir de la ligne Béziers- Neussargues ne semble pas compromis si l'on en croit la lettre reçue le 17 juillet par Raymond Couderc, de Guillaume Pepy, président directeur général de la SNCF, en réponse à la sollicitation du sénateur maire :

« M. Pepy tient à m'assurer qu'il n'est nulle question de supprimer l'implantation de la SNCF sur les territoires quand bien même l'activité y serait diffuse ; pour tenir compte des évolutions législatives à l'occasion de la création de l'autorité ferroviaire, la SNCF doit créer une direction indépendante de la circulation ferroviaire ; néanmoins, si le rattachement administratif des personnels est appelé à évoluer, les emplois ne changeront pas de localisation et la maintenance continuera à être assurée par les deux unités existantes localisées à Millau ; quant à l'avenir de la ligne Béziers Neussargues, M. Pépy me confirme l'attachement que la SNCF porte à cette ligne et que les modifications d'organigramme en cours sur l'établissement de Millau ne remettent nullement en cause cette ligne ».

à inscrire dans le marbre ... pour la prochaine fois ... ou le prochain président de la SNCF !

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Cette lettre concerne plus la supression de l'EMF de Millau que la ligne elle-même.

Il s'agit de la dispersion des divers corps de métiers dans divers établissements basés à Nîmes ou Montpellier.

(donc fin du mélange au sein de l'EMF des agents circul, des vendeurs, de l'équipement etc...)

L'avenir de la ligne dépendra surtout de l'état de l'infra : déselectrification ? ralentissements ? "suspension" pour mauvais état ?

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  • 4 semaines plus tard...
Invité necroshine

http://www.midilibre.com/articles/2009/08/...eme-888445.php5

C’est une ligne qui défie les lois de la rentabilité économique : condamné il y a quinze ans, toujours menacé, le train Béziers - Neussargues poursuit sa route au cœur de l’arrière pays. Voyage anachronique entre Hérault et Cantal, des régions minières abandonnées aux reliefs escarpés du Massif Central, des piliers du viaduc de Millau, à celui de Garabit, point de vue unique sur les Gorges de la Truyère. Des touristes japonais y croisent le vieil habitué. Des pèlerins de Saint-Jacques, la baroudeuse de Bruxelles. Tout le charme d’un improbable voyage.

Départ 9 h 10, arrivée 14 h 02. Un aller, un seul. A 75 km/h de moyenne, jusqu’à 110 km/h au début du trajet, pas plus de 55 à l’heure en bout de route, emmené par la BB 8 600, une locomotive d’un autre âge devenue un cachePubVide('pubCarreEdit'); objet de collection. Pour la SNCF, le Béziers - Neussargues est une « ligne affluente ». A Paris, on oublie même de la proposer aux voyageurs. Elle est menacée de fermeture depuis 1995, faute de rentabilité économique. « Plus du tout rentable mais attachante », nuance Gilles Jeanjean, installé aux commandes de la machine, ce vendredi tranquille d’août.

« La ligne est belle », renchérit Serge Boisset, contrôleur croisé dans les travées au milieu de voyageurs discrets éparpillés dans les wagons. Pas d’effervescence, pas de cris d’enfants : « Il y a quelques touristes, et beaucoup de cheminots retraités », glisse Serge Boisset, qui croise régulièrement des Suisses « passionnés par la mécanique », des Canadiens, des Allemands… « C’est un microcosme, un mini monde », observe l’agent, basé à Aurillac, « la petite Sibérie » : « J’arrive de Paris où je travaillais sur les lignes TGV… Je suis passé de 500 voyageurs à 25… » Un peu plus aujourd’hui, très exactement 49 passagers enregistrés. « C’est exceptionnel qu’il y ait autant de monde », constate-t-il, occupé à compter. Et « quand on compte, ce n’est pas bon signe ». Il explique : « On a perdu 60 % de la clientèle avec la mise en place de bus. »

Les gares défilent : Bédarieux, le Bousquet d’Orb… D’anciennes stations transformées en logements coquets, la piscine avec vue sur la voie succèdent à des bâtiments tagués aux peintures fanées, aux vitres brisées. Y’a de l’ambiance au boulodrome de Tournemire Roquefort. Dans les gros bourgs, se dresse les inévitables Moderne et Terminus, hôtels de gare. Le paysage devient très vert, très beau quand le Béziers - Neussargues passe au pied du viaduc de Millau, puis attaque le plateau, au milieu des troupeaux. Les pastels gris des ardoises remplacent les tuiles sur les toits. Avec de la chance, on croisera des biches ou des chevreuils.

A voir : le village troglodyte de Peyre, le viaduc de Garabit, géant de fer qui servira de laboratoire à Eiffel pour construire sa fameuse tour… Quinze arrêts jusqu’à Neussargues, au terme du voyage. Après Marvejols, ça grimpe et c’est étroit. Il y a quelques années, le train a déraillé, après Saint-Chély, il n’y a pas eu de blessés. Cet hiver, la ligne a été coupée, faute d’entretien : sous le poids de la neige, des arbres se sont abattus sur les rails, « l’hécatombe », commente Gilles Jeanjean, qui déplore les désengagements successifs et le manque de transparence : « Où en est-on ? On ne sait pas. On ne nous dit rien, on apprend les choses accidentellement… Pour qu’il se passe quelque chose, il faut menacer de faire grève. Le problème, c’est que l’État ne veut plus investir, et les Régions concernées non plus. »

Pour les voyageurs de l’extrême, mieux vaut prévoir sandwich et bouteille d’eau, la voiture-bar ne figure pas dans le service minimum. « Dans les années 80, il y avait une animation touristique, on proposait du fromage et des produits locaux », se souviennent les anciens. Depuis, le buffet et l’hôtel de la gare de Neussargues ont fermé. A 14 h 37, la BB 8 600 entame le retour, hors du temps. Cinq heures interminables.

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ça commence à sentir le "touristique".....mais un touristique riche, car il faudra bien des sommes pour maintenir toute une infrastructure en état.

La récente circulation de la 6570 était un signe précurseur ?

Fabrice

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J'espère que la ligne ne sera pas supprimée! Parce que pour la fin de la carte 12-25 j'ai prévu de faire les trois grandes lignes du massif central

J1: Bordeaux-Paris/Paris-Clermont Ferrand.

J2: Clermont Ferrand-Marseille

J3: Marseille-Béziers

J4: Béziers-ClermontFerrand

J5: Clermont Ferrand-Bordeaux

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J'espère que la ligne ne sera pas supprimée! Parce que pour la fin de la carte 12-25 j'ai prévu de faire les trois grandes lignes du massif central

J1: Bordeaux-Paris/Paris-Clermont Ferrand.

J2: Clermont Ferrand-Marseille

J3: Marseille-Béziers

J4: Béziers-ClermontFerrand

J5: Clermont Ferrand-Bordeaux

personnellement je pense qu'il faut supprimer une ligne avec des trains où il y a 49 passagers au plus fort de la fréquentation....

il y a à la pelle des lignes bien plus fréquentéesen France où il manque des trains, et lire qu'on fait circuler des trains qui ne sont pas utilisés par les populations, c'est assez dérangeant.

Il est temps d'y faire circuler des trains touristiques, puisqu'on ne peut y rendre compétitif (à un coût raisonnable) le fer par rapport à la route.

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personnellement je pense qu'il faut supprimer une ligne avec des trains où il y a 49 passagers au plus fort de la fréquentation....

c'est déjà pas mal, ça fait un car bondé tout simplement ...

Malgré un profil peu favorable, le début de modernisation entrepris du temps de Gayssot devrait être continué, jusqu'à la réélectrification en 25 kV. Même s'il ne passait par là que 50 fret par jour, on ne verrait pas le projet de réouverture de la RD du Rhône aux TER dans une région peuplée continuellement ajourné pour cause de manque de sillons.

Et même si la crise est encore là, et pour plus longtemps qu'on croit, on sera sûrement hyper-contents d'avoir une ligne électrifiée en état de marche le jour où le gasole sera à son vrai prix (en incluant donc les ravages humains en Irak ...)

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Malgré un profil peu favorable, le début de modernisation entrepris du temps de Gayssot devrait être continué, jusqu'à la réélectrification en 25 kV. Même s'il ne passait par là que 50 fret par jour, on ne verrait pas le projet de réouverture de la RD du Rhône aux TER dans une région peuplée continuellement ajourné pour cause de manque de sillons.

50 trains de Fret par jour? lotrela

La rive droite vu le nombre de circulation qui y passent actuellement tu peux la mettre en Voie Unique sans problèmes!

S'il n'y a pas de voyageurs rive droite c'est que l'investissement est démesuré. Tu traverse le Rhone, t'as des trains cadencés entre Valence, Lyon, ou Avignon!

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50 trains de Fret par jour? koiquesse

La rive droite vu le nombre de circulation qui y passent actuellement tu peux la mettre en Voie Unique sans problèmes!

S'il n'y a pas de voyageurs rive droite c'est que l'investissement est démesuré. Tu traverse le Rhone, t'as des trains cadencés entre Valence, Lyon, ou Avignon!

50, c'est le nombre de circulations possibles qui a été mis en avant sur Béziers-Neussargues et justifierait la réélectrification en 25 kV.

Maintenant, si tu mets en avant le niveau actuel de circulations sur la RD, tu fermes la moitié du réseau. Après cette crise, tu fais quoi, tu reconstruis ce qui a été fermé ?

Et puis l'investissement pour remettre les quais à niveau, c'est clopinette, si on veut bien se limiter au strict nécessaire au service des voyageurs. Je ne vois pas où il pourrait y avoir un investissement démesuré.

Quant à Valence, Montélimar et autres villes RG, touche un mot de la traversée du Rhône aux gens de St-Péray, Privas, le Teil, Bagniols etc .. tu verras s'ils n'aimeraient pas une autre solution ....

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Invité necroshine

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009...30918_3244.html

C'est une ligne superbe, exploit technique du XIXe siècle, serpentant à travers les gorges encaissées de l'Allier. Mais voilà : ce chemin de fer historique, reliant Clermont-Ferrand à Marseille, et sa branche ouest, de Clermont-Ferrand à Béziers, est en déshérence. La vitesse a été abaissée à 30 km/h sur certains tronçons, les retards se multiplient, les correspondances ne sont plus toujours assurées.

En décembre 2008, la ligne a failli être fermée. Mais des associations et les élus se sont mobilisés : des manifestations à Langogne et à La Bastide (toutes deux en Lozère) ont permis d'éviter la "suspension" du trafic. La ligne fermera en septembre, mais c'est pour engager des travaux de réfection, payés par les régions Auvergne et Languedoc-Roussillon, qui permettront aux trains de rouler à nouveau début 2010, à vitesse réduite.

"C'est une ligne importante pour tout le sud de l'Auvergne et le nord du Languedoc-Roussillon, dit Jean-Jacques Faucher, maire de Brioude (Haute-Loire) et président de l'Association des élus pour la défense du "Cévenol". Sans elle, toute une partie du Massif central serait coupée physiquement et psychologiquement du reste du monde."

SOMME MODESTE

"Ces deux lignes présentent d'énormes problèmes d'infrastructure, explique Paul Sessego, directeur Corail de SNCF Voyages. Il faut reprendre des tunnels et des ouvrages en terre, éviter des chutes de pierres. Et le trafic est faible : en basse saison, 50 voyageurs quotidiens dans chaque sens sur Béziers, une centaine sur Nîmes." Mais les élus locaux soupçonnent l'opérateur de laisser sciemment les choses se dégrader : "Avec tous ces retards, il y a moins de trafic que jamais, c'est normal", explique Jean-Claude Chazal, conseiller général de Lozère.

Il faudrait près de 80 millions d'euros pour "regénérer la ligne" et la ramener à une vitesse moyenne de 70 km/h. Une somme modeste au regard d'ouvrages autoroutiers ou de TGV, mais que personne ne veut payer. "La SNCF exploite, RFF fait les travaux et dépend de l'Etat, les régions sont responsables du trafic régional : il y a une dilution des responsabilités", constate M. Faucher. "Il faut rebâtir un projet qui ait un sens pour l'opérateur, avec de nouveaux horaires, de nouveaux matériels. Mais il sera clairement interrégional", analyse M. Sessego. Régions ou Etat : qui voudra payer ?

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Invité JLChauvin

http://www.lemonde.fr/planete/article/2009...30918_3244.html

C'est une ligne superbe, exploit technique du XIXe siècle, serpentant à travers les gorges encaissées de l'Allier. Mais voilà : ce chemin de fer historique, reliant Clermont-Ferrand à Marseille, et sa branche ouest, de Clermont-Ferrand à Béziers, est en déshérence. La vitesse a été abaissée à 30 km/h sur certains tronçons, les retards se multiplient, les correspondances ne sont plus toujours assurées.

En décembre 2008, la ligne a failli être fermée. Mais des associations et les élus se sont mobilisés : des manifestations à Langogne et à La Bastide (toutes deux en Lozère) ont permis d'éviter la "suspension" du trafic. La ligne fermera en septembre, mais c'est pour engager des travaux de réfection, payés par les régions Auvergne et Languedoc-Roussillon, qui permettront aux trains de rouler à nouveau début 2010, à vitesse réduite.

"C'est une ligne importante pour tout le sud de l'Auvergne et le nord du Languedoc-Roussillon, dit Jean-Jacques Faucher, maire de Brioude (Haute-Loire) et président de l'Association des élus pour la défense du "Cévenol". Sans elle, toute une partie du Massif central serait coupée physiquement et psychologiquement du reste du monde."

SOMME MODESTE

"Ces deux lignes présentent d'énormes problèmes d'infrastructure, explique Paul Sessego, directeur Corail de SNCF Voyages. Il faut reprendre des tunnels et des ouvrages en terre, éviter des chutes de pierres. Et le trafic est faible : en basse saison, 50 voyageurs quotidiens dans chaque sens sur Béziers, une centaine sur Nîmes." Mais les élus locaux soupçonnent l'opérateur de laisser sciemment les choses se dégrader : "Avec tous ces retards, il y a moins de trafic que jamais, c'est normal", explique Jean-Claude Chazal, conseiller général de Lozère.

Il faudrait près de 80 millions d'euros pour "regénérer la ligne" et la ramener à une vitesse moyenne de 70 km/h. Une somme modeste au regard d'ouvrages autoroutiers ou de TGV, mais que personne ne veut payer. "La SNCF exploite, RFF fait les travaux et dépend de l'Etat, les régions sont responsables du trafic régional : il y a une dilution des responsabilités", constate M. Faucher. "Il faut rebâtir un projet qui ait un sens pour l'opérateur, avec de nouveaux horaires, de nouveaux matériels. Mais il sera clairement interrégional", analyse M. Sessego. Régions ou Etat : qui voudra payer ?

C'est du baratin: les dirigeants politiques (de tous bords), de la SNCF, des futurs nouveaux entrants ou de RFF savent très bien ce qu'ils font. De l'enfumage généralisé. C'est dans la logique dominante, éradiquer les branches "non rentables" en les détruisant à petit feu pour venir ensuite pleurer que l'on ne peut pas continuer "à perdre l'argent des contribuables".

Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage! Mais qu'est ce que çà peut foutre aux élites françaises que des territoires entiers soit désertifiés, de toute façons pour eux çà n'est habité que par des ploucs. Ces élites ne veulent pas gaspiller notre argent pour des trucs aussi ridicules, çà taperait dans leurs rentes de pseudo-noblesse.

Rebâtir un projet? Mais allez y les décideurs, faites votre boulot, decidez et construisez au lieu d'essayer de nous faire prendre des vessies pour des lanternes en bousillant tout sur votre passage...

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Je ne pense pas que les élus politiques locaux fassent du baratin... Mais il est vrai que certains projets sont sacrément en retard, et là c'est dû à la bataille rangée entre certains élus locaux : le raccordement direct de Nïmes se fait toujours désirer...

La SNCF elle joue dans la comédie : les trains Clermont - Béziers / Marseille ont été maintenus sous giron SNCF Voyages (= ex-VFE) mais à cause des ralentissements de la ligne de Nîmes, le Clermont - Marseille part 20 minutes avant l'arrivée à Clermont du Téoz...

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