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Le Web des Cheminots

L'étoile ferroviaire de Pithiviers (Loiret)


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Données PK

Etampes BV 55,8** Pithiviers BV 93,9 Pithiviers Poste C Bif de Beaune la Rolande 95,8 Beaune la R 114,6 / 0,0 St Loup des Vignes Boiscommun 3,6 / 9,5* Bellegarde Quiers 15,1

*Km depuis Auxy-Juranville

Les Aubrais 118,9** Bif Poste B 117,5 Pithiviers BV 159,1 Malesherbes Poste 3 Bif de Filay 175,1 / 79,3*** Malesherbes BV 76,6

** Km depuis Paris Austerlitz ***Km depuis Paris Lyon

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Invité technicentre

Ca serait possible, après des travaux de grande ampleur du style "ligne du Haut-Bugey".

Malgré ça, impossible d'envoyer tous les trains à Méréville, voie unique oblige. Mais un train sur deux en heure creuse (1 sur 3 ou 4 en pointe), ça doit pouvoir se faire.

Resterait aussi la possibilité d'une desserte alternée en heure creuse: un train vers Méréville, un train vers Angerville.

En pointe, on peut envisager aussi, pour se faire peur, de faire des coupes et des raccords à Etampes. :) Rame de tête vers Angerville, rame de queue pour Méréville.

Il parait que quand RFF et SNCF évoquent le cout de la réhabilitation, les élus poussent des hurlements.

@Technicentre:

Le Crochat du TPT est, me semble-t-il, classé "monument historique" puisqu'il est le seul de son espèce encore en vie.

Je crois que sa dénomination officielle de l'époque est "Automotrice pétroléo-électrique Decauville, système Crochat".

On retrouve le même principe moteur + génératrice placés transversalement sur les 10 autorails Decauville XDC 2100 commmandés par le PLM en 1937, construits à partir de 1939, et livrés à la SNCF en 1945.

Pour ce qui est des camps, je me suis toujours demandé où ils se trouvaient précisément.

Ils symbolisent le côté le plus sombre de la guerre, ils font partie de l'Histoire, et à ce titre mériteraient autre chose qu'une plaque discrètement accrochée sur le mur d'une gare.

65 ans après les faits, il serait temps qu'on s'en souvienne un peu plus concrètement, pour pouvoir dire "plus jamais ça".

Ce n'est que mon opinion.

Pour l' ancètre, oui, il a été monté sur des essieux Decauville mais n'est pas sorti de Petit ou Grand-Bourg, les 2 usines Decauville de Corbeil et Evry. Le colonel Crochat

avait créé une petite entreprise de matériels ferroviaires civils. Il en existe un modèle de "série" en cours de reconstuction aux dernières nouvelles à St Trojan (Oléron) qui devait être refait mais plus de nouvelles.

Pour les vestiges du camp de Pithiviers, en regardant sur google map, je viens de trouver une rue de l'ancien camps et des maisons qui pourraient bien être ça. Pour celui de Beaune La Rollande, je viens de le trouver. Il était à l'emplacement du lycée agricole. Je viens de trouver des lettres de déportés et des descriptions d'époque. Effectivement, je comprends que les contemporains ne soient pas très fiers de "ne pas avoir compris" et aient oubliés. Jene me permets pas de juger en tant qu'adulte et petit fils de membre d'un réseau de fabrication de faux papiers (mon grand père a toujours refusé de se considérer comme "résistant" car il a trop vu de saloperies à la libération).

La SNCF est propriétaire du wagon de Drancy, qu'elle entretient. Pourquoi pas un autre à Pithiviers, Beaune et Compiègne ainsi qu'aux Milles? Plutôt que des réparations à verser bien tardivement à des familles de victimes, ça serait une belle reconnaissance collective de la SNCF. Ah! petite info, les camps d'internements on vécu encore bien après guerre. Les dernières populations qui y furent parquées, à ma connaissance, furent des norafs et arquis. Les camps avaient été ouverts, comme celui de Rivesaltes, en 1936/37 pour parquer des républicains espagnols. Je ne donnerais pas de date pour la fermeture, mais je parirais pour les années 60...

Ces 2 recherches rapides m'ont donneés envie d'aller retourner vers le Loiret avec ma famille et pas seulement pour le petit train...

Modifié par technicentre
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A Etampes, il vous reste bien 1 voie disponible pour ce genre de manoeuvres ( accrochage de deux rames ), de plus le passage sous les voies Orléans de la ligne Pithiviers faciliterait grandement( exploitation) cette possibilité, pour le réaccrochage.

Quand aux élus, il ne faut pas oublier qu'ils ne le sont pas de petites communes de la Creuse, non???

Il y a deux voies, la 4 et la 6. 2 forcements sont effectués chaque matin en dehors des travaux castor

Fabrice

faire des trains terminus Angerville, ça risque d'être chaud : il n'y a pas de voie pour un retournement et il faudrait cisailler le PO. En gros le même souci qu'Étampes sans St Martin.

Et puis pour Angerville, Monerville et Guillerval la desserte devrait être faite lors du cadencement des TER de la Beauce

Le RER C jusqu'à Angerville est très sérieusement envisagé, c'est une question de financement entre la région centre avec ses TER et le STIF avec le RER. De plus, les ASCT font régulièrement remonter des incidents liés à la montée des voyageurs en 1ére classe sur les TER pour Paris en gare d'Etampes et vis et versa lorsque les voyageurs font du Paris-Etampes en TER. On a régulièrement des demandent d'intervention des forces de l'ordre. En plus, avec l'utilisation des Z21500, on perd beaucoup de places assises si on compare à du corail et beaucoup de gens se retrouvent debouts.

Lorsqu'il y à des travaux à Saint-Martin, les banlieus sont soient origine-terminus voie 3, ou terminus voie 3 puis évo au chantier de garage pour une mise origine du train voie 4 ou 6, mais ça ne pose pas particulièrement de problème.

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Pour ce qui est des camps, je me suis toujours demandé où ils se trouvaient précisément.

Ils symbolisent le côté le plus sombre de la guerre, ils font partie de l'Histoire, et à ce titre mériteraient autre chose qu'une plaque discrètement accrochée sur le mur d'une gare.

Pour ceux que ce sujet intéresse dans le Loiret, il est possible de prendre contact avec le CERCIL

"Centre d'Etude et de Recherche sur les camps d'internement dans le Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et sur la déportation juive".

Association loi 1901, le CERCIL a en particulier comme membres fondateurs publics les villes de Beaune la Rolande, Jargeau, Orléans et Pithiviers, et comme membres de droit le Conseil Général du Loiret et le Conseil Régional du Centre.

www.cercil.fr

Sur la discrétion des plaques et monuments commémoratifs, sans parler de leur caractère tardif par rapport à 1945, il est possible de contacter les associations de mémoire juives pour en savoir plus. A titre d'exemple, à Paris, le monument "en hommage aux victimes des persécutions racistes et antisémites et des crimes contre l'humanité commis sous l'autorité de fait dite "Gouvernement de l'Etat français" 1939-1945", inauguré en 1994, est situé au dessus de la ligne C à la bifurcation du Champ de Mars, pas Boulevard de Grenelle à l'emplacement de l'ancien Vél d'Hiv, où il n'y a qu'un petit jardin du souvenir.

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Merci à PN407 et à Technicentre pour leurs informations.

Un dernier mot concernant la ligne Bourron-Malesherbes:

Jusqu'à une date assez récente, cette ligne avait un intéret stratégique, et elle bénéficiait d'un entretien régulier payé par l'armée.

C'est ainsi que des traverses ont été remplacées, de-çi de-là, il y a moins de 10 ans.

Au delà du butoir dont je parlais ce matin, deux aiguilles sont entreposées sur l'emplacement de l'ex-voie 1 (déposée en 1947), pour pouvoir être reposées à la bif de Bourron en cas de nécessité militaire.

Cette bif, qui n'existe pas, est néanmoins "protègée" sur la voie 1 Bourbonnais par un signal pouvant présenter le carré et le RR (30 ou 60 ?), et qui arbore...............une superbe plaque F !!!

A l'autre extrémité, la bif du poste 4 de Filay, permettant de rejoindre directement la ligne Malesherbes-Pithiviers (raccordement de Filay), n'existe plus, mais les aiguilles sont là, sur le bas-côté, prêtes à servir........à condition d'avoir une tronçonneuse pour s'occuper des arbres qui poussent entre les traverses !!!

Pour l'anecdote, si l'extrémité Ouest de cette ligne se situe à la bif de Filay au PK 79.2 (de PLY via Corbeil), son extrémité Est à Bourron se trouve au PK...........79.2 (de PLY via Moret).

A noter qu'après la bif de Filay, jusqu'à la fin des années 50, le sémaphore PO situé à l'entrée de la voie 2 vers Pithiviers était placé à droite de la voie 1, alors que les voies étaient à cet endroit en courbe à droite et en tranchée, rendant sa visibilité délicate.

@PN407:

Le monument dont tu parles, au dessus de la bif de Champ-de-Mars, se situe à moins de 100 mètres de la rue Nélaton, où se trouvait un important centre d'interrogatoires de la Gestapo.

Hasard ou ironie de l'histoire ?

Modifié par Ae 8/14
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Le RER C jusqu'à Angerville est très sérieusement envisagé, c'est une question de financement entre la région centre avec ses TER et le STIF avec le RER. De plus, les ASCT font régulièrement remonter des incidents liés à la montée des voyageurs en 1ére classe sur les TER pour Paris en gare d'Etampes et vis et versa lorsque les voyageurs font du Paris-Etampes en TER.

D'ailleurs comment ça se passe pour les trajets Etampes-Paris en Corail? Parce que j'ai pris quelque fois le 14066 d'Etampes à PAZ et bien que le trajet ne soit pas vendu et qu'on a pas le droit de prendre le train avec un ticket de RER, ben tout le monde le prend, et les agents au guichets disent carrément "vous pouvez prendre le 17h03 (14066 NDLR) il est direct". Je n'ai jamais vu un ASCT dire "non vous ne pouvez pas monter".

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Parce que j'ai pris quelque fois le 14066 d'Etampes à PAZ et bien que le trajet ne soit pas vendu et qu'on a pas le droit de prendre le train avec un ticket de RER

Bien sûr que si tu as le droit.

D'ailleurs imaginons que tu fasses un trajet Étampes - Angerville, ce sont deux gares d'IDF (si si, Angerville c'est encore le 91), tu auras donc un petit billet comme pour les RER. Pourtant pour faire ce trajet tu utilises exclusivement des TER Centre.

Et même le passe navigo est autorisé. Tu peux même avoir le droit à la première classe en payant un petit supplément sur ton navigo. il y a eu pas mal de tracts dans ce sens distribués récemment.

Modifié par geant vert
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Invité technicentre

Bien sûr que si tu as le droit.

D'ailleurs imaginons que tu fasses un trajet Étampes - Angerville, ce sont deux gares d'IDF (si si, Angerville c'est encore le 91), tu auras donc un petit billet comme pour les RER. Pourtant pour faire ce trajet tu utilises exclusivement des TER Centre.

Et même le passe navigo est autorisé. Tu peux même avoir le droit à la première classe en payant un petit supplément sur ton navigo. il y a eu pas mal de tracts dans ce sens distribués récemment.

Je reviens quelques instants sur la ligne Etampes Pithiviers: Il y a quelques années, l'EMMVP a eu à garer une centaine de véhicules hors région parisienne (pour éviter au maximum les squatts... Il y avait des UIC, USI, Fourgons DD, ETC... Aucun des maires contactés ne voulait de cet encombrant colis même pour quelques mois avant destruction (le câdre qui avait à faire ce placement à été jusque dans le massif central. Par rigolade, je lui ai proposé le faisceau du dépot de Bort les Orgues... mon beau père m'a si souvent dit qu'il avait été le dernier à y rentrer avec une cul de bateau avec de l'eau à mi-cendrier lapleunicheusecartonrougelotrela . Vue la tête de ce câdre au retour et la crise de fou rire lorsqu'il a compris la plaisanterie, j'ai fini par lui proposer la ligne de Pithiviers, du côté d'Estouche, par exemple... Mais le maire de St Florentin a fini par accepter le cadeau. Et tout s'est bien passé, y a jamais eu un seul incident, à ma connaissance. tout ce matériel n'existe plus, normalement. Modifié par technicentre
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  • 3 semaines plus tard...
Invité necroshine

Quand je roule dans le 45 c'est impressionnant le nombre de lignes que l'on peut observer.

Par ex :

- quand on prend la nationale entre Fontainebleau et Orleans, plusieurs fois on passe sur la voie ferrée,

plus aucune barriere de PN pour certains passages.

- entre Sens et Montargis : on longe et traverse 2 fois l'ancienne ligne de Chalons en champagne a Orleans (qui passait par Troyes, Courtenay, Montargis), il paraitrait que la region Centre souhaiterait ré-ouvrir le tronçon Orleans - Montargis.

- Vers Beaumont du Gatinais 77 on passe aussi sur une ligne qui rejoint entre autre la ville de "la gare d'Auxy", ou la voie est encore presente, silot de cereales a proximité et le BV d'Auxy - Juranville plutot impressionnant par sa taille.

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Quand je roule dans le 45 c'est impressionnant le nombre de lignes que l'on peut observer.

Par ex :

- quand on prend la nationale entre Fontainebleau et Orleans, plusieurs fois on passe sur la voie ferrée,

plus aucune barriere de PN pour certains passages.

- entre Sens et Montargis : on longe et traverse 2 fois l'ancienne ligne de Chalons en champagne a Orleans (qui passait par Troyes, Courtenay, Montargis), il paraitrait que la region Centre souhaiterait ré-ouvrir le tronçon Orleans - Montargis.

- Vers Beaumont du Gatinais 77 on passe aussi sur une ligne qui rejoint entre autre la ville de "la gare d'Auxy", ou la voie est encore presente, silot de cereales a proximité et le BV d'Auxy - Juranville plutot impressionnant par sa taille.

-Entre Fontainebleau et Orléans, tu croises deux fois la ligne Bourron-Filay. La première fois avant La Chapelle-la-Reine (section fermée au trafic), la deuxième après Butteau (section exploitée en VUTR). Tu croises ensuite la ligne Corbeil-Montargis juste au sud de la gare de Malesherbes (VUTR), puis la ligne Filay-Orléans (exploitation par consigne spéciale) au niveau de l'ancienne gare de Marsainvilliers. Au sud de Pithiviers, tu croises la ligne Etampes-Bourges (CS), puis la ligne Orléans-Montargis (defferrée) près de Marigny-les-Usages.

-Entre Sens et Triguères, tu croises une troisième fois cette ligne à l'entrée de Courtenay. La section Sens-Courtenay est abandonnée, mais elle a eu droit à un pont au dessus de l'A19; Courtenay-Triguères est defferrée depuis un bon moment. Le silo en gare de Courtenay possèdait un locotracteur Renault JJ d'avant-guerre il y a encore 10/15 ans. Qu'est-il devenu ?

-La réouverture d'Orléans-Montargis ressort régulièrement lors des campagnes électorales. Lors de la construction de l'A77, il était prevu de couper définitivement Orléans-Montargis, mais le CG45 a financé un pont.

-Vers Beaumont-du-Gatinais, tu croises Corbeil-Montargis sur la section Filay-Chauffour (fermée au trafic), le silo étant desservi depuis Montargis (VUTR). Cette ligne a eu droit à un pont au dessus de l'A19 et a participé à la construction de cette autoroute en acheminant des trains de cailloux avec des 72000 jusqu'aux environs d'Auxy-Juranville, en pleine voie, ce qui obligeait les trains à repartir en refoulant sur 3 km jusqu'à l'évitement de Corbeilles-en-Gatinais.

-Auxy-Juranville fut gare-origine de la ligne PO de Bourges via le Gatinais et la Sologne, ce qui explique la taille du BV et la présence d'une remise pour deux machines. L'ouverture de Beaune-la-Rolande-Pithiviers en 1902, puis d'Etampes-Pithiviers en 1905 a mis fin à cette situation, et Auxy-Beaune est devenu une antenne exploitée en navette jusqu'en 1932. A Auxy, l'amorce du raccordement est encore visible, de même que le raccordement triangulaire au milieu des lotissements à Beaune.

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Invité necroshine

Merci pour tes eclaircissements, helpsoso .

J'adore apprendre un peu l'historique des lignes que je croise,

et quelque part, je suis degouté, car certaines de ces lignes pourrait etre viables aujourd'hui,

avec de la bonne volonté, et une politique adéquate.

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(...) certaines de ces lignes pourrait etre viables aujourd'hui,

avec de la bonne volonté, et une politique adéquate.

Avec l'étalement de l'urbanisation francilienne, la remise en service de certaines infrastructures situées entre 50 et 100 km de Paris serait pertinente, en effet.

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Invité technicentre
Avec l'étalement de l'urbanisation francilienne, la remise en service de certaines infrastructures situées entre 50 et 100 km de Paris serait pertinente, en effet.
Moi, j'ai toujours été étonné qu'en France, depuis les FNC et mobylettes, on n'ai jamais fait d'autorail léger comme l'A2E qui a finit sa carrière en Bretagne sur une ligne affermée CFTA... En Allemagne où j'ai fait l'armée, on voyait passer des autorails légers (désolé, je ne donnerais pas le nom allemand, n'étant absoluement pas germanophone)... Cela faisait du bruit, remuait pas mal, mais ça ne devait pas cher à faire rouler. Voir des 2800 rouler à vide en tirant une ou deux remorques, même si j'aimais bien ces durs, ça me trouait le cul... A la libération, la SNCF a fait rouler des cars Floirat sur rail parce que ça coutait moins cher que de les faire rouler sur la route. Pourquoi ne pas essayer de faire la même chose en combinant la chose avec de l'hydraulique pour pouvoir s'écarter, si besoin, des voies. Faut pas me dire que c'est plus rentable de payer tout les ans un cars aux établissements Belmont pour faire une desserte que personne ne prend alors que la voie entre St Denis Près Martel est là pour aller sur Souillac (Si je cite ce scandale, c'est parce que je connais bien le truc, et des 2 côtés du tableau).
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Quelques infos concernant l'autorail allemand à deux essieux de l'après-guerre, le Schienenbus:

Série VT95 : Configuration 1-A, moteur 110 ch. 584 exemplaires.

Série VT98 : Configuration A-A, deux moteurs 150 ch pour lignes à fortes rampes. 332 exemplaires.

Remorques VB142 (581 ex.), VB98 (320 ex.) et VS98 à poste de conduite (310 ex.).

Draisines VT132 : Configuration 1-A ou A-A, 1 ou 2 moteurs 150 ch. Plateforme sur toiture pour entretien des caténaires. 106 exemplaires.

A noter une petite série "97" (8 VT, 6 VB et une VS) spécialement équipée pour circuler sur une ligne à crémaillère.

Caracteristiques communes :

Construction Uerdingen, MAN, WMD ou Rathgeber de 1950 à 1962 (1964 pour les VT132).

Longueur 12.75 m, largeur 3.00 m, hauteur 3.28 m, empattement 6.00 m.

Moteur horizontal 6 cylindres issu de la gamme "car & bus" du constructeur Büssing, embrayage commandé par pédale, boite mécanique ZF 6 rapports à commande électro-mécanique. Vitesse limite 90 km/h.

Equipement électrique 24V, freinage à air comprimé par sabots (+ patins électro-magnétiques sur les VT98).

Attelage d'origine à tulipe, remplacé ulterieurement par un attelage standard. Equipement de jumelage.

Aménagement interieur simplifié avec banquettes à dossiers réversibles, pas de compartiment fourgon mais des toilettes dans chaque véhicule. 60 places assises.

Les Schienenbus circulèrent partout en RFA dans des compositions de 1 à 6 caisses. En moyenne, ces véhicules légers durèrent 25 ans, les réformes s'échelonnant de 1975 à 1984.

Certains connurent une seconde vie sur des réseaux privés allemands ou autrichiens.

En 1980, les chemins de fer uruguayens achetèrent 28 motrices et autant de remorques pour desservir la banlieue de Montevideo.

Au total, ces 2248 caisses toutes identiques constituent la plus grande série d'autorails jamais construite en Europe.

En 1951, ces Schienenbus inspirèrent la FNC qui commanda à Billard un prototype dit "FNC 51".

Pour la première fois en France, le moteur était monté couché sous le plancher. Il s'agissait d'un 6 cylindres Hispano-Suiza de 100 ch attelé à une boite préselective Wilson/Pont-à-Mousson à 4 vitesses via un coupleur hydraulique Ferodo-Sinclair.

La caisse en tôle nervurée comprenait deux postes de conduite et pouvait accueillir 44 voyageurs sans bagages et ....sans envie de faire pipi !!

Dès sa sortie d'usine, l'engin fut prèté au Merzig Büschfelder Eisenbahn (Sarre) pour 18 mois. Il y parcourut 63000 km sans incident officiel.

En 1953, le département d'Indre-et-Loire l'acheta pour la liaison Tours-Chinon-Richelieu en compagnie du Billard A75D n°902 et du prototype FNC X8013.

Rapidement, les ennuis apparurent : multiples ruptures des courroies d'auxilliaires par projection de ballast, et surchauffe moteur dans les rampes de 15 mm/m pour cause de refroidissement insuffisant et de puissance massique trop faible (6.6 ch/t à vide, 5 en charge).

La vitesse limite de 80 km/h ne pouvait être atteinte, en charge, que dans les pentes.

Un contentieux apparut, après la casse du moteur et de la boite, entre les CFD, Billard, Hispano-Suiza, les fonderies de Pont-à-Mousson et le département à propos du cout des réparations.

Le FNC 51 fut remis en service à la fin 1957, puis réformé en novembre 1959 avec seulement 70200 km au compteur. Il fut ferraillé en juin 1967 après de vaines tentatives de revente.

D'après Yves Broncard, "Autorails de France" tome 4, pages 190-192 et 200-201.

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Le RER C jusqu'à Angerville est très sérieusement envisagé, c'est une question de financement entre la région centre avec ses TER et le STIF avec le RER. De plus, les ASCT font régulièrement remonter des incidents liés à la montée des voyageurs en 1ére classe sur les TER pour Paris en gare d'Etampes et vis et versa lorsque les voyageurs font du Paris-Etampes en TER. On a régulièrement des demandent d'intervention des forces de l'ordre. En plus, avec l'utilisation des Z21500, on perd beaucoup de places assises si on compare à du corail et beaucoup de gens se retrouvent debouts.

Lorsqu'il y à des travaux à Saint-Martin, les banlieus sont soient origine-terminus voie 3, ou terminus voie 3 puis évo au chantier de garage pour une mise origine du train voie 4 ou 6, mais ça ne pose pas particulièrement de problème.

Oui, j'ai aussi entendu parler de ce projet..... comme de pousser la ligne B au Plessis Belleville! C'est vrai que la région Centre a aussi eu l'idée lumineuse de rendre des trains direct entre Boisseaux et Paris Austerlitz.... ces trains étaient par le passé omnibus d'Orléans à Etampes puis directs jusqu'à Paris, mais la région Centre ne veut plus payer des arrêts pour les voyageurs franciliens qui habitent entre Etampes et Angerville.....

Un dernier mot concernant la ligne Bourron-Malesherbes:

(...)

Au delà du butoir dont je parlais ce matin, deux aiguilles sont entreposées sur l'emplacement de l'ex-voie 1 (déposée en 1947), pour pouvoir être reposées à la bif de Bourron en cas de nécessité militaire.

Cette bif, qui n'existe pas, est néanmoins "protègée" sur la voie 1 Bourbonnais par un signal pouvant présenter le carré et le RR (30 ou 60 ?), et qui arbore...............une superbe plaque F !!!

(...)

A n'en pas douter, lors des travaux d'électrification du Bourbonnais et de l'installation du BAL sur cette section de ligne, on n'a pas installé d'armoire de signalisation pour une hypothétique bif.... Je ne circule plus sur le Bourbonnais, mais je n'ai pas souvenir de ce signal plutot particulier.... N'est-ce pas plutot lié à d'anciennes voies de débord coté voie 1 qui ont été déposées ainsi que l'aiguille afférente, la cible conservée mais la plaque Nf remplacée par une plaque F ??

Moi, j'ai toujours été étonné qu'en France, depuis les FNC et mobylettes, on n'ai jamais fait d'autorail léger comme l'A2E qui a finit sa carrière en Bretagne sur une ligne affermée CFTA... En Allemagne où j'ai fait l'armée, on voyait passer des autorails légers (désolé, je ne donnerais pas le nom allemand, n'étant absoluement pas germanophone)... Cela faisait du bruit, remuait pas mal, mais ça ne devait pas cher à faire rouler. (...)

IGS 4 a fort bien détaillé le matos allemand.... Pour l'A2E, c'est vrai que çà aurait du faire un carton sur les lignes régionales, car au final, il aura fallu attendre l'X TER (73500 "Baleine" ou "suppositoire") pour voir arriver un autorail monacaisse, les X2100/2200 n'étant qu'un pis-aller entre les caravelles et les X2800....

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  • 1 mois plus tard...

bonsoir,

Pour ce qui est de la voie de 60 peut être est ce la voie du musée vivant de pithiviers...

Pour le sujet nous concernant, j'ai récupéré il y a quelques années dans une benne lors d'une restructuration (une de plus ) quelques docs assez interessants avec entre autres des plans de voie des gares suivantes:

La foulonnerie

loury rebrechien

neuville aux bois

chilleurs montigny

escrennes

pithiviers poste B

mauchecourt

bif de filay malesherbes

tracé à l'encre et au crayon de couleur

+ des lettres de tournée et des plans copiés des années 1900.

je peut scanner si cela interesse certains.

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pour info la voie Pithiviers Orleans était double a l'époque le voie dans le sens Pithiviers Orleans est aujourd'hui déférré mais la plateforme subsiste. la ligne est néamoins toujours ouverte au fret la région projette de rouvrir la ligne.

Concernant la voie de 60 du Pithiviers Toury il ne subsiste que la portion qui part du musée et va se perdre 4KM plus loin au nord du dépot dans un parc spétialement amménagé c'est tout ce qu'il en reste

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