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Retraites : La CFDT veut rapprocher les régimes public et privés


Jay17

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Retraites: le Medef insiste sur une "dose" de financement par capitalisation

La France ne doit "pas mettre tous ses oeufs dans le même panier" et "booster" le système de financement des retraites par capitalisation, a insisté jeudi la présidente du Medef (patronat) Laurence Parisot, avant un sommet à l'Elysée lundi consacré à l'agenda social 2010.

"Oui, il faut modifier notre régime de répartition mais le conserver, nous en avons absolument besoin, cela fait partie de notre modèle", a déclaré sur BFM Mme Parisot, pour qui il est "quasi certain qu'il faut bouger l'âge légal de départ à la retraite", le Medef le disant "depuis 2007".

"Mais nous devons aussi ajouter une dose de retraites par capitalisation. Il y en a déjà mais il y a des mécanismes qui nous permettraient de booster le système par capitalisation. N'ayons pas tous les oeufs dans le même panier", a-t-elle ajouté.

Le 25 janvier, le chef de l'Etat a affirmé vouloir maintenir le régime par répartition "qui fait la solidarité entre les générations", les actifs payant les pensions des retraités.

Quelques jours plus tard, le ministre du Travail Xavier Darcos a néanmoins ajouté qu'il fallait aussi "sans doute trouver d'autres systèmes plus pérennes, plus profonds et plus longs qui permettront d'équilibrer le coût de la retraite (...)", sans toutefois dire lesquels.

Le Medef a créé au printemps 2009 un groupe de travail pour penser à de nouveaux mécanismes qui permettraient, par exemple, de créer un compte épargne retraites individuel, attaché à l'individu et pas simplement au statut de salarié, et qui pourrait être abondé de différentes manières.

L'une des pistes avancées est celle de l'épargne salariale, constituée des primes versées par certaines entreprises quand elles font des bénéfices (quand elles n'en font pas, il n'y a pas de prime, ni d'épargne salariale).

Ces fonds, tels le Perp ou le Perco, sont sur des fonds communs placés qui évoluent avec la bourse.

En juillet, dans une lettre contenant dix propositions très détaillées, le Medef a notamment demandé que les sommes alimentant l'épargne salariale pour la retraite échappent au forfait social patronal, source de recettes pour la Sécurité sociale (dont la caisse d'assurance vieillesse est composante).

A quelques jours du sommet social, Mme Parisot a décrit de façon "poignante" selon ses termes, l'impact "dramatique" de la crise.

"Dès la fin de l'année 2008 et tout au long de l'année 2009, les entreprises ont tout fait pour limiter les licenciements économiques en mettant en place du chômage partiel, donc nombre de nos entreprises arrivent un peu au bout. Cette troisième année de crise est peut-être la plus délicate", a-t-elle jugé.

"Je suis heureuse que nous ayons ce sommet social lundi à l'Elysée car nous avons besoin d'échanger, syndicats, gouvernement et patronat, pour trouver dans cette situation très difficile le meilleur équilibre et compromis possibles entre la solidarité qu'il faut bien sûr avoir à l'égard des plus démunis, et en même temps, la nécessité de garder des équilibres budgétaires tant au niveau de l'Etat qu'au niveau des entreprises elles-mêmes", a-t-elle exposé.

La question des chômeurs en fin de droits sans revenu de remplacement sera notamment posée.

AFP

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Retraites: le Medef insiste sur une "dose" de financement par capitalisation

normal que les capitalistes soient pour la capitalisation ! Quand tu penses aux sommes en jeu, capitalisées pour chaque individu du début à la fin de sa carrière, ils en bavent tels des chiens de Pavlov !

Et mesquins en plus, ces chiens (de Pavlov) là :

Histoire d'économiser 70 millions d'euros, le gouvernement mijote actuellement selon le Parisien du 6/2, un arrêté qui réduirait de 30 % les maigres droits à la retraite accumulés par les apprentis pendant leur période de formation en entreprise.

Cette mesquinerie, qui reviendrait à pénaliser les jeunes vant même qu'ils aient un boulot réel, augure bien de la grande réforme des retraites en préparation

ça s'appelle comment des gens capables de ça ???? :Smiley_39:

Le Canard, 10.2.2010

Modifié par 5121
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Sur ce sujet on peu faire toute la littérature que l'on veux comme toutes les prospectives en inventant touts les modes de calcul qui nous arrangent, mais il y a une vérité incontournable : quel que soit le mode de calcul dans le système par répartition il dépend du nombre de cotisants, du % de la cotisation des salariés comme des patrons et du nombre et de la valeur des pensions à servir. Tout choc démographique ne peut être absorbé que par une augmentation des cotisations si l'on ne veux pas diminuer les pensions servies. Après la question porte sur la répartition des richesses produites, si elles sont en faveur du capital et non des salariés, qui de plus profite de diverses exonérations de cotisations, bien sur que le financement des pensions à servir devient difficile. Et la solution de la capitalisation, bénéfique à ceux qui géreront ce capital, peut paraitre comme une alternative. Mais cette solution est proposée par ceux qui détiennent le pouvoir économique, qui sont les bénéficiaires des exonérations et du bouclier fiscal et qui finalement ne veulent surtout pas partager les bénéfices produit par le travail des salariés.

La question que le pouvoir en place ne pose jamais est la question du système économique qui permet ce type d'injustice. la satisfaction des besoins des populations nécessite de partager le travail pour produire ces besoins. La situation des travailleurs âgés ne doit pas relever de la pitié ou de la charité, ils doivent transmettre leur savoir et laisser la placer aux nouvelles générations dans les tâches productives, pour autant ils ne deviennent pas obsolète comme le conçoit le capitalisme qui ne donne de valeur à l'individu que dans sa capacité de production. ils ont une valeur et une utilité humaine et sociale qui est indéniable et consécutive à l'état d'être humain. C'est cette HUMANITÉ que le capitalisme nous déni en nous poussant au maximum de nos capacité productive tout en déniant à chacun le droit à exister, puisque ce système pour générer du profit, exclu une partie de la population jeune du droit à travailler tout en se délestant des plus âgés pour ne pas avoir à les payer au pris de leur expérience.

Toute réforme dans le contexte de ce système économique n'a pour but que de diminuer les pensions servies au titre de la répartition, pousser à la capitalisation avec les aléas que cela suppose et surtout ne pas remettre en cause le système et les profits qu'il génère pour une minorité.

Les salariés n'ont rien à y gagner et tout à y perdre !

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Sur ce sujet on peu faire toute la littérature que l'on veux comme toutes les prospectives en inventant touts les modes de calcul qui nous arrangent, mais il y a une vérité incontournable : quel que soit le mode de calcul dans le système par répartition il dépend du nombre de cotisants, du % de la cotisation des salariés comme des patrons et du nombre et de la valeur des pensions à servir. Tout choc démographique ne peut être absorbé que par une augmentation des cotisations si l'on ne veux pas diminuer les pensions servies. Après la question porte sur la répartition des richesses produites, si elles sont en faveur du capital et non des salariés, qui de plus profite de diverses exonérations de cotisations, bien sur que le financement des pensions à servir devient difficile. Et la solution de la capitalisation, bénéfique à ceux qui géreront ce capital, peut paraitre comme une alternative. Mais cette solution est proposée par ceux qui détiennent le pouvoir économique, qui sont les bénéficiaires des exonérations et du bouclier fiscal et qui finalement ne veulent surtout pas partager les bénéfices produit par le travail des salariés.

La question que le pouvoir en place ne pose jamais est la question du système économique qui permet ce type d'injustice. la satisfaction des besoins des populations nécessite de partager le travail pour produire ces besoins. La situation des travailleurs âgés ne doit pas relever de la pitié ou de la charité, ils doivent transmettre leur savoir et laisser la placer aux nouvelles générations dans les tâches productives, pour autant ils ne deviennent pas obsolète comme le conçoit le capitalisme qui ne donne de valeur à l'individu que dans sa capacité de production. ils ont une valeur et une utilité humaine et sociale qui est indéniable et consécutive à l'état d'être humain. C'est cette HUMANITÉ que le capitalisme nous déni en nous poussant au maximum de nos capacité productive tout en déniant à chacun le droit à exister, puisque ce système pour générer du profit, exclu une partie de la population jeune du droit à travailler tout en se délestant des plus âgés pour ne pas avoir à les payer au pris de leur expérience.

Toute réforme dans le contexte de ce système économique n'a pour but que de diminuer les pensions servies au titre de la répartition, pousser à la capitalisation avec les aléas que cela suppose et surtout ne pas remettre en cause le système et les profits qu'il génère pour une minorité.

Les salariés n'ont rien à y gagner et tout à y perdre !

Salut Bandaa bono, que j'aime lire tes explications okok

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bigbisous La Baronne Parisot du Médef :blink: :

okok "comment imaginer trente ou quarante ans sans travailler, et les financer en restant inactif?"

http://www.lepost.fr/article/2010/02/14/19...tml#xtor=AL-235

http://fr.news.yahoo.com/64/20100214/tfr-p...-d-a2f96e4.html

Modifié par Dom-trappeur
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Tiens y'en a un qui a des choses à faire oublier...

Olivier Besancenot propose un "collectif unitaire" à gauche pour défendre la retraite à 60 ans

AP

Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), a lancé dimanche un appel aux autres formations de gauche pour créer, pendant la campagne des élections régionales, un "collectif unitaire" sur la question des retraites, qui sera au centre lundi du "sommet social" réuni à l'Elysée.

"Je m'adresse aujourd'hui à tous les responsables politiques de gauche, Martine Aubry (PS), Marie-George Buffet (PCF), Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche), Cécile Duflot (Verts), Arlette Laguiller (Lutte ouvrière), tous ceux qui se reconnaissent dans ce combat-là: voyons-nous au plus vite pour monter un collectif unitaire, qui aura des collectifs locaux, pour défendre la retraite à 60 ans", a-t-il déclaré au cours du Grand Rendez-Vous Europe 1-"Le Parisien/Aujourd'hui en France".

Pour le chef de file du NPA en Ile-de-France, "l'élection ne doit pas être une parenthèse, mais au contraire doit être l'occasion que cette campagne sociale et politique s'invite en pleine campagne électorale".

Favorable à ce que des discussions s'ouvrent "au plus vite", si possible "dès cette semaine", entre partis de gauche, Olivier Besancenot estime que le "sommet libéral" de lundi permettra à "ceux qui avaient encore des illusions" d'y voir "plus clair".

"Je dis à la gauche, ne capitulons pas avant que la bataille soit menée, prenons nos responsabilités", a-t-il poursuivi, reprochant à Martine Aubry d'avoir un temps avancé l'idée d'un recul de l'âge de la retraite à 61 voire 62 ans, un "message", selon lui, bien reçu par Nicolas Sarkozy. La première secrétaire du PS avait ensuite expliqué qu'elle ne parlait pas de l'âge légal mais de l'âge effectif.

"On a des réponses alternatives qui sont différentes à gauche sur la question des retraites. En revanche, si on est tous d'accord pour s'opposer à la réforme du gouvernement et pour défendre la retraite à 60 ans, faisons-le ensemble", a-t-il encore plaidé, en se disant prêt à parler avec le PS "sur ça comme sur d'autres questions".

Pour Olivier Besancenot, ce doit être l'occasion d'une "riposte du mouvement ouvrier, comme on l'a fait au moment du Contrat de première embauche (CPE)", sous le gouvernement de Dominique de Villepin. Il compte pour cela sur une forte mobilisation de la "gauche sociale et politique", mais aussi sur des "dissensions au sommet de l'Etat".

A ses yeux, le maintien de l'âge de départ à la retraite "ce n'est pas d'abord une question démographique, c'est d'abord une question de répartition des richesses". En effet, a-t-il soutenu, "si on faisait cotiser les dividendes des actionnaires, on aurait les moyens aujourd'hui d'avoir une retraite à 60 ans et à 37 annuités et demi pour tous". AP

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Retraites: un retour à 37,5 ans de cotisation n'est pas "réaliste",

selon Pierre Moscovici

AP

Le député socialiste du Doubs Pierre Moscovici a estimé lundi que la proposition du porte-parole de NPA Olivier Besancenot de revenir à 37,5 années de cotisation n'était pas "réaliste".

"Je ne crois pas que ce soit réaliste. (...) La question n'est plus de revenir en arrière. La question c'est de définir la bonne durée de cotisation et de le faire pour longtemps, c'est-à-dire de le faire de façon stable", a-t-il affirmé sur Canal+.

"Le retour à 37 annuités et demi, il pourrait être souhaitable (...), il y a des gens pour qui il serait souhaitable, mais comme règle, non", a ajouté M. Moscovici.

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Olivier Besancenot a déclaré dimanche qu'il était possible de revenir à 37,5 annuités. "Si on faisait cotiser les dividendes des actionnaires, on aurait les moyens aujourd'hui d'avoir une retraite à 60 ans et à 37 annuités et demi pour tous", a-t-il soutenu lors du Grand Rendez-Vous Europe 1-"Le Parisien/Aujourd'hui en France". AP

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je sais pas si vous avez entendu mme MEDEF au journal de FR2 ce matin ' aux 4 vérités ' mais elle a bien dit que la cfdt/fgaac était pour un allongement de la durée, faudrait peut être que françois lui passe un coup de tel non ??

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http://www.lefigaro.fr/retraite/2010/02/15...-retraites-.php

l'art et la manière d'enfumer!

il va sans dire que j'ai voté oui à la question ,mais je ne suis pas sur que ce soit pour les mêmes raisons que les lecteurs du figaro !j'ai voté oui pour la retraite à 60 ans et 37 .5 ans de cotisation cartonrouge

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Grosse entreprise de Communication (il ne faut plus dire propagande) pour continuer a préparer l’opinion publique avant la nouvelle reforme

Quelques exemples et ce que l’on ne dit pas…

L’espérance de vie augment donc vivre plus longtemps impose de travailler plus longtemps ?

Mais on oublie que 60% des salariés sont hors emploi à l’âge de la retraite,

Que l’accroissement de l’espérance de vie ne date pas d’aujourd’hui et que pourtant elle éatait accompagnée d’une baisse de la durée du travail.

L’espérance de vie « en bonne santé » est de : H =63,1 ans, F 64,2 ans, préfère t on payer des retraites ou des arrêts maladie ?

On justifie le report de l’âge de la retraite par des exemples extérieurs (Ex : Allemagne va vers 67ans) mais on oublie que le taux de fécondité des allemands n’est que d’à peine 1,4 en Allemagne pour 2,02 en France.

En Italie actuellement, l’âge minimum de départ est de 59 ans avec 36 annuités

Vouloir s’aligner sur les autres pays européens se serait comme si l’on voulait appliquer les mêmes principes de chauffage a Helsinki qu’à Naples ?La politique « panurgienne » est elle l’avenir ?

Le paiement des pensions

En moyenne en France les retraités (avec carrière complète) touchent 53% de leur salaire pour 80% au Danemark, (59% moyenne OCDE)

Le ouvriers du privé vivent en moyennes 9 ans de moins que les cadres, leurs épouses touchent une faible pension de reversions (61% des femmes dans ce cas)

Une aide de l’état aux plus aisés, les sommes versées sur les plans d’épargne retraite sont déductibles des impôts, elles bénéficient à peu prés la moitié la plus riche des ménages, l’argent public aide les plus aisés a maintenir leur niveau de revenu a la retraite, et l’on prépare pour les autres la baisse avenir de leur pension sans qu’ils puissent travailler plus ou épargner.

Allonger la durée de cotisation est une façon déguisée de baisser les pensions,

L’indexation des retraites sur le cout de la vie fait baisser les pensions chaque année ½ point par rapport aux salaires

Demain il y aura 1, 5 actif pour 1 retraité. Le patronat ne veux pas lâcher se principe alors que la productivité a fortement augmenter et qu’il licencie.

Des autres solutions de financement existent,

Mettre un terme a la baisse de la part salariale (moins 10% en 20 ans).

Il existe en besoin de financement estimé à 1 point de PIB en 2020 et 1,7 point en 2020, 1 point de PIB en 2007 correspond à 10% des dividendes versés aux actionnaires des sociétés non financières, il est normal d’accroître la part de la richesse produite consacrée aux retraités.

Il faut faire sauter le refus d’augmenter le taux des cotisations patronales, en baissant les dividendes versés ce qui ne pénaliserait ni l’investissement, ni le cout de la main d’œuvre ni la compétitivité.

Globalement dans le déficit de l’état la partie sociale représente moins de 4%. Ce n’est pas ce qui plombe le plus le budget

Des choix autres que ceux envisagés sont possibles

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Retraites: un retour à 37,5 ans de cotisation n'est pas "réaliste",

selon Pierre Moscovici

AP

Le député socialiste du Doubs Pierre Moscovici a estimé lundi que la proposition du porte-parole de NPA Olivier Besancenot de revenir à 37,5 années de cotisation n'était pas "réaliste".

"Je ne crois pas que ce soit réaliste. (...) La question n'est plus de revenir en arrière. La question c'est de définir la bonne durée de cotisation et de le faire pour longtemps, c'est-à-dire de le faire de façon stable", a-t-il affirmé sur Canal+.

"Le retour à 37 annuités et demi, il pourrait être souhaitable (...), il y a des gens pour qui il serait souhaitable, mais comme règle, non", a ajouté M. Moscovici.

Le porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) Olivier Besancenot a déclaré dimanche qu'il était possible de revenir à 37,5 annuités. "Si on faisait cotiser les dividendes des actionnaires, on aurait les moyens aujourd'hui d'avoir une retraite à 60 ans et à 37 annuités et demi pour tous", a-t-il soutenu lors du Grand Rendez-Vous Europe 1-"Le Parisien/Aujourd'hui en France". AP

Le gros problème est-ce le manque de trimestres qui fait mal ou la décôte.......?Je pencherais pour la 2éme !

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2 éme article de Marianne ......ça décoiffe !Un vent d'air pur

Voilà pourquoi des millions de retraités sont ruinés!

Bernard Maris

Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. En un an, l'encours des fonds de pension a brûlé 3 300 milliards de dollars en un an, autant de moins pour assurer les retraites de dizaines de millions de salariés! Qui osera encore défendre la retraite par capitalisation?

La chute des bourses nous donne l'occasion de revenir sur les fameux « fonds de pension » dont on nous rebattit les oreilles pendant des années, disant que le seul moyen de sauver les retraites c'était d'abandonner le vieux système de la répartition et de passer à celui de la capitalisation, autrement dit de l'accumulation d'épargne placée en actions... Car l'argent fait des petits, c'est bien connu, et particulièrement en Bourse.

3300 milliards de dollars à la mer !

Et bien non, l'argent ne fait pas des petits, si vous mettez des billets de cinquante euros dans une bouteille dans votre jardin, vous allez être étonnée, un an plus tard, les billets n'auront pas proliféré. Pour qu'ils prolifèrent, il faut les placer dans une banque, et il faut que cette banque ne les laisse pas dans les coffres bien entendu, mais les utilise pour faire travailler de braves salariés. Ce qui fait qu'on est revenu au point de départ : si vous voulez des retraites, il faut que de braves salariés, des actifs travaillent pour vous, pas moyen de faire autrement. Il faut stimuler des ingénieurs, des techniciens, ou des ouvriers qui vont bosser pour vous.

Or voici que la Bourse s'effondre... Le dernier rapport de l'OCDE de décembre 2008 indique que l'encours total des fonds de pension de ses membres, de l'OCDE donc, a reculé de 3300 milliards de dollars en un an. Autant de moins pour faire travailler des actifs. Bref, les retraités sont ruinés, particulièrement ceux qui sont proches de la retraite et sont confrontés à l'effondrement de leur patrimoine.

Car les gestionnaires des fonds de pension espéraient une hausse continue de la Bourse. Ils espéraient même, ces naïfs, jouer sur les plus values boursières : au fur et à mesure que de nouveaux retraités demanderaient leurs pensions, ils espéraient bien vendre une partie de leur portefeuille, avec plus value, pour honorer leurs engagements.

Un petit conseil à leur donner. Et s'ils allaient voir du coté des paradis fiscaux ? Dans les paradis fiscaux dorment 10000 milliards de dollars. Ce sont des dollars de fraudeurs du fisc, des gens assez peu sympathiques, ou de maffieux, encore moins sympathiques. Et si, plus généralement, on utilisait cet argent stérile pour payer la crise dont ils sont en partie responsables ?

Salut marc tu peut peut être nous rappeler c'est pas en Angleterre que c'est arrivé

la Russi n'as telle pas eu aussi avec la chute du mur le même problème ou c'est un autre problème Me rappelle plus

Merci de me rafréchir la mémoire

A+

Garcimore

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