Aller au contenu
Le Web des Cheminots

Sotteville, son cimetière.


Messages recommandés

Sur les voies de garage de sotteville 49 locomotives auraient subies des dégâts par vol de cablage en cuivre cartonrouge

http://www.paris-normandie.fr/actu/vol-de-cuivre-a-la-sncf-six-suspects-condamnes

Vol de cuivre à la SNCF : six suspects condamnés

Six personnes - quatre hommes et deux femmes - ont été condamnées par le tribunal correctionnel de Rouen mercredi soir. Poursuivis pour le recel de plus d'une tonne de cuivre dérobée en deux fois dans les locomotives de la SNCF entreposées à Sotteville-lès-Rouen, ces six prévenus ont été jugés en comparution immédiate.

Le principal auteur présumé et son complice, tous deux en état de récidive légale, ont respectivement écopé d'un an et de huit mois de prison ferme. Les autres autres hommes ont été condamnés, eux, à dix mois de prison avec sursis. Les deux femmes, à six mois avec sursis. La majorité de ces ressortissants roumains habite dans le camp des gens du voyage installé chemin du Halage à Sotteville.

D'après les investigations menées par la Sûreté départementale, le préjudice de la SNCF est très important : 49 locomotives ont vu leurs câbles disparaître au cours de ces dernières semaines, pour un montant total de 40 000 €, qui pourrait augmenter. L'inventaire est toujours en cours.Les suspects ont tous été interpellés lundi dernier alors que cinq d'entre eux venaient de revendre à un ferrailleur plusieurs centaines de kilos de métal. Les 1 500 € qu'ils avaient sur eux ont été saisis.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Kerguel chez nous c'est meme les rails qu'on vole...

http://www.laprovence.com/article/region/barbentane-quatre-hommes-tentent-de-voler-des-rails-neufs-stockes-dans-la-gare

Barbentane : quatre hommes tentent de voler des rails neufs stockés dans la gare

46 contributions Publié le mardi 29 mars 2011 à 08H08

Les suspects ont été interpellés alors qu'ils découpaient les traverses

Le stock de rails entreposés en gare de Barbentane qui avait attisé la convoitise des voleurs.

Photo J.-L.P.

Jusqu'à présent les voleurs de métaux s'attaquaient plutôt aux câbles, de préférence en cuivre, dont la valeur sur le marché noir n'a cessé de grimper ces dernières années. Parfois aux plaques d'égout en fonte. Voila qu'ils s'attaquent aujourd'hui aux rails. Le stade supérieur indéniablement, d'autant qu'il faut employer les gros moyens pour déplacer ces traverses en acier.

C'est ce qui est arrivé la semaine dernière en gare de Barbentane. Sans l'intervention des gendarmes de la brigade territoriale de Graveson, nul doute qu'une partie des rails stockés en bord de voie ferrée se serait volatilisée. L'affaire remonte à mardi dernier. Vers 11h30, un camion-plateau muni d'une grue suivi d'un fourgon siglé "service" pénètrent le plus naturellement du monde dans l'enceinte de la petite gare désaffectée. Il est vrai que le câble interdisant l'accès au site avait été décroché, quatre cheminots travaillant en effet sur le site.

Pas de quoi effrayer les intrus qui ont alors interpellé les employés, annonçant avec aplomb qu'ils venaient chercher des rails et avaient toutes les autorisations requises. Ils ont même lié conversation, offrant une bouteille de pastis pour le dérangement. Peu après, ils ont suivi la voie ferrée avec le camoin-grue jusqu'à un stock d'une cinquantaine d'unités neuves destinées à la maintenance de la ligne ferroviaire Avignon-Tarascon.

Là, ils ont sorti de la camionnette un chalumeau oxydécoupeur et ont entamé la découpe des rails. Il faut dire que chaque traverse mesurant 24 mètres de long affiche un poids de plus d'une tonne. Un peu lourd pour quatre hommes. L'intervention des gendarmes alertés par les cheminots qui ont fini par trouver cette intervention pour le moins étrange, tombe pile poil, et l'interpellation des quatre individus s'est déroulée sans problème.

Un homme de 48 ans, demeurant à Vichy, et exerçant la profession de ferrailleur, semble avoir monté ce coup soigneusement préparé. Un père et son fils demeurant dans la région de Carcassonne et un autre dans les Alpes-de-Haute-Provence, tous forains et actuellement en tournée dans la région, ont également été arrêtés. D'après les premières investigations, ils auraient été entraînés dans cette aventure par le ferrailleur.

Les quatre suspects ont été placés en garde à vue, mis en examen et laissés libre sous contrôle judiciaire. Le substitut de permanence du parquet de Tarascon a demandé l'ouverture d'une information judiciaire. La justice soupçonne en effet l'équipe d'avoir commis d'autres faits de cette nature. Car, coïncidence ou pas, un stock de rails, toujours situé en gare de Barbentane, a déjà disparu récemment. Un butin énorme, chaque rail coûte à la SNCF plus de 1000 euros.

Jean-Luc PARPALEIX

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 semaines plus tard...

à propos des locs garées GBE à Sotteville, il y aurait moyen d'en trouver une liste à jour ?

par ailleurs, j'ai lu en plusieurs endroits que des 75000 seraient également GBE... quelqu'un a des infos fiables là-dessus ? helpsoso

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

à propos des locs garées GBE à Sotteville, il y aurait moyen d'en trouver une liste à jour ?

par ailleurs, j'ai lu en plusieurs endroits que des 75000 seraient également GBE... quelqu'un a des infos fiables là-dessus ? helpsoso

Tu sais quoi? Entre deux trains à la CFR, tu vas faire un tour à SO et tu notes tous les n° !!!! lotrela Faut t'occuper sainement pendant ta retraite: un tour au grand air de la Normandie, çà devrait le faire!!! bigbisous

Allez, Steu plait, M'sieur!!! lotrela

Plus sérieusement, je vais essayer de me renseigner.... Il me semble aussi que la revue "Le train" de ce mois ci tratite d'un sujet sur les locs garées....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Kerguel chez nous c'est meme les rails qu'on vole...

http://www.laprovenc...es-dans-la-gare

Barbentane : quatre hommes tentent de voler des rails neufs stockés dans la gare

46 contributions Publié le mardi 29 mars 2011 à 08H08

Les suspects ont été interpellés alors qu'ils découpaient les traverses

Le stock de rails entreposés en gare de Barbentane qui avait attisé la convoitise des voleurs.

Photo J.-L.P.

Jusqu'à présent les voleurs de métaux s'attaquaient plutôt aux câbles, de préférence en cuivre, dont la valeur sur le marché noir n'a cessé de grimper ces dernières années. Parfois aux plaques d'égout en fonte. Voila qu'ils s'attaquent aujourd'hui aux rails. Le stade supérieur indéniablement, d'autant qu'il faut employer les gros moyens pour déplacer ces traverses en acier.

C'est ce qui est arrivé la semaine dernière en gare de Barbentane. Sans l'intervention des gendarmes de la brigade territoriale de Graveson, nul doute qu'une partie des rails stockés en bord de voie ferrée se serait volatilisée. L'affaire remonte à mardi dernier. Vers 11h30, un camion-plateau muni d'une grue suivi d'un fourgon siglé "service" pénètrent le plus naturellement du monde dans l'enceinte de la petite gare désaffectée. Il est vrai que le câble interdisant l'accès au site avait été décroché, quatre cheminots travaillant en effet sur le site.

Pas de quoi effrayer les intrus qui ont alors interpellé les employés, annonçant avec aplomb qu'ils venaient chercher des rails et avaient toutes les autorisations requises. Ils ont même lié conversation, offrant une bouteille de pastis pour le dérangement. Peu après, ils ont suivi la voie ferrée avec le camoin-grue jusqu'à un stock d'une cinquantaine d'unités neuves destinées à la maintenance de la ligne ferroviaire Avignon-Tarascon.

Là, ils ont sorti de la camionnette un chalumeau oxydécoupeur et ont entamé la découpe des rails. Il faut dire que chaque traverse mesurant 24 mètres de long affiche un poids de plus d'une tonne. Un peu lourd pour quatre hommes. L'intervention des gendarmes alertés par les cheminots qui ont fini par trouver cette intervention pour le moins étrange, tombe pile poil, et l'interpellation des quatre individus s'est déroulée sans problème.

Un homme de 48 ans, demeurant à Vichy, et exerçant la profession de ferrailleur, semble avoir monté ce coup soigneusement préparé. Un père et son fils demeurant dans la région de Carcassonne et un autre dans les Alpes-de-Haute-Provence, tous forains et actuellement en tournée dans la région, ont également été arrêtés. D'après les premières investigations, ils auraient été entraînés dans cette aventure par le ferrailleur.

Les quatre suspects ont été placés en garde à vue, mis en examen et laissés libre sous contrôle judiciaire. Le substitut de permanence du parquet de Tarascon a demandé l'ouverture d'une information judiciaire. La justice soupçonne en effet l'équipe d'avoir commis d'autres faits de cette nature. Car, coïncidence ou pas, un stock de rails, toujours situé en gare de Barbentane, a déjà disparu récemment. Un butin énorme, chaque rail coûte à la SNCF plus de 1000 euros.

Jean-Luc PARPALEIX

Certains ferrailleurs connaissent trés bien le monde ferroviaire, ses richesses...objet de convoitise

Alors certains sont tentés par les voies non officielles....

Il ne manque plus que les Pieds Nickelés et l'affaire est sur le camion plateau...

La betise et l'inconscience aidant, celà risque un jour de finir avec des rails demontés sur une ligne en service......beurk

Fabrice

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

Je viens de charger le fichier, très intéressant. Juste une précision : à quoi correspond la date qui apparait pour certains engins? La date d'arrivée à Sotteville?

Oui, c'est çà.... Mois et année.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les 22200 c'est un beau gâchis, je suis sûr qu'on leur trouverait très rapidement une nouvelle affectation à ces machines, en remplacement de séries bien plus anciennes et inconfortables...

Normalement c'est prevu en PACA pour remplacer les 25500

elles seraient MUX2 et les RRR RIO seraient Multiplexer

Affaire à suivre

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Y a t-il d'autres endroits en France ou des machines dorment en attendant des jours meilleurs si ces jours arrivent?

Ou est-ce le seul endroit de France?

Aujourd'hui, je ne sais pas mais j'ai connu des locs GBE dans les dépots à une époque et cela ne faisais pas la une des journaux car il y en avait 3 ou 4 dans certains dépots , les dépots propriétaires d'une série d'engins moteurs, c'est ainsi que j'ai vu dans la fin des années 80 des 9200 et des 8500 GBE à PSO; je ne serai pas surpris que cette pratique subsiste encore, à noter qu'à Sotteville, il n'y a pas que des GBE et des RD car à ma connaissance les 9200 présente sur ce site sont radiées et je pense que bon nombres de diesel sont dans le même cas.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Aujourd'hui, je ne sais pas mais j'ai connu des locs GBE dans les dépots à une époque et cela ne faisais pas la une des journaux car il y en avait 3 ou 4 dans certains dépots , les dépots propriétaires d'une série d'engins moteurs, c'est ainsi que j'ai vu dans la fin des années 80 des 9200 et des 8500 GBE à PSO; je ne serai pas surpris que cette pratique subsiste encore, à noter qu'à Sotteville, il n'y a pas que des GBE et des RD car à ma connaissance les 9200 présente sur ce site sont radiées et je pense que bon nombres de diesel sont dans le même cas.

Oui, tu as raison... Beaucoup de locs à Sotteville sont en RA ou en RD et ne rouleront sans doute plus..... Il y a les 9200, 16100, 16500 qui sont radiées.

Sur d'autres sites, il y a ds caravelles modernisées qui dorment à Nevers sur le faisceau marchandises ainsi que deux ou trois autres dans le dépot. Il y a également 4 22200 sur le faisceau Omnibus de Villeneuve, à proximité des 63500, 88500 et 80000 déjà radiées, ainsi qu'une Z5300 radiée elle aussi... Dans le dépot de Dijon, il y a aussi des locs radiées (entre autres BB9242, X2802), et pas mal de locs GBE, des 36000 "rouges" notamment... Il y a aussi la 7222 canibalisée et qui ne roulera sans doute plus...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

Franco Rail Trains avait annoncé le dégarage de nombreux 63500, dont certains étaient à Sotteville. Mais l'information a été supprimée. Donc je ne sais pas.

En fait tout le monde croit savoir et personne ne sait rien......!

Suis presque sur que les gestionnaires ne savent pas eux même...comme quoi il est urgent d'attendre :Smiley_45:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Petit message à usage de reflection pour les gestionnaires..." mdrmdr

Infra a du taf...pour encore quelques années, les EF TTX ne fournissent plus, et certaines se posent des questions existentielles....lotrela

donc besoins de locs.. les actuelles 63500 et 66000 sont à bout de souffle...

Mais Alstom fourni du 60000, peint en jaune sorti d'usine.....et c'est du taf pour les ateliers Européens. Dernières normes pour les agents de conduite....mais un peu justes sur du lourd MA 100 en acheminement.. à moins que 675000....

Une 30aine d' UM 63500, ça semble raisonnable, non ?? ..!!!

Fabrice

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Y a t-il d'autres endroits en France ou des machines dorment en attendant des jours meilleurs si ces jours arrivent?

Ou est-ce le seul endroit de France?

Quelques X2100 en ce moment à Toulouse, mais heureusement pour eux ce n'est que passager.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

382 LOCOMOTIVES ROUILLENT PRES DE ROUEN!

La Normandie est en panne d'avenir!

Il suffit d'aller sur les voies ferrées de la gare de Sotteville pour s'en rendre compte. C'est ce que le journaliste de Ouest-France Caen, Jean-Pierre BEUVE a fait: avec un constat stupéfiant...

"Au coeur de la plus grande gare de triage d'Europe, dans la banlieue de Rouen, s'étirent d'interminables files de locomotives. Ces machines diesel et diesel électrique occupent douze voies sur une longueur de 7km..."

Selon le comité de défense de la gare de Sotteville, la moitié des locomotives stockées qui appartiennent pour la plupart d'entre elles à la filiale fret de la SNCF, sont en état de marche. "Et chaque machine vaut entre 1,5 million et 2 millions d'euros. Elles pourraient être utilisées dans d'autres régions demandeuses de matériel ou être affectées au service voyageurs, sujet à des pannes de plus en plus fréquentes"

Ce garage ferroviaire qui ressemble de plus en plus à un cimetière n'est pas sécurisé:

"Fin mars, six Roumains ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Rouen pour recel. Ils avaient été trouvés en possession de plusieurs centaines de kilos de cuivre. Les câbles électriques avaient, été arrachées à l'intérieur de 49 locomotives à l'arrêt à Sotteville-lès-Rouen" précise Pierre Ménard, président du comité de défense...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas tout à fait exact en valeur pour des locs Quinquas...elles ont de la valeur, c'est certain, mais pas à la hauteur comptable de ce qui est indiqué dans l'article.

Ce qui est certain, c'est que ces machines sont d'une "autre génération", celle du réparable.... et non du jetable...mais avec des concepts ergonomiques qui ne sont plus en phase, pour les plus anciennes d'entre elles...

La transition Vapeur Diesel avait, de son temps, jeté beaucoup de becanes sur les voies de services, mais la SNCF de l'époque n'était pas encore sous les feux des projecteurs, et fonctionnait dans ses differents services, de manière plus correcte, avec aussi moins de questionnements societaux...

Tous ces disfonctionnements, que nous regardons par le petit bout de la lorgnette du Forum, ne sont que la transcription Ferroviaire des modifications de la Société, où la part "Organisation" fond afin d'assoir un concept plus instable pour tous......beurk

Fabrice

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant



×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.