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Le Web des Cheminots

Europe 1: L’informatique de la SNCF gérée par IBM


Invité

Messages recommandés

Les informaticiens de la SNCF craignent pour leur emploi et les données confidentielles du groupe.

Gérer les sites internet, réguler les postes d 'aiguillage et régler les pannes informatiques. C'est dorénavant IBM qui va se charger de tout cela à la SNCF. Une co-entreprise détenue par la SNCF et IBM a été créée en toute discrétion au début de l'année. Objectif : faire des économies. Le groupe a prévu de faire près de 20% de gain de productivité, de quoi alléger les lourdes pertes de 2009.

Appel à la grève

Les 2.000 informaticiens de la SNCF craignent eux pour leur emploi. Quatre syndicats de la SNCF appellent les informaticiens de l'entreprise publique à cesser le travail le 1er avril pour réclamer des garanties.

"Oui les cheminots peuvent être inquiets", estime Gérard Chameau, délégué syndical central CFDT d'IBM. "Pour pouvoir réaliser des économies de l'ordre de 300 millions, il va bien falloir trouver des endroits pour faire des coupes. Malheureusement, il y aura une tentation d'aller dans les pays à bas coût salariaux, de regrouper dans des centres de compétences offshore des activités qui sont aujourd'hui traitées sur le sol français", analyse-t-il.

"IBM, prédateur vorace"

Les informaticiens-cheminots craignent également pour les données confidentielles du groupe. L'arrivée de la concurrence est un gros risque estime Hervé Judici, de la CGT. "On n'est pas passé de la vapeur au TGV par hasard. Ce sont des informaticiens qui ont développé tous ces systèmes depuis au moins 40 ans. IMB, on le considère comme des prédateurs voraces. Ils vont capter des compétences professionnelles, infiltrer des réseaux, ce qui leur permettra demain de livrer cette informatique voir de la vendre".

La CGT va se retrouver vendredi matin pour dénoncer les dangers d'une telle alliance. Et pour défendre leur métier, les quatre syndicats de cheminots appellent à une journée de grève sans informaticien, ce sera le 1er avril prochain.

1 commentaire:

par gaby92 à 08:59 le 26/03/2010

Galères en perspectives

Cela fait 1 an que mon entreprise a choisi ce prestataire pour gérer son informatique. De fait c'est extremement moins cher. Mais on a le service que l'on paie.Par exemple cela fait 3 jours que nous ne sommes pas en mesure de sortir les factures de nos clients, pour la 3eme fois ce mois. Et si cela errive demain par exemple à la SNCF par exemple pour l'émission des billet...

commentaire personnel: on ose la grève le 01 Avril controleursncf

Modifié par 2D2
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vendredi 26 mars 2010

Conférence de presse de Didier Le Reste

- Actualités

Décidément, on ne pourra pas dire cette semaine que les syndicats seront restés les bras croisés : Après un début de semaine agité, voici qu'à 11h, Didier Le Reste, secrétaire de la fédération CGT des cheminots, a tenu une conférence de presse pour alerter les médias sur le projet ULYSSE.

Parmi les nombreux journalistes présents, nous pouvons citer Europe1, RTL, NVO, Libération, La vie du rail, FranceInfo, La Tribune, l'Humanité...L'AFP prévoir de rappeler à 17h00 pour un complément d'infos...

La diffusion devrait donc être massive durant le week-end, nous verrons alors ce que la Direction a prévu pour contrer...

C'était la "surprise" du jour annoncée hier.

Rien de plus fracassant que les autres jours, mais nous ne voulions pas que la Direction lui envoie les CRS, on n'est jamais trop prudent ^^

Nous n'avons pas plus d'infos pour l'instant, mais ce billet va sans doute s'allonger progressivement d'une longue liste de liens vers les reportages des journalistes. N'hésiter pas à nous envoyer par mail ceux que vous croiseriez (web, radio, télé...)

Modifié par 2D2
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http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/03/...iciens-sncf.php

Appel à la grève des informaticiens SNCF

Quatre syndicats de la SNCF appellent les quelque 2.000 informaticiens de l'entreprise publique à cesser le travail le 1er avril pour réclamer des garanties sur "l'emploi en France" et "la maîtrise du réseau" dans le cadre d'un futur partenariat avec IBM.

Les syndicats CGT, SUD-Rail, CFDT et Unsa veulent faire de jeudi prochain "une journée sans informaticiens" à la SNCF, mais ne prévoient pas d'incidences pour le grand public que ce soit au niveau de la circulation des trains ou de la vente de billets.

La SNCF a annoncé mi-janvier qu'elle allait s'allier avec IBM pour créer une filiale (Stelsia), dans laquelle elle aurait 51% des parts et qui sera chargée des services informatiques de l'entreprise ferroviaire. Le contrat porte sur une durée six ans et s'élève à 1,7 milliard d'euros.

Les syndicats sont contre ce projet car ils estiment que la SNCF va perdre la maîtrise de son outil informatique et devenir dépendante d'IBM et ils craignent aussi des délocalisations d'emplois parmi ses prestataires informatiques. La SNCF emploie quelque 2.100 cheminots dans ses services informatiques et quelque 2.000 personnes via une quinzaine de prestataires.

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SNCF: +150.000 salariés et ... 2000 informaticiens soit 1,5% du personnel: y-a-t-il vraiment des économies sur ce poste ?

Peut-être bien qu'IBM a envie de connaitre la recette miracle qui fait que grosso-merdo l'informatique SNCF fonctionne pas si mal que cela avec si peu de personnel.

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Les syndicats CGT, SUD-Rail, CFDT et Unsa veulent faire de jeudi prochain "une journée sans informaticiens" à la SNCF, mais ne prévoient pas d'incidences pour le grand public que ce soit au niveau de la circulation des trains ou de la vente de billets.

Donc, le mouvement est voué à l'échec... controleursncf Il n'y a pas de "prise d'otages", et donc pas d'impact médiatique. Pourtant, ça ne devrait pas être difficile de foutre le bronx, si ?

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la privatisation c'est aussi cela.

des années et des années de travail d'informations de la SNCF et de prestataires payés par la SNCF, qui ont des connaissances, des pratiques, des relations internes, qui font un outil plus ou moins fiable.

et cela va se retrouver sous la coupe d'un groupe très capitaliste : IB%.

sachant qu'aujourd'hui IBM c'est plus des gérants de droits, de licences, que de l'informatique.

des pc IBM vous en connaissez beuacoup ?

c'est un scandal le passage de l'informatique d'une entreprise de service public (m^me avec ses failles, ses lacunes, sa plus forte implication envers les riches...) vers un groupe qui va vite faire fructifier.

au passage avec la menace d'aller payer pas cher un certain nombre de prestations informatiques loin très loin même.

la direction sncf se dit éthique ! elle cède son informatique à ibm qui sous traitera par exemple en inde...

de la direction sncf, il ne faut attendre que des mauvais coups

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Donc, le mouvement est voué à l'échec... lotrela Il n'y a pas de "prise d'otages", et donc pas d'impact médiatique. Pourtant, ça ne devrait pas être difficile de foutre le bronx, si ?
"Foutre le bronx" , non ! Mais rester dans la légalité pour le foutre, c'est une autre affaire...
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Donc, le mouvement est voué à l'échec... mdrmdr Il n'y a pas de "prise d'otages", et donc pas d'impact médiatique. Pourtant, ça ne devrait pas être difficile de foutre le bronx, si ?

tu auras le bronx rapidement quand un développement "indien" Iso-validé et Itil-valid plantera les ventes pendant quelques jours: les rares informaticiens maisons chercheront ce qui n'a pas fonctoinné dans les processus pendant que la filiale IBM vérifiera l'aspect juridique pour minimiser les pénalités.

Et le client? le cheminot devant son PC?

il attendra une nouvelle livraison de correctif indien;

par internet, cela peut être très rapide mais par qualité, ce sera toujours du WAD "work as design" c'est à dire: on a fait ce que vous avez demandé.

Là le patron de la SNCF regrettera trop tard les rares, rares incidents informatiques.

Et je ne parle pas des applications comptables où en gros on donne la clef du coffre fort à des pauvres indiens, sic, sic...

Pour l'instant les 2000 couillons informaticiens ne sont pas formés face à un géant comme IBM et ses méthodes: donc exit dans 2 ans, on grossira les rangs des cadres de direction Excel lent en camembert 3D pour des présentations PowerPoint.

Où est l'économie?

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Invité JLChauvin

tu auras le bronx rapidement quand un développement "indien" Iso-validé et Itil-valid plantera les ventes pendant quelques jours: les rares informaticiens maisons chercheront ce qui n'a pas fonctoinné dans les processus pendant que la filiale IBM vérifiera l'aspect juridique pour minimiser les pénalités.

Et le client? le cheminot devant son PC?

il attendra une nouvelle livraison de correctif indien;

par internet, cela peut être très rapide mais par qualité, ce sera toujours du WAD "work as design" c'est à dire: on a fait ce que vous avez demandé.

Là le patron de la SNCF regrettera trop tard les rares, rares incidents informatiques.

Et je ne parle pas des applications comptables où en gros on donne la clef du coffre fort à des pauvres indiens, sic, sic...

Pour l'instant les 2000 couillons informaticiens ne sont pas formés face à un géant comme IBM et ses méthodes: donc exit dans 2 ans, on grossira les rangs des cadres de direction Excel lent en camembert 3D pour des présentations PowerPoint.

Où est l'économie?

Économie, quelle économie?

Ils ne cherchent absolument pas à faire des économies, ils ont simplement la volonté de DÉTRUIRE complètement la SNCF, et ce depuis des années. On fini de brader les derniers bijoux de famille, vente flash avant fermeture définitive...

Il faut bien comprendre ce qui ce passe, il y a volonté POLITIQUE d'en finir une bonne fois pour toute, tout simplement! Le Sernam au privé (déjà, à l'époque...), le fret SNCF à GEODIS, les travaux aux marchands de béton, la gestion des gares au privé (pour l'instant par les filiales...), et maintenant l'informatique à IBM (c'est à dire délocalisé très loin!), puis viendra KEOLIS et autres pour le TER, puis "machin" pour le TGV, et voilà... (tapez "railteam recrutement" sur votre moteur préféré, vous allez rire mdrmdr )

On ne croyait pas les vieux cons?

JL

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Celà dit, SOCRATE, grand succès si mes souvenirs sont bons, c'étaient IBM et des indiens ?

non, les ordis et disques étaient IBM mais le logiciel US venait de Sabre ( et d'American Airline).

Une énorme adaptation a été faite pour les besoins spécifiques ferroviaires comme les très nombreux arrêts (plutot rares en aérien).

Le succès de Socrate à ces débuts?

informatiquement tout était Ok et bon pour le service.

Il manquait des données comme des gares importantes.

Le hic fût la mise en service précipitée sans attendre que les bases de données soient exactes.

Ce fût une décision de la direction SNCF de l'époque (JM Metzler), en passant outre l'avis des informaticiens et avec le couac médiatique lamentable (si je me souviens bien, Rouen n'existait pas !).

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Invité JLChauvin

Celà dit, SOCRATE, grand succès si mes souvenirs sont bons, c'étaient IBM et des indiens ?

Il est vrai que ce fut un flop retentissant, ce qui justifie d'ailleurs pleinement le démantèlement de ce service informatique.

D'ailleurs, il y a tellement de retards et d'incidents que çà justifie pleinement le démantèlement de la SNCF.

Quand on veut tuer son chien on dit qu'il à la rage, quand on veut couler une entreprise on casse progressivement son organisation et sa production. Comme pour le fret, on démonte tout et on dit ensuite que çà ne marche pas...

Ça va aller beaucoup mieux, maintenant que "des fonctionnaires" ne s'en occupent plus. La réactivité va sacrément s'en trouver améliorée: la SNCF était au bord du gouffre, on lui a fait faire un gigantesque bon en avant!

Mais bon, les vieux cons, ils radotent... :)

Modifié par JLChauvin
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Économie, quelle économie?

Ils ne cherchent absolument pas à faire des économies, ils ont simplement la volonté de DÉTRUIRE complètement la SNCF, et ce depuis des années. On fini de brader les derniers bijoux de famille, vente flash avant fermeture définitive...

Il faut bien comprendre ce qui ce passe, il y a volonté POLITIQUE d'en finir une bonne fois pour toute, tout simplement! Le Sernam au privé (déjà, à l'époque...), le fret SNCF à GEODIS, les travaux aux marchands de béton, la gestion des gares au privé (pour l'instant par les filiales...), et maintenant l'informatique à IBM (c'est à dire délocalisé très loin!), puis viendra KEOLIS et autres pour le TER, puis "machin" pour le TGV, et voilà... (tapez "railteam recrutement" sur votre moteur préféré, vous allez rire :) )

On ne croyait pas les vieux cons?

JL

okok :cool:

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Souhaitons que les spécificateurs soient plus "user oriented" que ceux qui ont officié jusqu'alors... ça évitera peut-être des aberrations comme "voyages SNCF point com" où (bien que certains prétendent le contraire) on ne peut toujours pas entrer Paris (ni même Paris-Montparnasse!) pour avoir un horaire pour Nantes, ou comme "infolignes/votre train" où, quand on tape Paris et qu'on fait "entrer", l'application demande "Paris" ou "Paris-l'Hôpital", c'est à dire présuppose que l'utilisateur est assez c.. pour taper seulement Paris alors qu'il va à Paris-l'Hôpital !!!

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Invité JLChauvin

non, les ordis et disques étaient IBM mais le logiciel US venait de Sabre ( et d'American Airline).

Une énorme adaptation a été faite pour les besoins spécifiques ferroviaires comme les très nombreux arrêts (plutot rares en aérien).

Le succès de Socrate à ces débuts?

informatiquement tout était Ok et bon pour le service.

Il manquait des données comme des gares importantes.

Le hic fût la mise en service précipitée sans attendre que les bases de données soient exactes.

Ce fût une décision de la direction SNCF de l'époque (JM Metzler), en passant outre l'avis des informaticiens et avec le couac médiatique lamentable (si je me souviens bien, Rouen n'existait pas !).

J'avais oublié les détails...

Encore une belle réalisation des cerveaux à bain d'huile, mais cela participait déjà à discréditer la "Grande Maison", et justifier ce qui se passe aujourd'hui...

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J'avais oublié les détails...

Encore une belle réalisation des cerveaux à bain d'huile, mais cela participait déjà à discréditer la "Grande Maison", et justifier ce qui se passe aujourd'hui...

La boullette venait de JM Metzler mais heureusement qu'il était là pour porter à bout de bras le porjet TGV sinon on serait mal en ce moment...

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Invité JLChauvin

La boullette venait de JM Metzler mais heureusement qu'il était là pour porter à bout de bras le porjet TGV sinon on serait mal en ce moment...

Lui comme d'autres se sont laissés embobiner par le discours ambiant.

Qui, toutes générations comme toutes classes sociales confondues, peut se vanter de n'avoir pas cru en ce que les "supérieurs" nous racontent? Qui peut prétendre tout savoir sans expérience? Qui dit expérience dit erreurs...

On nous a vendu, que dis-je inculqué, un modèle parfait! Sauf qu'à l'usage il est aussi bancal que les autres!

Si l'on prends le temps d'analyser l'Histoire récente, et en me faisant l'avocat du Diable, il faut aussi bien voir à quoi nous a conduis le "tout TGV": dans la même impasse que de l'autre côté de l'Atlantique avec son "tout marchandises".

Le plus gros des problèmes actuels ne provient pas du fait que des erreurs soient commises mais du fait que plus personne ne reconnaisse en faire... des erreurs. Le "retour d'expérience" gage d'évolution, est remplacé par la recherche de "la productivité" immédiate et sans conditions! Mais plus personne ne se pose la question de savoir pourquoi produire, la seule obsession est de produire de plus en plus quitte à scier la branche sur laquelle on est assis: la machine est devenue dingue, hors de contrôle!

Ce n'est qu'une élucubration de vieux con. Et il parait que les vieux cons sont séniles... donc il ne sert à rien d'écouter leurs divagations.

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Lui comme d'autres se sont laissés embobiner par le discours ambiant.

Qui, toutes générations comme toutes classes sociales confondues, peut se vanter de n'avoir pas cru en ce que les "supérieurs" nous racontent? Qui peut prétendre tout savoir sans expérience? Qui dit expérience dit erreurs...

On nous a vendu, que dis-je inculqué, un modèle parfait! Sauf qu'à l'usage il est aussi bancal que les autres!

Si l'on prends le temps d'analyser l'Histoire récente, et en me faisant l'avocat du Diable, il faut aussi bien voir à quoi nous a conduis le "tout TGV": dans la même impasse que de l'autre côté de l'Atlantique avec son "tout marchandises".

Le plus gros des problèmes actuels ne provient pas du fait que des erreurs soient commises mais du fait que plus personne ne reconnaisse en faire... des erreurs. Le "retour d'expérience" gage d'évolution, est remplacé par la recherche de "la productivité" immédiate et sans conditions! Mais plus personne ne se pose la question de savoir pourquoi produire, la seule obsession est de produire de plus en plus quitte à scier la branche sur laquelle on est assis: la machine est devenue dingue, hors de contrôle!

Ce n'est qu'une élucubration de vieux con. Et il parait que les vieux cons sont séniles... donc il ne sert à rien d'écouter leurs divagations.

Heu! j'suis pas vieux, juste un peu con, mais je pense bien la même chose que toi, preuve que le réalisme n'est pas une question d'age.

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Invité JLChauvin

Heu! j'suis pas vieux, juste un peu con, mais je pense bien la même chose que toi, preuve que le réalisme n'est pas une question d'age.

Ne t'inquiète pas trop, déjà jeune j'étais très con (ou peut être déjà réaliste?)! Il n'y a pas d'âge pour la "vielle" connerie! koiquesse

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Cela commence mal et cela me rappelle de vieux souvenirs de début de carrière (je suis aussi un vieux con qui divague koiquesse ) ;nous étions contents d'avoir imposé des produits CAssociate et Boole&Babage au lieu de ceux d'IBM mais je suppose qu'IBM s'est grandement amélioré même si la méthode me replonge 25 ans en arrière...

http://www.cortis.fr/post/Les-raisons-de-l...3%A8re#comments

2. Le samedi 27 mars 2010, par abcd Petit exemple : pour le projet OSMOSE les équipes d'intégration ont définies une architecture matériel permettant de répondre à la puisance machine demandée initialement par IBM pour assurer le bon fonctionnement de l'application (puissance revue d'ailleurs régulièrement à la hausse ...). Pour éviter une débauche de moyen et dans le respect des préconisations logicielles, les équipes SNCF ont prévues de mutualiser certains serveurs.

Mais voilà que débarque un architecte IBM mandaté par la coentreprise qui d'une part a travaillé en parrallèle des équipes SNCF (efficacité et confiance ...) et d'autre part impose de nouvelles contraintes et demande d'acheter des machines IBM supplémentaires !

Conflit d'intérêt ??? Mais non, mais non, vous voyez le mal partout ...

3. Le samedi 27 mars 2010, par yi Bonjour abcd

Tu parle d'OSMOSE mais parlons de l'ensemble des projets à EM qui se sont embarqués avec les logiciels IBM. Ils sont devenu des tiroirs caisses pour IBM : Un pb pas de soucis, une expertise.. vous voulez que ca marche, pas de soucis une expertise... Dommage qu'à la fin, on n'arrive pas à ce que cela marche. Non seulement on n'est pas certain que ca fonctionne, mais en plus on peut mettre en péril le reste de notre SI (qui n'a pas entendu parler de l'effet Websphere 7 sur notre plateforme d'échange MQ ? c'est tellement compatible que ca marche pas).

On nous parle de partenariat... mais jusqu'à présent notre partenariat c'est soldé pour nous à fournir le tiroir caisse et les connaissances, et pour IBm à fournir la mauvaise foie et les problèmes

Modifié par 2D2
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  • 11 mois plus tard...

Le projet Ulysse sur les rails koiquesse

http://pro.01net.com/editorial/530236/sncf-ibm-le-projet-ulysse-enfin-sur-les-rails/

SNCF-IBM : le projet Ulysse enfin sur les rails ?

Annoncé en janvier 2010, la création d’une filiale commune entre les deux groupes traduit la volonté de la SNCF de mieux gérer sa sous-traitance informatique. Un an après, la co-entreprise lance les premiers centres de services.

Depuis quelques semaines, la co-entreprise SNCF-IBM a entamé le déploiement des centres de services. Un volet important du, très contesté, projet de partenariat « Ulysse » qui doit permettre à la SNCF de gérer plus efficacement sa sous-traitance informatique. Le centre de services « Production Train », confié à Capgemini qui réalise une partie des tâches au Maroc, celui lié au décisionnel et un autre aux activités autour de l’ERP sont lancés ou sur le point de l’être.

« Les études préalables conjointes ont démontré la faisabilité de ces projets » indique Jacques Orsini président de la coentreprise Noviaserv. D’autres études préalables seront menées tout au long de l’année. Au final, une quinzaine de centres de services, pour la partie études, sur l’ensemble des quatre DSI du groupe devraient voir le jour d’ici fin 2001-début 2012 selon Jacques Orsini.

Les centres de services ne sont pas réellement une nouveauté à la SNCF. Cinq préexistaient : deux à SNCF Voyages.SI (ex-DSIV), deux à la DSIF (SI du fret), un à ISI (SI du gérant de l’infrastructure ferroviaire). Mais l’un des objectifs du partenariat signé avec IBM, en janvier 2010, qui a conduit à la création de la co-entreprise, est d’accélérer le déploiement de ces structures de production. Le groupe ferroviaire qui recourt massivement à des ressources externes en mode assistance technique recherchant un mode de fonctionnement plus « industriel ».

La co-entreprise IBM/SNCF bras armé dans l’optimisation de l’achat de prestations

La filiale Noviaserv, le bras armé de cette orientation, est détenue à 51% par la SNCF et 49% par IBM, mais elle s’appuie essentiellement sur des opérationnels d’origine IBM. « Big Blue apporte son savoir-faire dans la transformation et l’optimisation de l’achat de prestations» indique Jacques Orsini. Au-delà de l’installation des centres, Noviaserv a un rôle dans la rationalisation de l’achat des prestations d’assistance technique (ou ASTR dans le langage SNCF) et la gestion des appels d’offres des projets au forfait.

La filiale commune fait appel à trois fournisseurs prioritaires, dits « de rang un », pour mettre en place les centres de développement : Capgemini donc, Sopra, et bien sûr IBM. Pour la partie production, IBM dispose seul de cette position de fournisseur privilégié. « Sans exclusivité néanmoins, le contrat d’assistance au poste de travail venant par exemple d’être confié à Osiatis » illustre Jacques Orsini.

Le projet Ulysse vise autant l’amélioration de la qualité des prestations que la réduction des coûts : aux volumes qui leur sont garantis, les trois prestataires référents doivent répondre par une réduction des coûts unitaires. Le recours aux centres « offshore » est ainsi une composante essentielle du dispositif que ne cache plus, désormais, le groupe ferroviaire.

Le soufflé de la contestation n’est pas retombé

Avec plusieurs mois de retard, la filiale commune a trouvé la marche avant. Mais la vive opposition des informaticiens en internes, inquiets d’une possible mainmise d’IBM sur l’informatique de la SNCF et d’un recours massif à l’ « offshore », a fragilisé le projet. « Il faut du temps pour expliquer ce partenariat ; par exemple que la structure Noviaserv, ce n’est pas IBM » plaide Jacques Orsini.

En interne, les informaticiens pointent toujours le manque de transparence de la direction. Le rôle de « juge et partie » d’IBM à la fois conseil au sein de la coentreprise et fournisseur de la structure- est également contesté. « Des réponses à des appels d’offres d’IBM qui n’étaient pas compétitives au départ se sont retrouvées en bien meilleure position ensuite » relève un informaticien de la DSI-T (activités transverses). Mais cet informaticien juge que la mobilisation aura au moins permis de redéfinir le périmètre des prestations confiées à IBM, à l’origine très avantageux pour Big Blue. Le soufflé de la contestation n’est pas retombé. En février dernier, la réunion de démarrage du centre de Services Production Train, à Lyon, a été perturbée par des manifestants, selon le blog Cortis tenu par informaticien de la SNCF.

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lapleunicheuse

il faudra vous habituer à des applications moins sur mesure.

Pour la compta cela peut se concevoir

mais pour les spécificités historiques de cette EF, ce sera un changement :

les cheminots apprendront rapidement les limites du WAD/Work As Design

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Ça risque même de se traduire par des régressions, comme pour nous à la DSIF (Fret) où nous sommes habitués depuis longtemps au travail en centre de services.

Exemple : Noviaserv/Stelsia se vante d'avoir obtenu des baisses de TJM importantes (on parle de taux de productivité de 10% par an) sur les centres de services, ce qui a de bonnes chances de se traduire pour nous par une baisse de la qualité des prestations réalisées et/ou une hausse du nombre des unités d'œuvres.

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  • 3 mois plus tard...

Rien ne va plus entre les services informatiques de la SNCF et IBM

http://www.lesechos.fr/investisseurs/actualites-boursieres/0201486721218-le-partenariat-informatique-geant-entre-la-sncf-et-ibm-bat-de-l-aile-189661.php

Le partenariat informatique géant entre la SNCF et IBM bat de l'aile

La coentreprise créée par la SNCF et IBM pour optimiser la gestion informatique de la compagnie ferroviaire est loin de remplir ses objectifs. Une rupture du contrat est envisagée, même si les deux partenaires espèrent toujours se mettre d'accord pour refonder le contrat initial.

Le projet a été dénommé «Ulysse» et se retrouve embarqué dans un long périple semé d'embûches. Début 2010, la SNCF se rapprochait d'IBM afin de créer une société commune destinée à abriter l'activité informatique de la compagnie ferroviaire. Charge alors au géant américain de gérer l'informatique de la SNCF dans le cadre d'un gigantesque contrat d'infogérance devant générer 1,7 milliard d'euros de volume d'affaires en six ans.

Mais un an et demi plus tard, le projet est encalminé: en interne, une partie des cheminots en charge de l'informatique est mobilisée pour le faire échouer, et le contrat semble se trouver dans une impasse économique. Au point qu'une rupture du contrat est désormais envisagée, avec à la clef de lourds dommages et intérêts à payer pour la SNCF. Selon nos informations, ce scénario a été évoqué la semaine dernière devant les administrateurs du groupe public.

«Les volumes ne sont pas au rendez-vous»

La compagnie ferroviaire se donne désormais jusqu'à son prochain conseil d'administration, fin juillet, pour trancher le sort de ce projet «Ulysse». Le problème s'avère compliqué à gérer. Au départ, cette opération devait servir à remettre un peu d'ordre dans la gestion de l'informatique de la SNCF. La société commune -détenue à 51% par la compagnie ferroviaire et à 49% par IBM -avait pour mission de faire l'interface entre les quelque 2.000 cheminots chargés de l'informatique au sein du groupe public et une kyrielle de sous-traitants. Une rationalisation de ce groupe de prestataires devait permettre de générer 290 millions d'économies en six ans.

«Le problème, c'est que les volumes de sous-traitance qu'IBM devait piloter ne sont pas au rendez-vous. La différence est même de 50% entre ce qui était attendu et ce qui est constaté», note un cadre de la SNCF. «Nos prévisions n'étaient pas justes et la réalisation ne s'est pas faite au rythme espéré», explique-t-on à la SNCF. Signe des difficultés, les deux dirigeants en charge de ce dossier -Michel Baudy côté SNCF et Daniel Chaffraix chez IBM -ont été remplacés l'an dernier. «Le changement de dirigeants au sein de la coentreprise mise sur pied a fait perdre du temps», reconnaît une source proche du dossier.

Des résistances en interne

Deux solutions s'offrent désormais aux partenaires. Soit ils arrivent à s'entendre pour donner un avenant au contrat initial et redémarrer sur de nouvelles bases. Soit aucun consensus n'est possible, et il faudra alors envisager une rupture du contrat. Officiellement, c'est bien sûr le premier scénario qui est privilégié. «Les résultats ne son pas au rendez-vous aujourd'hui mais les deux entreprises discutent pour refonder ce partenariat», assure-t-on à la SNCF. «Un contrat de cette taille , c'est forcément long à mettre en place», ajoute un proche du dossier.

La rupture du contrat aurait toutefois l'avantage de déminer un conflit social à la SNCF. «Ce projet touche les sous-traitants, pas les cheminots. Mais il s'est développé une sorte de solidarité entre les deux et les informaticiens SNCF dénoncent une externalisation vers les pays à bas-coût», décrypte un bon connaisseur de l'entreprise.

«C'est une nouvelle manière de travailler. On se heurte nécessairement à des résistances», reconnaît un professionnel du secteur. Les syndicats avaient encore appelé à la grève la semaine dernière au sein de la direction informatique.

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