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TESTS DE RÉSISTANCE/Europe: 7 banques sur 91 recalées, le marché reste de marbre

Londres (awp/afp) - Seules sept des 91 banques européennes soumises à des tests de résistance, censées vérifier leur solidité financières, ont été recalées vendredi, un succès qui risque néanmoins de ne pas impressionner les marchés.

Il s'agit de l'allemande Hypo Real Estate, des caisses d'épargne espagnoles Diada, Cajasur, Espiga, Unnim et Banca Civica, ainsi que de la grecque ATE (Agricultural bank of Grece).

Ces établissements vont devoir lever des fonds pour renforcer leur solidité financière, actuellement moindre que celles de leurs concurrents. Le comité des régulateurs européens a calculé qu'il leur manquait au total 3,5 milliards d'euros pour atteindre le seuil minimum.

Par comparaison, 10 des 19 banques américaines testées début 2009 n'avaient pu franchir l'obstacle.

Un décalage en grande partie explicable par le moment choisi pour effectuer ces tests, selon le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer.

"Quand les Américains ont fait leurs tests, cela se déroulait après le plus fort de la crise Lehman et avant les recapitalisations. Dans le cas européen, on arrive après trois ans de crise, marqués par des recapitalisations et des restructurations de bilan qui n'ont pas été négligeables", a-t-il expliqué vendredi lors d'un point de presse.

Comme prévu, les établissements recalés sont concentrés dans peu de pays, dont l'Allemagne et l'Espagne, où les secteurs bancaires sont très éclatés, avec beaucoup d'établissements publics régionaux durement frappés par la crise financière et économique.

Quant à la Grèce, ses banques payent la tempête qui a frappé le pays depuis la fin 2009.

Le marché a très peu réagi à cette annonce, Wall Street continuant à tourner autour de l'équilibre et l'euro restant au-dessus de 1,28 dollar.

"Le résultat est sans grande surprise", a ainsi estimé Jean Sassus, analyste de Raymond James.

Les éléments de méthodologie dévoilés vendredi sont finalement très détaillés, alors que le marché s'inquiétait de ne voir les régulateurs européens publier que quelques bribes des scénarios utilisés pour les tests.

Les observateurs s'inquiétaient également de la sévérité des hypothèses retenues pour le scénario le plus extrême, estimant que des conditions trop souples limiteraient la portée de l'exercice.

Elles conjuguent une récession en 2010 et 2011 en zone euro avec une chute de l'immobilier, une hausse du chômage, un bond des crédits impayés et un "choc souverain", c'est-à-dire une crise de défiance vis-à-vis de plusieurs Etats, à l'instar de ce qui s'est passé au printemps.

"L'exercice des tests de résistance est complet et rigoureux. Il confirme la résistance du système bancaire de l'Union européenne et de la zone euro à des chocs économiques et financiers majeurs", a affirmé la Banque centrale européenne dans un communiqué. La présidence belge de l'Union européenne s'est également félicitée de la "solidité" du système bancaire européen.

"Ces tests ne sont pas particulièrement stricts", a cependant commenté Jennifer McKeown, économiste de Capital Economics.

Au-delà du contenu des hypothèses, le marché regrettait également que les portefeuilles d'obligations d'Etats européens détenus par les banques, qui se montent à plusieurs centaines de milliards d'euros, n'aient été testés que très partiellement.

Seules les obligations classées comme négociables, c'est-à-dire ayant vocation à être cédées, ont ainsi été soumises à un scénario de crise semblable à celui du printemps dernier. Or, dans le cas par exemple des banques françaises, elles représentent moins d'un cinquième du portefeuille total.

Tester l'autre partie des obligations, soit le portefeuille dit bancaire, serait revenu à prendre en compte une hypothèse de défaut de paiement d'un Etat européen sur sa dette. Un événement considéré comme "impossible" par les régulateurs européens, selon M. Noyer.

ds

(AWP/23 juillet 2010 19h30)

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  • 3 mois plus tard...

Irlande: les Européens tentent de rassurer face aux rumeurs de sauvetage

Bruxelles (awp/afp) - Les Européens se sont efforcés vendredi de calmer les craintes des investisseurs concernant l'Irlande, alors que des rumeurs de marchés faisaient état d'un appel à l'aide financière de la zone euro par Dublin pour résoudre ses difficultés budgétaires.

"La question n'a pas été posée" par l'Irlande, a assuré le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.

Le ministre irlandais des Finances Brian Lenihan a également réfuté catégoriquement les rumeurs qui ont circulé sur les marchés vendredi, selon lesquelles Dublin aurait demandé à bénéficier de l'aide du Fonds de sauvetage de la zone euro, mis en place au printemps.

"L'Etat est entièrement financé jusqu'en juin prochain et nous avons d'importantes réserves (...) donc ce pays n'est pas du tout dans une situation où il devrait faire appel à ce fonds", a-t-il déclaré.

Ces rumeurs interviennent alors que les investisseurs s'inquiètent de plus en plus de la capacité du gouvernement irlandais, confronté à un déficit astronomique (32% cette année), à redresser ses finances publiques.

Ces craintes ont fait grimper les taux d'intérêt des emprunts d'Etat irlandais à de nouveaux records cette semaine, proches de 9%.

Les taux se sont cependant détendus très nettement vendredi, après une déclaration des ministres des Finances des cinq principaux pays de l'UE (Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Espagne), en marge du sommet du G20 à Séoul.

Dans cette déclaration conjointe pour tenter de ramener la confiance, les ministres ne citent pas l'Irlande mais rappellent l'état des discussions entamées au niveau européen sur un futur Fonds de secours permanent pour la zone euro, en précisant qu'elles ne concernent en rien la situation actuelle de certains pays endettés.

"Tout nouveau mécanisme n'entrera en vigueur qu'après la mi-2013, sans aucun impact quel qu'il soit sur les dispositions actuelles", indique ce texte.

Les dirigeants de l'UE ont décidé fin octobre de mettre en place ce mécanisme permanent destiné, à partir de 2013, aux pays de la zone euro en difficulté. Il prendrait le relais du Fonds de secours provisoire créé au printemps, pour trois ans, suite à la crise grecque.

Le nouveau mécanisme doit encore faire l'objet de propositions détaillées de la Commission européenne en décembre.

Mais les pays de l'UE envisagent qu'à l'avenir les investisseurs privés supportent aussi, sous une forme ou une autre, une partie du coût d'éventuels sauvetages, via une procédure de restructuration des dettes publiques.

Or cette option, soutenue par l'Allemagne et la France principalement, a suscité des craintes sur les marchés.

Elle a été critiquée aussi par le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet et par certains pays comme l'Espagne. Ils y voient le risque d'accroître la réticence des banques et investisseurs à prêter des fonds aux Etats de la zone euro les plus fragiles. Ce qui les conduirait à exiger des taux d'intérêt très élevés pour tenir compte du risque.

L'annonce de ce projet avait déjà entraîné une poussée des taux obligataires de l'Irlande, de la Grèce et du Portugal.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle s'est voulu lui aussi rassurant vendredi. "D'ici 2013 il n'y aura aucune participation des investisseurs privés", a-t-il fait valoir.

ds

(AWP/12 novembre 2010 18h37)

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Invité Gnafron 1er

Irlande: les Européens tentent de rassurer face aux rumeurs de sauvetage

Bruxelles (awp/afp) - Les Européens se sont efforcés vendredi de calmer les craintes des investisseurs concernant l'Irlande, alors que des rumeurs de marchés faisaient état d'un appel à l'aide financière de la zone euro par Dublin pour résoudre ses difficultés budgétaires.

"La question n'a pas été posée" par l'Irlande, a assuré le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker.

Le ministre irlandais des Finances Brian Lenihan a également réfuté catégoriquement les rumeurs qui ont circulé sur les marchés vendredi, selon lesquelles Dublin aurait demandé à bénéficier de l'aide du Fonds de sauvetage de la zone euro, mis en place au printemps.

"L'Etat est entièrement financé jusqu'en juin prochain et nous avons d'importantes réserves (...) donc ce pays n'est pas du tout dans une situation où il devrait faire appel à ce fonds", a-t-il déclaré.

Ces rumeurs interviennent alors que les investisseurs s'inquiètent de plus en plus de la capacité du gouvernement irlandais, confronté à un déficit astronomique (32% cette année), à redresser ses finances publiques.

Ces craintes ont fait grimper les taux d'intérêt des emprunts d'Etat irlandais à de nouveaux records cette semaine, proches de 9%.

Les taux se sont cependant détendus très nettement vendredi, après une déclaration des ministres des Finances des cinq principaux pays de l'UE (Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Espagne), en marge du sommet du G20 à Séoul.

Dans cette déclaration conjointe pour tenter de ramener la confiance, les ministres ne citent pas l'Irlande mais rappellent l'état des discussions entamées au niveau européen sur un futur Fonds de secours permanent pour la zone euro, en précisant qu'elles ne concernent en rien la situation actuelle de certains pays endettés.

"Tout nouveau mécanisme n'entrera en vigueur qu'après la mi-2013, sans aucun impact quel qu'il soit sur les dispositions actuelles", indique ce texte.

Les dirigeants de l'UE ont décidé fin octobre de mettre en place ce mécanisme permanent destiné, à partir de 2013, aux pays de la zone euro en difficulté. Il prendrait le relais du Fonds de secours provisoire créé au printemps, pour trois ans, suite à la crise grecque.

Le nouveau mécanisme doit encore faire l'objet de propositions détaillées de la Commission européenne en décembre.

Mais les pays de l'UE envisagent qu'à l'avenir les investisseurs privés supportent aussi, sous une forme ou une autre, une partie du coût d'éventuels sauvetages, via une procédure de restructuration des dettes publiques.

Or cette option, soutenue par l'Allemagne et la France principalement, a suscité des craintes sur les marchés.

Elle a été critiquée aussi par le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet et par certains pays comme l'Espagne. Ils y voient le risque d'accroître la réticence des banques et investisseurs à prêter des fonds aux Etats de la zone euro les plus fragiles. Ce qui les conduirait à exiger des taux d'intérêt très élevés pour tenir compte du risque.

L'annonce de ce projet avait déjà entraîné une poussée des taux obligataires de l'Irlande, de la Grèce et du Portugal.

Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle s'est voulu lui aussi rassurant vendredi. "D'ici 2013 il n'y aura aucune participation des investisseurs privés", a-t-il fait valoir.

ds

(AWP/12 novembre 2010 18h37)

Il y a peu de temps ..On nous vantait l'économie irlandaise !

!

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  • 2 semaines plus tard...

Banques: de nouveaux tests de résistance européens prévus en 2011

PARIS - Une nouvelle série de tests de résistance sur les banques européennes va avoir lieu "courant 2011" avec des critères plus exigeants, a indiqué jeudi un dirigeant de la Commission européenne lors des entretiens de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF) à Paris.

"Il va falloir recommencer les +stress tests+. Il va y en avoir d'autres", a affirmé Jonathan Faull, directeur général de la Direction générale "Marché intérieur et Services" à Bruxelles.

"Vous pouvez vous attendre à des épreuves réellement exigeantes", a-t-il ajouté, après avoir indiqué, sous forme de boutade, que les tests de résistance publiés en juillet dernier n'avaient pas "résisté".

Il a toutefois réfuté tout lien avec la situation des banques irlandaises.

Les ministres européens des Finances avaient indiqué en septembre qu'ils voulaient tester régulièrement la solidité de leurs banques, en renouvelant l'exercice qui avait été réalisé pour la première fois en Europe, en juillet.

Les tests de résistance examinent la solidité du bilan des banques en les soumettant à divers scénarios de crise.

Sur 91 banques soumises à cet examen en Europe, cinq établissements espagnols, un allemand et un grec avaient échoué et devaient par conséquent, renforcer leur solidité financière.

A l'occasion de l'annonce du plan d'aide à l'Irlande, quelques critiques se sont élevées au sujet de ces tests, qui avaient conclu que les deux établissements irlandais soumis à l'exercice, Allied Irish Banks (AIB) et Bank of Ireland, avaient passé l'obstacle avec succès.

Les réserves portaient essentiellement sur les hypothèses retenues concernant l'évolution du marché immobilier irlandais, qui auraient été jugées trop optimistes.

La banque Anglo Irish, qui a été renflouée par l'Etat irlandais à hauteur de 29 milliards d'euros et pèse pour plus des deux tiers de la facture totale associés aux établissements irlandais, n'avait pas été testée.

Interrogé par l'AFP, le Comité des régulateurs bancaires européens (CEBS) a confirmé que des tests étaient "en préparation", mais qu'il était encore trop tôt pour en dire plus.

Le CEBS a précisé que ces tests étaient prévus dans le mandat de la nouvelle autorité de supervision bancaire paneuropéenne, l'European banking authority (EBA), dont la création a été entérinée fin septembre par le Parlement européen.

(©AFP / 25 novembre 2010 12h35)

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  • 4 semaines plus tard...

Une solution parmi d'autres en trois temps, mais pour ca il faudrait des cojones, que

-chaque pays d'Europe se declare en cessation de paiement

-les banques mangent leur merde et ne valent plus rien

-les Etats les rachetent à l'euro symbolique et donc les nationalisent pour pas un rond

http://www.dailymotion.com/video/xdwczo_3-frederic-lordon-reunion-publique_news

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France: léger recul de la dette publique à 1574,6 mrd EUR fin septembre

Paris (awp/afp) - La dette publique de la France (Etat, Sécurité sociale et collectivités locales) a légèrement reflué à 1.574,6 milliards d'euros à la fin du troisième trimestre, soit "approximativement" 81,5% du produit intérieur brut (PIB), a annoncé mardi l'Insee.

Le recul en données brutes est de 17,0 milliards d'euros par rapport à la fin juin, selon le communiqué publié par l'organisme statistique.

A la fin du deuxième trimestre, cette dette, calculée selon les critères européens de Maastricht, atteignait 82,9% du PIB, a rappelé l'Institut national de la statistique et des études économiques.

Dans son projet de budget présenté fin septembre, le gouvernement tablait sur un niveau de dette record de 82,9% du PIB cette année, niveau atteint à la fin du deuxième trimestre mais en léger repli au troisième.

Toujours selon les prévisions de l'exécutif, la dette devrait continuer de grimper à 86,2% en 2011 pour atteindre un pic à 87,4% en 2012, avant de refluer à 86,8% en 2013 et à 85,3% en 2014. Ces niveaux sont toujours largement supérieurs au plafond de 60% du PIB fixé par les traités européens.

La diminution de la dette au troisième trimestre s'explique selon l'Insee par un désendettement des administrations centrales.

A l'inverse, la dette de la Sécurité sociale continue d'augmenter. La contribution à l'endettement total des administrations de Sécurité sociale progresse ainsi de 7,4 milliards d'euros, dont 5,6 milliards pour le seul régime général, toujours selon l'Insee.

fah

(AWP/28 décembre 2010 09h50)

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  • 2 semaines plus tard...

La Grèce à vendre en petits morceaux !

Un article sur L'Expansion :

La Chine pourrait racheter les chemins de fer grecs

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/la-chine-pourrait-racheter-les-chemins-de-fer-grecs_232595.html

Hello ,

C'est gagne petit , elle va juste commencer par acheter le monde :

" La Banque mondiale émet ses premières obligations en yuans

La Banque mondiale a annoncé l'émission de ses premières obligations libellées en yuans, au moment où la Chine cherche à accroître le rôle international de sa monnaie, dans un communiqué reçu mercredi à Pékin.

L'institution basée à Washington a indiqué qu'elle allait émettre 500 millions de yuans (71 millions de francs) de titres d'une maturité de deux ans sur le marché en yuans de Hong Kong. Cette émission "va renforcer le marché et permettre aux investisseurs de diversifier leur portefeuille de devises et d'augmenter leur exposition au renminbi" ("monnaie du peuple", le nom officiel du yuan), selon le communiqué de la Banque.

En décembre, Pékin a annoncé que sa deuxième émission d'obligations en yuans avait déjà permis de lever cinq milliards de yuans (711 millions de francs) et qu'une émission pour trois milliards de yuans supplémentaires était en préparation. La première émission d'obligations d'Etat chinoises en yuans à Hong Kong avait eu lieu en septembre, pour six milliards de yuans.

Terrain d'essai

De leur côté, le constructeur d'engins Caterpillar et le géant de la restauration rapide Mc Donald's ont émis à Hong Kong les premières obligations en yuans émanant d'entreprises n'appartenant pas au secteur financier. L'ancienne colonie britannique, qui a conservé sa propre monnaie, convertible, le dollar de Hong Kong, sert de terrain d'essai à l'internationalisation de la monnaie chinoise.

En dépit du rôle croissant des entreprises chinoises dans les échanges internationaux, le yuan ne peut pas être librement échangé et son taux de change, considéré comme sous-évalué par les principaux partenaires commerciaux de la Chine, est très étroitement contrôlé par Pékin.

En laissant une plus grande quantité de yuans circuler à l'étranger, le gouvernement réduit la quantité de dollars qui viennent gonfler les réserves de change chinoises, qui s'élevaient à 2648 milliards de dollars fin septembre. "

(ats / 05 janvier 2011 11:26)

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BONDS/Portugal: les taux d'intérêt de la dette de l'Etat s'envolent

Lisbonne (awp/afp) - Les taux d'intérêt de la dette du Portugal ont battu de nouveaux records vendredi, renforçant les inquiétudes sur la capacité de financement du pays, sans pour autant entamer l'optimisme affiché du gouvernement qui veut encore croire qu'il évitera tout plan de sauvetage.

Ce matin, à 09H15 GMT (1oH15 HEC), les taux des obligations à 10 ans du Portugal se sont envolés à 7,161% contre 6,957% la veille, du jamais vu depuis l'entrée du pays dans la zone euro, et en fin d'après-midi les taux à dix ans étaient toujours supérieurs à 7%.

"Personne ne croit que le Portugal peut s'en sortir tout seul", a commenté Thomas Mayer, économiste en chef de la Deutsche Bank, pour justifier le regain de tension constaté ces dernières semaines sur le marché de la dette portugaise.

Même au Portugal, une majorité de la population (47,1%) estime que le gouvernement "doit demander" l'aide du FMI et de l'UE, et ils sont plus de la moitié (50,8%) à considérer que "la situation du pays serait meilleure avec l'aide internationale", selon un sondage publié le mois dernier.

"A ce stade, la question n'est plus de savoir si, après la Grèce et l'Irlande, le Portugal va recourir au Fonds de stabilisation européen mais quand il va le faire", a estimé pour sa part Filipe Silva, stratégiste obligataire à la banque Carregosa.

Plombé par une dette estimée à 143 milliards fin 2010 (83,3% du PIB), le Portugal pâtit également de faibles perspectives de croissance, qui pourraient encore être limitées par le sévère programme d'austérité devant réduire le déficit à 4,6% du PIB d'ici la fin de l'année.

Pour 2011, le Portugal a estimé ses besoins de financement net à 20 milliards d'euros, sans compter les 26 milliards de dette arrivant à échéance d'ici la fin de l'année.

Mardi, pour sa première émission de l'année, le Portugal a réussi à lever 500 millions d'euros de dette à court terme, mais au taux de 3,686%, soit cinq fois supérieur au taux (0,59%) exigé il y a un an pour une opération similaire.

Le secrétaire d'Etat au Trésor Emanuel Santos y avait pourtant vu le signe de la "confiance des investisseurs", se disant convaincu que le Portugal serait "capable de surmonter ces difficultés de manière autonome et sans l'appui d'entités extérieures".

Vendredi, le Premier ministre José Socrates a à son tour affiché une nouvelle fois sa confiance devant le Parlement, où il a dressé la liste des "données très positives" enregistrées, selon lui, par le Portugal en 2010.

"Les recettes fiscales sont au dessus des prévisions, la dépense de l'Etat est en dessous des prévisions et le solde budgétaire sera celui auquel le gouvernement portugais s'était engagé: 7,3% du PIB", s'est-il félicité.

"C'est la meilleure nouvelle pour que les marchés financiers internationaux renforcent leur confiance dans le Portugal et que cela se reflète sur les taux d'intérêt que nous payons sur nos emprunts", a estimé M. Socrates.

Pour les analystes, le véritable test aura lieu dès la semaine prochaine. Mercredi, l'agence de la dette publique a prévu d'émettre deux lignes d'obligations, à 3 et 9 ans, pour un montant entre 750 millions et 1,25 milliard d'euros.

"Je comprends tout à fait la réticence des pays à demander un programme commun du FMI et de l'Union européenne", avait déclaré fin décembre l'économiste en chef du Fonds monétaire international Olivier Blanchard. "Mais, avait-il souligné, de tels programme peuvent aider."

Vendredi, les tensions sur les marchés obligataires ont rejailli sur la Bourse de Lisbonne, en recul de plus 3% à la clôture, entraînée par le plongeon des valeurs bancaires, la BES et la BCP dévissant de plus de 5%.

ds

(AWP/07 janvier 2011 18h37)

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BONDS/Portugal: les taux d'intérêt de la dette de l'Etat s'envolent

"Personne ne croit que le Portugal peut s'en sortir tout seul", a commenté Thomas Mayer, économiste en chef de la Deutsche Bank, pour justifier le regain de tension constaté ces dernières semaines sur le marché de la dette portugaise.

ben oui ,ça doit etre à ça que doit(devrait) servir l'euro ,qui devait nous proteger de tout !!! sauf que c'est les agences de notations qui dépendent de la finance internationale qui dictent leur loi ,et les politiques disent amen !!! et le FMI arrive ,merci dsk

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Par contre pour les autres : :Smiley_41:

L'Allemagne emprunte sans difficulté 5 milliards d'euros à six mois

Francfort (awp/afp) - L'Allemagne a émis avec succès pour 5 milliards de bons du Trésor à six mois "Bubills" lors de sa deuxième opération de l'année sur le marché primaire de la dette, selon des chiffres publiés lundi par la banque centrale allemande, la Bundesbank.

Celle-ci, qui conduit les enchères pour le compte de l'Agence financière qui émet et gère la dette allemande, a reçu 11,444 milliards d'offres et a alloué au total 4,934 milliards au taux de 0,4823% pour ces bons qui arrivent à échéance le 13 juillet.

Pour les 66 millions restants, l'Agence financière a décidé, comme souvent, de compléter plus tard sur le marché secondaire.

Lors de sa dernière opération du même type le 6 décembre, le taux d'émission s'était élevé à 0,5785%.

L'Allemagne prévoit d'émettre 302 milliards d'euros sur le marché de la dette cette année, dont 5 milliards chaque mois de Bubills à six mois, soit 6 milliards au total, le même niveau que l'an dernier.

Elle émettra aussi 54 milliards d'euros de Bund à 10 ans, son produit phare, soit un peu moins que l'an dernier (60 milliards d'euros).

La semaine dernière, Berlin avait recueilli 6,29 milliards d'euros d'offres pour cette obligation à 10 ans, d'un montant total de 5 milliards d'euros, proposée en deuxième tour d'une émission de novembre 2010.

Au final, 3,916 milliards d'euros ont été alloués, au taux moyen de 2,87%, selon la Bundesbank.

ft

(AWP/10 janvier 2011 15h35)

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France: la prévision de déficit public à 7,7% du PIB en 2010 "confortée"

PARIS - Le déficit budgétaire de l'Etat français s'est établi à 148,8 milliards d'euros en 2010, soit un milliard de moins que prévu, ce qui "conforte" la prévision d'un déficit public à 7,7% du produit intérieur brut (PIB), a annoncé vendredi le ministre français du Budget, François Baroin.

"L'année 2010 s'achève sur un déficit budgétaire de 148,8 milliards d'euros, soit une amélioration d'un milliard d'euros par rapport à la prévision retenue dans la loi de finances rectificative votée au mois de décembre (149,8 milliards)", écrit-il dans un communiqué.

"La prévision de déficit public (déficit de l'Etat, mais aussi des collectivités locales et de la Sécurité sociale) de 7,7% du PIB en 2010 se trouve ainsi confortée".

Le niveau de 7,7% constituerait un record jamais atteint, et la France s'est engagée à ramener le déficit public à 6% cette année, puis 4,6% l'an prochain et 3%, le plafond autorisé par les traités européens, en 2013.

Le déficit public pour l'ensemble de l'année 2010 sera connu fin mars.

Selon François Baroin, les recettes totales de l'Etat (y compris le solde des comptes spéciaux) se sont établies en 2010 "à 273,7 milliards, contre 272,9 prévus". Toutefois, les recettes fiscales ont été un peu moins abondantes qu'espéré, à 253,6 milliards contre une prévision de 255 milliards, en raison de moindres entrées au titre du dernier acompte de l'impôt sur les sociétés.

Ainsi, le produit de l'impôt sur les sociétés a été de 32,9 milliards d'euros en 2010, "soit un rendement inférieur de 2,1 milliards à la dernière prévision".

Le ministère des Finances souligne néanmoins que les recettes de cet impôt, qui s'étaient littéralement effondrées en 2009 sous le coup de la crise, ont rebondi de 57% en 2010.

"En sens inverse, les recettes de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) sont meilleures qu'escompté, d'environ 0,5 milliard d'euros, et s'établissent à 127,3 milliards", ce qui "témoigne de la bonne tenue de la consommation", se réjouit François Baroin.

Les dépenses totales effectivement constatées, soit 422,5 milliards d'euros, sont, elles, légèrement inférieures au montant prévu (422,7 milliards).

"Le plafond de dépenses autorisé a ainsi été strictement respecté", se félicite le ministre.

Cela concerne les dépenses ordinaires, qui ne devaient pas progresser plus vite que l'inflation, et qui se sont élevées à 352,5 milliards, soit 100 millions d'euros de moins qu'autorisé par le Parlement.

Les dépenses "exceptionnelles et non reconductibles" en 2011 ont atteint 70 milliards d'euros, pour financer les dernières mesures du plan de relance (5,2 milliards), les "investissements d'avenir" du grand emprunt (32,4 milliards), et la "compensation relais" aux collectivités territoriales dans le cadre de la réforme de la taxe professionnelle (32,4 milliards).

Enfin, le solde des comptes spéciaux est en amélioration de 2,6 milliards par rapport aux prévisions (2 milliards au lieu de -0,6 milliard), notamment liée au "fait que la Grèce n'a pas mobilisé en 2010 l'intégralité des prêts initialement envisagés".

(©AFP / 14 janvier 2011 11h20)

Modifié par zoreglube
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Le Comité de Bâle désignera les banques "systémiques" mi-2011

Le Comité de Bâle devrait avoir arrêté au milieu de l'année la liste des banques jugées "systémiques", c'est-à-dire dont la faillite risquerait de mettre en péril la stabilité du système financier mondial, a indiqué Daniel Tarullo, gouverneur à la Réserve fédérale américaine (Fed).

Le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (CBCB) aura défini d'ici "au milieu de l'année" la liste des critères permettant de définir qu'une banque est "systémique" et aura arrêté "l'identification" des établissements concernés sur la base de ces critères, a déclaré M. Tarullo sur la télévision CNBC.

Il restera alors à définir "le type de coussin supplémentaire d'absorption des pertes [...] adéquat" pour ces établissements, a-t-il ajouté, indiquant qu'il s'agit du point central de l'ordre du jour du CBCB pour 2011.

Normes plus strictes

Le CBCB réunit les régulateurs bancaires des principales économies de la planète. Il a édicté en septembre de nouvelles normes, dites de Bâle III. Celles-ci imposent entre autres un relèvement du ratio de fonds propres durs (capital social et bénéfices mis en réserve) de chaque banque à 7% du total des crédits qu'elle a alloués.

Le Comité a indiqué qu'il souhaitait imposer des normes plus strictes pour les plus grandes banques afin d'éviter la réédition du scénario ayant suivi la panique financière de septembre 2008 où un certain nombre des plus grandes banques occidentales avaient dû être renflouées par des fonds publics.

(ats / 16 janvier 2011 09:50)

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  • 3 semaines plus tard...
  • 3 mois plus tard...

Espagne: 10e mois de recul des ventes de voitures, -23,3% en avril (fabricants)

Madrid (awp/afp) - Les ventes de voitures neuves en Espagne ont à nouveau fortement baissé en avril, de 23,3% sur un an, pour le dixième mois consécutif, a annoncé mardi l'Association nationale de fabricants d'automobiles Anfac.

Au total, 71'808 voitures ont été immatriculées en avril, contre 93'637 un an plus tôt, alors qu'était encore en vigueur la prime à la casse instaurée par le gouvernement pour soutenir le secteur.

Cette prime, en place tout le premier semestre 2010, a permis au secteur de rester dans le vert sur l'ensemble de l'année, avec des ventes de voitures neuves en hausse de 3,1% (982'015 véhicules vendus).

Mais depuis juillet, avec la fin de la prime et la hausse de la TVA espagnole, les ventes chutent de 20% à 40% en moyenne, provoquant l'inquiétude des fabricants et concessionnaires automobiles.

En cumulé depuis début 2011, les immatriculations sont également en fort recul, de 26,3%.

"Le marché continue sa tendance négative, malgré les efforts importants que réalisent les marques", a regretté dans un communiqué le directeur général de l'Anfac, Luis Valero.

Cependant, "si les immatriculations d'entreprises et de sociétés de location gardent leur tonalité positive dans les prochains mois et prouvent que l'embellie du tourisme n'est pas simplement saisonnière, alors cela pourrait amortir la chute des ventes prévue pour cet année à des niveaux proches de 10%", a estimé le président de l'association de concessionnaires Ganvam, Juan Antonio Sanchez Torres.

Ce qui "contribuerait à une année un peu moins mauvaise que prévu", a-t-il ajouté, misant également sur une amélioration de l'économie espagnole, qui peine encore à se relever de la crise.

En avril, les marques les plus vendues en Espagne ont été Volkswagen (7513 voitures), Seat (7175) et Peugeot (5537) tandis que les modèles les plus plébiscités ont été la Seat Ibiza (3096), l'Opel Corsa (2376) et la Volkswagen Golf (2244).

cha

(AWP / 03.05.2011 12h36)

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Grèce: Moody's envisage d'abaisser la note, éventuellement de plusieurs crans

Paris (awp/afp) - L'agence de notation Moody's Investors Service a annoncé lundi qu'elle envisageait d'abaisser la note de la Grèce, éventuellement de plusieurs crans, à la suite de la révision à la hausse du déficit public du pays et de ses inquiétudes sur la solidité de son économie.

La Grèce est actuellement notée "B1" pour sa dette long terme, ce qui dénote déjà un emprunteur peu fiable.

Dans un communiqué, Moody's souligne qu'elle pourrait abaisser sa note de plusieurs crans si son examen de la situation du pays mettait en évidence que son endettement n'était pas tenable sur la durée.

Pour l'agence, une telle situation "augmenterait sensiblement la possibilité d'une restructuration à court ou moyen terme de la dette" du pays.

Moody's note que les objectifs économiques fixés par la Grèce sont ambitieux et que le pays aura du mal à les tenir. Un retour du pays sur le marché des capitaux en 2012, comme prévu initialement, lui semble "de plus en plus improbable" et l'agence relève que les solutions publiquement évoquées par certains responsables correspondraient à sa définition d'un défaut de paiement.

rp

(AWP / 09.05.2011 18h51)

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Invité jackv

bonjour

le monde d'hier une trés bonne analyse de la situation..sans oublier que 1/3 de jeunes de moins de 30 ans sont au chômage

09 mai 2011

La Grèce, au cœur du cyclone, menace l'Europe

Depuis quelques jours, la situation grecque se retrouve au centre de toutes les préoccupations non seulement en Europe, mais à travers le monde. Une réunion d'urgence des Ministres des Finances de l'Eurozone a été à l'origine de rumeurs absurdes concernant la sortie de la Grèce de l'Euro.

Au cas où nous en aurions besoin, la panique qui s'en est suivie confirme ce que nous savons déjà : la sortie de la Grèce de l'Eurozone n'est pas une solution. Non seulement elle est techniquement et juridiquement impossible à mettre en place en moins de deux ou trois ans et requiert l'unanimité des États Membres de l'Eurozone, mais elle signifierait pour la Grèce un spirale qui empirerait encore sa situation politique, économique et sociale. Comme le décrit Jean-Claude Juncker, qui préside l'Eurozone, cette idée est « stupide »

Mais l'estimation d'un besoin d'intervention de 40 milliards d'euros, s'ajoutant aux 110 milliards déjà prévus, nous renvoie à la brutale réalité : la solution ne peut venir seulement d'injections de capital par le Fonds Européen de Stabilité Financière ou d'autres fonds européens. Cette somme de 150 milliards d'euros représente près de la moitié de la dette grecque au début de la crise. C'est exorbitant.

Le retour au critère de déficit budgétaire par rapport au PNB grec devrait être reporté, selon le Ministre des Finances grec, de 2014 a 2016.

Malgré cela, on ne voit pas de solution sur le plan de la dette grecque dont les rendements ne peuvent que conduire au désastre ; avec des rendements de plus de 25% sur les obligations a deux ans et 15% pour la dette a dix ans, la Grèce ne pourra pas, contrairement au plan initial, retourner sur le marché obligataire pour se financer l'an prochain. Elle est de facto dans l'impossibilité de se refinancer ailleurs qu'autres des Fonds européens.

On comprend l'opposition de la Banque Centrale Européenne par rapport à une restructuration de la dette grecque. Il y a quelque chose de profondément immoral à entrer dans un processus qui, inévitablement, réduit la dette hellénique, lui faisant ainsi une sorte de cadeau dont le poids pèsera a la fois sur la Banque Centrale Européenne et les banques et compagnies d'assurances européennes.

La seule manière d'aborder la restructuration est de la lier à des mesures encore plus drastiques : elles devront viser une réforme en profondeur du secteur public grec, tant civil que militaire. Ce secteur public est pléthorique. Il serait absurde de perpétuer une économie qui n'a pas une composante essentielle : un secteur prive performant. Les Allemands sont particulièrement frustres de voir la lenteur de la privatisation d'actifs d'Etat. Ils ont raison. Cette mesure est essentielle pour réduire la dette. Il n'y a aucune raison que l'Europe finance ce secteur public.

A cela s'ajoute un problème spécifique dont personne ne parle : la fraude fiscale. On se souviendra de l'exemple des 8.000 piscines taxées a Athènes alors que plus de 100.000 sont visibles. Il y a en Grèce une classe dirigeante et extrêmement riche qui ne paie qu'une fraction de l'impôt qui est du. Les entreprises grecques ne paient presque pas d'impôts. D'autres pays sont dans le cas. Mais lorsque l'on demande aux contribuables de l'Union Européenne de se saigner pour venir en aide, le devoir civique s'impose. L'Europe ne peut pas continuer à soutenir un pays que les citoyens grecs fortunes ne soutiennent pas.

Les mesures qui devront être imposées à la Grèce devront permettre de voir la fin du tunnel. C'est à ces conditions que le « partage » de la dette grecque avec les détenteurs d'obligations helléniques peut avoir un sens. C'est une condition sine qua non d'une restructuration obligataire qui n'a que trop duré.

Chaque jour, le cyclone prend de la force, et la Grèce en est l'épicentre. L'Europe ne peut pas la financer à fonds perdus.

Modifié par jackv
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Standard a abaissé la note de deux crans hier.

La competence des agences de notations, c'est d'analyser, prevoir et d'evaluer, maintenant que le voile est levé, ils baissent leur note, c'est un peu tard, il y a donc deux hypotheses:

-elles ont mal evalué la situation avant la crise, dans ce cas, elles sont incompétentes, elles ne sont plus credibles, ne doivent plus etre ecoutées et les banques et institutions qui ont fait des affaires en suivant leurs rapports ne doivent plus avoir que leurs yeux pour pleurer et renoncer à leurs creances, elles ont perdu, point barre.

-elles connaissaient parfaitement la situation, ont continué à bien noter histoire de bien gonfler la bulle, et ont prevu l'explosion, pariant sur un soutien financier exterieur, esperant des situations instables permettant de bonnes opportunités de speculation pour ses clients, et accessoirement, le passage au pied du mur de pilules sociales qui serviront à court terme le capitalisme financier, au detriment des peuples et de l'activité economique reelle, celle qui donne à bouffer.

J'ai mon idée sur l'hypothese choisie et sur les moyens qui aujourd'hui ou jamais pourraient faire arreter ce scandale, mais ne seront pas mis en oeuvre, malheureusement.

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Merill Lynch avait une notre de AAA (soit parfaite) avant de faire faillite; Lehmann Brothers également.

Il faut voir le documentaire dont la voix est portée par Matt Damon (désolé, je ne me souviens plus du titre ^^), c'est affligeant et franchement ça donne envie de vomir.

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Salut ,

A l'aide !

Zone euro/Aide à la Grèce: décision "dans les prochaines semaines" (Commission)

développement

Strasbourg (awp/afp) - Une décision sur les prochaines étapes du programme d'aide à la Grèce sera prise "dans les prochaines semaines", en se basant sur les conclusions d'une mission d'experts en cours dans ce pays, a indiqué mardi la Commission européenne.

Des experts de l'Union européenne, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne effectuent depuis mardi une mission en Grèce pour éplucher ses comptes et évaluer les progrès réalisés dans leur assainissement, qui était une condition de l'aide financière accordée l'an dernier.

"Sur la base du rapport de la mission d'évaluation, nous aurons, dans quelques semaines, une chance de prendre une décision bien informée sur les prochaines étapes du programme grec", a indiqué le commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn, lors d'une conférence de presse au Parlement européen.

"Il est trop tôt pour spécifier un chiffre sur les besoins de refinancement de la Grèce en 2012", a-t-il estimé. "En fait, c'est exactement l'objectif de notre mission d'évaluation actuellement à Athènes, de spécifier les besoins pour l'année prochaine."

"Je crois (que) des décisions (seront prises) sur le sujet dans les prochaines semaines", a encore dit M. Rehn, "nous y reviendrons dans les prochaines semaines à l'Ecofin", le forum de discussion des ministres européen des Finances.

Devant l'ampleur des difficultés rencontrées par la Grèce, dont la dette doit dépasser 150% du PIB en 2011, les spéculations se sont intensifiées ces derniers jours sur la nécessité d'un nouveau coup de pouce de ses partenaires européens.

Une réunion vendredi à Luxembourg des principaux pays de la zone euro a évoqué la possibilité d'un soutien financier supplémentaire à partir de l'année prochaine.

La presse grecque évoquait mardi des nouveaux prêts d'un volume de 50 à 60 milliards d'euros, afin de refinancer les obligations arrivant à échéance en 2012 et 1013.

Olli Rehn, qui était interrogé sur la question, a jugé "prématuré" mardi de parler de chiffres, et a rappelé que le programme d'aide négocié l'an dernier avec la Grèce courait sur plusieurs années.

Comme la Commission, le gouvernement allemand a dit mardi vouloir attendre les résultats de la mission d'experts sur la situation budgétaire en Grèce avant de se prononcer pour la suite.

"J'attends les résultats de cette mission (...) je suis d'avis que l'on pourra tirer des conclusions quand on en connaîtra les résultats", a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel.

rp

(AWP / 10.05.2011 18h01)

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  • 2 semaines plus tard...

La Grèce va lancer ses privatisations dans les prochaines semaines

ATHENES - La Grèce lancera dans les toutes prochaines semaines le vaste programme de privatisations que l'UE et le FMI la pressent de mettre en oeuvre, a indiqué samedi le Premier ministre grec, Georges Papandréou, après un entretien avec son homologue canadien, Stephen Harper.

Ma détermination est de continuer la mise en oeuvre du programme de sortie de crise cela apportera la preuve à tous les catastrophistes que la Grèce et l'Europe peuvent s'en sortir et s'en sortiront, a insisté M. Papandréou, alors que l'ampleur de la dette grecque alimente les spéculations sur une restructuration à haut risque pour la zone euro.

J'ai toute confiance que nos partenaires grecs et Européens peuvent régler, au bénéfice de l'économie mondiale la crise actuelle, a pour sa part souligné M. Harper.

Entamant à l'issue de sa participation au G-8 en France une visite de deux jours en Grèce, centrée sur le développement des échanges économiques, le dirigeant canadien a mis en avant le rôle de la diaspora grecque au Canada, forte de quelque 250.000 personnes, pour resserrer les liens.

Athènes négocie actuellement le déblocage crucial, prévu en juin, de la cinquième tranche de 12 milliards d'euros du prêt de 110 milliards consenti en mai 2010 par la zone euro et le Fonds monétaire international pour la sauver de la banqueroute.

Lui reprochant des retards dans les privatisations et des économies insuffisantes, ses bailleurs de fonds ont accentué la pression pour la mise en oeuvre d'un nouveau plan combinant cessions en rafale et nouvelles mesures d'austérité, jusqu'à agiter ces derniers jours la menace d'un gel de la perfusion financière.

Nous croyons que nous prendrons la 5ème tranche, mais à condition que le gouvernement fasse ce qu'il a à faire, a toutefois rassuré samedi sur la télé grecque Méga le ministre des Finances, Georges Papaconstantinou.

M. Papandréou, qui a échoué vendredi à arracher un consensus à minima de son opposition de droite et de gauche sur son nouveau plan a par ailleurs réitéré qu'il poursuivrait ses efforts pour tenter d'obtenir une entente nationale, se prévalant de points de convergence.

Son rival de droite, Antonis Samaras, avait invoqué, pour refuser de l'épauler, les hausses d'impôt prévues, menacant selon lui d'asphyxie une économie en pleine récession.

Réclamé par les créanciers du pays pour obtenir des garanties sur la poursuite du programme de redressement des finances indépendamment du vainqueur des prochaines élections, prévues en 2013, ce consensus donnerait une voix forte à la Grèce pour négocier et retrouver sa crédibilité, a insisté M. Papandréou.

M. Harper a toutefois relevé, invoquant sa propre expérience, qu'il était normal que l'opposition ne veuille pas coopérer avec le gouvernement.

Le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn avait pour sa part déploré vendredi le blocage politique grec avertissant Athènes que le temps presse pour mettre en route sa nouvelle batterie de mesures.

(©AFP / 28 mai 2011 15h17)

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