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katamiaw

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265 sans-abri sont morts

dans la rue en France cette année

Deux cent soixante-cinq personnes sans abri sont mortes "dans la rue cette année en France",

a affirmé mercredi devant la presse Didier Cusserne, délégué général de l'association Emmaüs,

qui s'occupe de la réinsertion des personnes en situation précaire.

"Les gens ne meurent pas à la rue que l'hiver, ils meurent aussi l'été.

Il y a des gens sans abri qui décèdent dans la rue très régulièrement",

a précisé M. Cusserne lors de la présentation d'un plan de la Ville de Paris

pour renforcer la prise en charge des personnes sans abri.

Quatre sans-abri ont été retrouvés mort en un peu plus d'un mois en région parisienne,

alors que la France s'interroge, comme chaque année

lors des premiers grands froids,

sur le sort de ces personnes contraintes de dormir dans la rue ou à la périphérie des villes.

Trois des quatre victimes occupaient des cabanons de fortune dans le bois de Vincennes,

à la périphérie de Paris.

Les autorités estiment à environ 200 le nombre de sans-abri qui vivent dans ce bois

fréquenté le week-end par les promeneurs.

Et pendant ce temps là...

http://www.cheminots.net/forum/index.php?s...st&p=217986

Modifié par Dom-trappeur
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Salut ,

Remboursez !!! Remboursez !!! ...

Elle est carrément nulle la poupée vaudou à l'effigie de Nicolas Sarkozy .

Cela fait plusieurs semaines que je pratique des sortilèges dessus , et de la magie la plus noire , et

c'est Segolène Royal qui se fait jeter de la tête du PS .

On aura tout vu , il n'y a point de justice en ce bas monde !!! .

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Salut ,

Remboursez !!! Remboursez !!! ...

Elle est carrément nulle la poupée vaudou à l'effigie de Nicolas Sarkozy .

Cela fait plusieurs semaines que je pratique des sortilèges dessus , et de la magie la plus noire , et

c'est Segolène Royal qui se fait jeter de la tête du PS .

On aura tout vu , il n'y a point de justice en ce bas monde !!! .

je voie ce que c'est........... tu as du te tromper de poupée..... mdrmdr

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Les chiens dits dangereux ont fait 8 victimes depuis l'an 2000 et on n'arrête pas d'en entendre parler....

N'empêche que c'est 8 de trop. mdrmdrmdrmdr

Un article de l'Huma du 25 octobre 2007

Un troisième enfant victime d’un chien dangereux

Drame . Attaqué dans le hall de son immeuble à Bobigny (Seine-Saint-Denis), un petit garçon, âgé de 19 mois, est décédé hier matin des suites de ses blessures.

Triste loi des séries : un enfant de 19 mois est mort, hier matin, à Paris, des suites des blessures infligées par un chien. Ce décès porte à trois le nombre de victimes de canidés dangereux depuis la fin août. Contrairement aux deux cas précédents, le drame ne s’est pas produit dans un cadre familial. Tout s’est joué mardi, en début de soirée, dans le hall d’un immeuble de la cité de l’Étoile, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le petit Aaron attendait l’ascenseur avec sa mère et sa tante lorsque l’animal aurait surgi et se serait jeté sur lui. Il aurait saisi le petit garçon au visage, le traînant un long moment avant que les deux femmes ne parviennent à le faire lâcher prise, en le coinçant entre deux portes en fer.

Transporté à l’hôpital Necker, Aaron est mort dans la nuit. Quant au chien, présenté comme un Rottweiler, mais qui ne serait, selon la SPA, qu’un croisement berger-beauceron, il a été euthanasié dans la journée « au vu de la terrible gravité des faits », précise la préfecture. Le propriétaire de la bête, un vigile de profession, âgé d’une soixantaine d’années et habitant l’immeuble ainsi que son neveu de quarante-trois ans, ont été placés hier en garde à vue. Le chien était l’outil de travail du premier qui l’aurait confié au deuxième en raison d’une absence.

Ce décès s’inscrit dans une longue série : depuis 1989, une trentaine de personnes a été tuée par des chiens. « Le vrai problème, c’est les maîtres », s’indigne la SPA qui évoque, concernant la drame d’hier, « un chien dans un état de maigreur et de déshydratation important, une dentition très âbimée, des côtes saillantes… » Et de conclure : « Le comportement du chien s’explique en grande partie par ses conditions de détention. »

http://www.humanite.fr/2007-10-25_Societe_...chien-dangereux

L'extrait de presse ne cite pas le nombre de personnes défigurées par ce typpe d'animal. Un cas dans mon entourage.

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N'empêche que c'est 8 de trop. lotrelalotrela

« Le vrai problème, c'est les maîtres », s'indigne la SPA qui évoque, concernant la drame d'hier, « un chien dans un état de maigreur et de déshydratation important, une dentition très âbimée, des côtes saillantes… » Et de conclure : « Le comportement du chien s'explique en grande partie par ses conditions de détention. »

C'est certainement trop, un mort accidentel est toujours un mort de trop.

Dans ce cas, le problème est plus a cherché du côté des maitres que du côté des animaux...

Ce que je voulais pointé du doigt c'est la différence de traitement de la part des média. 8 morts en 8 ans par rapport aux 265 sans abris décédés cette année dans les rues, j'aimerais bien connaitre le temps d'antenne de ces deux événements.

Certains cas sont toujours sur-médiatiser alors que d'autres causes de décès passent plus inaperçu alors que le nombre est plus élevé.

J'aurais pu parler des morts par avalanches lors des sports d'hiver (sur-médiatiser aussi) ou des accidents de chasse (30 morts par an et très peu médiatiser...).

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Toutes les propositions du PUM...

Parti Unique de la Majorité

pour sortir de la crise

Dont la Tente Boutin à un euro par jour

http://sortirdelacrise.blogspot.com/

Modifié par Dom-trappeur
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Juste une question; que se passera-t-il si les entreprises ferment ? Ce ne serait pas par hazard "les honnetes travailleurs" qui se retrouveraient sur le carreau ?

Il est logique d'aider les entreprises car si on veut que l'économie reparte il est necessaire qu'elles puissent continuer a tourner.

oui mais avec de vrais contrôles..............Car si c'est pour empocher l'argent et fermer 2 mois après ,..........................; bigbisous

Tandis que si tu donne de l'argent "aux honnetes travailleurs" comme tu dis, il y a de fortes chances qu'il soit utilisé pour acheté des produits d'importation et cela ne relancera pas l'économie en France.

remarque ,il est possible d'acheter une Toyota fabriquée en France ou acheter une Renault fabriquée

par les incas ! woaurf !

Certe , mieux vaut acheter français mais cela engendre tellement d'élements qu'on ne maitrise pas :

- les salaires des acheteurs

- le produit désiré existe t-il made in farnce ,

- as t-on le même SAV

- es t-on sûr que le produit supposé français soit fabriqué chez nous ?

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Tandis que si tu donne de l'argent "aux honnetes travailleurs" comme tu dis, il y a de fortes chances qu'il soit utilisé pour acheté des produits d'importation et cela ne relancera pas l'économie en France.

salauds de pauvres comme disait je ne sais qui à Michel Simon dans Boudu sauvé des eaux.

Si vous leur donnez un peu d'argent, ils iront le dépenser sur des produits étrangers ! Tandis que les firmes françaises, elles se défendent absolument de mettre leur capital hors de l'hexagone .......

ca me rappelle tellement ces grands patrons de la belle époque du capitalisme familial qui refusaient de donner des augmentations aux ouvriers parce que de toutes façons :

cet argent là, ils vont le boire

Modifié par 5121
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Je suis d'accord sur ce point

Comme quoi , fais gaffe tu vires à l'extrème gauche .... !sans rire , comme quoi , il y a des fois où "plus d'état" n'est pas à écarter .

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Comme quoi , fais gaffe tu vires à l'extrème gauche .... !sans rire , comme quoi , il y a des fois où "plus d'état" n'est pas à écarter .

Oui, mais qui dit plus d'état, dit plus de fonctionnaire pour controler et là il ne doit plus être d'accord car il va bien falloir prendre l'argent quelque-part...

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Oui, mais qui dit plus d'état, dit plus de fonctionnaire pour controler et là il ne doit plus être d'accord car il va bien falloir prendre l'argent quelque-part...

ha , c'est balot ........! Hé bien , perso , j'aiune petite idée mais ? !

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Aubry cible Sarkozy "l'égoïste" et tend la main à Royal

Face à la politique "vide de sens" de Nicolas Sarkozy, Martine Aubry a proposé aux socialistes d'inventer un "nouveau modèle économique, social et durable" et a tendu une nouvelle fois la main à Ségolène Royal.

Elue de justesse premier secrétaire fin novembre, la maire de Lille a donné au PS sa feuille de route à l'issue d'un Conseil national, le "Parlement" du parti, extrêmement tendu entre ses partisans et ceux de son ex-rivale.

A la tribune, au terme d'un discours de presque 90 minutes intitulé "Donner un nouveau sens", elle a assuré que la porte du PS serait "toujours ouverte" à l'ancienne candidate présidentielle dont les proches ne siégeront pas dans la nouvelle direction.

"Je serai la garante de l'unité du Parti socialiste pour que pas un socialiste ne manque aux Français aujourd'hui", a déclaré l'ancienne ministre de l'Emploi. "Il n'y a pas de majorité et de minorité. Je souhaite que dès ce soir il y ait un parti uni".

Elle s'est félicitée de la "majorité forte" dont elle dispose désormais pour gouverner le PS grâce à son alliance avec le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et avec le représentant de l'aile gauche du PS, Benoît Hamon.

"Remettons nous au travail, reprenons ensemble le chemin de la bataille des idées et du combat politique (...) Alors voilà, en avant les socialistes !", a-t-elle lancé.

La crise financière actuelle prouve que "le système est en crise. C'est à nous de le remplacer. A nous d'écrire les trente prochaines années", a estimé l'ex-ministre dont le nom reste attachée à la loi sur les 35 heures.

QUADRAS ET DIVERSITÉ

"Pour que le PS redevienne une force capable d'éclairer l'avenir", elle a annoncé la création d'un "laboratoire des idées" et l'installation au PS d'une "cellule relative aux licenciements".

Celle-ci sera en lien avec les syndicats dont elle recevra les dirigeants sous quinze jours pour parler de pouvoir d'achat et de protection sociale, oubliés selon elle par Nicolas Sarkozy dans le plan de relance dévoilé jeudi.

Martine Aubry a accusé le chef de l'Etat de n'avoir "tenu qu'une seule de ses promesses de campagne : la rupture (...) avec les fondements mêmes de la République" -- le compromis social, la décentralisation ou les libertés publiques.

"Sa politique est vide : vide de valeurs, vide de solidarités, vide de sens (...) Ce n'est même pas une société matérialiste qu'il propose, c'est une société triviale et égoïste", a-t-elle attaqué.

Fruit de négociations intenses entre les courants Aubry, Delanoë et Hamon, le nouveau secrétariat national, le gouvernement du PS, dévoilé samedi est entièrement paritaire, composé de 19 hommes et 19 femmes.

Il compte 40% de dirigeants âgés de moins de 40 ans et 20% de personnes issues de la diversité, "les couleurs de la France".

Benoît Hamon, 41 ans, devient le nouveau porte-parole du PS et plusieurs de ses proches intègrent l'équipe comme l'ancien président du syndicat étudiant Unef, Bruno Julliard, qui s'occupera d'éducation.

Pour ajouter au symbole, c'est une socialiste hongroise, Zita Gurmai, présidente du Parti socialiste européen des femmes, qui devient secrétaire nationale aux droits des femmes.

Laure Bretton, édité par Jean-Baptiste Vey

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Aubry cible Sarkozy "l'égoïste" et tend la main à Royal

Face à la politique "vide de sens" de Nicolas Sarkozy, Martine Aubry a proposé aux socialistes d'inventer un "nouveau modèle économique, social et durable" et a tendu une nouvelle fois la main à Ségolène Royal.

...

D'apres les intervention des "lieutenants" de S.R. aux infos, apres la désignation de l'equipe de M.Aubry c'est pas gagné...... J'ai l'impression que S.R. ne va pas laisser Aubry tranquille.....

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D'apres les intervention des "lieutenants" de S.R. aux infos, apres la désignation de l'equipe de M.Aubry c'est pas gagné...... J'ai l'impression que S.R. ne va pas laisser Aubry tranquille.....

Elle va épouser F.Bayrou enfin selon radio ballast .......woaurf !

Vite achetez un polaroide et accessoirement du formol ! !

Modifié par MarcM
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La France, mauvaise élève des droits de l'homme, selon Hessel

Reuters Elizabeth Pineau

La France ne peut se targuer d'être exemplaire en matière de droits humains vu sa façon de traiter les étrangers et les prisonniers, estime Stéphane Hessel, co-auteur de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

A 91 printemps, le vieil homme aux manières délicieuses est l'invité permanent des cérémonies du 60e anniversaire de ce texte adopté le 10 décembre 1948 à Paris par les 48 pays membres de la toute jeune Organisation des Nations unies.

Ces cérémonies culmineront mercredi par une soirée au palais de Chaillot, où Stéphane Hessel lira le préambule de la Déclaration avant la projection de 22 courts-métrages réalisés par autant de metteurs en scène du monde entier.

Le diplomate avait à peine 30 ans lorsqu'il entama les travaux conduisant à la rédaction du texte.

Soixante ans plus tard, malgré son grand âge, l'ancien résistant, qui joua aussi les médiateurs pour les sans-papiers, veut rester un aiguillon pour les autorités françaises.

"Non, elle ne doit en aucun cas s'enorgueillir, c'est toujours mauvais", répond-il quand Reuters lui demande si la France de 2008 peut se vanter d'être encore la patrie des droits de l'homme.

"Elle doit constater que si elle fait certaines choses correctement il y en a d'autres qu'elle ne fait pas bien. Notamment, elle s'occupe mal de ses immigrés, elle s'occupe mal de ses sans-papiers et elle ne s'occupe pas bien du tout non plus des questions d'asile", ajoute-t-il.

En avril 2007, la Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France pour la façon dont elle renvoie les étrangers menacés dans leur pays d'origine.

Plus récemment, elle lui a demandé de surseoir à un projet de charter franco-britannique visant à rapatrier vers leur pays des Afghans en situation irrégulière.

"PAS À LA HAUTEUR"

"La France ne fait pas ce qu'elle devrait car elle a une tradition de pays d'immigration et de pays d'asile. Elle n'est pas la hauteur", regrette Stéphane Hessel.

Le diplomate se fait aussi le garant des droits des détenus à l'heure où les prisons françaises enferment plus de 64.000 personnes, un chiffre record qui s'ajoute à la multiplication des suicides de détenus -- plus d'une centaine cette année.

Le 16 octobre, la Cour européenne des droits de l'homme a condamné Paris pour manquement à son obligation de "protéger le droit à la vie d'un détenu".

"Nous devrions faire un effort pour avoir des prisons un peu moins inhumaines", insiste Stéphane Hessel.

Distillées de débats en réunions, ses mises en garde visent d'abord l'Elysée.

"Tous mes messages, je les adresse toujours au président de la République française, quel que soit son nom", dit-il.

"Le nom actuel est celui d'un fils d'immigré. Donc s'il y a quelqu'un qui devrait savoir qu'il faut considérer l'immigration non comme un fléau mais comme une richesse, c'est bien notre président actuel Nicolas Sarkozy", fait-il remarquer à propos du chef de l'Etat, qui est d'origine hongroise.

Aux yeux de Stéphane Hessel, l'actuel président "pourrait en faire beaucoup plus", tout comme la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade. "Elle est très sympathique. Mais fait-elle assez pour promouvoir les droits de l'homme dans le monde ? Je n'en suis pas absolument convaincu."

Malgré ses critiques, Stéphane Hessel ne veut pas se laisser aller au pessimisme et relève les avancées obtenues en 60 ans sur le chemin des libertés.

"Il y a eu la fin du stalinisme, la fin de la colonisation, la fin de l'apartheid, nous avons un Tribunal pénal international pour juger les tyrans : bien sûr que les choses progressent", lançait-il le mois dernier lors d'un débat en présence de l'écrivain bangladaise Taslima Nasreen, chassée de son pays pour avoir critiqué les extrémistes islamistes.

Mais quand on lui demande si les Jeux olympiques de cet été à Pékin ont permis d'améliorer les droits humains en Chine, sa réponse est sans appel : "Ça n'a servi à rien."

Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse

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La Nature a Horreur du Vide...

Le Point sur la situation et les Débats à gauche

Votre sentiment de Cheminot sur la question ?

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Un article du Monde

La crise du PS crée un espace sur sa gauche

LeMonde 9 décembre 2008

Il faut un GPS perfectionné pour trouver son chemin à gauche.

Au Parti socialiste, les défenseurs des positions traditionnelles l'ont emporté, autour de Martine Aubry, mais certains pourfendeurs de la "dérive libéral" qui a affecté ce parti, selon eux, au cours des dernières années, ont quand même préféré le quitter. Ils devraient s'allier avec les communistes aux élections européennes de juin 2009.

Pendant ce temps, les trotskistes de la Ligue communiste révolutionnaire travaillent au lancement de leur nouveau parti, tandis que les Verts appuient un rassemblement des écologistes de tous bords.

La vérité est que la gauche est déboussolée par la crise dans laquelle sont entrées les économies occidentales et par les réponses que lui apportent des gouvernements de droite. Nicolas Sarkozy entreprend de relancer l'activité par la dépense publique sans trop se soucier des critères européens. Ses adversaires lui reprochent de ne pas aider davantage les ménages, mais, pour l'essentiel, cet investissement de l'Etat dans l'économie, après son engagement auprès des banques, leur rend difficile d'emboucher les trompettes de l'anti-libéralisme.

C'est pourtant sur ce terrain que la concurrence s'aiguise à gauche. L'idée de base est que la crise financière et, maintenant, la crise économique consacrent la faillite du système qui s'est développé dans les années 1980 et 1990. Le moment est propice pour réveiller une critique qui était moins convaincante quand la croissance tirait l'emploi et le pouvoir d'achat, même si cette prospérité relative se payait de délocalisations et de précarisation.

Comme le PS cherche toujours un compromis entre le réalisme économique et le progrès social, les concessions qu'il a faites à l'économie de marché sont retenues contre lui sur sa gauche, où on lui reproche d'être trop conciliant avec le capitalisme. Au centre, il est accusé de chercher à ménager les électeurs de l'extrême gauche, qui lui ont fait perdre la présidentielle de 2002 et dont il a besoin pour gagner en 2012. Pour résumer, Olivier Besancenot et François Bayrou n'ont pas grand-chose en commun, sinon de vouloir tous les deux "plumer la volaille socialiste", selon la vieille expression communiste.

Ils ne sont pas les seuls. Jean-Luc Mélenchon, sénateur de l'Essonne, et Marc Dolez, député du Nord, ont claqué la porte du PS pour créer une nouvelle formation, le Parti de gauche (PG), dont le congrès fondateur est fixé à février 2009. En 2005, le sénateur Mélenchon avait fait campagne pour le non au référendum sur le traité constitutionnel européen. Il espérait devenir ainsi le candidat de la "gauche de la gauche" à la présidentielle de 2007, mais il n'avait pas réussi à convaincre ses partenaires communistes, trotskistes ou altermondialistes de le suivre. Aujourd'hui, il veut les rassembler sur des listes communes aux élections européennes.

Les seuls à envisager un accord avec le PG sont les communistes. Marie-George Buffet s'est prononcée pour un "front commun" avec l'élu de l'Essonne qui, depuis qu'il est sorti du PS, s'est inscrit au groupe communiste, républicain et citoyen du Sénat. Pour la secrétaire nationale du PCF (1,93% à l'élection présidentielle), tout élargissement de ses listes aux élections européennes est le bienvenu. Mais elle a déjà fort à faire avec son propre parti, dont le 34e congrès s'ouvre, jeudi, à la Défense (Hauts-de-Seine). Alors que la députée de Seine-Saint-Denis veut mettre en place une direction collégiale au sein de laquelle Pierre Laurent, ancien rédacteur en chef de L'Humanité, se préparerait à lui succéder, Robert Hue, ancien dirigeant du PCF, s'oppose à elle, et Jean-Claude Gayssot, son ancien collègue du gouvernement Jospin, l'accuse de faire la chasse aux opposants.

La Ligue communiste révolutionnaire, revendiquant 10 000 adhérents pour le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) qui sera fondé en janvier, a refusé la main tendue par Jean-luc Mélenchon. Olivier Besancenot se prépare à diriger sa propre campagne aux européennes. Quant aux écologistes et aux altermondialistes, ils ont décidé de se réunir derrière Daniel Cohn-Bendit, José Bové, l'ancienne juge d'instruction Eva Joly et un proche de Nicolas Hulot, Jean-Paul Besset. Même des écologistes adeptes du "ni gauche, ni droite", comme Antoine Waechter, soutiennent ce regroupement. L'affaiblissement du PS libère les initiatives, engagées les unes au nom de la "vraie" gauche, les autres au nom de l'écologie.

Plus d'infos sur Le Monde.fr

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A la poursuite de l'exemple Die Linke

LeMonde.fr 9 décembre 2008

Le rêve de Jean-Luc Mélenchon et de faire naître, en France, l'équivalent de Die Linke (La Gauche), parti créé en Allemagne, en 2007, par des dissidents du Parti social-démocrate avec les ex communistes de l'ancienne République démocratique allemande.

Le président de Die Linke, Oskar Lafontaine, est venu soutenir le Parti de gauche (PG) lors de son rassemblement de lancement, le 29 novembre, à Saint-Denis (93).

Le programme de réformes libérales du chancelier social-démocrate Gerhard Schröder avait amené des cadres et des syndicalistes à prendre leurs distances, en 2004. Ils ont fusionné avec le PDS (Parti du socialisme démocratique) en 2005 et présenté aux élections, sous la houlette d'Oskar Lafontaine, ancien ministre de l'économie, des candidats qui ont obtenu 53 sièges (sur 612) au Bundestag (Chambre des députés). Alors que les sociaux-démocrates ont formé, avec le centre-droit d'Angela Merkel, un gouvernement de "grande coalition", Die Linke refuse tout accord national. Cela ne l'empêche pas de participer à des gouvernements de gauche dans certains Länder (régions).

Créditée de plus de 10% des intentions de vote aux élections prévues pour l'automne 2009, Die Linke espère tirer profit de la récession qui a commencé en Allemagne et des compromis que les sociaux-démocrates ont passés au gouvernement. Il est douteux , pour deux raisons, que ces mécanismes puissent fonctionner, en France, au profit du PG : la création de ce parti n'a attiré, à ce jour, que quelques militants socialistes, et le PCF est beaucoup moins fort, électoralement, que ne le sont ses homologues dans les Länder de l'Est.

Si Die Linke peut estimer qu'elle a devant elle un avenir prometteur, il n'en va pas de même de la Gauche arc-en-ciel italienne. Cette formation a été constituée, fin 2007, par d'anciens membres du PCI, opposés à son évolution vers le centre, rejoints par les Verts et d'anciens socialistes. Son chef de file était Fausto Bertinotti, dirigeant du Parti de la refondation communiste et président de la Chambre des députés sortante, qui a renoncé à "tout rôle dirigeant" après la défaite cinglante de ce mouvement, qui n'a obtenu aucun siège aux élections d'avril 2008.

Les débats de la refondation communiste se concentrent aujourd'hui sur le cas d'un(e) de ses ancien(ne)s député(e)s "trans-genre". Wladimiro Guadagno, dit Vladimr Luxuria, a gagné l'émission de télé-réalité "L'île des célébrités" grâce au vote, en sa faveur, de téléspectateurs militants communistes.

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Mme Buffet veut "diversifier" la future équipe dirigeante du PCF

AFP

La secrétaire nationale du Parti communiste français (PCF) Marie-George Buffet a estimé dimanche qu'il était nécessaire de "diversifier" l'équipe dirigeante du parti, à la veille de son 34e Congrès qui se tient du 11 au 14 décembre à la Défense (Hauts-de-Seine).

"Il faut créer une nouvelle équipe (...) je pense qu'aujourd'hui on a besoin de diversifier les personnes, les hommes et les femmes qui représentent ce parti, dans les médias, dans les institutions, c'est ma volonté", a déclaré Mme Buffet sur Canal+.

Le numéro un du PCF a confirmé son intention de participer à la nouvelle équipe qui sera mise en place à l'issue du congrès de la Défense. "Il faut aider ces jeunes à passer le gué comme on dit, il faut les mettre en place, faire en sorte que l'équipe prenne corps, qu'il y ait une dynamique qui se créé et puis après ils vont voguer tranquillement, sans moi", a-t-elle dit.

Interrogée sur ceux qui, au sein-même du PCF, ont réclamé l'émergence d'une "force nouvelle" au sein de la direction du parti, Marie-George Buffet a répondu que cette option n'était pas "le choix majoritaire des communistes" et qu'ils devaient "respecter le choix des communistes".

"Il y a des camarades qui pensent qu'il faut créer une autre force, c'est leur choix, je le respecte mais je veux leur faire comprendre que les camarades ne peuvent pas à la fois créer une autre force et à la fois espérer diriger le Parti communiste français", a-t-elle estimé.

Le 31 octobre, les militants communistes, appelés à départager trois motions, avaient voté à 61% pour le texte défendu par Mme Buffet en vue du Congrès, mais la moitié des militants s'étaient abstenus.

Mme Buffet a par ailleurs confirmé qu'elle constituerait un "front" avec le nouveau Parti de gauche de l'ex-socialiste Jean-Luc Mélenchon pour les élections européennes de juin 2009 et qu'elle rencontrerait la semaine prochaine la nouvelle première secrétaire du PS Martine Aubry, avec laquelle elle confié être "très heureuse de travailler".

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Bianco: faire de Désirs d'avenir "le pivot d'une reconstruction"

AFP

Jean-Louis Bianco, lieutenant de Ségolène Royal, a jugé lundi que Désirs d'avenir, l'association de l'ex-candidate à l'Elysée, "allait être plus que jamais le pivot d'une reconstruction".

Désirs d'avenir "va continuer, pas à côté du PS, dans le PS" et pourrait être un "pont entre ceux qui ont envie de partir et ceux qui ont envie de venir à cause de l'espérance qu'incarne Ségolène Royal", a-t-il dit sur LCI.

Désirs d'avenir "est pour nous plus que jamais le pivot d'une reconstruction pour élargir notre base électorale, avec des jeunes, des chefs d'entreprise, des syndicalistes, des chercheurs".

"Ce sera un outil important pour renforcer le Parti socialiste", a jugé le député des Alpes-de-Haute-Provence.

Interrogé sur les Européennes de juin 2009, et une éventuelle tête de liste, M. Bianco a répondu: "Nous allons revendiquer notre juste place. Il ne faut pas que les petits arrangements entre amis se fassent sur le dos des amis de Ségolène Royal".

"Ce n'est pas une question de postes, mais une question de respect de gens qui nous représentent. Gilles Savary, Vincent Peillon sont des gens éminents. Ce serait très dommage si pour arranger une coalition hétéroclite, on voulait les empêcher d'être à nouveau députés européens", juge le député.

Revenant sur la nouvelle direction du PS formée par Martine Aubry sans les royalistes, M. Bianco a déploré la "conjugaison de gens qui ne voulaient pas que ça change". Pour lui, "c'est un appareil qui a eu peur, qui s'est défendu". C'est une alliance "complètement hétérogène de gens unis avant tout par la volonté de garder le pouvoir au sein du Parti socialiste".

Mais assure-t-il, "nous serons loyaux à la direction du parti", car "notre intérêt est que le parti marche, réussisse".

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Verts: Cécile Duflot largement réélue secrétaire nationale

AFP Julie DUCOURAU

Les Verts ont largement réélu samedi Cécile Duflot comme secrétaire nationale lors d'un congrès "calme et apaisé", contrairement à leurs alliés socialistes, et entendent désormais poursuivre le rassemblement écologiste avec pour objectif la présidentielle de 2012.

Les 528 délégués du parti écologiste ont voté à 71% une motion de synthèse, feuille de route pour les trois ans à venir. Une majorité aussi large, "c'est un fait nouveau chez les Verts", s'est félicité Mme Duflot, parlant d'un congrès "calme et apaisé".

L'écologie "qui est devenue l'urgence (...) n'est pas et ne sera jamais un projet de droite ou du centre" mais un "projet de gauche" qui doit rassembler, a-t-elle lancé à la tribune sous les applaudissements, visiblement très émue par sa victoire.

Sur les six motions en lice lors du vote des militants le 16 novembre, quatre se sont finalement regroupées pour dégager une synthèse après d'ultimes discussions qui ont abouti samedi midi, après une longue nuit.

"On voulait une synthèse large qui ait du fond" et reprenne "l'ancrage à gauche des Verts" en vue de la présidentielle, a souligné Jean-Louis Roumégas (proche de Dominique Voynet) dont la motion était arrivée deuxième (25,28%) derrière celle de Mme Duflot (27,78%) mi-novembre. "On a obtenu gain de cause", a-t-il ajouté.

Jean-Marc Brûlé (motion Urgence Ecolo) et Bernard Jomier (Rassembler les écologistes) ont rejoint cette "synthèse à quatre".

Sur les 11 sièges de la nouvelle direction (15 auparavant), neuf sont attribués à la motion de synthèse. Les deux autres reviennent à Denis Baupin (environnementaliste, proche d'Yves Cochet) et Françoise Alamartine (aile gauche).

Le texte commun, intitulé "l'alternative écologiste", "réaffirme l'orientation générale des Verts en faveur de la décroissance sélective équitable et solidaire", a précisé Mme Duflot.

Selon elle, il énonce "clairement notre participation active au rassemblement des écologistes" qui escomptent un beau succès aux Européennes de juin 2009 avec le mouvement Europe Ecologie créé autour de Daniel Cohn-Bendit et réunissant José Bové et des proches de Nicolas Hulot.

Alors que les Verts restent le parti le plus populaire avec 46% de bonnes opinions, selon un sondage TNS-Sofres paru jeudi, il s'agit également de "se donner les moyens pour que cette dynamique (de rassemblement) dépasse les élections européennes et trouve son expression" aux élections régionales (2010) et à la présidentielle, a-t-elle expliqué.

En 2007, le score calamiteux de Dominique Voynet à la présidentielle (1,57%) avait déstabilisé le parti qui avait limité la casse aux municipales 2008.

Alors que le PS n'en finit pas de se diviser, le Congrès des Verts, loin des bisbilles du passé, a montré que ce parti avait "appris la culture du dialogue", a estimé Mme Duflot, voyant dans le rassemblement un "évènement majeur".

Pour Noël Mamère, un "esprit nouveau, l'esprit du rassemblement" souffle sur les Verts désormais "en ordre de marche". Ce n'est "pas un Congrès de chamaillerie, nous avons tourné la page", a assuré le député de Gironde.

"Le rassemblement de Lille ne sera pas le rassemblement de Reims (des socialistes, ndlr) et heureusement!", a ironisé Djamila Sonzogni, nommée porte-parole de la nouvelle direction.

Mais pour Yves Cochet, ce congrès ne révèle "que du façadisme sans unité".

Selon ce partisan d'une "démolition-reconstruction des Verts", cette synthèse "privilégie le placement des copains dans les instances" pour des "raisons boutiquières", des propos accueillis par quelques huées.

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La cote de Sarkozy baisse, celle d'Aubry monte, selon Ipsos

Reuters

La cote de popularité de Nicolas Sarkozy baisse de trois points en décembre avec 46% d'opinions favorables, à l'inverse de celle de François Fillon qui gagne un point à 51% d'approbation, selon le baromètre Ipsos pour Le Point communiqué lundi.

Martine Aubry bénéficie quant à elle de son élection à la tête du Parti Socialiste (PS) avec une hausse de six points à 51% d'opinions favorables.

Plus de la moitié des sondés (51%) sont dans l'ensemble opposés à l'action du chef de l'Etat selon cette enquête réalisée les 5 et 6 décembre auprès de 967 personnes âgées de 18 ans et plus.

La cote du Premier ministre continue sur la lancée observée depuis l'été avec 51% d'opinions favorables et 40% d'opinions défavorables.

Dans l'opposition, la popularité de Martine Aubry est passée de 45 à 51%, celle de l'ancien premier secrétaire François Hollande augmentant aussi de huit points à 38%.

Son opposante interne, Ségolène Royal, a en revanche de plus en plus d'opinons défavorables, en hausse de quatre points à 59% chez l'ensemble des Français après avoir contesté la légitimité de la nouvelle direction du PS.

Le maire de Paris Bertrand Delanoë reste la personnalité politique préférée des sympathisants du PS avec 75% d'opinions favorables (+3) devant Martine Aubry (71%, +11) et Olivier Besancenot (65%, -4).

Clément Guillou, édité par Yves Clarisse

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