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Actualités Politiques


katamiaw

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Benoît Hamon sur la visite "orchestrée" de Sarkozy: "Pathétique"

LePost

Qui? Le porte-parole du PS, Benoît Hamon.

Où? Sur le réseau de microblogging Twitter, ce lundi matin.

Contexte: La RTBF (télé belge) a diffusé samedi un reportage sur la visite de Nicolas Sarkozy à l'usine Faurecia de Flers (Orne), le 3 septembre dernier. Dans la vidéo diffusée au journal télévisé, on apprend que les ouvriers présents à l'image derrière le président de la République pendant son discours, ont été triés sur le volet. Avec un critère de sélection : la taille !

(vidéo postée sur Dailymotion par RichardTrois)

Dimanche soir, l'Elysée a réagi, déclarant: "C'est totalement saugrenu et grotesque".

Sur Le Post, un syndicaliste de l'usine confirme ce lundi que la taille était un critère pour figurer derrière le Président: "Les grands ne pouvaient pas poser à côté de Sarkozy".

Bonus-track: "Cette mise en scène, si elle était confirmée, serait assez pathétique."

Edit de la rédaction du Post, ce lundi, à 14h45:

Contacté par Le Post.fr, un autre délégué syndical de l'usine Faurecia de Flers (Orne) -souhaitant également rester anonyme- confirme également l'existence de ce critère, en donnant des faits plus précis. Il raconte notamment que deux jours avant la venue de Nicolas Sarkozy, il a été convoqué par la direction de l'usine, qui lui a "dit clairement qu'il ne fallait pas des gens de grande taille pour figurer aux côtés du chef de l'Etat". Il pense également que l'ordre est venu de la présidence de la République "puisque la direction était en contact avec l'Elysée pour préparer la visite".

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Un leader syndical de Faurecia:

"Les grands ne pouvaient pas poser à côté de Sarkozy"

Ils n'avaient qu'à plier les genoux ... ! Au fait , ces salarié(e) sont-ils deçu(e)s à ce point ?....... !

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Les Grands Leader Syndicaux, y peuvent pas se mettre à genoux, y sont déjà à plat ventre... lapleunicheuse

Bonsoir

Franchement vous faites quoi dans la vie à part regarder TF1 et acheter Voici, Gala et autres publications de bas étages.

Il y a un dicton qui dit "parlez de moi en bien ou en mal, mais parlez de moi"

Tant qu'aux "grands leader syndicaux" à part manger les restes des "Grands de ce Monde" et faire comme les chiens, grogner quand on s'approche de la gamelle.Ceci dit cela me rappelle un sketch de Coluche sur le sujet "CAMARADE C'est LA GREVE" c'était en 1977 je crois

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"Sarko facho"... même pas grave?

Le Post tian

Ce 22 octobre 2007, devant le lycée Carnot dans le XVIIème arrondissement de Paris, une manifestation avait lieu pour protester contre « la récupération politicienne » de la mémoire du jeune communiste Guy Môquet.

On se souvient qu’à cette époque, Nicolas Sarkozy avait décidé que la lettre de Guy Môquet à sa mère devait être lue dans les lycées.

Une initiative qui avait provoquée en France un vent de révolte chez les enseignants et les anciens résistants.

Ce jour-là, plusieurs dizaines de lycéens avaient manifesté devant l’établissement.

Puis une cinquantaine de manifestants s’étaient rendus dans la station de métro Guy Môquet où le sous-préfet Frédéric Lacave devait rendre un hommage officiel aux résistants communistes, rappelle LCI.

Le sous-préfet Lacave s'était alors adressé à Maria Vuillet, venue soutenir sa fille lycéenne.

Le représentant de l’Etat lui avait dit :

« Attention, je représente la République ».

Et la mère de famille lui avait répondu :

« Oui, mais pas celle que voulait Guy Môquet ».

Le problème c’est que ce jour-là, le sous-préfet n’a pas entendu la même phrase.

Selon lui, la mère de famille, lui aurait alors répondu :

« Vous représentez l'Etat. Vous représentez Sarko. Sarko facho. Donc vous êtes facho ».

Le problème c’est que cette répartie n’a été entendue que par le chauffeur du sous-préfet…

Le 4 septembre 2008, le tribunal correctionnel de Paris avait finalement relaxé Mme Vuillet.

Le parquet avait fait appel de cette décision.

LCI rappelle que lors de l'audience d'appel, le 3 juin, la cour avait entendu quatre nouveaux témoins, des policiers chargés d'encadrer la manifestation.

Des policiers qui n'avaient finalement pas apporté d'éléments nouveaux sur la teneur exacte des propos échangés, selon LCI.

Aujourd’hui, la cour d'appel de Paris a estimé que les différents éléments du dossier "n'établissaient pas avec une certitude suffisante que Maria Vuillet aurait traité la partie civile de facho".

Maria Vuillet a été relaxée…

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Dans la série : Les Tribunaux ...

Relaxe d'un jeune enseignant à la Sorbonne

poursuivi pour 'violences' sur un CRS

LeMonde.fr

Poursuivi pour 'coups et blessures volontaires' sur un CRS en mars, Clément Onimus, jeune agrégé d'histoire, doctorant à l'Ecole pratique des hautes études et moniteur à la Sorbonne, a été relaxé par la 24e chambre correctionnelle du tribunal de Paris. L'enseignant de 27 ans était accusé d'avoir lancé une bouteille en verre sur le bouclier d'un CRS lors d'une manifestation place de la Sorbonne, le 26 mars.

Clément Onimus avait été interpellé à l'issue de l'évacuation de la Sorbonne, alors occupée par des étudiants et des professeurs. Placé en garde à vue, puis transféré au dépôt du palais de justice, où il a passé quarante heures, il avait été identifié par un policier comme l'auteur du lancer. Une accusation formellement démentie par le doctorant, qui souligne, entre autres incohérences dans le dossier, que les vêtements qu'il portait ne correspondaient pas à ceux décrits par le policier.

Il est convoqué une première fois devant le tribunal le 27 mai, mais le procès sera reporté. Depuis, Clément Onimus n'a eu de cesse de récolter photos et témoignages afin de prouver son innocence.

'MACHINATION POLICIÈRE'

Mercredi 9 septembre au matin, une cinquantaine de personnes s'étaient mobilisées pour soutenir le jeune enseignant familles, amis, étudiants, professeurs, membres du collectif Sauvons l'université ou de la Ligue des droits de l'homme. Clément Onimus, qui se dit victime d'une 'machination policière', a été décrit par ses trois témoins comme un homme extrêmement sérieux et calme.

Le procureur a plaidé la mise hors de cause, 'au bénéfice du doute, faute de preuve matérielle'. Il a été suivi par le tribunal, qui a prononcé la relaxe, sans toutefois remettre en cause la parole du CRS. Le jeune homme se déclare satisfait, mais il s'interroge : 'En aurait-il été ainsi en comparution immédiate, au plus fort de la répression du mouvement universitaire ?'

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Salut ,

Note de 00/20 .

Les notes blanches sont des informations rédigées par des membres des services de renseignement , afin

d'avertir en haut lieu de l'état des informations qui circulent à tous les sujets .

Ces papiers étaient rédigés de façon confidentielle sur feuilles sans en tête .

Sarko , du temps de son passage au ministère de l'intérieur , se trouvait très friand de ce genre de

nouvelles et surtout pour abattre ses adversaires politiques , mais il se méfait et vouait une certaine

haine au patron des renseignements généraux de l'époque .

De plus il se croyait persécuté par le clan Chirac et Villepin , et a ébauché la réorganisation et le regroupement des officines

de renseignement , qu'il a achevée plus tard sous sa présidence .

Les informations circulent désormais de voie orale , afin de prévenir les éventuelles fuites , mais les agents tenus

de faire parvenir ces données en sont responsables .

De faits ou des renseignements pourraient être perdus par ce mode de procédure , ou pire des agents de peur de déplaire

au pouvoir en place seraient tenté d'arrondir la vérité .

En outre la fusion des services ( DGSE et RG ) n'a rien arrangé .

Les bonnes notes de l'époque peuvent se perdre , et apporter de fâcheuses nouvelles plus tard .

Pour en savoir plus :

Yves Bertrand - Ce que je n'ai pas dit dans mes carnets - Fayard .

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INTOX DESINTOX revoltages

Libération 10 septembre 2009

Le gouvernement biaise sur le forfait hospitalier

Face aux critiques concernant le projet d'une hausse du forfait,

la majorité tente de se défendre... non sans une certaine mauvaise foi

CEDRIC MATHIOT

Intox

Dimanche dernier, le Journal du dimanche a lancé le débat en révélant un projet d’augmentation de 16 à 20 euros du forfait hospitalier, qui correspond à une prise en charge partielle des frais d’hébergement et de restauration des malades.

Depuis, le gouvernement essaye de déminer les critiques.

Dimanche sur Europe 1, Eric Woerth, ministre du Budget, a renvoyé les socialistes dans leur camp, affirmant :

«C’est le PS qui a créé le forfait hospitalier en 1983.

Et c’est le PS qui a le plus augmenté le forfait hospitalier.

Il l’a augmenté sept fois, dont une fois de 38 %.

Donc, qu’ils ne nous donnent pas de leçon.»

Argument repris par Jean François Copé sur France Inter mercredi, avec une variante :

«c'est le PS qui a crée le forfait hospitalier, et qui l'a augmenté, je crois, 38 fois».

Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, a tenté elle une autre statégie de défense, rejetant la responsabilité de la piste d'une hausse du forfait aux partenaires sociaux.

Dimanche, sur France 5, elle affirmait :

«Le JDD a repris un certain nombre de préconisations de l’assurance maladie qui étaient sans doute passées inaperçues dans la torpeur de l’été parce qu’elles datent du mois de juillet».

Desintox

Commençons par Eric Woerth.

C’est bien le PS qui a créé, en 1983, le forfait hospitalier, qui s’élevait alors à 20 francs, soit trois euros.

En revanche, Woerth a la mémoire un peu sélective lorsqu’il assure que c’est le PS qui a le plus augmenté le forfait depuis.

Car droite et gauche ont mené, sur le sujet, une politique similaire, faite de hausses régulières, entrecoupées de quelques pauses et flambées ponctuelles.

Entre 1983 et 1986, la gauche renchérit le forfait d’un franc par an.

A partir de 1987, la droite, puis la gauche (à partir de 1989) le font croître de 2 francs par an.

En 1991, avec la gauche, le forfait connaît sa première forte hausse, passant de 33 à 50 francs.

La droite le fait ensuite progresser en moyenne de 5 francs par an entre 1993 et 1996.

C’est sous le gouvernement Jospin qu’il connaît sa plus longue stabilité demeurant à 10,67 euros pendant cinq ans.

En 2004, la droite l’augmente à 13 euros.

Depuis, il a grimpé d’un euro par an entre 2005 et 2007, jusqu’à 16 euros.

Montant inchangé depuis.

Au total, la droite a fait croître le forfait hospitalier à huit reprises,

le PS à sept reprises.

La présentation de Woerth est au moins partiale…

Copé, quant à lui, est totalement à côté de la plaque.

L'affirmation selon laquelle le PS a augmenté 38 fois le forfait hospitalier est certes spectaculaire, mais tout à fait fantaisiste.

Le chef des députés UMP (mauvaise lecture des fiches?) a probablement confondu

le montant de la plus forte hausse du forfait sous les socialistes (quelque 38% en 1991) avec le nombre de hausses du forfait sous les socialistes.

Enfin, l'affirmation de Roselyne Bachelot est, elle, carrément mensongère.

La hausse du forfait à 20 euros n’est pas une préconisation des partenaires sociaux de l’assurance maladie qui serait, selon la ministre de la santé,

«passée inaperçue dans la torpeur de l’été».

«L’augmentation du forfait ne figure absolument pas parmi les propositions remises au gouvernement en juillet

par les conseils des caisses d’assurance maladie»,

a rectifié Michel Régereau, président (CFDT) du conseil d’administration de la CNAM.

De fait, l’assurance maladie a bien rendu publiques, en juillet,

24 propositions pour 2010.

Le forfait hospitalier n’y est nulle part mentionné.

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CONTEXTE...

Campus UMP

Brice Hortefeux: le verbatim

Le Post

Le Nouvel Observateur a publié un verbatim de ce que l'on arrive à entendre, dans la vidéo publiée par le Monde.fr ce jeudi:

Un participant : "Ah ça, Amin, c'est l'intégration."

Brice Hortefeux : "Il est beaucoup plus grand que nous en plus" [à propos du jeune homme]

Un autre participant : "Lui, il parle arabe".

[ Rires de l'assemblée ]

Jean-François Copé : "Ne vous laissez pas impressionner, ce sont des socialistes infiltrés"

Une participante : "Il est catholique, il mange du cochon et il boit de la bière";

Brice Hortefeux : "Il ne correspond pas du tout au prototype"

[ Rires de l'assemblée dont Jean-François Copé ]

Brice Hortefeux : "Il en faut toujours un. Quand il y en a un ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes. Allez, bon courage…"

Note de la rédaction du Post : l'échange a eu lieu lors du campus de l'UMP à Seignosse, et non pas lors de l'université d'été du MEDEF, comme l'indique l'article du site du Nouvel Observateur ce vendredi matin.

Voir le document du Monde.fr

http://www.lemonde.fr/

Modifié par Dom-trappeur
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ça sent vraiment pas bon... ;)

La majorité met en cause internet dans l'affaire Hortefeux

Reuters Thierry Lévêque

La majorité de droite française met en cause le rôle d'internet dans la violente polémique visant des propos jugés racistes du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, qu'il conteste.

Après plusieurs conseillers de l'Elysée, le ministre de la Relance Patrick Devedjian et son collègue de l'Immigration Eric Besson ont estimé que l'épisode témoignait d'un fonctionnement malsain de la "Toile". Seraient, selon eux, mis en exergue des propos tenus dans un contexte privé, interprétés de manière contestable.

La gauche continue de son côté de demander la démission du ministre, considérant au contraire que ces propos dénotaient des idées profondes de Brice Hortefeux.

De son côté, Hélène Risser, présidente de la société des journalistes de Public Sénat, a expliqué à Reuters dimanche que lorsqu'il a tenu les propos litigieux, Brice Hortefeux n'était pas dans un cadre privé, mais suivi par une équipe de cette chaîne câblée, avec caméra et micro identifié par un logo.

Public Sénat, dont les dirigeants avaient d'abord renoncé le jour des faits à diffuser les images, y ont finalement consenti vendredi après que l'enregistrement ait "fuité" sur le Monde.fr.

"Ce ne sont pas des images volées, ils ont été tenus dans le contexte d'une réunion publique, il y avait un contexte politique qui justifiait la diffusion de cette information", a déclaré Hélène Risser.

La société des journalistes a demandé des explications à sa rédaction en chef sur la ligne éditoriale. Les dirigeants de la Chaîne parlementaire et de Public Sénat, qui ont été nommés par les présidents UMP des deux assemblées, expliquent leur "censure" initiale notamment par la mauvaise qualité sonore de l'enregistrement.

BESSON SOUTIENT SON COLLÈGUE

Sur la vidéo, enregistrée le 5 septembre à l'université d'été de l'UMP, on entend une militante du parti majoritaire dire en présence d'un Maghrébin : "C'est notre petit Arabe." Brice Hortefeux déclare : "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes."

Brice Hortefeux assure qu'il parlait des Auvergnats, dont il est aussi question avant dans la conversation. Il a multiplié les gestes pour tenter de faire taire la polémique, partageant notamment un dîner de rupture du jeûne du ramadan avec des musulmans.

Le gouvernement et l'Elysée le soutiennent et refusent la démission demandée par l'opposition.

Le ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale Eric Besson a soutenu dimanche son collègue, estimant que la mauvaise qualité de l'enregistrement sonore laissait un doute sur le sens des propos.

"Je crois que c'est quelqu'un qui est humaniste, qui est pétri (...) dans son histoire personnelle de catholicisme social, qui n'a rien de raciste", a-t-il dit sur Europe 1.

Eric Besson souhaite qu'on laisse "les hommes publics être jugés sur leurs résultats et leurs actions publiques".

"Les hommes politiques sont devenues des cibles. La frontière entre la vie publique et la vie privée s'efface de plus en plus. On cherche dans leurs propos les moyens de les accuser", a dit Patrick Devedjian sur Radio J.

La gauche souligne que Brice Hortefeux a déjà plusieurs fois dans le passé tenu des propos équivoques de la même nature, notamment lors d'une cérémonie publique concernant sa collègue du gouvernement Fadela Amara.

Le journal Le Monde de dimanche a ainsi raconté que Brice Hortefeux avait justifié une fois devant des journalistes sa décision de régulariser une famille d'étrangers sans-papiers par le fait qu'ils aient donné des prénoms "français, catholiques" à leurs enfants.

Le politologue Roland Cayrol a estimé sur I-télé que la phrase de Brice Hortefeux avait un sens politique. "La plaisanterie, c'est la chose qui peut dénoter réellement la possibilité d'être raciste dans un pays. Si on en plaisante, c'est que ça va de soi", a-t-il dit.

Edité par Jean-Stéphane Brosse

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LE PS remporte l'élection municipale partielle de Carcassonne

Reuters

Le socialiste Jean-Claude Perez a remporté l'élection municipale partielle de Carcassonne (Aude), organisée dimanche après l'annulation pour fraude du scrutin remporté par l'UMP en 2008, annonce le Parti socialiste à Paris.

"Cette victoire est celle d'une gauche rassemblée, unie pour proposer une alternative de progrès. Elle vient confirmer les bons résultats enregistrés par la gauche à l'occasion des dernières élections partielles", a dit le Parti socialiste dans un communiqué.

La victoire aux municipales de 2008 du maire sortant de Carcassonne Gérard Larrat (UMP) face au même Jean-Claude Pérez, obtenue avec 56 voix d'avance, avait été annulée en mai par le Conseil d'Etat.

Le Conseil d'Etat fondait sa décision sur la présence avérée d'une centaine de "faux électeurs" sur les listes électorales.

Ces personnes avaient leur vraie résidence dans des communes voisines. Il s'agissait en quasi-totalité d'agents de la commune ou de membres de leur entourage immédiat, ou encore de proches du candidat élu ou de ses colistiers.

Le Conseil d'Etat retenait aussi comme manoeuvre irrégulière le fait que 1.033 électeurs avaient voté par procuration au second tour de l'élection, contre 633 au premier, 347 procurations ayant donc été dressées entre les deux tours.

Thierry Lévêque

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Une loi votée en mai 2009 évite à la Secte Scientologie une dissolution

Reuters Thierry Lévêque

Une réforme législative votée par la majorité UMP en mai dernier et passée inaperçue jusqu'ici va sauver l'Eglise de scientologie, qui était menacée de dissolution en France dans un procès pour escroquerie.

C'est la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) qui a découvert la suppression de la peine de dissolution d'une personne morale en matière d'escroquerie, votée le 12 mai 2009 à l'Assemblée nationale.

Cette réforme d'application immédiate a été votée juste avant le procès, au détour d'un texte sur la "simplification du droit", technique et complexe. La gauche dit n'avoir rien vu.

Parlant de décision "scandaleuse", le Syndicat de la magistrature, classé à gauche, a mis en cause le ministère de la Justice, qui selon lui n'a pas pu ignorer l'épisode.

L'Union syndicale de la magistrature (USM, majoritaire) veut une enquête. "Il serait souhaitable de savoir si ce vote est ou non une coïncidence", a dit son président, Christophe Régnard.

L'avocat de victimes de la Scientologie, Me Olivier Morice, souhaite aussi une enquête parlementaire. Se disant "scandalisé", il a demandé des explications au ministère de la Justice.

Le président de la Miviludes, Georges Fenech, a demandé dans un communiqué le rétablissement de la possibilité de dissolution.

"Face à des organisations à caractère sectaire présentant un réel danger pour l'ordre public et la santé publique, la justice doit toujours pouvoir disposer d'une telle mesure", écrit-il.

La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, y a consenti mais, quoi qu'il arrive, la Scientologie française est à l'abri, au moins dans le cadre du procès qui s'est tenu entre fin mai et fin juin à Paris.

DISSOLUTION IMPOSSIBLE

Dans son jugement qui sera rendu le 27 octobre, le tribunal correctionnel ne pourra en effet plus légalement suivre les réquisitions du parquet formulées le 15 juin. Elles demandaient la dissolution des principales entités juridiques françaises de la Scientologie pour "escroquerie en bande organisée".

Même en cas d'appel, après un éventuel rétablissement de la disposition, elle ne pourra pas non plus être appliquée, une loi qui durcit le droit ne pouvant être rétroactive.

Le tribunal pourra cependant toujours prononcer une interdiction d'activité définitive ou une fermeture d'établissement, mais ces sanctions ont une portée moindre.

Le député UMP Jean-Luc Warsmann, rapporteur de la loi, a assuré dans un communiqué avoir agi dans un but de "clarification de la loi".

Mais la gauche se dit sceptique.

"C'est honteux. On nous a tiré dans le dos. Il faut savoir qui a tenu la plume", a dit à Reuters le député communiste Jean-Pierre Brard. Il souhaite lui aussi une enquête.

Au procès, l'accusation avait par ailleurs demandé quatre millions d'euros d'amende contre la Scientologie en France, et des peines de prison avec sursis de deux ans à quatre ans assorties d'amendes de 10.000 à 150.000 euros et de privation de droits civiques contre quatre de ses responsables français.

L'accusation dit que l'organisation utilise des techniques frauduleuses pour dépouiller ses adeptes. Deux plaignants disent avoir été dépouillés en 1998 de 21.000 et 49.500 euros.

Fondé en 1954 par l'écrivain de science-fiction Ron Hubbard, la Scientologie, très puissante financièrement et influente internationalement, a parlé de "procès en sorcellerie".

Dans un communiqué publié lundi, elle se dit paradoxalement indignée de cette péripétie qui vient à son secours.

"Qu'il s'agisse d'incompétence ou de manipulation, cette affaire est scandaleuse. Elle a déjà porté à l'Église un grave préjudice, dont Georges Fenech est l'un des responsables", écrit-elle.

Des responsables de la Scientologie ont déjà été condamnés pour escroquerie à Lyon en 1997 et Marseille en 1999. Une autre affaire a tourné court à Paris à la fin des années 1990 avec la disparition inexpliquée de dossiers judiciaires.

Quand il était ministre de l'Economie, Nicolas Sarkozy avait suscité la controverse en recevant le porte-drapeau de la Scientologie, l'acteur Tom Cruise, à Bercy en 2004. En février 2008, sa directrice de cabinet à l'Elysée Emmanuelle Mignon avait déclaré que les sectes étaient un "non-problème".

Avec Nicolas Bertin, édité par Yves Clarisse

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http://www.pcinpact.com/actu/news_multi/53055.htm

Selon des témoins présents à une réception à l'Élysée et réunissant le président ainsi que divers députés UMP, Nicolas Sarkozy se serait déclaré « assez réservé sur le choix d'un quatrième opérateur de téléphonie mobile » dévoile l'AFP.

« Je suis assez sceptique et réservé sur le choix d'un quatrième opérateur de téléphonie mobile. Car le prix le plus bas n'est pas forcément le meilleur » aurait ainsi affirmé le président lors de cette assemblée.

___________

Mode ironie :

C'est vrai que la concurrence est saine actuellement, les forfaits ne sont pas équivalents, tant en utilité qu'en prix... Non, on a une vraie concurrence libre et non faussée, un 4e opérateur serait totalement inutile !

___________

Bon, rassurons nous, ceci reste du conditionnel, "selon des témoins"...

Gom

Modifié par gomen
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La France comme elle va...

Le travailleur indépendant moyen gagne 36.400 euros par an

Reuters

Le revenu moyen des 2,3 millions de travailleurs indépendants en France a été de 36.400 euros en 2005, mais avec de fortes disparités selon les professions et le sexe, montre une étude de l'Insee.

Les non salariés, qui ne sont pas liés par un contrat de travail et n'ont aucun rapport hiérarchique avec un employeur, représentent au total 10% des actifs en emploi en France mais constituent un ensemble très hétérogène.

Ils sont particulièrement présents dans l'agriculture (500.000), le BTP (250.000), le commerce de détail (250.000), le paramédical (180.000), les services aux entreprises, les hôtels-cafés-restaurants et les activités médicales, note l'Insee dans son étude publiée vendredi.

Hors secteur agricole, leur revenu moyen a été de 36.400 euros en 2005 mais avec un écart de un à sept selon les métiers.

Dans les activités juridiques, la médecine ou la pharmacie, les indépendants ont des revenus moyens de l'ordre de 80.000 à 100.000 euros. A l'opposé, les chauffeurs de taxi, les professionnels du textile-habillement, les prestataires de services à la personne ou de services artistiques, sportifs ou culturels ont des rémunérations six à sept fois plus faibles.

Les exploitants agricoles ont eu quant à eux un revenu par personne non salariée de 17.100 euros en moyenne en 2006, avec des écarts là encore notables : un quart des exploitations dégage un résultat supérieur à 24.300 euros, la moitié un résultat inférieur à 13.700 euros tandis qu'un quart ne dépasse pas 4.600.

L'étude montre aussi que les femmes, qui représentent 30% des non-salariés, ont un revenu moyen inférieur de près de 40% à celui des hommes. "L'écart s'explique en partie par l'âge, l'ancienneté, le secteur d'activité et la taille de l'entreprise", précise l'Insee.

En prenant en compte la différence de durée hebdomadaire du travail - 51 heures en moyenne pour les femmes, 56 heures pour les hommes - l'écart se rapproche de celui constaté chez les salariés à temps complet, soit 23%, ajoute l'institut.

L'Insee s'est également penché sur le sort des médecins pour noter que le revenu moyen des généralistes est de 70.800 euros, contre 111.500 pour les médecins spécialistes libéraux.

Là encore, "les femmes perçoivent 30% de moins que leurs confrères parmi les spécialistes, et 17% de moins parmi les médecins généralistes", constate l'Insee.

Véronique Tison, édité par Yves Clarisse

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Nouvelle polémique sur le coût d'une visite de Sarkozy

Un article du Figaro :

300 personnes ont manifesté vendredi pour protester contre les moyens dépensés pour la visite du chef de l'Etat à l'hôpital de Villejuif. L'AP-HP, qui a payé 156.000 euros pour financer cette manifestation, dédouane le président.

Nicolas Sarkozy n'a décidément pas de chance avec ses déplacements depuis la rentrée. Après la polémique sur le choix de personnes plus petites que le chef de l'Etat pour figurer derrière lui dans une usine Faurecia, une nouvelle visite provoque un esclandre.

Trois cent personnes ont manifesté vendredi devant l'hôpital Paul Brousse de Villejuif, pour protester contre la visite du chef de l'Etat dans l'établissement, où se tenait une réception pour célébrer la 2.500e greffe de foie effectuée à Paul Brousse et appeler au don d'organes. Motif de la protestation : le coût supporté par l'hôpital, que les syndicats évaluent à «200.000 euros» au moins, soit «au bas mot à l'équivalent de huit postes d'infirmières sur un an», selon porte-parole du syndicat Sud de l'hôpital, André Compain. ............................

http://www.lefigaro.fr/politique/2009/09/1...de-sarkozy-.php

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Scientologie : questions autour de l’élaboration d’un article de loi

LE MONDE | 19.09.09 |

Après le tollé, la controverse. L'article124 de la loi "de simplification et de clarification du droit", adoptée le 12mai par les députés, provoque une polémique entre la commission des lois de l'Assemblé nationale et la chancellerie. Qui, des députés ou des juristes du ministère de la justice, a supprimé la disposition numéro1 de l'article131-39 qui consacre la dissolution de la personne morale condamnée pour escroquerie, permettant ainsi à l'Eglise de scientologie d'échapper à une peine qui l'aurait définitivement contraint de cesser ses activités en France? Qui a tenu la plume? Le texte en question émane de la commission des lois de l'Assemblée.

Son président, Jean-Luc Warsmann (UMP) ne cherche pas à le dissimuler. "On adopte deux lois de simplification du droit par an, une tous les six mois environ, explique le rapporteur de la loi du 12mai, le député (UMP) Etienne Blanc. Ces textes ont pour ambition de rendre la loi plus cohérente et de faciliter le travail des magistrats." Comme ceux qui l'ont précédé, celui-ci a fait l'objet de plusieurs moutures. Une première comprenant une quarantaine d'articles est arrivée le 17juillet 2008 au ministère de la justice. Elle ne comportait pas l'article controversé. Celui-ci a été introduit dans une deuxième mouture qui présentait plusieurs modifications, transmises aux services de la justice quatre jours plus tard, le 21juillet. Dans cette version apparaît l'article 44 (il deviendra article 124 à l'issue du travail parlementaire), qui par souci de "cohérence" supprime la dissolution des personnes morales condamnées pour escroquerie.

"UN SPÉCIALISTE DU DROIT PÉNAL A DÛ RÉDIGER CETTE PARTIE DU TEXTE"

"L'alimentation de ces textes provient de plusieurs sources. Un spécialiste du droit pénal a dû rédiger cette partie du texte", estime M.Blanc. Qui est ce spécialiste? Un magistrat ou un juriste de la chancellerie? Un administrateur de la commission des lois? Le rapporteur ne le sait pas, pas plus que la chancellerie. "Ce n'est pas quelqu'un de chez nous. Cette partie du texte nous est arrivée comme ça et n'a jamais donné lieu à la moindre remarque", assure-t-on à la direction générale des affaires criminelles et des grâces, un service de la chancellerie.

Lorsque ce texte est examiné au ministère de la justice, il ne suscite aucune réaction. Le 1eroctobre 2008, le cabinet de l'ancienne ministre, Rachida Dati, adresse un courrier électronique à M. Warsmann, avec des propositions de modifications, mais aucune ne concerne l'article visé. Votée deux semaines avant l'ouverture du procès à l'issue duquel l'Eglise de scientologie encourait la peine de dissolution, cette disposition est passée inaperçue. Malgré les nombreux échanges entre parlementaires et représentants du ministère de la justice, l'article en cause n'a jamais soulevé la moindre question.

Même les parlementaires en pointe dans la lutte contre les sectes ont voté cette loi, n'y voyant pas matière à contester. Mieux, le rapporteur, M.Blanc, assume cette modification: "On a supprimé la dissolution des personnes morales coupables d'escroquerie tout en la conservant pour les coupables d'abus de confiance, parce qu'on a voulu faire une distinction", justifie Etienne Blanc, citant Montesquieu: "les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires".

Les dossiers judiciaires visant la Scientologie sont-ils maudits? Déjà, en 1998, une partie d'une procédure instruite au palais de justice de Paris avait mystérieusement disparu et n'a jamais été retrouvée. Dernier épisode en date: au len demain de la promulgation de la loi de simplification du droit, le 13mai, la direction des affaires criminelleset des grâces a transmis une note de synthèse à tous les parquets de France. La note signale spécialement trois dis positionsmais n'a pas un mot pour l'article124. Pourtant, à trois semaines de l'ouverture du procès des scien tologues, le parquet de Paris et les juges du tribunal correctionnel auraient été intéressés par cette nouveauté. Cela aurait évité au ministère public de requérir le 15juin une peine caduque et de se trouver en porte à faux avec la loi.

Reste que si on commence à mieux entrevoir les origines de ce texte, l'auteur du fameux article124 ne s'est toujours pas manifesté. "Qu'il se fasse connaître et l'affaire s'arrêtera là. Il sera facile de l'interroger sur ses motivations et de découvrir s'il travaille ou non pour la Scientologie ou pour d'autres intérêts", suggère un proche de ce dossier. Pour le Syndicat de la magistrature, au-delà du sort judiciaire réservée à la Scientologie, cette affaire révèle "les conditions déplorables dans lesquelles on fabrique du droit en France".

Yves Bordenave

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Suite...

C'est un peu la panique...

Y'a l'feu dans la boutique

Sectes: "aucune interférence extérieure" dans la loi

qui interdit une dissolution pour escroquerie,

selon Bernard Accoyer

AP

Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a assuré samedi qu'"aucune interférence extérieure" n'était à l'origine de la modification législative rendant impossible la dissolution d'une secte pour escroquerie.

"Disposant de tous les éléments et conscient de la portée de cette mise au point, j'affirme catégoriquement qu'aucune interférence extérieure n'est à l'origine de la rédaction de l'article 124 de la loi de simplification du droit du 12 mai 2009", souligne-t-il dans un communiqué.

Observant qu'"une disposition d'apparente cohérence, concernant l'échelle des peines complémentaires pour les personnes morales, a eu les regrettables conséquences que l'on sait sur la répression de l'activité des sectes", il constate que ces conséquences "n'ont, hélas, été détectées par aucun des acteurs de la discussion législative ni en première lecture à l'assemblée ni en navette".

Le président UMP de l'Assemblée nationale affirme avoir "demandé que ce point de droit soit corrigé au plus tôt".

Il ajoute que "la révision constitutionnelle n'étant pas encore entrée en vigueur, cette première proposition de loi de simplification du droit n'avait pu être soumise à l'avis du Conseil d'Etat". Un second texte a été déposé et le Conseil d'Etat a été "aussitôt saisi", comme ce sera désormais le cas pour "tous les textes de cette nature", précise M. Accoyer.

Lundi, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) s'était émue de la modification législative intervenue en mai dernier et interdisant désormais la dissolution d'une association ou d'une organisation religieuse condamnée pour escroquerie. L'Eglise de Scientologie, poursuivie pour escroquerie, était notamment menacée.

Le 15 juin, le parquet de Paris avait requis la condamnation suivie de la dissolution de l'association spirituelle de l'Eglise de Scientologie-Celebrity Center et de la librairie SEL (Scientologie Espace Liberté), jugées en tant que personne morale par le tribunal correctionnel de Paris pour "escroquerie en bande organisée". Le jugement doit être rendu le 27 octobre. AP

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Règlement de comptes à OK Corall....

Clearstream: nouveau témoignage, nouvel élément

http://www.slate.fr/story/10579/clearstrea...gnage-troublant

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Tout va très bien, Monsieur le Président...

TER vandalisé: "Des insultes racistes et autres horreurs ont fusé dans tous les sens"

Le Post

"Ils ne sont sans doute pas les seuls à avoir participé aux incidents, mais ces 4 individus sont ceux qui ont été clairement désignés par plusieurs témoins" nous explique la procureure de Draguignan ce lundi soir.

Dimanche après-midi, un TER Les Arcs-Nice a été pris d'assaut par une centaine de jeunes qui ont semé la panique dans les wagons.

"Ils sont montés à Saint-Raphaël, et, pour une raison que l'on ignore, un certain nombre d'entre eux ont commencé à chahuter, casser du matériel, proférer des insultes" nous explique aussi la procureure.

A Mandelieu-la-Napoule, la gendarmerie a procédé à quatre interpellations.

"Tous sont mineurs et viennent de la région de Fréjus" nous dit encore la procureure de Draguignan.

"Ils ont été relâchés ce matin et seront mis en examen le 6 novembre."

Sur Le Post, la procureure de Draguignan répond:

Que s'est-il passé?

"Hier après-midi, de très nombreux jeunes, une centaine semble-t-il, sont montés à Saint-Raphaël dans un TER en direction de Nice. Pour une raison que l'on ignore, ça a vite dégénéré et certains d'entre eux ont commencé à semer la panique dans ce train, notamment en cassant du matériel et en proférant des insultes diverses."

Pourquoi ces 4 jeunes ont-ils été interpellés?

"Ils ont été interpellés en gare de Mandelieu-la-Napoule, car plusieurs témoins passagers et personnel SNCF les ont formellement reconnus comme ceux ayant particulièrement participé aux incidents."

Que reproche-t-on à ces jeunes?

"Ils sont poursuivis pour dégradations matérielles: des fauteuils et des vitres ont été cassés, pour injures à caractère raciste envers des passagers, et pour outrage à agent SNCF. Des insultes racistes et autres horreurs ont fusé dans tous les sens."

Comment expliquer ce qu'il s'est passé?

"On ne l'explique pas. Si ce n'est un effet de meute."

Qui sont ces 4 jeunes?

"Ce sont 4 mineurs qui ont entre 15 et 17 ans. Trois d'entre eux sont connus de nos services: deux pour vol en réunion en 2007 et 2008, un pour violence en réunion en 2007. Le quatrième n'est pas connu de nos services."

Où sont-ils?

"Ils ont été relâchés et remis à leurs parents ce matin. Ils seront mis en examen le 6 novembre. Comme ils sont mineurs, ils font l'objet d'une convocation aux fins de mises en examen, et ne sont pas immédiatement mis en examen. Ensuite, ils comparaîtront devant le tribunal des enfants ou devant un juge pour enfants dans un cabinet."

Que risquent-ils?

"En théorie, 3 ans de prison. Mais, entre les antécédents, la possibilité de travail d'intérêt génréral et l'excuse de minorité, on peut penser que ce ne sera pas ça."

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