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Invité necroshine

http://www.lefigaro.fr/societes/2011/04/12/04015-20110412ARTFIG00656-vinci-veut-un-supplement-pour-la-ligne-tours-bordeaux.php

INFO LE FIGARO - Le contrat n'étant toujours pas signé, le groupe de BTP révise son prix et réclame 60 millions en plus à RFF.

coeur-.gif Décidément, le financement de la ligne ferroviaire à grande vitesse entre Tours et Bordeaux est une histoire pleine de rebondissements. Dernier épisode en date, Vinci, choisi en mars 2010 pour construire et exploiter ce sillon, réclame depuis quelques semaines une rallonge au contrat initial de 7,2 milliards. Selon nos informations, le principal groupe français de BTP et de concessions demande à son client RFF (Réseau ferré de France) de lui verser un complément supérieur à 60 millions d'euros. Il argue notamment de l'augmentation du coût des matières premières.

Vinci ne veut pas s'exprimer sur le sujet, mais s'il va dans cette direction, c'est qu'il peut espérer avoir le droit pour lui. L'année dernière, il était convenu avec RFF que son prix de 7,2 milliards resterait le même jusqu'au 28 février 2011. Le contrat de concession définitif entre les deux parties devait donc être signé avant cette date. Or, aujourd'hui, ce fameux accord n'est toujours pas paraphé. Évidemment, RFF n'est pas prêt à verser ce complément. Les négociations entre les deux parties risquent donc d'être rudes.

Ces discussions évoqueront forcément pourquoi les étapes préalables, indispensables à la signature du contrat, n'ont pas été franchies. D'abord, Vinci devait trouver des prêts à hauteur de trois milliards. Or, il n'a pas encore réalisé ce bouclage financier. «C'est compliqué vu le grand nombre de banquiers autour de la table», déclarait mi-février Xavier Huillard, PDG du groupe. Le dossier est, il est vrai, compliqué compte tenu des montants très élevés de cette opération, sans équivalent en France.

Les collectivités à la traîne

L'État, quant à lui, devait finaliser la contribution des collectivités territoriales au tour de table. Il était prévu que 57 collectivités apportent 1,5 milliard. Là encore, cet accord était attendu pour la fin février. Mais la diversité des contextes locaux a freiné ce mouvement. Surtout dans le contexte des élections cantonales. De plus, quelques collectivités (conseil général des Landes, région Poitou-Charentes…) ont longtemps refusé de mettre la main à la poche pour ce projet. Constatant cela, la ­ministre de l'Écologie et des transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, a laissé un délai jusqu'au 15 avril pour recueillir les dernières signatures. Cela a permis de récolter la contribution de quelques-uns comme le conseil général des Pyrénées-Atlantiques.

Mais à quelques jours de l'échéance, un dernier pointage montre qu'il manquera 200 millions sur les 1,5 milliard. Le principal récalcitrant ? La région ­Poitou-Charentes dirigée par Ségolène Royal, qui s'est simplement engagée à faire un prêt remboursable à l'État de 102 millions. Du coup, tout le monde se demande qui comblera le trou. Tous les regards se tournent vers l'État. Mais, selon des spécialistes, si l'État pouvait envisager de suppléer à des collectivités défaillantes pour 100 millions, rien ne dit qu'il soit prêt à régler sans sourciller une note de 200 millions.

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  • 4 semaines plus tard...
Invité necroshine

http://www.liberation.fr/economie/01012336215-quand-l-etat-fait-une-grosse-concession-sur-tours-bordeaux

Quand l’Etat fait une grosse concession sur Tours-Bordeaux

Le gouvernement a eu recours à un partenariat public-privé pour financer la ligne.

Ce devait être il y a six mois. Puis en janvier. Promis, en avril… Nous sommes le 9 mai, et le contrat de concession pour la construction de la LGV Tours-Bordeaux entre RFF, le propriétaire du réseau, et Vinci, le chef du consortium qui a remporté l’appel d’offres, n’est toujours pas signé. Et voilà que les collectivités locales se rebiffent… Les départements de la Dordogne, du Tarn-et-Garonne et des Hautes-Pyrénées refusent toujours de payer. Sur les 57 collectivités censées apporter 1,476 milliard d’euros, soit un petit quart du coût à l’origine, une petite dizaine renâclent. «C’est un peu normal, confie Martin Malvy, le président de la région Midi-Pyrénées… Après tout, c’est à l’Etat de payer, pas aux collectivités.» Ségolène Royal, qui dirige Poitou-Charentes, est plus radicale. Elle veut bien accorder un prêt, mais pas une subvention, puisque «la LGV est sous-traitée à une entreprise privée». Dans son sillage, beaucoup d’élus ont dans le collimateur le financement via un partenariat public-privé (PPP).

Consortium. Au moment de la désignation du gagnant - un consortium piloté par le groupe de BTP Vinci associé à Axa et à la Caisse des dépôts -, les superlatifs pleuvaient. Pensez, un PPP de 7,2 milliards d’euros - 7,8 milliards aujourd’hui. Soit «le plus important projet de concession d’infrastructure de transport en Europe», s’était félicité Réseau ferré de France (RFF). Le ton est moins conquérant aujourd’hui. «Le contrat est paraphé, donc il est figé ; même s’il n’est pas encore signé», concède RFF. «Il n’y a plus d’obstacle de fond, lui répond en écho un investisseur du projet. Seulement des centaines de pages à faire relire à des armadas d’avocats». Au cœur des difficultés ? Les garanties bancaires réclamées - et obtenues de l’Etat à hauteur de 80% de leurs engagements finaux - par les banquiers du projet. Car dans cette histoire, le consortium court néanmoins un risque. Il n’est pas rémunéré par un loyer : il tire ses revenus des péages. Or Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, a prévenu : s’ils sont trop élevés, il ne fera pas rouler ses trains…

«C’est la plus grosse concession ferroviaire depuis le XIXe siècle», relève un proche du projet. Bernard Soulage, président de l’Association des villes et régions de la grande vitesse, voit, lui, dans «ces histoires de grandes infrastructures financées par le privé soit une arnaque, soit un échec. Il y a eu Suez, Panamá et le tunnel sous la Manche…» Trois faillites retentissantes. Parce que le privé veut s’en mettre plein les poches ? «Non, le problème, c’est qu’on se débrouille grâce au PPP pour financer des projets alors que l’Etat n’en a pas les moyens. On repousse le tas de sable» en refilant la dette aux générations futures. «On aurait préféré un montage plus classique», insiste de son côté Martin Malvy.

Martingale. Mais l’Etat peut-il encore prendre en charge ses investissements ? Les premières lignes ont été financées par la SNCF. Il reste de cette époque une dette de 28 milliards, à la charge de RFF. Puis l’Etat a mis la main à la poche via des subventions, creusant son déficit. Avant d’aller chercher les collectivités locales pour le TGV-Est. Pour Tours-Bordeaux, on croyait avoir inventé la martingale en s’endettant via le PPP. Et après ? «On pourrait mettre en concession les LGV rentables, estime un investisseur. On récolte ainsi un gros paquet d’argent» pour financer les lignes nouvelles. Cela tombe bien : le PDG de Vinci, Xavier Huillard, s’est dit intéressé par des «acquisitions» de concessions. Le recours aux PPP permettra-t-il, au moins, de respecter délais et coûts ? Vérification en 2017, date prévue de la mise en service.

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Invité necroshine

Vous voulez mon point de vue ?????

Ca va etre la TRIPLE BAISE cette LGV.....

- la baise pour les opérateurs ferroviaires, qui paieront des sillons hors de prix, car il faudra rémunerer Vinci (qui doit rentabiliser la ligne durant la periode de concession), RFF (qui voudra recevoir le prix des sillons) ,EIC SNCF (qui devra se rémunerer aussi pour ses services et son savoir faire).

- la baise pour les populations qui verront leurs impots significativement augmenter....

- la baise pour le voyageur qui en plus d'avoir payé via ses impots la LGV, devra s'acquitter d'un billet hors de prix...

On dit merci Mr Raffarin d'avoir instauré les PPP durant sa mandature....

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Le voyageur va payer au moins deux fois, c'est une certitude (comme utilisateur du train et comme contribuable). Sur SEA, Vinci a assuré ses arrières et Bercy sait très bien que le concessionnaire est couvert par des garanties directes ou indirectes de l'Etat sur la plus grosse partie des capitaux apportés (par emprunt ou fonds propres). La LGV SEA ayant atteint un coût déraisonnable (le concessionnaire n'y est pas pour grand chose au départ), il a obtenu de RFF et de l'Etat de pouvoir facturer des péages très élevés (attitude peu responsable des deux ministères)... qui conduiront les EFs (au premier rang duquel l'actuelle SNCF) à assurer une offre au mieux en légère progression par rapport à celle d'aujourd'hui (il n'est pas exclu qu'elle soit plus faible, les prix élevés aidant). Comme les recettes de péage ne seront probablement pas au rendez-vous, le concessionnaire fera jouer les garanties arrachées à l'Etat et à RFF... ce qui préservera l'essentiel de ses résultats économiques... via la fiscalité des ménages et des entreprises. Vu sous l'angle du bilan socio-économique (ou pour la collectivité, autre intitulé), on sera dans cette hypothèse très loin de la mouture intiale (l'utilité intrinsèque de la LGV est avérée, si le projet est correctement conduit, maîtrisé en termes de coûts et conservé dans le giron de la puissance publique). Mais bon, en 2020-2025, les élus d'aujourd'hui ne seront plus aux affaires...

Un exemple à petit échelle de ce que pourrait être SEA (sur le plan économique) est la concession Perpignan-Barcelone (aux coûts pourtant restés raisonnables et les niveaux de péages élevés mais pas délirants).

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Ce qui m'inquiète le plus c'est la maintenance des Installations Fixes pendant 45 ans.

Il y aurait beaucoup à dire ...

- qui est capable de contrôler que celle ci est menée dans les règles de l'art ?

- les pénalités pour non-conformités (essentiellement retards) sont-elle suffisamment incitatives ?

- la formation des mainteneurs (au début de l'exploitation tout est neuf)

- qui assure l'ingénierie de maintenance ?

les exemples étrangers ne sont pas très encourageants à ce sujet

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Invité necroshine

http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/05/16/ligne-tgv-tours-bordeaux-thierry-mariani-met-en-cause-segolene-royal_1522959_3224.html#xtor=RSS-3208

Ligne TGV Tours-Bordeaux: Thierry Mariani met en cause Ségolène Royal

"Peut-on arrêter un projet à cause d'une personne ?" De passage à Toulouse ce lundi 16 mai, le secrétaire d'Etat chargé des transports, Thierry Mariani, a désigné Ségolène Royal, présidente (PS) de la région Poitou-Charentes, comme "le seul problème" qui reste pour le financement de la future ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux, premier maillon des lignes du Sud-Europe Atlantique (SEA) vers Toulouse, Limoges et l'Espagne via le Pays basque.

M. Mariani, venu visiter le constructeur d'avion ATR en compagnie de son homologue de Lettonie, a accusé la candidate à la primaire du PS de suivre "une posture politique plutôt que l'intérêt général" – Ségolène Royal refuse de payer son écot, mais propose de prêter 95 millions à l'Etat pour financer les travaux – mais a en revanche rendu un hommage appuyé aux présidents socialistes d'Aquitaine, Midi-Pyrénées et Limousin, qui ont accepté d'apporter leur contribution financière à la future ligne, estimée à plus de 7 milliards d'euros.

Le secrétaire d'Etat aux transports, qui devait assister à "une réunion d'arbitrage au plus niveau" sur ce dossier, à son retour dans l'après-midi à Paris, s'est refusé à confirmer les propos du nouveau préfet de la région Midi-Pyrénées, Henri-Michel Comet. Celui-ci, en laissant entendre que d'autres lignes pourraient "passer devant" la LGV SEA, avait causé beaucoup d'émois. Selon M. Mariani, la région "ne mérite pas" un abandon du projet par l'Etat. Le secrétaire d'Etat a toutefois cité la future ligne vers la Bretagne et l'accord de financement obtenu de Jean-Yves Le Driant (PS) en exemple.

Thierry Mariani récuse aussi les critiques émises dans son propre camp par Hervé Mariton, député (UMP) de la Drôme, qui estime "l'Etat n'a pas les moyens de financer ces grandes infrastructures de transports". Le secrétaire d'Etat estime que la solution des partenariats public-privé (PP) "marche bien". "Nous avons quatre projets de LGV en même temps " a-t-il souligné.

M. Mariton, qui doit remettre un rapport sur le financement des infrastructures de transports le 18 mai à l'Assemblée, avait notamment critiqué le coût de la future LGV vers Nice et l'Italie par l'arrière-pays de la région PACA, soutenue par Thierry Mariani, élu du Vaucluse.

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Invité necroshine

http://www.leparisien.fr/bordeaux-33000/lgv-tours-bordeaux-l-etat-boucle-le-financement-les-elus-satisfaits-presse-19-05-2011-1458391.php

LGV Tours-Bordeaux: l'Etat boucle le financement, les élus satisfaits

L'Etat a bouclé le financement de la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux en acceptant de payer la part de certaines collectivités locales, selon une information des Echos saluée jeudi par les élus des régions concernées.

A l'issue d'une réunion à l'Elysée lundi soir, "il a été acté que l'Etat remplacerait au besoin les collectivités récalcitrantes", notamment la région Poitou-Charentes, pour les 100 à 200 millions d'euros de financement manquants, ont indiqué Les Echos.

Cette décision, qui pourrait être officialisée dans les prochains jours, ouvre la voie à la signature définitive du contrat de concession avec le groupe Vinci, souligne le journal.

"C'est une très bonne nouvelle que la région n'ait pas à payer, on va faire 90 millions d'économies", a réagi jeudi Ségolène Royal, présidente (PS) de la région Poitou-Charentes, en marge d'un déplacement dans la Vienne.

"Je m'en félicite. C'est une bonne nouvelle pour Midi-Pyrénées", a lui aussi déclaré Martin Malvy, président (PS) de Midi-Pyrénées, qui a également demandé que les délais du projet soient respectés.

"L'Etat paiera pour les collectivités récalcitrantes, mais nul doute qu'il trouvera par ailleurs les moyens de récupérer ses fonds", ont commenté dans un communiqué les élus UMP/Nouveau centre CPNT (opposition) au Conseil régional d'Aquitaine.

Selon Les Echos, l'Etat est en effet décidé à récupérer cet argent, par exemple en réduisant ses subventions lors de la négociation de nouveaux contrats de plan avec les régions, et le Premier ministre François Fillon va envoyer une lettre en ce sens à Ségolène Royal dans les prochains jours.

La future LGV doit mettre Bordeaux à un peu plus de deux heures de Paris, peut-être en 2017. Elle doit ensuite être prolongée de trois branches distinctes vers Toulouse, l'Espagne et de Poitiers vers Limoges.

C'est à ce titre que les collectivités territoriales des cinq régions concernées sont appelées à contribuer financièrement à ce projet, dans le cadre d'un partenariat public-privé d'une ampleur exceptionnelle.

Mais les collectivités ont négocié âprement leur participation, quand elles ne l'ont pas refusée.

Réseau ferré de France (RFF) évalue à 7,8 milliards d'euros le coût total de la ligne Tours-Bordeaux. L'Etat, les collectivités locales et l'Union européenne en financeront 44,6%, soit 3,4 milliards. Le solde sera apporté par RFF à hauteur de 2 milliards et Vinci pour les 2,4 milliards restants.

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  • 1 mois plus tard...
Invité necroshine

http://www.sudouest.fr/2011/07/12/le-silex-parle-deja-449983-757.php

Sous la future ligne ferroviaire à grande vitesse, un site paléolithique exceptionnel a été mis au jour en pleine forêt.

Même en y regardant de très près, le néophyte ne voit là que de très jolis cailloux. Seul l'œil du savant peut y lire leur usage. Les morceaux de silex ont gardé l'empreinte de leur vie d'il y a 15 à 17 000 ans avant notre ère, les éclats parlent, les formes révèlent. Le moindre éclat prend vie, si l'on parvient à imaginer qu'ici, au lieu dit les Bergauds, en pleine forêt de Clérac, à une altitude de 73 mètres aujourd'hui, par 32° sous le soleil, on se trouvait probablement au fond d'un ravin à la fin du paléolithique, dans des steppes froides de la période glaciaire. Dans une zone de delta en bord de mer. Avec pour voisines des antilopes saïga, les mêmes qui vivent aujourd'hui en Mongolie.

Pas de vestiges organiques ici, pas d'os, pas de dents. L'acidité du sol ne l'a pas permis. Seulement des silex. En nombre. Plusieurs milliers. Et c'est cette quantité qui rend ce site paléolithique exceptionnel, selon Christophe Fourloubey, responsable du chantier de fouilles conduit, depuis le 6 juin, par l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap). Un chantier prescrit par l'État (Direction régionale des affaires culturelles du Poitou-Charentes), suite au diagnostic archéologique réalisé au printemps 2010 sur le tracé de la future ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique.

Un mobilier rare Ici, au petit pinceau et à la balayette, on dégage sur 600 mètres carrés, avec des précautions d'orfèvre, ces pièces exceptionnelles aussi par leur rareté dans cette région. Ici travaillent des tracéologues, des archéologues, des géologues, seulement des professionnels du grand Sud-Ouest. Le moindre fragment est nettoyé, répertorié, conditionné avant de rejoindre le laboratoire qui révélera encore d'autres éléments sur l'occupation humaine de cette époque, sur ses activités, ses façons de travailler, à quoi les outils découverts ici ont servi. « D'autant que les indices d'occupation préhistoriques dans cette région du Sud-Charente et Nord-Gironde, sans pour autant être inexistants, sont encore ténus et peu documentés.

Ainsi, la fouille du site de Clérac permettra d'approfondir les connaissances sur le Paléolithique au niveau régional ». Christophe Fourloubey tient dans ses mains plusieurs pièces (appelées du mobilier).

A la hauteur des espérances « Ici probablement un grattoir à peau dont les spécialistes du laboratoire pourront déterminer s'il a servi sur de la peau dure ou de la peau tendre. On peut aller jusque-là dans la précision ». Il montre aussi un nucléus (débris de taille), un burin, une pièce esquillée. Autant d'outils taillés eux-mêmes avec des pierres dures, peut-être des galets de rivière, du granit, du quartz lisse qui accroche bien le silex. « Certains spécialistes peuvent aussi lire des traces d'emmanchement qui permettaient de tenir l'outil ». Des outils qui servaient à racler, à découper, à frotter… Mystère encore.

En tout cas, les spécialistes le disent, « les éléments découverts sont à la hauteur des espérances du printemps 2010, suite aux fouilles préventives ».

Actuellement, rien que sur l'axe Tours-Bordeaux de la future LGV, une vingtaine de fouilles ont été prescrites. Et y en aurait autant dans les cartons.

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http://www.leparisie...011-1458391.php

LGV Tours-Bordeaux: l'Etat boucle le financement, les élus satisfaits

L'Etat a bouclé le financement de la ligne à grande vitesse (LGV) Tours-Bordeaux en acceptant de payer la part de certaines collectivités locales, selon une information des Echos saluée jeudi par les élus des régions concernées.

A l'issue d'une réunion à l'Elysée lundi soir, "il a été acté que l'Etat remplacerait au besoin les collectivités récalcitrantes", notamment la région Poitou-Charentes, pour les 100 à 200 millions d'euros de financement manquants, ont indiqué Les Echos.

Cette décision, qui pourrait être officialisée dans les prochains jours, ouvre la voie à la signature définitive du contrat de concession avec le groupe Vinci, souligne le journal.

"C'est une très bonne nouvelle que la région n'ait pas à payer, on va faire 90 millions d'économies", a réagi jeudi Ségolène Royal, présidente (PS) de la région Poitou-Charentes, en marge d'un déplacement dans la Vienne.

"Je m'en félicite. C'est une bonne nouvelle pour Midi-Pyrénées", a lui aussi déclaré Martin Malvy, président (PS) de Midi-Pyrénées, qui a également demandé que les délais du projet soient respectés.

"L'Etat paiera pour les collectivités récalcitrantes, mais nul doute qu'il trouvera par ailleurs les moyens de récupérer ses fonds", ont commenté dans un communiqué les élus UMP/Nouveau centre CPNT (opposition) au Conseil régional d'Aquitaine.

Selon Les Echos, l'Etat est en effet décidé à récupérer cet argent, par exemple en réduisant ses subventions lors de la négociation de nouveaux contrats de plan avec les régions, et le Premier ministre François Fillon va envoyer une lettre en ce sens à Ségolène Royal dans les prochains jours.

La future LGV doit mettre Bordeaux à un peu plus de deux heures de Paris, peut-être en 2017. Elle doit ensuite être prolongée de trois branches distinctes vers Toulouse, l'Espagne et de Poitiers vers Limoges.

C'est à ce titre que les collectivités territoriales des cinq régions concernées sont appelées à contribuer financièrement à ce projet, dans le cadre d'un partenariat public-privé d'une ampleur exceptionnelle.

Mais les collectivités ont négocié âprement leur participation, quand elles ne l'ont pas refusée.

Réseau ferré de France (RFF) évalue à 7,8 milliards d'euros le coût total de la ligne Tours-Bordeaux. L'Etat, les collectivités locales et l'Union européenne en financeront 44,6%, soit 3,4 milliards. Le solde sera apporté par RFF à hauteur de 2 milliards et Vinci pour les 2,4 milliards restants.

Reste à souhaiter que ces gens et leurs copains de l'UMP disparaissent de la circulation pour un moment en 2012.......!

De toutes façons quelque soit la couleur de l’État, celui récupère toujours d'une façon ou d'une autre de la main gauche ce qu'il vous a donné de la main droite et vice versa......ne nous leurrons pas.

Midi Pyrénées et Poitou Charentes, ont bien fait de faire l'impasse et de tenir tête au gouvernement !

Bravo !

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Euh sérieux moi je trouve abusé car la région PC avait dit oui au départ, permettant à tous de s'engager et de mettre des fonds dans la cagnotte, avant de revenir en arrière, disons-le clairement pour emmer*** Bordeaux et son représentant Juppé.

Quand la politique se mêle des choses ça pourrit tout, et c'est un bon exemple ici...

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Euh sérieux moi je trouve abusé car la région PC avait dit oui au départ, permettant à tous de s'engager et de mettre des fonds dans la cagnotte, avant de revenir en arrière, disons-le clairement pour emmer*** Bordeaux et son représentant Juppé.

Quand la politique se mêle des choses ça pourrit tout, et c'est un bon exemple ici...

Umh, il faut dire que les choses se sont envenimés progressivement, avec un État revenant une fois et demi à la charge, gonflant la facture des 110 millions demandés dans un premier temps à PC pour la SEA de 110 millions supplémentaires pour les raccordements de Poitiers et Angoulême, et le "demi", re-110 millions (au bas mot) pour le (virtuel) financement de la LGV Poitiers Limoges...

Dans ces conditions, même si Poitou-Charentes se fait ratiboiser ses CPER,

cela vaut économiquement le coût de tout envoyer bouler sur "Un prêté est un rendu" inacceptable pour le GVT...

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  • 5 mois plus tard...

Un article qui regroupe les projets de LGV dans le Sud-Ouest: LGV SEA, Garonne et Aquitaine.

http://www.sudouest.fr/2012/01/02/l-etat-au-rendez-vous-du-tgv-au-sud-de-bordeaux-594426-731.php

Nathalie Kosciusko-Morizet : « l'État sera au rendez-vous du TGV au sud de Bordeaux »

Dans une interview, Nathalie Kosciusko-Morizet veut rassurer sur les intentions de l'État sur la grande vitesse en Aquitaine, mais annonce des négociations financières serrées (...)

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  • 3 semaines plus tard...

Les travaux de construction vont débuter dans le courant du mois de février...

http://www.20minutes.fr/ledirect/861520/chantier-lgv-tours-bordeaux-debutera-fevrier

La LGV SEA (Sud-Europe-Atlantique) entre Tours et Bordeaux s’annonce vraiment à grande vitesse. Le chantier devrait démarrer dès le mois prochain, a annoncé Réseau Ferré de France (RFF) ce mardi. Avec à l'arrivée une livraison en avance sur le calendrier? Christophe Huau, chef de la LGV Sud-Atlantique pour RFF, estime qu'elle pourrait se faire au début du deuxième trimestre 2017 au lieu d’août 2017. Le groupement Lisea, émanation du groupe Vinci lauréat de l'appel d'offres, ne confirme pas cette information, et s'en tient au calendrier actuel.

RFF rappelle qu’il s’agit du «plus grand chantier de France». L’enjeu est de construire 300 kilomètres de lignes grande vitesse entre Tours et Bordeaux pour les raccorder à celles déjà existantes entre Paris et Saint-Pierre-des-Corps. Vinci a remporté l’appel d’offres pour la construction de cette ligne, et RFF aura la maîtrise des raccordements avec la ligne existante à Tours, Châtellerault, Poitiers, Angoulême, et Ambarès-et-Lagrave.

Des travaux exclusivement la nuit et le week-end

Le chantier sera lancé simultanément à quinze endroits différents, et le QG travaux sera installé à Poitiers. Quelque trois cents ouvrages d’art, essentiellement des ponts, devront être réalisés. Les travaux commenceront en février par le terrassement, «ce qui sera le plus impressionnant» assure Christophe Huau. Les équipements ferroviaires (rails, caténaires...) commenceront entre 2013 et 2014, et s’achèveront entre 2015 et 2016. Puis viendra la période de tests. Des trains rouleront à blanc à 320 km/h «et plus» durant plusieurs mois. Les travaux effectués par RFF se feront uniquement la nuit et les week-ends, «ce qui a fait gonfler la note de 20 à 30%», estime RFF.

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Les travaux effectués par RFF se feront uniquement la nuit et les week-ends, «ce qui a fait gonfler la note de 20 à 30%», estime RFF.

Comprendre : les travaux aux interfaces... qui touchent le réseau classique. Une partie de la maintenance continuera à être réalisée de jour (le blanc travaux de 1h50 étant maintenu entre Tours et Bordeaux, malgré les mégo coupures nocturnes).

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  • 2 semaines plus tard...

Une info entendue dans mon bureau indique que la LGV en objet sera équipé en SEI pour les poste (jusque là tout va bien) et en TVM300 pour le reste.

(heu, doit on se présenter qq part quand on est nouveau ?)

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  • 4 semaines plus tard...

Ambarès-et-Lagrave (33) : le quartier général du chantier LGV Tours-Bordeaux installé

Ambarès-et-Lagrave (33) : le quartier général du chantier LGV Tours-Bordeaux installé

Ambarès est la ville la plus impactée par la LGV en France avec 3,5 km de voie sur son territoire

Un grand bâtiment modulaire blanc sur trois niveaux à l'entrée nord de la commune : la base chantier, quartier général de la LGV Tours-Bordeaux a accueilli ce matin ses premiers habitants.

Les cinquante employés du consortium Liséa-Coséa (Vinci), gestionnaire et constructeur des 302 km de voie à grande vitesse (7,8 milliards d'euros) étaient basés jusque là à Saint-André-de-Cubzac.

Cet effectif, composé de cadres, techniciens et compagnons devrait atteindre 150 personnes dans six mois et pour les trois ans que dureront les travaux de génie civil.

Point de raccordement entre la LGV et la ligne classique filant vers Bordeaux, point de jonction entre les emprises Liséa et RFF, Ambarès est aussi la ville la plus impactée par la LGV en France avec 3,5 km de voie sur son territoire. Une commune où passent déjà les voies Bordeaux-Nantes, Bordeaux-Paris, mais aussi l'autoroute A10. Cela valait bien le QG du chantier ?

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  • 4 semaines plus tard...

Citation du site web du journal "La Nouvelle République" :

http://www.lanouvell...-rater-le-train

Réunion à Tours pour la LGV Sud-Touraine

" Trois cent cinquante personnes vont travailler sur le chantier de la LGV dans le Sud-Touraine. Une opportunité que les commerçants et artisans sont invités à saisir.

Cent cinquante personnes vont être rattachées à la base de travaux et de maintenance qui va être établie à Nouâtre-Maillé entre 2014 et 2015.

Avant cela, deux cents salariés seront affectés sur le site de Draché dès juin prochain. Dans les mois à venir, et jusqu'en 2017, ce sont 350 personnes qui vont travailler à la construction de la Ligne grande vitesse (LGV) dans le Sud-Touraine.

Une aubaine pour les artisans et les commerçants ? Oui. A condition de savoir la saisir.

Ce jeudi 22 mars (2012), une soixantaine de commerçants et artisans du sud-Touraine se sont réunis à l'invitation de la Maison de l'Emploi et des Entreprises Touraine Sud (Meets).

Face à eux, Frédéric Prunier, directeur du Meets et son président Jacques Barbier, Elsa Pépin-Anglade (sous-préfète de Loches), et les deux présidents des communautés de communes du Grand Ligueillois, Dominique Braud, et de la Touraine du sud, Gérard Hénault.

« On pourrait se dire que les retombées économiques vont être importantes pour votre chiffre d'affaires, annonce Frédéric Poirier. Mais si vous ne faites rien, vous verrez passer ce chiffre d'affaires devant vous ».

Les habitudes des ouvriers et des cadres affectés sur ce type de chantier ont été décryptées. « Ce sont des gens habitués à faire de grands déplacements. Ils sont là du lundi au vendredi après-midi pour travailler. Ils ont des indemnités de déplacement. Par exemple, si celle-ci est de 50 euros par jour, ils se débrouilleront pour dépenser le moins possible. Leur logique n'est pas de consommer mais de gagner de l'argent sur leur indemnité ».

Pensez donc à votre chiffre d'affaires

Alors, comment délier les cordons des bourses ? Commerçants et artisans ont été invités à se faire connaître auprès de cette clientèle. « Un restaurateur, un coiffeur qui ne fera pas d'efforts, ils ne viendront pas chez vous. Ce ne sont pas des touristes, ils viennent travailler ». Jacques Barbier suggère une démarche tarifaire spéciale LGV, et d'adapter les horaires d'ouverture à la vie du chantier. « Avec les ouvriers, le bouche à oreille marche très bien. Un ouvrier qui trouve un commerce sympathique, il est fidèle et il le dit ».

Pour les aider à ne pas laisser filer ce train d'euros dans d'autres caisses, le Meets et Cosea (constructeur de la LGV) vont éditer un livret d'accueil pour présenter le territoire, les commerçants et les services. La Meets négocie pour mettre des panneaux d'affichage dans les lieux utilisés par les salariés de Coséa.

Repères

> Dans le Sud-Touraine vont être construits un viaduc sur la Manse (130 m) entre Sepmes et Sainte-Maure-de-Touraine ; une tranchée couverte (100 m) à Maillé ; une base de travaux ferroviaire à Nouâtre-Maillé ; un viaduc (380 m) de la Vienne. Le chantier de génie civil sera installé à Draché.

> Les raccordements de La Celle-Saint-Avant permettent aux voyageurs qui effectuent le trajet dans le sens Tours-Bordeaux, de sortir de la LGV pour rejoindre les gares de Châtellerault et Futuroscope. Ceux qui partent de ces gares pour se diriger vers Tours ou Paris, utilisent ces mêmes raccordements dans l'autre sens pour rejoindre la LGV.

> Le conseil général a ouvert le 15 mars un portail d'information (www.cg37.fr) sur le chantier LGV pour ce qui concerne les services, l'emploi, l'hébergement.

> Pole Emploi Tours (Les Deux-Lions) est la seule structure qui recense les offres d'emploi liées à la LGV.

> Pour proposer un hébergement (gîtes, camping, etc.) Cocitra Mobilité regroupe les offres ".

Fin de citation

Modifié par Pascal 45
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  • 2 semaines plus tard...

En rapport ave le debat tvm 300 vs tvm 430, est ce que selon vous le fait de la depreciation des TGV A et des nouvelles commandes de TGV pourrait changer la donne pour la TVM 300 ?

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En rapport ave le debat tvm 300 vs tvm 430, est ce que selon vous le fait de la depreciation des TGV A et des nouvelles commandes de TGV pourrait changer la donne pour la TVM 300 ?

Bonjour,

Même si tu envoyais les TGV A à la casse et que tu construises la LGV SEA en ETCS niveau 2 supperposé à la TVM 430, tu aurais toujours sur le tronc commun des installations TVM 300 (canton moyen 2000m, block à 4 mn, VL 300 km/h), cad la partie la plus circulée qui serait la moins performante et qui dicterait le débit des 2 autres branches.

Pour éviter ça, si tu envisages également de modifier la LGV Atlantique (TVM 300 vers 430), il va falloir transformer environ 560 km de voie courante;

(plateforme à 2 voies de 279 km). Faire des découpages de cantons de 2000 à 1500 m, reprendre tous les circuits de signalisation, des télécommandes d'installations de sécurité, reprendre le découpage des installations électriques (caténaires) et ses télécommandes ,.............

C'est pas gagné et surtout ça va coûter un max.

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Au vu de l'augmentation de débit permis par ce redécoupage, çà coutera toujours moins cher que de vouloir construire dans quelques années une nouvelle ligne pour désaturer la LGV A..... L'augmentation de la vitesse de 270 à 300 sur une grande partie de la LGV SE avait engendrée ce genre de travaux avec là aussi des redécoupages partiels de certains cantons.

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raison pour laquelle on comprend mal que le tronçon sud ne soit pas équipé en 430. Il serait toujours temps de convertir la partie nord, ou au moins le tronc commun, ou bien j'ai dit une bêtise ?

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Ce n'est pas la nouvelle commande qui va permettre de mettre au rebut toutes les rames tgva. Donc il faut conserver la tvm 300 sur au moins une des deux branches (BPL ou Tours Bordeaux). Et je ne doute pas qu'il y a quelques intérêts purement politiques à empêcher d'autres types de matériel de rouler sur la LN2... Bon, je spécule sur rien, désolé :Smiley_62:

Je ne compte même pas le plaisir assez "malsaint" que nous éprouvons à l'ingénierie de voir le concessionnaire se farcir les études d'adaptation du SEI à la TVM300... Vous pouvez me croire si je vous dis que ce n'est pas du gâteau. cartonrouge

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Ce n'est pas la nouvelle commande qui va permettre de mettre au rebut toutes les rames tgva. Donc il faut conserver la tvm 300 sur au moins une des deux branches (BPL ou Tours Bordeaux). Et je ne doute pas qu'il y a quelques intérêts purement politiques à empêcher d'autres types de matériel de rouler sur la LN2... Bon, je spécule sur rien, désolé :Smiley_62:

Je ne compte même pas le plaisir assez "malsaint" que nous éprouvons à l'ingénierie de voir le concessionnaire se farcir les études d'adaptation du SEI à la TVM300... Vous pouvez me croire si je vous dis que ce n'est pas du gâteau. cartonrouge

pour ça, il suffit de quelques km en 300 pour bloquer toute tentative, personne ne ferait du Tours-Bordeaux sur LN, le reste en classique. Et ce que tu ajoutes ensuite rend la décision encore plus incompréhensible, puisqu'on sait adapter les TGV-A à la 430

Le remplacement du bord TVM300 par un bord TVM430 n'est pas très complexe et long à réaliser, de ce que j'en ai compris (je ne suis pas un spécialiste du sujet, tu l'auras compris), vu qu'on change la quasi-totalité des tiroirs embarqués et une bonne partie des équipements sous caisse. ..... La contrainte est d'abord économique.

au fait Christian, il y longtemps qu'on ne t'a pas lu ???

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