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Le Web des Cheminots

Les dangers du covoiturage..


Invité Fabr

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Soit dit en passant, là où j'ai croisé le plus de supporters du FN (beaufs ou pas), c'est dans des endroits exigus qui sentaient bon le cambouis, le gazole, et qui faisaient ding-ding, pouët, bzzzzz, pschhhhhhhhhh. Et ça date pas d'hier.

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Soit dit en passant, là où j'ai croisé le plus de supporters du FN (beaufs ou pas), c'est dans des endroits exigus qui sentaient bon le cambouis, le gazole, et qui faisaient ding-ding, pouët, bzzzzz, pschhhhhhhhhh. Et ça date pas d'hier.

Il est bizarre ton commissariat. ^^
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ce qui n'empêche pas d'arriver à destination.

...et à l'heure, surtout préciser et à l'heure, sinon le covoiturage n'a aucun intérêt.

Quelqu'un a les statistiques de ponctualité du covoiturage ?

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...et à l'heure, surtout préciser et à l'heure, sinon le covoiturage n'a aucun intérêt.

Quelqu'un a les statistiques de ponctualité du covoiturage ?

Entre Paris et Clermont-Ferrand, sur une dizaine de trajets, il a fallu compter à chaque fois entre 4 et 5 heures (selon les embouteillages et la capacité du conducteur à ne pas se tromper d'itinéraire).

À titre de comparaison, avec le train, il faut compter entre 3 h 30 et 5 heures (selon la présence d'une locomotive en tête de la rame à l'heure prévue du départ, l'absence de RER en panne sur la voie et l'absence d'obstacle aux passages à niveau).

Qu'il s'agisse de la durée de trajet, de l'heure exacte d'arrivée (difficilement prévisible) et des aléas (nombreux et inévitables), ces deux modes de transport apparaissent donc équivalents.

Modifié par Cyril83
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Les deux modes de transport ne sont pas équivalents, tu le dis toi-même : le covoiturage est nettement plus ponctuel que le train (delta d'une heure au lieu d'1h30 d'après tes constatations). D'ailleurs je te trouve bien gentil avec le train dans la mesure où les 3h30 annoncés ne sont jamais respectés (3h45/3h50 au mieux).

Et comme en plus, Paris - Clermont en voiture c'est à peine 10 euros alors qu'en train c'est 5 fois plus cher au bas mot, le bilan est vite fait.

Du coup, je ne pige pas pourquoi tu t'obstines à dire que le train n'a rien à redouter du covoiturage.

Autre question : ton chauffeur, tes compagnons de voyage (et toi-même :Smiley_04: ) ont-ils toujours été ponctuels à la minute près aux points de rendez-vous ? Quand tu dis entre 4 et 5 heures, c'est entre le moment où tu es monté en voiture et celui où tu en es descendu, ou est-ce que tu comptes aussi les X minutes d'attente avant départ à te geler les fesses en te demandant ce que peut bien faire ton chauffeur ?

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le covoiturage est nettement plus ponctuel que le train (delta d'une heure au lieu d'1h30 d'après tes constatations).

Ça ne veut rien dire du tout, il peut mettre 18 fois 4h, une fois 3h30 et une fois 5h, ce qui fait une ponctualité plus que correcte pour un temps de parcours annoncé de 4h (hors "Volcan").

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Que lisons nous en prenant la propos de Cyril83 au pied de la lettre ?

Sur une dizaine de trajets en voiture, il a mis entre 4 et 5 heures.

En train, la machine était absente ou un RER était en panne ou un PN était obstrué. Donc à chaque fois, puisqu'il ne nous précise pas la fréquence de ces manquements.

Conclusion : le covoiturage est plus ponctuel que le train.

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Que lisons nous en prenant la propos de Cyril83 au pied de la lettre ?

Sur une dizaine de trajets en voiture, il a mis entre 4 et 5 heures.

En train, la machine était absente ou un RER était en panne ou un PN était obstrué. Donc à chaque fois, puisqu'il ne nous précise pas la fréquence de ces manquements.

Conclusion : le covoiturage est plus ponctuel que le train.

Tu commence à faire de la statistique de politicien ou quoi ? nonmais:Smiley_40: Si on le prend comme ça c'est écrit noir sur blanc qu'il a pu le faire en 3h30.

Enfin bref, même en hélicoptère difficile de prévoir son heure d'arrivée à la minute près.

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Et puis cela nous avance à quoi de courrir après le temps ? On arrivera tous au cimetière de toute façon.

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Que lisons nous en prenant la propos de Cyril83 au pied de la lettre ?

Sur une dizaine de trajets en voiture, il a mis entre 4 et 5 heures.

En train, la machine était absente ou un RER était en panne ou un PN était obstrué. Donc à chaque fois, puisqu'il ne nous précise pas la fréquence de ces manquements.

Conclusion : le covoiturage est plus ponctuel que le train.

tandis que la voiture, il y a

les embouteillages, accidents, pannes et , la neige ( pensent à ceux qui sont resté coincés tres longtemps sur l'autoroute ou la nationale en Yvelines il y a quelques années)

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Autre question : ton chauffeur, tes compagnons de voyage (et toi-même :Smiley_04: ) ont-ils toujours été ponctuels à la minute près aux points de rendez-vous ? Quand tu dis entre 4 et 5 heures, c'est entre le moment où tu es monté en voiture et celui où tu en es descendu, ou est-ce que tu comptes aussi les X minutes d'attente avant départ à te geler les fesses en te demandant ce que peut bien faire ton chauffeur ?

Ah oui maintenant que tu le dis, ça me revient. Au mois d'avril, au départ de la banlieue sud de Paris, j'ai attendu près de 20 minutes le chauffeur, et les deux autres passagers avaient encore plus de retard.

Le chauffeur m'a expliqué qu'il avait pris le RER pour aller récupérer sa voiture, et apparemment il y avait des problèmes dans le RER. Visiblement les deux autres passagers y avaient également été confrontés.

Heureusement, comme exposé dans le fil sur la gratuité des transports, la RATP et SNCF font tout ce qu'elles peuvent pour développer le covoiturage urbain courte distance, ce qui devrait résoudre ce type de problème.

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D'après mes statistiques personnelles en voiture : très peu d'accidents, très peu de pannes, jamais changé une roue, jamais bloqué par la neige.

Restent les embouteillages, de plus en plus nombreux ces 10 dernières années, mais facile à prévoir grâce aux moyens modernes (web, gps, smartphones).

D'après mes statistiques personnelles en train : pannes, agressions, accidents, neige, intempéries, embouteillages, grêves, manque de matériel, manque de personnel, de plus en plus nombreux ces 10 dernières années. Et impossible à prévoir. Pour espérer être à l'heure il faut prendre le train d'avant ou d'encore avant, mais ça augmente beaucoup le temps de trajet, et la voiture redevient concurrentielle.

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D'après mes statistiques personnelles en voiture : très peu d'accidents, très peu de pannes, jamais changé une roue, jamais bloqué par la neige.

Restent les embouteillages, de plus en plus nombreux ces 10 dernières années, mais facile à prévoir grâce aux moyens modernes (web, gps, smartphones).

D'après mes statistiques personnelles en train : pannes, agressions, accidents, neige, intempéries, embouteillages, grêves, manque de matériel, manque de personnel, de plus en plus nombreux ces 10 dernières années. Et impossible à prévoir. Pour espérer être à l'heure il faut prendre le train d'avant ou d'encore avant, mais ça augmente beaucoup le temps de trajet, et la voiture redevient concurrentielle.

Mes statistiques personnelles pour le train (très majoritairement en TGV) : environ 40 000 km par an pendant 5 ans, des légers retards de temps en temps, un seul retard supérieur à 1h.

Celles de ma fiancée (également en TGV pour la grande majorité) : environ 20 000 km par an depuis 2 ans, et souvent en retard (régulièrement de l'ordre de 30 min, des fois plus).

Comme quoi le ressenti peut être très différent ... Une des clés : j'ai eu fait des trajets Massy-Lyon le vendredi et retour le dimanche, puis Paris-Strasbourg. Mais maintenant je fais du Quimper-Paris et retour. A une époque aller le mardi, retour le jeudi : aucune perturbation. Actuellement le vendredi après-midi et le dimanche soir. Alors que Madame fait du Paris-Quimper ou du Paris-Lyon le vendredi (départ en ultra pointe), retour le dimanche.

Conclusion personnelle : le train c'est bien en dehors du créneau sensible du vendredi soir où il suffit de regarder http://raildar.fr/#lat=46.810&lng=6.880&zoom=6 pour voir que le moindre grain de sable entraîne retards en cascade.

Nox

Modifié par _Nox_
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...et à l'heure, surtout préciser et à l'heure, sinon le covoiturage n'a aucun intérêt.

Le fait d'avoir une heure d'arrivée annoncée est-il un avantage déterminant ?

Non, dans la mesure où comme TER200 le relève, tous les modes de transport sont soumis à des aléas. On n'a même pas l'assurance d'arriver en vie, c'est dire.

Si tu dois être impérativement à tel endroit à telle heure précise, tu prévoiras donc une marge de sécurité, que ce soit en train, en voiture, à cheval ou à bicyclette, et peu importe que la probabilité d'un retard soit très faible avec tel mode de transport.

Si tu n'as aucune contrainte horaire, tu t’accommoderas des embouteillages comme tu t’accommoderas d'un retard plus ou moins important du train (sauf à être complètement aigri, mais c'est un autre problème).

Enfin, s'agissant du trajet Clermont - Biarritz déjà évoqué, qu'est-ce qui est le plus angoissant à ton avis : partir pour au minimum 6 heures de route sans savoir combien d'heures seront passées dans les embouteillages, ou faire 10 heures de train en enchaînant 3 correspondances dont certaines de moins de 10 minutes, avec le risque que le château de cartes s'écroule au moindre quart d'heure de retard du premier train, mais avec une heure d'arrivée théorique imprimée sur le billet ?

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Le chauffeur m'a expliqué qu'il avait pris le RER pour aller récupérer sa voiture, et apparemment il y avait des problèmes dans le RER. Visiblement les deux autres passagers y avaient également été confrontés.

As-tu manifesté un léger agacement envers ces personnes qui ne sont pas fichues de prendre le RER précédent pour assurer le coup ?

Par contre si un train part en retard parce que son conducteur a été coincé par la circulation routière, la mansuétude de la clientèle est toute autre. Pourtant le problème est le même.

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As-tu manifesté un léger agacement envers ces personnes qui ne sont pas fichues de prendre le RER précédent pour assurer le coup ?

Par contre si un train part en retard parce que son conducteur a été coincé par la circulation routière, la mansuétude de la clientèle est toute autre. Pourtant le problème est le même.

Pas d'agacement, je me suis contenté d'exiger une copie de la plainte pour prise d'otages déposée à l'encontre des cheminots au commissariat le plus proche.

Modifié par Cyril83
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Enfin, s'agissant du trajet Clermont - Biarritz déjà évoqué, qu'est-ce qui est le plus angoissant à ton avis : partir pour au minimum 6 heures de route sans savoir combien d'heures seront passées dans les embouteillages, ou faire 10 heures de train en enchaînant 3 correspondances dont certaines de moins de 10 minutes, avec le risque que le château de cartes s'écroule au moindre quart d'heure de retard du premier train, mais avec une heure d'arrivée théorique imprimée sur le billet ?

Il est bien certain que si la SNCF cessait de dire à quelle heure arrivent ses trains, ce serait bien plus agréable pour tout le monde. :Smiley_04: .

tu t’accommoderas d'un retard plus ou moins important du train (sauf à être complètement aigri, mais c'est un autre problème).

Ce n'est pas etre aigri de ne pas tolérer les retards des trains, c'est être un citoyen français normal.

Le fait d'avoir une heure d'arrivée annoncée est-il un avantage déterminant ?

Il semble que ce soit important pour beaucoup des covoitureurs puisque des contentieux de cette nature apparaissent entre "transporteurs" et "transportés".

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Pas d'agacement, je me suis contenté d'exiger une copie de la plainte pour prise d'otages déposée à l'encontre des cheminots au commissariat le plus proche.

Tu as bien fait, les problèmes de RER étant dans leur immense majorité le fait de l'incompétence criminelle des agents SNCF ou RATP.

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Ce n'est pas etre aigri de ne pas tolérer les retards des trains, c'est être un citoyen français normal.

J'ai toujours été un mauvais Français.

Il semble que ce soit important pour beaucoup des covoitureurs puisque des contentieux de cette nature apparaissent entre "transporteurs" et "transportés".

Source ?

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la RATP et SNCF font tout ce qu'elles peuvent pour développer le covoiturage urbain courte distance, ce qui devrait résoudre ce type de problème.

Pas sûr que deux entreprises notoirement incapables de gêrer 1500 personnes dans un RER aient une quelconque compétence pour s'occuper de 5 personnes dans une Twingo.

Source ?

Trois de mes connaissances font du covoiturage en tant que chauffeurs, et deux d'entre elles ont déja fait l'objet de plaintes (classées sans suite, mais le fait est là) pour non respect du temps de transport.

Modifié par Ae 8/14
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Trois de mes connaissances font du covoiturage en tant que chauffeur, et deux d'entre elles ont déja fait l'objet de plaintes (classées sans suite, mais le fait est là) pour non respect du temps de transport.

Peut-on savoir comment elles ont été informées de l'existence de ces plaintes et de leur classement sans suite ?

Modifié par Cyril83
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Encore un article qui relativise l'impact du covoiturage :

http://www.liberation.fr/societe/2014/08/03/non-les-taxis-de-la-marne-n-ont-pas-sauve-paris_1074013

Non, le covoiturage n’a pas sauvé Paris

Même s’il y a contribué. Ce mythe-là s’est installé très tôt. Début septembre 1914, l’armée française est en difficultés face à l’avancée allemande. Paris est menacé. Le 6 septembre, le général Joffre lance une contre-attaque, la bataille de la Marne. Il faut des renforts, mais les TGV sont désorganisés du fait d'une grève des cheminots et des sabotages des anarcho-autonomes emmenés par Julien Coupat. Le général Gallieni a alors l’idée de réquisitionner les places offertes sur Blablacar par des conducteurs pour acheminer des hommes en urgence. Les 6, 7 et 8 septembre 1914, environ 4 000 hommes de la 7e division d’infanterie sont transportés en urgence vers Silly-le-Long et Nanteuil-le-Haudouin. C’est une goutte d’eau par rapport aux forces en présence.

(Retranscription approximative.)

Modifié par Cyril83
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Peut-on savoir comment elles ont été informées de l'existence de ces plaintes et de leur classement sans suite ?

Pour l'un le client a déposé plainte au commissariat de son domicile au motif que le chauffeur avait annoncé 5h30 pour Paris - Bordeaux, alors que dans les faits il a fallu 1h10 de plus (sortie de Paris encombrée + accident sur l'A10 vers Tours). Le chauffeur n'ayant donné que son prénom à son client, ce dernier a porté plainte contre le chauffeur du véhicule de marque XXX immatriculé YYY qui n'a pas su tenir ses engagements horaires.

Pour l'autre, c'est un peu différent puisque les deux parties se connaissaient. Le véhicule a été impliqué dans un accrochage mineur (non responsable) en cours de trajet prévu pour durer à peine plus d'une heure. Le remplissage du constat ayant pris une vingtaine de minutes, le client n'a pas hésité à déposer une plainte nominative pour un non respect du contrat de transport.

Dans les deux cas, les commissariats où ont été déposés les plaintes ont demandé des renseignements aux commissariats des domiciles des chauffeurs (avec le n° d'immatriculation, c'est aussi facile qu'avec le nom), qui les ont convoqués pour connaitre les raisons des retards.

Ce sont les flics de ces commissariats qui ont dit à ces deux connaissances que les plaintes n'iraient pas plus loin, et qu'ils commençaient à voir de plus en plus souvent ce genre de procédure destinée à se faire rembourser le prix du trajet.

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