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Le Web des Cheminots

moi mon colon celle que je prefere c'est celle de 14/18


Invité jackv

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c'est un fait terrible: le front de bataille où tomba tant d'êtres vivants n'est généralement inférieur à 5km de large.

Oui, mais malheureusement d'une valeur hautement stratégique, qui, pour des états majors aveugles, valaient tous les sacrifices (voir les combats féroces pour LE MORT HOMME et la cote 304 en 1916 :sleep: )

http://chtimiste.com/batailles1418/combats/morthommet.htm

Autre exemple, le fort de DOUAUMONT, sur les hauteurs de Verdun ...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fort_de_Douaumont

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Une seconde bataille de Champagne opposera du 25 09 15 au 9 octobre 1915, les troupes françaises et les troupes allemandes en Champagne.

L'objectif fixé par le Joffre est quadruple :

  • limiter le renforcement de l'armée allemande sur le front russe et aider ainsi la Russie qui a perdu la Pologne et dont les armées sont sinon en déroute au moins en retraite ;
  • convaincre certaines nations encore neutres d'entrer en guerre au côté des alliés et en particulier l’Italie ;
  • relancer la guerre de mouvement pour redonner le moral au militaires français,
  • permettre à Joffre de renforcer sa crédibilité auprès des autorités politiques

Le principe est de lancer une offensive massive dans un secteur limité à vingt-cinq kilomètres entre Auberive sur la vallée de la Suippe et ville sur tourbe pour obtenir la rupture et assurer une exploitation profonde et forcer le repli de toute la partie ouest de son dispositif.

C'est la raison pour laquelle chaque armée est renforcée par un corps de cavalerie. Cette attaque est coordonnée avec une offensive commune franco-britannique en Artois qui sert de point de fixation aux Allemands.

Le 25 septembre 1915,

les effets de l'artillerie de campagne et de l'artillerie de tranchée sur la première ligne allemande sont évidents.

À gauche, les français buttent sur la première ligne et ne progresse quasiment pas.

Le 7e corps progresse sur un front de 4 km.

Globalement, la progression sur la ligne de front est très inégale. La première ligne est partiellement prise avec nombre de prisonniers et une quantité importante d'armement.

Toutefois, des points de résistance majeurs et complexes subsistent.

Les troupes qui sont parvenues à la deuxième ligne sont arrêtées par un dispositif intact.

Les Allemands sont déstabilisés, la tentation de se retirer est grande et fait l'objet d'âpres discussions. Le général von Einem demande des renforts, son chef d'état-major est remplacé sur le champ, mais la percée recherchée par les Français n'est pas atteinte.

Blaise Cendrars, alors légionnaire au 2e régiment de marche y est gravement blessé. Il y perd un bras, épisode qui donnera quelque trente années plus tard le titre de son récit de guerre, La Main coupée.

Le 26 septembre, la progression est moindre et les troupes françaises buttent sur la deuxième ligne allemande à contre pente avec des réseaux de barbelés intacts et infranchissables

Le 27 septembre 1915,

les efforts français continuent pour atteindre la deuxième ligne et 2000 soldats allemands se rendent. Mais la position derrière la ferme de Navarin à l'ouest et de la butte du Mesnil au centre continuent à tenir.

Les combats se concentrent autour de Maison de Champagne. La Main de Massige est méthodiquement conquise. Les Allemands reçoivent des renforts et colmatent avec succès les brèches dans leur position.

La fin de l'offensive, 28 septembre-1er octobre 1915

L'offensive française continue à se concentrer sur les points de résistance résiduels et ne parvient pas à entamer la deuxième ligne. Quelques succès locaux sont obtenus, notamment la prise de Maisons de Champagne mais, le 1er octobre, le général Pétain fait suspendre les combats en raison des pertes trop importantes et d'une consommation de munition insoutenable.

Conclusions

La seconde bataille de Champagne a fait 27 851 tués ; 98 305 blessés, 53 658 prisonniers et disparus du côté français et des pertes beaucoup plus faibles du côté allemand. Le front a progressé de 3 à 4 km mais la rupture n'a pas été réalisée.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6267170h/f15.image

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La bataille de Loos (25 septembre - 19 octobre 1915)

La bataille de Loos, constitue le volet britannique de la grande attaque alliée en Artois lancée par Joffre simultanément avec l’offensive française principale, en Champagne. Le commandant en chef français estime alors que la supériorité numérique dont dispose alors temporairement son armée doit permettre la percée décisive.

Alors que les Français portent à nouveau leur effort sur la crête de Vimy, les Britanniques ont pour objectif le bassin minier dans le secteur de Loos-Hulluch, situé en contrebas, sur la plaine de Gohelle.

Toujours prompt à déclencher des assauts à grande échelle, sans tenir compte de la mort en masse de ses hommes, le général Haig a, cette fois, concentré six divisions, malgré un contexte très négatif : ses troupes sont épuisées par les pertes subies au printemps et l’insuffisance de l’approvisionnement en obus persiste.

En revanche, sur le mince secteur de front choisi pour l’attaque, il table sur une suprématie numérique considérable, de 7 pour 1.

Par l’ampleur des effectifs engagés, la bataille de Loos constitue l’un des plus gros efforts offensifs britanniques depuis le début du conflit : elle est d’ailleurs qualifiée de « Big Push » par ses initiateurs.

Un bombardement continu de quatre jours déverse 250 000 obus sur les défenses allemandes ; il est globalement sans réel effet. Avant le lancement de l’assaut d’infanterie,

Le 25 septembre 1915,

les Britanniques libèrent 140 tonnes de gaz au chlore contenues dans 5 000 cylindres placés en première ligne, en complément d’un barrage d’artillerie jugé insuffisant.

Première utilisation du gaz de combat par les Alliés après la terrible frappe inaugurale allemande à Ypres.

Les caprices du vent retournent les gaz, en plusieurs points, vers les tranchées anglaises : il n’y a que sept morts, mais plus de 2 600 hommes ont été touchés et mis hors de combat

Les Allemands sont frappés de panique et ont près de 600 hommes gazés.

75 000 fantassins britanniques s’élancent des tranchées.

Au sud, l’attaque enregistre, le premier jour, un succès spectaculaire : les assaillants, partiellement masqués par des écrans de fumée, s’emparent du village de Loos de la « Colline 70 » et avancent vers Lens.

Mais la progression doit être stoppée, faute de munitions et en raison de l’arrivée tardive des renforts.Les Allemands reprennent la « Colline 70"

Au nord, l’avance anglaise est plus limitée car les assaillants se heurtent aux formidables défenses de la « Redoute Hohenzollern », vaste complexe de tranchées et d’abris souterrains, et sont exposés au feu des mitrailleuses ; ils parviennent toutefois à s’emparer d’une partie de la première ligne fortifiée et en particulier autour de la « Redoute Hohenzollern ».

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Sites-et-vestiges-de-la-Grande-Guerre/thelus-hohenzollern-redoubt-sujet_1704_1.htm

Les Britanniques ont 8 500 tués en une seule journée, les pertes les plus élevées depuis le début du conflit.

le 26 septembre,

les renforts allemands arrivent en masse pour combler les brèches.

Les Britanniques lancent alors une attaque, sans bombardement préalable : c’est un carnage, la plupart des hommes étant fauchés par les mitrailleuses.

Les Britanniques commencent à abandonner certaines des positions prises la veille.

Les combats se poursuivent plusieurs jours, de façon sporadique, notamment autour de la « Redoute Hohenzollern », avant que l’état-major anglais n’ordonne la retraite

le 13 octobre,

avec à nouveau l’emploi des gaz, aboutit aux mêmes résultats désastreux : en dix minutes, la 46e Division perd 180 officiers et 3 583 hommes devant la « Redoute Hohenzollern » !



Cette fois, l’échelle des pertes britanniques est exceptionnellement élevée : 50 000 blessés, tués, ou disparus (20 000 morts au minimum).

Parmi eux, le fils unique de Rudyard Kipling, le grand écrivain, chantre de l’engagement britannique dans la Grande Guerre. Inconsolable, Identifiés en 1991, les restes de John Kipling reposent aujourd’hui au Saint-Mary’s Advanced Dressing Station Cemetery, à Haisnes.

Le monument rend hommage aux 3.763 Soldats tués de la 46th North Midland Territorial, qui le mercredi 13 Octobre 1915 a essayé de reprendre la Hohenzollern Redoubt, qui se situe sur les monts d’Auchy.

Ce mémorial a été imaginé par Monsieur Gloriant Jean Luc historien, et avec le concours de Messieurs Michael Credland, Lyndon Jenkins, Kevin Martin, et les amis du Lincolnshire


Plusieurs nouvelles unités, engagées pour la première fois, furent totalement disloquées.

Les pertes allemandes furent inférieures de moitié à celles de l’adversaire.

Parallèlement, à l’échec britannique à Loos, les offensives françaises en Artois et en Champagne s’achèvent par de cruelles désillusions après des espoirs initiaux.

La conséquence principale de l’échec de Loos fut le remplacement du général French au poste de commandant en chef de l’armée britannique par Haig, le 19 décembre 1915.

Lorsque commence l’année 1916. L’attaque allemande à Verdun entraîne une nouvelle extension du front tenu par les Britanniques à l’ouest : à partir de mars 1916, il court désormais d’Ypres à la Somme.Les troupes françaises ayant abandonné l’Artois pour plonger dans le chaudron infernal de Verdun.

Il est effarant de constater que les graves erreurs commises par le haut commandement britannique lors de la bataille de Loos ne furent pas prises en compte et furent donc répétées lors du premier jour de la bataille de la Somme, qui aboutit, le 1er juillet 1916, au plus grand désastre de toute l’histoire militaire britannique.

La violence de la bataille de Loos peut se mesurer au très faible nombre de soldats britanniques tués le 25 septembre 1915,lors du premier jour de l’attaque qui ont une tombe connue : 2 000 s

Modifié par jackv
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les traces des tranchées du coté de lens ,loos, auchy

en 1951 en haut à G le terril T de la fosse 8 Béthune et le corons Maroc , en sombre en dessous les restes du Hohenzolern et les tranchées en plus clair

actuellement

des cartes des tranchées d'époque

l'année 1915 se termine en janvier 16 attaque allemande en champagne

Modifié par jackv
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Salut ,

Zone rouge

Sur les vues aériennes , on voit bien les traces des anciennes tranchées , et les marmites , nom donné par les poilus

aux trous formés par les obus .

La ligne de front a subi pas mal de dégâts , classés suivant leur importance .

La carte présente dans le lien suivant , représente bien les zones plus ou moins fortement impactées .

http://encyclo.voila.fr/wiki/Zone_rouge_(Séquelles_de_guerre)

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Début janvier 1916,

la IIème Armée quitte le Front de Champagne, la IVème Armée se déploie de Prunay à l’Aisne

(Lettre du 7/1/16, du général Gouraud à sa mère :

« ... J’ai changé mon quartier général pour le mettre en un point plus central. Puisque cette lettre ne prendra pas la poste, je vous dirai que nous sommes à Sainte Memmie, faubourg Est de Chalons. Je n’ai pas voulu m’installer confortablement dans la ville même, tandis que les pauvres troupiers sont dans la boue... « ).

Le 9 janvier,

Au début de l’après-midi, les Allemands, avec l’aide de 80 batteries, exécutent contre nos tranchées de Saint-Hilaire-le-Grand à Ville-sur- Tourbe un violent bombardement par obus lacrymogènes et obus de gros calibre, puis lancent sur la partie du front comprise entre la Courtine et le Mont Têtu, de fortes attaques d’infanterie avec des hommes appartenant à 2 ou 3 divisions. Des lance-flammes précèdent les attaquants Le but de l’ennemi semble être de nous rejeter de la crête Butte du Mesnil, Maisons de Champagne, cote 199, ou tout du moins d’y conquérir des observatoires, mais il ne parvient qu’à prendre pied en deux points de nos positions., au N E. de la Butte du Mesnil et au S. O. de la Ferme Chausson.

Les contre-attaques déclenchées le 10 et le11 dans le secteur de la Butte du Mesnil et dans le secteur du Mont Têtu, nous rendent une partie du terrain perdu.

Les pertes ennemies semblent importantes, les nôtres s’élèvent à plus de 2000 hommes.

(Lettre du 10/1/16, du général Gouraud à sa mère : « ... Je vais voir chaque jour un des généraux à

son poste, pour le connaître et me mettre au courant de la situation de sa troupe. Je refais donc ainsi

beaucoup de routes, je revois le pays d’autrefois, du temps du Corps Colonial. C’est toujours le même

pays, boueux, revêche, il y a tant de fils de fer et de tranchées sur la terre et de coups de canon dans le

ciel... « ).

Au début de février

Des renseignements de source sérieuse et des travaux présentant un caractère nettement offensif, exécutés par les Allemands, font craindre à notre Haut Commandement une offensive d’ensemble contre la IVème Armée. En effet, nos observateurs remarquent une animation anormale .

4, 5 et 6 février,

Sur les voies ferrées Bazancourt, Rethel, Amagne, Vouziers, Challerange. Le général De Langle envoie à la IVème Armée le 82e régiment d’artillerie lourde et deux groupes d’artillerie de campagne.

Des éléments viennent donner un coup de main à l’achèvement des travaux défensifs de la 2ème position. Mais l’ennemi n’effectue que trois actions locales, violentes, courtes et sans ampleur. Elles ont pour tout objectif la conquête de saillants et d’observatoires, tout en cherchant peut-être aussi à détourner notre attention de Verdun.

De notre côté, nous parvenons à infliger deux légers échecs à l’ennemi.

(Lettre du 6/2/16, du général Gouraud à sa mère: «... Nous avons fait hier un joli coup à l’ennemi.

L’artillerie lui a cassé des récipients à gaz qu’il était probablement en train de préparer, et le vent fa

vorable a poussé sur l’intérieur des tranchées ennemies de lourds nuages de chlore. Nous lui avons aussi démoli un convoi de camions-autos... J’ai remis des croix et des médailles toute cette semaine, la plus émouvante à un petit sous-lieutenant de 21 ans, parti soldat pour la guerre : trois citations. Je l’ai fait dîner à côté de moi...

Le 11/2

le 4e C.A. réussit à reprendre à l’ennemi une partie du terrain perdu le 9/1 à l’Ouest de la Main de Massiges, dans le secteur de Maisons de Champagne, et fait une soixantaine de prisonniers Le lendemain, 12/2, des éléments allemand, après bombardement et jets de liquides enflammés,

enlèvent un saillant de nos lignes, dénommé «Bonnet d’évêque» et situé à 2,5 km

au Sud de Sainte- Marie à Py.

Nos contre-attaques immédiates pour le reprendre restent sans résultats.

Le 13/2

après explosion de mines, la 185e brigade allemande attaque deux autres petits saillants de nos positions appelés «le Champignon» et «La Pomme de Terre», situés entre la Ferme de Navarin et Ta

hure. Les Allemands réussissent à s’en emparer et à les conserver malgré nos contre-attaques.

Nous perdons 2 000 hommes dans ces attaques.

Le 16/2

des éléments partent pour Verdun.

Le 21/2, Début de la bataille de Verdun

Au moment de l’offensive allemande sur Verdun, l’ennemi conserve toujours ses gains au «Bonnet d’évêque» au «Champignon» et à «La Pomme de Terre».

Les contre-attaques de nuit qui ont immédiatement suivi la prise du «Bonnet d’évêque» n’ont pas permis de reprendre le terrain perdu. Une opération de jour, méthodiquement préparée, est aussitôt projetée: on aménage une tranchée de départ et des places d’armes, on met en place des batteries à longue portée, de l’artillerie de campagne et de tranchées.

L’artillerie entre en action le 24/2.

L’attaque est exécutée le 25/2. Nous réoccupons d’un seul bond l’ancienne ligne de résistance et la ligne avancée, faisant un total de 345 prisonniers.

Le 27/2

les Allemands attaquent plus à l’Est le saillant de Navarin. Après un bombardement de 3 jours, ils enlèvent la ligne avancée sur 1 600 m, progressent rapidement dans les boyaux et prennent pied dans plusieurs points d’appui de la 2e ligne.

Ils en gardent trois malgré nos contre-attaques. Plus d’un millier d’hommes ont disparu des 19e et 26e bataillons de chasseurs (127e DI).

Le 6/3

Nouvelle action ennemie sur le quadrilatère entre le Mont Têtu et Maisons de Champagne. Les Allemands, avec lance-flammes, causent d’importantes pertes, mais n’aboutissent qu’à la prise de quelques mètres de tranchées après 3 jours de combat

Le 8/3

Comme l’ennemi enserre dans une tenaille de travaux d’approche le «Chapeau de Gendarme» à 2,5 km Sud -Est de Sainte-Marie à Py, ainsi que le saillant A1 bis à 3 km Sud de Saint-Souplet, enveloppant donc à très courte distance, comme à Navarin, notre ligne de résistance, le général Gouraud décide de faire sauter l’une des branches en chacun des points menacés et d’enlever «le Bec de Canard» et le bois 372.

Une action simultanée des deux bataillons est engagée le 15 mars. Elle est précédée d’une préparation d’artillerie de cinq heures. Hélas, cette attaque locale est un échec et le général décide alors qu’il n’y a pas lieu de continuer des attaques dirigées sur des points où l’ennemi a manifesté lui-même des intentions offensives et où il est particulièrement fort. Il décide que les troupes doivent améliorer leurs abris destinés à les soustraire aux tirs d’artillerie ennemie, renforcer les lignes de défense et développer les grands principes de la résistance à outrance, car il n’est plus envisageable de voir l’ennemi récupérer peu à peu le terrain conquis en septembre 1915. Le Front de Champagne doit devenir impénétrable avec ses 4 lignes de défense : deux positions défensives, position intermédiaire et enfin position arrière.

Le 16/3

une attaque des Allemands sur Maisons de Champagne et le Mont Têtu élargit l’occupation de

ce dernier sommet et leur permet des vues dominantes sur nos travaux du plateau et du versant méridional de la Main de Massiges. Le Mont Têtu est bientôt protégé par une «mer de fils de fer».

Le 24/3

, l’aviation ennemie bombarde la région de Chalons, où se trouve le quartier général de la IVème Armée.. Peu à peu l’activité sur le Front de Champagne va se limiter à quelques tirs d’artillerie et quelques coups de main. Les troupes fraîches allant à Verdun et revenant pour se reconstituer et se reposer, la Champagne allait connaître une période de repos.

Le 1/4,

C’est en avril 1916, que les soldats russes, débarqués à Marseille et choisis parmi les plus braves, et commandés par des officiers, les plus réputés, arrivent au camp de Mailly.

(Lettre du 25/4/16, du général Gouraud à sa mère: «... Je me suis rendu à Verdun au poste de commandement du général Pétain. Visite au général Berthelot, commandant du 32e C.A. qui était-il y a peu à la IVème Armée, en arrière du Mort-Homme. Dans toute cette région, une incroyable activité: la campagne, les bois, sont remplis de troupes, de chevaux, de hangars d’avions, de batteries, de dépôts de matériels, d’équipages de ponts. La grande route de Bar à Verdun, qu’on appelle « La Voie Sacrée», couverte de camions-autos qui se suivent à 10 m. Une armée de cantonniers travaille à la route. Le ciel est plein d’avions et de ballons. L’ennemi peut s’user les dents: la place est bien gardée. En rentrant, je suis passé à ma vieille 10e DI (que je commandais pendant l’hiver 14- 15) qui est toujours dans les parages où je l’ai laissée. Passé à Clermont, aux Islettes, évacués depuis le dernier bombardement. Hier, j’ai vu le général LOKHVITSKI, qui commande la brigade russe qui vient d’arriver au camp de Mailly: très bien..

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Ces attaques allemandes dans le secteur de la champagne en début janvier sont plutôt des diversions pour que les français immobilisent des troupes dans cette région au lieu de les déplacer vers Verdun ou les allemands vont déclencher une attaque de grande ampleur

à suivre Verdun.

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La Bataille de Verdun La plus terrible bataille que l’humanité ait connue

La bataille de Verdun a eut lieu du 21 février au 19 décembre 16.

Conçue par le général Erich von Falkenhayn, commandant en chef de l'armée allemande, d'après la version qu'il en donna dans ses Mémoires, comme une bataille d'attrition pour « saigner à blanc l'armée française » sous un déluge d'obus dans un rapport de pertes de un pour deux, elle se révélera en fait presque aussi coûteuse pour l'attaquant : elle fit plus de

714 231 morts, disparus ou blessés,

362 000 soldats français

337 000 allemands,

Une moyenne de 70 000 victimes pour chacun des dix mois de la bataille.

On peut noter que selon les travaux historiques récents, notamment ceux de l'historien allemand Holger Afflerbach, l'objectif allemand était plus simplement de prendre le saillant de Verdun, la version d'une bataille d'attrition étant une justification inventée après-coup par Falkenhayn pour masquer son échec.

Le général allemand choisit donc Verdun pour sa vulnérabilité et aussi du fait qu’il n’aura pas à déplacer beaucoup de troupes. Comptant sur la supériorité allemande en artillerie lourde, il va employer la méthode du Trommelfeuer (roulement de tambour): Les canons ne tirent pas par salves mais en feu à volonté, ce qui effectue un pilonnage continu. La préparation d’artillerie devrait permettre de détruire les défenses du terrain à conquérir.

Les Allemands rassemblent quelque 1 225 pièces de tous calibres dont 542 obusiers lourds.

En moyenne, on peut compter un obusier rapide de 210 mm tous les 150 m.

Ils déploient 13 obusiers Krupp de 420 mm,

17 obusiers Skoda de 305 mm,

2 pièces de marine de 380 mm

et les munitions en conséquence

Ils massent 72 bataillons d’infanterie dans des abris enterrés

Sur les vingt divisions affectées à l'opération, dix sont prévues pour la bataille proprement dite, les dix autres étant réservées pour une éventuelle bataille décisive sur un autre secteur dégarni en conséquence.

Les Français devront alors combattre avec une rivière à dos, la Meuse, et connaître de graves difficultés de ravitaillement puisque la seule grande voie ferrée qui dessert Verdun est sous le feu des canons allemands.

L’Allemagne n'ignore pas le mauvais état de nos défenses : tranchées effondrées, routes impraticables l'hiver, forts désarmés. Donc, à l'abri du relief et de la forêt meusienne, il concentre un parc d'artillerie de gros calibre doté de 2,5 millions d'obus pour 11 km de front : du jamais vu.

Tous ces préparatifs ne peuvent échapper à l’attention des défenseurs qui ne manquent pas de rapporter le renseignement aux plus hautes instances militaires.

Joffre envoie un détachement du génie, mais il est bien tard. Le general chef de la région fortifiée de Verdun, dit lui-même « chaque fois que je demande des renforts d’artillerie, le GQG répond en me retirant deux batteries ! »

Depuis la mi-janvier, les préparatifs allemands sont confirmés par le 2e bureau des services de renseignements français, par la reconnaissance aérienne qui prend des photographies inquiétantes et par des déserteurs Alsaciens et Lorrains, Joffre reste sourd à ces renseignements.

Les premiers jours de la bataille sont terribles. Un déluge de feu et de gaz toxique s’abat sur seulement 5 kms de front durant plus de huit heures.

Près de 80 000 Allemands sont mobilisés pour l’offensive. Du jamais vu sur un aussi petit terrain. Et pour la première fois à si grande échelle – une expérimentation avait déjà eu lieu à Malancourt - le lance-flammes est utilisé par les fantassins allemands. C’est une arme terrifiante.

Au Bois des Caures, les chasseurs placés aux avant-postes ripostent comme ils peuvent. Mais ils ripostent.

A leur tête, le lieutenant-colonel Driant, également député. Le mois précédent, il avait tenté d’alerter le plus haut niveau de l’état des faiblesses de la défense de Verdun. Il est tué au cours des combats du 22 février. Ses unités sont décimées.

Sur les 2 000 hommes du 362ème RI, il n’en reste que 50 debout. Les chiffres des pertes donnent le vertige. Près de 20 000 hommes tués en quelques jours. Le village de Brabant est évacué le 23 février. Samogneux, Beaumont, Ornes sont perdus le jour suivant. Neuf villages seront complètement détruits, « morts pour la France ».

25 fevrier 16, Joffre décide de l'envoi à Verdun de la IIe Armée, qui avait été placée en réserve stratégique, et dont le général Pétain était le commandant depuis le 21 juin 15., il lui confie le commandement en chef du secteur de Verdun. C’est dans l'hôtel où il se trouve avec sa maîtresse que Pétain est averti de son affectation par son ordonnance.

Le fort de Douaumont, occupé par une cinquantaine de territoriaux, est pris le 25 février, par surprise et sans combat, par une patrouille de reconnaissance ennemie.

À la fin du mois de février, la progression allemande a été meurtrière mais reste limitée. La supériorité numérique et matérielle n’a pas suffi. les pertes allemandes sont plus importantes que prévu par leur commandement.

Au début de mars, le village de Douaumont est pris. C’est au cours de ces combats que le capitaine Charles de Gaulle, encore inconnu, est blessé par balles et fait prisonnier.

Depuis le début de l’offensive, les allemands ont progressé de quelques kilomètres, sur un front restreint, sans réussir à percer.

Le 5 mars, l’armée du Kronprinz organise un nouvel assaut, qui englobe cette fois la rive gauche de la Meuse, plus facile d’accès.

Forges tombe le 6 mars mais les allemands sont arrêtés au Morthomme le huit.

une noria de camions est mise en œuvre sur la route reliant Bar le Duc à Verdun, baptisée plus tard par Maurice Barrès la « Voie Sacrée ».

Elle va permettre d’acheminer les premiers renforts, puis ravitailler le front et enfin renouveler les troupes régulièrement. Près de 1 500 camions empruntent quotidiennement le circuit selon une mécanique bien huilée.

Verdun n’est pas isolée. 2 500 000 combattants français emprunteront le tourniquet de la Voie Sacrée.

Désormais l’armée française ne se contente plus de subir et rend coup pour coup.

Le 9 avril, le Morthomme est pris par les Allemands mais les Français opposent une défense acharnée et le gain est limité

Le lendemain, le général Pétain peut rédiger le mot d’ordre historique qui n’est pas encore un cri de victoire mais déjà la marque d’un certain optimisme « Courage, on les aura !».

Au mois de mai, les Français essaient de se rapprocher de Douaumont. La perte du fort n’a jamais été acceptée par le commandement français.

(21 mai offensive allemande sur Vimy)

Au début du mois de juin, les Allemands, malgré des pertes importantes, s’entêtent à vouloir prendre Verdun. Au prix d’intenses efforts et au terme d’un siège de sept jours, ils parviennent à s’emparer du fort de Vaux le 7 juin.

Le 23 juin, après un bombardement incessant, d’autant plus traumatisant que les Allemands utilisent des obus à gaz toxique, 60 000 hommes s’avancent sur un front de 6 km.

Fleury est pris par l’ennemi. . Mais les tentatives allemandes pour conquérir Verdun échouent à nouveau.

(le 1er juillet 1916, offensive menée par l’armée britannique « bataille de la Somme »)

L’ultime assaut prend appui le 12 juillet sur le secteur de Souville et marque le point le plus avancé de la progression ennemie

Les Allemands n’ont jamais approché à moins de 5 KM de Verdun. Aucun des objectifs n’a été atteint.

le 12 juillet, Guillaume de Prusse, reçoit l’ordre de se contenter désormais d’une action défensive.

les Allemands ont renoncé à prendre Verdun. Les Français vont se livrer durant tout l’été à un grignotage des positions ennemies.

Le 24 octobre, le fort de Douaumont est reconquis par le Régiment d’Infanterie Coloniale du Maroc, aidé, entre autres, de tirailleurs sénégalais et somalis.

Le fort de Vaux est repris le 3 novembre.

le fort avant et aprés

Le 21 décembre,

Au terme de 300 jours et 300 nuits de combat, la plupart des positions perdues pendant la bataille ont été réinvesties par l’armée française.

La bataille de Verdun est gagnée.

Pertes françaises 146 000 morts 216 000 blessés

Allemandes 140 000 morts 196 000 blessés

http://education.francetv.fr/activite-interactive/dans-l-enfer-de-verdun-o12005

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http://www.histoire-pour-tous.fr/tourisme/100-france-nord-est/73-verdun-le-champ-de-bataille.html

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les sanctuaires de Verdun

le circuit des forts

la tranchée des baïonnettes

l'ossuaire de douaumont

Le bâtiment de l'ossuaire de Douaumont représente pour certains une épée enfoncée en terre jusqu'à la garde, dont seule émerge la poignée servant de lanterne, pour d'autres un obus. Une carte présentant une maquette du projet pour lever des fonds par souscription pour sa construction décrit le bâtiment comme suit : « la ligne droite du Monument voulue par les Architectes et couronnant le grand Cimetière national de 20 000 tombes et plus de Héros identifiés, symbolise la Digue que les héroïques Défenseurs de Verdun ont opposée avec leurs poitrines à l'avance de l'ennemi.

Le cloître est long de 137 mètres ; on y trouve les 46 tombeaux abritant les restes de nombreux soldats, regroupés par secteurs de combat

Ces tombeaux recouvrent les cuves de 14 m³ où sont déposés les restes d'environ 130 000 soldats inconnus sans distinction de nationalité

En contrebas de l'ossuaire, le « Cimetière national », qui s'étend sur 144 380 m², contient 16 142 tombes de soldats français identifiés, dont 592 tombes de soldats musulmans, orientées vers La Mecque Le général Anselin, tué le 24 octobre 1916 près de Douaumont, occupe au centre l'emplacement souhaité par le maréchal Pétain.

Un mémorial consacré aux soldats de confession juive avait été édifié en 1938 à l'ouest du cimetière.

À l'est du cimetière, le président Jacques Chirac a inauguré un monument à la mémoire des soldats musulmans en juin 2006

monument a la mémoire des soldats musulmans

l'ossuaire provisoire de 1920

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L’offensive allemande sur la crête de Vimy (21 mai 1916)

À son extrémité nord, la crête s'élève dans un petit monticule connu des soldats canadiens comme le « Bourgeon ». De cet endroit, un haut col mène au sommet de la crête, soit la « cote 145 ». À cette époque, la crête entière était criblée de cavernes, tranchées et tunnels et grouillait de nids de mitrailleuses meurtrières.

Les défenseurs de cette splendide forteresse naturelle n'avaient pas grand-chose à craindre de la tactique inefficace des Alliés qui s'entêtaient à y envoyer aveuglément, vague après vague, des soldats se prendre dans ses barbelés pour être ensuite massacrés comme du bétail par les salves soutenues des mitrailleuses allemandes.

L’attaque allemande de grande envergure contre l’armée française, à Verdun, à partir du 21 février 1916, intervient alors que l’armée britannique s’est fortement renforcée pendant l’hiver, avec l’arrivée d’une dizaine de nouvelles divisions sur le front ouest. Afin de soulager les Français, il est décidé de remplacer la 10e Armée française en Artois par des unités britanniques et de préparer une offensive de très grande ampleur, dans la Somme.

C’est en mars 1916 que les Britanniques remplacent les Français sur la trentaine de kilomètres de front, de Loos-en-Gohelle à Ransart, au sud d’Arras.

Désormais, l’armée anglaise couvre le front d’Ypres à la Somme. Les soldats britanniques, en relevant les Français, trouvent un système de tranchées relativement peu profondes, mal entretenues et dotées d’un faible nombre d’abris fortifiés ; beaucoup de combattants sont frappés par le nombre considérable de corps non-enterrés, ou sommairement inhumés, à proximité des tranchées.

«

Sous Vimy et au centre des combats, le Zouave Valley Cemetery

.Au sud de Souchez, au lieu-dit les Ecouloirs, le Zouave Valley Cemetery a été le théâtre, trois années durant, de sanglants combats pour la possession de la crête de Vimy qui le domine du haut de ses 140 mètres.

Prise par les Allemands dès le début de la Grande Guerre, cette crête revêt une importance stratégique, commandant Arras d’un côté et Lens de l’autre.

Le 9 mai 1915, l’armée française se lance à l’assaut à partir du ravin qui court de Souchez à Neuville-Saint-Vaast.

Si les hommes de la Division Marocaine, chéchias rouges et pantalons bouffants, parviennent à prendre pied sur la crête de Vimy, ils sont refoulés faute de renforts suffisant.

En contrebas, dans la vallée de la rivière Souchez, l’armée française organise les lignes de défense sur lesquelles se relaieront certaines de ses unités coloniales

Quand les soldats l’armée britannique relève en mars 1916 les troupes françaises dans le secteur, ceux-ci reprennent le surnom donné à ce ravin : « la vallée des Zouaves »

»

Le secteur de Vimy constitue, pour les nouveaux arrivants, une zone particulièrement difficile en raison du contrôle que l’ennemi est en mesure d’exercer sur leurs lignes depuis la crête ; en outre, les Allemands sont en mesure d’évoluer à l’arrière du front en toute latitude, protégés qu’ils sont par les hauteurs.

Les Britanniques entreprennent immédiatement une activité soutenue en matière de guerre des mines, afin de répondre aux initiatives allemandes ; elle est confiée aux compagnies de tunneliers spécialisés des Royal Engineers.

Pendant des mois, les deux camps se livrent à un intense combat souterrain, qui vise à détruire les premières lignes ennemies en faisant exploser d’énormes charges, mais également à éliminer les tunnels adverses en cours de creusement.

Or, constatant que les Britanniques sont en train de prendre le dessus dans cette lutte sournoise, les Allemands décident de préparer une offensive de surface, afin de s’emparer des puits d’accès aux galeries de mines.

Début mai 1916, l’activité de l’artillerie et des mortiers allemands s’intensifie devant la crête de Vimy, s’en prenant aux tranchées britanniques de première ligne, mais également aux boyaux de communication. Les Allemands, qui observent des permutations de troupes ennemies dans le secteur d’Arras – elles sont liées aux préparatifs de l’offensive de la Somme – décident de tirer parti des circonstances.

Le 21 mai, ils déclenchent, pendant plusieurs heures, un puissant bombardement, à la fois concentré sur une faible largeur du front, et très profond, au-delà des deuxièmes lignes : il s’agit de l’un des pilonnages les plus massifs de toute la guerre, rapporté à la surface concernée (70 000 obus en 4 heures).

Après avoir fait exploser une mine, les Allemands lancent l’assaut d’infanterie ; ils s’emparent aisément d’une partie de la première ligne anglaise, où ils capturent bon nombre de soldats encore dans leurs abris, puis creusent de nouvelles positions, en « retournant » les tranchées.

Une tentative de contre-attaque britannique est brisée dans l’œuf, le 23 mai, par l’artillerie et les mitrailleuses allemandes.

Désormais tourné vers la préparation de l’offensive de la Somme, le haut commandement britannique décide d’en rester là.

Il faut attendre le 9 avril 1917 pour voir quatre divisions canadiennes prendre le contrôle de la crête de Vimy, à l’issue d’une offensive minutieusement préparée.

et si on parlait un peu des trains pendant cette guerre avant de "revoir" la bataille de la somme

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Petit HS ( pas tant que ça ). Les trains de campagnes à voie de 60 étaient les piliers de la logistique de guerre!

Face aux mêmes problèmes de logistique, les Allemands avaient adopté la même réponse avec le système "Feldbahn".

La figure emblématique de cette logistique ferroviaire reste la locomotive DFB (Deutsche Feldbahn) qu'on retrouve aujourd'hui sur presque tous les réseaux touristiques en Europe.

http://amtp-pithiviers.wifeo.com/dfb.php

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Face aux mêmes problèmes de logistique, les Allemands avaient adopté la même réponse avec le système "Feldbahn".

La figure emblématique de cette logistique ferroviaire reste la locomotive DFB (Deutsche Feldbahn) qu'on retrouve aujourd'hui sur presque tous les réseaux touristiques en Europe.

http://amtp-pithiviers.wifeo.com/dfb.php

C'est en effet une très belle locomotive!!!!! c'est celle que j'aimerais reproduire en 7 1/4

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Zouave Valley Cemetery.

Cette nécropole a été ouverte par les Britanniques en mai 1916.

Située au milieu de la zone des combats, elle a souffert d’intenses bombardements. C’est pourquoi parmi les 250 Britanniques et Canadiens enterrés ici (dont 179 identifiés), 5 tombes portent la mention « Buried near this spot » (« Enterré près d’ici »), car le lieu de leur inhumation n’a pu être déterminé avec précision.

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Les Trains, le matériel..

http://www.ecpad.fr/wp-content/uploads/2011/04/les-petits-trains-de-la-grande-guerre.pdf

Durant le premier conflit mondial, côté français le chemin de fer se voit imposer par l'armée un trafic considérable.

La voie de 60 jouera un rôle important pour acheminer au plus près des fronts, les troupes ainsi que le matériel d'artillerie et ses munitions.

Pendant cette période, l'extension maximale de la voie de 60 sera estimée à plus de 3 000 km.

Le système Péchot, du nom du colonel Prosper Péchot qui fut à son origine, est un ensemble de voies ferrées et de matériel roulant decampagne. L'ingénieur Charles Bourdon étudia la locomotive et de nombreux aspects techniques.

Mis au point en collaboration avec la société decauville, il fut très largement utilisé lors de la première guerre mondiale.

La construction d’une partie du matériel péchot (locomotives et wagons système français), fut également sous-traitée à la Baldwin Locomotive Works aux États-Unis.

Ce système se composait de tous les éléments nécessaires à l'élaboration rapide d'un réseau de campagne. Ce système se composait des éléments suivants :

Le rail : Le rail est préfabriqué. Il se compose des deux rails de 9.5 kg au mètre montés sur des traverses métalliques. Il était issu du porteur Decauville et pouvait être monté et démonté rapidement et efficacement grâce à un système d'éclisses. Il en existait de plusieurs longueurs droites et de différents rayons pour les courbes. Il existait également des aiguillages, des plaques tournantes...

Le matériel remorqué :

Truck ou bogie Péchot «Artillerie 1888» : C'est l'élément de base du système Péchot. Ce sont des bogies à deux, trois ou quatre essieux pouvant être associés entre eux (2 ou 4 bogies) au moyen d'une traverse pivotante et permettant de déplacer de lourdes charges :

Le bogie à deux essieux : Limite de charge : 5 tonnes seul, 10 tonnes avec 2 trucks et 18 tonnes avec 4 trucks.

Le bogie à trois essieux : Limite de charge : 9 tonnes seul, 18 tonnes avec 2 trucks et 36 tonnes avec 4 trucks.

Le bogie à quatre essieux : Limite de charge : 12 tonnes seul, 24 tonnes avec 2 trucks et 48 tonnes avec 4 trucks.

Tablier de truck ou «Plate-forme Péchot» : Autre élément important de ce système, la plate-forme Péchot était constituée d'un tablier monté sur deux trucks à deux essieux pouvant ainsi transporter 8 tonnes de matériel. Certaines de ces plates-formes étaient bâchées ou transformées pour transporter des passagers, des blessés, etc. Elles étaient en partie construites dans les usines De Dietrich notamment celles de Lunéville (Meurthe et Moselle).

Comme pour le matériel ferroviaire à voie normale les corps expéditionnaires britanniques et américains arriveront avec leur propre matériel ferroviaire à voie de 60, de construction anglaise et américaine.

Pour le parc traction à voie de 60, la firme baldwin construisit 495 locomotives à vapeur du type 230 T et 131 T avec une vingtaine de 030 T, ainsi que 600 locotracteurs à moteur essence. Pour sa part Alco produisit 100 locomotives à vapeur du type 131 T.

a suivre encore des trains.... et des voies

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autochrome d'époque

dégâts sur les ponts

sur l'est

verberie

http://www.somme14-18.com/lieu-de-souvenir/p%E2%80%99tit-train-de-la-haute-somme

le petit train de froissy / dompierre

Le Train à vapeur circule entre Froissy et Dompierre sur une voie ferrée construite en 1916 pour les besoins de la bataille de la Somme. Elle servait à l’approvisionnement des tranchées de l’artillerie durant la Première Guerre Mondiale, puis fut utilisée par la sucrerie de Dompierre

La ligne est initialement construite par l'Armée française dans le cadre de la Bataille de la Somme, afin de desservir le front. Il s'agit donc d'un chemin de fer de campagne, conçu suivant le système Péchot.

À la fin de la guerre il existe deux réseaux distincts, l'un autour de Roye, géré par l'armée française, et l'autre autour de Péronne, géré par les américains du 12e Engineers pour l'armée britannique.

petit HS ferroviaire puis touristique

Le Ministère des régions libérées (MRL) créé après la Première Guerre mondiale, pour remettre en état les régions dévastées et y rétablir une vie économique, rachète après l'Armistice les réseaux militaires à voie de 60 cm ainsi que le matériel qui se trouve sans emploi. Les réseaux sont restructurés par le MRL afin de faciliter leur utilisation civile et leur mise en service progressive. En 1919, le kilométrage exploité passe de 152 km au 31 mars à 3346 km au 31 août.

Parmi ces lignes, qui servent notamment aux transports nécessités par la reconstruction, il faut noter :

Pendant toute cette période, le réseau de Péronne subit de nombreux aménagements pour desservir les localités à reconstruire, il connait son apogée en 1923. Mais dès 1921, des lignes non utilisées sont mises en adjudication pour dépose et des lots de matériel en surplus sont vendus.

Le MRL afferma également les lignes ayant un intérêt civil, et, fin 1926 le MRL n'a plus d'activité ferroviaire à voie de 60. Une partie du réseau de la Somme est affermée le 1er janvier 1924 avec 20 locomotives et 800 wagons, mais, avec le progrès de la reconstruction et le développement de la traction automobile, l'exploitant cesse son exploitation courant 1928.

Désaffectées durant l’entre-deux-guerres, certaines sections du réseau sont reprises entre 1921 et 1926 par la « Sucrerie centrale du Santerre » (SCS), qui les structura en trois lignes :

  • Dompierre - Barleux
  • Dompierre - Chaulnes
  • Dompierre - Cappy,

avec une traction par les locomotives à vapeur type 040 T d'origine allemande, et un parc de wagons américains se composant de couverts pour le sucre, de citernes pour la mélasse et de tombereaux pour les autres transports. À partir du début des années 1940, des locotracteurs diesel remplacent les locomotives à vapeur pour la traction des trains sucriers.

Seule la ligne Dompierre - Cappy subsiste après 1953 et reste exploitée par la sucrerie jusqu'aux années 1970, en traction diesel. Menacée de disparition la ligne est remarquée par des amateurs qui créent l'APPEVA pour la sauvegarder, ils font circuler le premier train touristique le 13 juin 1971. Durant la saison touristique 1971, près de 5000 voyageurs sont transportés sur un trajet d'un kilomètre environ.

La ligne, est rachetée par l'APPEVA en 1974, lorsque la sucrerie abandonne l'exploitation ferroviaire, puis elle est progressivement reconstruite sur sa longueur actuelle, de 7 km environ, par les bénévoles de l'association, qui constituent également un musée préservant pour présenter l'important matériel sauvegardé. Une grande part, de la collection, est issue des matériels militaires des diverses armées qui se sont affrontées lors de la Première Guerre mondiale, il provient également de chemins de fer de carrières ou industriels. C'est la seule ligne de chemin de fer à voie de 60 cm dont l'origine remonte à la guerre de 1914-1918 et qui existe encore et soit en activité.

Ligne Froissy Dompierre

La ligne est jumelée avec une ligne touristique du Royaume-Uni, le Leighton Buzzard Light Railway.

La ligne comporte un intéressant tunnel courbe de plus de 200 m de long à Cappy percé en 1927 par la SCS ainsi qu'un ensemble de double rebroussement en "Z", permettant à la ligne de rejoindre le plateau du Santerre. La ligne comprend également deux pont-rail construits par la SCS pour franchir notamment la route de Chuignes.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chemin_de_fer_Froissy-Dompierre

le réseau de la Meuse

Modifié par jackv
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