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Le Web des Cheminots

Accident de PN de Millas (66) le 14/12/2017


Messages recommandés

Il y a 6 heures, Mak a dit :

On n'est pas dans une affaire style "Morlaix Roscoff", avec un effet d'aubaine pour la fermeture.

Je pense que la région ne souhaite pas fermer la ligne...

... mais elle est bien embêtée pour la rouvrir, bref elle refuse l'obstacle...

La Région a approuvé le 28 mars 2018 (donc après l'accident) sa convention TER 2018-2025 avec SNCF Mobilités, donc en particulier l'annexe relative aux fréquences "fer" demandées sur Perpignan Villefranche. Toute la démarche de la majorité Occitanie actuelle, comme avant elle Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon, est pro-rail sur de nombreux sujets.

Comme déjà dit, la présidente de région s'est exprimée (j'ai déjà cité) : elle s'en tient à sa position. La fermeture actuelle de la ligne n'est pas de son fait.

Pour l'avenir, la Région n'est que l'une des multiples autorités politiques et organismes techniques publics exerçant une responsabilité dans le secteur (Région AO TER, AO transport scolaire). Le juge n'a pas terminé son instruction, donc sa recherche des responsabilités, et c'est le procès éventuel qui conclura sur les responsabilités pénales.

La desserte ferroviaire n'est pas le seul sujet à traiter dans le cadre de la recherche d'une meilleure sécurité dans la zone. Le besoin de transport scolaire dépend de décisions des parents concernés par le trajet, et de l'Education Nationale. Les aménagements éventuels de l'infra ferrée et des voiries routières (Départementales 612 et 46) devront être examinés. Le BEA-TT a montré des insuffisances dans certains textes techniques élaborés au niveau national.

Modifié par PN407
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Il y a 11 heures, capelanbrest a dit :

 

 

 

Je veux qu'il y ait de l'émotion dans cette affaire mais faut pas prendre le péquin lambda pour plus con qu'il ne l'est.

Malgré tous les dires des uns et des autres, je reste convaincu que pour SNCF et la Région l'occasion est hélas trop belle pour fermer. ;)

après ça n'est que mon ressenti vu de ma fenêtre...

 

 

+1 !

ON est pris pour des crétins, ça c' est sur !

Malgré que la région Occitanie soit pro-rail, la décision de fermer la ligne vient de plus haut, mais ou ? Je ne suis pas convaincu que ce soit la justice, qui ait pris cette décision.

Peut-être la DRIRE ( ex DDE ou Ponts et chaussées ), vous savez, les "Oranges "  !

Le 18/06/2019 à 17:00, ADC01 a dit :

  Et encore, et encore ton même discours bileux envers le transport routier, pourtant, je pense que tu dois y a voir recours comme tout un chacun, rien pour pour te nourrir, discours nauséabond au possible qui devient lassant.

 

Mon discours nauséabond sur le transport routier longue distance qui veut tuer le chemin de fer Français, je persiste et signe. Pour m' amener à bouffer, c'est du trafic LOCAL, qui n' a  pas vocation à tuer le rail, mais à le COMPLETER.

Pour les sociétés d' autoroutes, les sociétés comme Willy BETZ, qui exploitent des camionneurs Polonais, en se foutant pas mal de la législation du travail Française, je conserve un discours nauséabond( Dans les autres pays Européenns ,Willy BETZ respecte les lois, en faisant transiter ses camions par HUPAC ou la ROLA ! )

En France, ces transporteurs sont des profiteurs nauséabonds de ces abjectes sociétés de tunnels routiers Alpins, qui ne pensent qu' à leurs interêts en se foutant pas mal de la pollution de la Maurienne, et de la vallée de CHAMONIX.

Ce sont ces sociétés filiales de EIFFAGE ou de VINCI qui tuent le rail !

Citation

 

 

 

Modifié par BAISIN
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il y a 18 minutes, BAISIN a dit :

Malgré que la région Occitanie soit pro-rail, la décision de fermer la ligne vient de plus haut, mais ou ? Je ne suis pas convaincu que ce soit la justice, qui ait pris cette décision.

C'est ton droit de penser ce que tu veux mais tout le monde le dit, c'est au juge qu'appartient la décision, et si comme je le pense, il subit des pressions pour autoriser la réouverture de cette ligne, il persistera à la maintenir fermée pour montrer que c'est lui qui tient les commandes.

il y a 21 minutes, BAISIN a dit :

Pour m' amener à bouffer, c'est du trafic LOCAL, qui n' a  pas vocation à tuer le rail, mais à le COMPLETER.

 

Et l'ordi dont tu te sers, il est local aussi, tes fringues aussi, je suppose, tes chaussures, ton équipement ménagers etc, etc ? Tu as bien de la chance d'habiter juste à coté de tous ces fabricants.

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Il y a 18 heures, jackv a dit :

les pn c'est devenu discutable .. .pour qui ?

 et si c'est discutable et qu'il y a des risques de non fonctionnement ,c'est TOUS les pn qu'il faut fermer..

Il y a un risque, tu le sais très bien. Il y a même un article réglementaire à ce sujet : raté de fermeture.

Alors, on ferme tout?

Ou on améliore le système, datant quand même des années 60? Y a que le chemin de fer qui se permet un tel immobilisme.

Modifié par likorn
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il y a 23 minutes, BAISIN a dit :

En France, ces transporteurs sont des profiteurs nauséabonds de ces abjectes sociétés de tunnels routiers Alpins, qui ne pensent qu' à leurs interêts en se foutant pas mal de la pollution de la Maurienne, et de la vallée de CHAMONIX.

Je connais très bien la Maurienne, et je peux te dire que la première source de pollution de cette vallée n'est pas le trafic routier , qui d'ailleurs n'est plus ce qu'il était, quand j'emprunte la A 43 (pour engraisser les sociétés d'autoroutes au passage),  le trafic est dérisoire à l'image du trafic ferroviaire, mais toutes les usines pétrochimiques, tel l'usine de la Chambre, ou feue l'usine d'Epierre avec sa fumée parfumée au souffre. D'ailleurs je m'y rend au mois de Juillet..  Pour te faire râler, je vais faire 2000 kilomètres d'autoroutes concédés plus le viaduc de Millau, je soutiens les majors des BTP qui ont investis dans ce business et contribue aussi via la TVA, qu'il ne faut pas oublier va dans les poches du fisc), au budget national.  Je ne me plains pas , c'est un choix que je fait de circuler ainsi.

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Il y a 6 heures, likorn a dit :

Il y a un risque, tu le sais très bien. Il y a même un article réglementaire à ce sujet : raté de fermeture.

Alors, on ferme tout?

Ou on améliore le système, datant quand même des années 60? Y a que le chemin de fer qui se permet un tel immobilisme.

Sur le secteur de CE PN (voirie routière dont carrefour voisin du PN, infra ferrée, Train TER, bus scolaire), il y a eu malheureusement bien plus qu'un risque. Comme tu dis, on peut chercher à améliorer le système, sans "immobilisme" mental. Au moins à mon avis le "système local" (installations, mobiles et acteurs humains) qui a clairement été défaillant, sans partir sur des "généralités générales".

Cet accident a eu lieu entre deux mobiles assurant chacun un service dont la Région est Autorité Organisatrice : TER, bus scolaire. La Région n'est gestionnaire ni de la voirie, ni de l'infrastructure ferrée, ni de l'implantation des collèges, ni de la "sectorisation" des élèves (affectation des élèves habitant une commune donnée à un collège donné). Elle organise des services, et les usagers / électeurs attendent un service public sûr.

Chercher à améliorer le "système local" avec plus de sécurité apportée aux voyageurs TER et scolaires, ainsi qu'à leur personnel de conduite, me semble de bon sens. Cà  suppose de mettre tous les responsables autour de la table (il y en a un paquet) pour trouver une solution plus sûre, et acceptable par toutes les catégories de citoyens concernés, dont tous ceux qui ont souffert et souffrent encore, à vie pour certains des estropiés physiques et psychologiques. Désolé pour le sentimentalisme, mais respect pour ceux qui ont connu un Noël avec une assiette vide installée sur la table, et le cadeau acheté le 16 décembre devenu inutile. Y a pas que des esprits forts dans une communauté humaine.  

Modifié par PN407
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Il y a 6 heures, PN407 a dit :

Au moins à mon avis le "système local" (installations, mobiles et acteurs humains) qui a clairement été défaillant, sans partir sur des "généralités générales".

Il s'agit donc d'une analyse globale de ce système local.
La réflexion qui doit être menée (et qui aurait du être menée avant même cet accident qui semble être le 1er sur ce PN) concerne l'évaluation des cas de défaillance possible de l’ensemble du système local, afin d'éviter le risque de collision entre les mobiles ou entre mobiles/installations ou mobiles/humains, et ceci dans toutes les conditions, en prenant en compte les défaillances techniques et les erreurs humaines.
Ce type de réflexion existe dans de nombreux autres domaines, certains à risque étendu (nucléaire, aéronautique, bactériologique). Mais comme il existe une limite à chacun des critères, il y aura toujours une confrontation entre le "niveau de risque acceptable", les moyens à mettre en œuvre, et les coûts acceptables.

Ce qui peut être un frein à cette démarche, c'est la notion d'amélioration par rapport à l'existant : par exemple, élaborer un nouveau système plus sécuritaire mais subir un accident peu de temps après entraînerait certainement de lourdes conséquences pour les initiateurs de la démarche.
Donc en amont, ça peut amener à sélectionner les propositions les moins innovantes mais les plus éprouvées, voire les solutions les moins intelligentes....
Entre autres, concevoir un pont-route est une solution dont le coût se chiffre certainement à plusieurs dizaines de fois le PIB de la communauté de communes, pour une fiabilité de l'ordre de 99.9% (se rappeler de l'accident de vitry sur seine).
Ou encore, fermer définitivement la ligne ferroviaire est une solution dont la fiabilité atteint 100% avec un coût de mise en œuvre proche de 0.

On peut aussi établir des hiérarchies diverses dans ce système local.
Hiérarchie chronologique : la route existe depuis plusieurs siècles, le chemin de fer existe depuis plus d'un siècle, les autobus existent depuis près d'un siècle, le PN à SAL existe depuis un demi-siècle, ... etc, jusqu'au nouveau collège qui existe depuis 2015. Donc c'est plutôt la construction du collège qui aurait du impliquer l'analyse globale.
Hiérarchie d'usage : la route est circulée par xxxx véhicules chaque jour, la voie ferrée est circulée par xx trains chaque jour, les autobus transportent xxx personnes chaque jour, les trains transportent xxx personnes chaque jour, etc.... Donc ce serait plutôt à la voie ferrée de s'effacer devant la route.
Et aussi, hiérarchie financière, hiérarchie écologique, hiérarchie temporelle (un pont-route serait achevé trop longtemps après les élections).

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ça n'est pas une histoire de sentimentalisme, c'est juste faire preuve de pragmatisme et la solution est connue : supprimer ce passage à niveau et faire en sorte que toutes les parties puissent y trouver avantages.

après c 'est une histoire de volonté politique et de budget et c 'est là, qu'au delà des apparences et de tout sentimentalisme, que les avis risquent bien de diverger entre les parties que sont les collectivités et leurs représentants.

les parents veulent que les moment puissent bénéficier d'un ramassage scolaire efficace et sécurisé, les usagers de la ligne revoir leur trains circuler et la vie retrouver un cours normal au quotidien.

mais comment à quel prix et qui paie voila à quoi se résume froidement la problématique . (les actions en justice et le déroulé de l'enquête sont un autre versant de la problématique, pouvant notablement influer sur les solutions envisageables, mais par forcément possiblement réalisables si au bout du compte tout le monde ne se range pas à mon postulat de départ (pour différentes raisons principalement budgétaires).

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Il y a 3 heures, capelanbrest a dit :

ça n'est pas une histoire de sentimentalisme, c'est juste faire preuve de pragmatisme et la solution est connue : supprimer ce passage à niveau et faire en sorte que toutes les parties puissent y trouver avantages.

 

 

Le problème c'est pas le passage à niveau ce sont les carrefours à proximité immédiate.

On gagnerait en sécurité à mettre certaines de ces rues en impasse ou à les dévier pour ce qu'elles se raccordent à la route principale beaucoup plus loin...

En même temps ce serait un peu incantatoire, car ce PN n'est pas particulièrement accidentogène, il a juste eu la malchance d'être là au mauvais moment...

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Il y a 13 heures, cc27001 a dit :

Il s'agit donc d'une analyse globale de ce système local. OUI dans mon esprit
......

[je ne reproduis pas tout, mais j'ai évidemment lu tout ton texte, plus capelanbrest, plus Mak]

 

J'adhère à l'objectif exprimé par capelanbrest :

"les parents veulent que les enfants puissent bénéficier d'un ramassage scolaire efficace et sécurisé, les usagers de la ligne revoir leur trains circuler et la vie retrouver un cours normal au quotidien".

 

Je pense qu'il peut y avoir différentes étapes, par exemple 3 :

Etape 1 --- autoriser des dérogations à la "carte scolaire" pour les parents qui le souhaitent, parce que c'est trop dur pour eux d'imaginer leurs enfants franchir de nouveau ce PN. C'est peut-être déjà fait, sans le crier sur les toits.

D'un autre côté, rester en un lieu où l'on a souffert et où l'on se répare "ensemble" (élèves-copains, équipe administrative et enseignante, équipe de soutien spécifiquement mise en place) a un sens…et le collège Christian-Bourquin est moderne, bien équipé et beau :)

https://www.lindependant.fr/2015/12/23/le-college-christian-bourquin-inaugure-avec-la-jeunesse,2132492.php

 

Etape 2 --- proposer (travail à charge des élus concernés) de définir entre "parties prenantes" (quiconque, individu ou groupe, se considère partie prenante en est une, je n'ai pas d'autre définition : bienvenue aux bâtisseurs :-) une première étape provisoire, de mise en œuvre rapide, jugée acceptable par ces "parties prenantes", autour de l'idée "il faut bien vivre, et aller plus loin prend du temps (réflexion, puis réalisation) et de l'argent".

 

La réflexion devrait être à mon avis:

------ commune, surtout pas limitée à un groupe de travail entre "techniciens" (les techniciens travaillent sur les orientations exprimées et débattues dans le groupe, dont ils font bien sûr partie),

------ pilotée par un "élu garant" (ou une personnalité locale garante) crédible en tant que garant tant auprès des élus que des divers groupes de citoyens se jugeant "partie prenante"

Aux points indiqués par capelanbrest ("comment, à quel prix, qui paie") j'ajoute comme point à prendre en compte : quel délai de mise en œuvre sur le terrain ?

 

Même pour cette première étape de réflexion et de définition de premières décisions sur l'utilisation du "système local "carrefour + PN + TER + Transport scolaire", je pense qu'il faudra peut-être attendre la fin de l'instruction judiciaire, et en particulier ses conclusions en matière de responsabilités.

Il est à mon avis très difficile de faire réfléchir sereinement des élus ou des techniciens qui ont une menace de mise en examen qui plane au-dessus de leur tête, ou de celle de collègues proches ("omerta" professionnelle bien connue, et tétanisation : "Si je touche à quelque chose, y en a qui vont dire que je reconnais ma culpabilité ; et d'ailleurs mon conseiller juridique me préconise de rester immobile et silencieux").

 

Etape 3 --- mener dans la même formation, avec la contrainte de lever au plus tôt, mais sans précipitation, la situation provisoire, la définition d'une situation stable et acceptée à plus long terme (je vote pour mettre les propositions de Mak et capelanbrest dans le grand sac "à examiner ")

 

Comme tu le dis, il s'agit bien dans mon esprit d'une analyse globale de ce système local. En plus, les choix ne seront pas seulement techniques, il faudra aussi traiter le sujet "politique" de l'acceptabilité sociale par des "parties prenantes" aux situations objectives et émotionnelles diverses, et toutes "légitimes". Tu nous a rappelé que çà existe dans d'autres domaines, et nous en a indiqué les difficultés techniques, dont le fait qu' "il y aura toujours une confrontation entre le niveau de risque acceptable, les moyens à mettre en œuvre, et les coûts acceptables".

Sur ce dernier point, je pense que bien des "citoyens" non techniciens, dans notre cas à Millas ou San Feliu, où je n'ai pas d'indice qu'on y roule sur l'or, sont capables de le comprendre.

 

Sur les hiérarchisations multiples et difficiles, à mon avis, le technicien, les oreilles et les yeux grands ouverts, laisse l'élu face au peuple et à ses composantes variées : bibliothèque ou court de tennis, boulodrome ou piste de skate, ne choisir que si vraiment il n'a pas pu trouver des subventions pour faire les deux, c'est le job de l'élu. Un assistant à maîtrise d'ouvrage / facilitateur élus-techniciens-"public" peut aider.

 

On est ici je pense sur un sujet dont sauf maladresse personne n'osera faire un sujet partisan si çà bosse de façon ouverte : ici, les enfants tués ou abîmés, le sort n'a pas demandé la carte du parti politique de leurs parents. Et l'amont de la vallée tient à ses trains.

 

De plus, quand il s'agit de définir une situation d'infras pour le long terme (système local routier et ferroviaire dans notre cas), un premier élu fait étudier, un second (peut-être pas du même "bord") commence à réaliser, un troisième cherche les financements (chaque "bord" est bienvenu pour aller taper ses potes :-), un quatrième inaugure …puis la vie un jour fait modifier…. Tous ont intérêt à ce que çà débouche, car ils visent tous le même fauteuil, et chacun pourra tirer le "bénéfice politique" de l'œuvre commune. Çà aide à la convergence :-)

 

"Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :

Polissez-le sans cesse et le repolissez ;

Ajoutez quelquefois, et souvent effacez" :-)

(Boileau)

Et toute ma sympathie aux "parties prenantes" qui viendraient voir notre site.

Modifié par PN407
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Autre solution,  faire d' une pierre, 2 coups:

Avant de rétablir la circulation ferroviaire, on SUPPRIME purement et simplement la PN et on le remplace par un pont rail ou pont route, en profitant de la fermeture au trafic ferroviaire.

C'est comme ça qu' on a fait à ALLINGES, finalement !

Je pense que la région OCCITANIE, pro-Rail, serait d' accord avec moi.

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il y a 20 minutes, BAISIN a dit :

Autre solution,  faire d' une pierre, 2 coups:

Avant de rétablir la circulation ferroviaire, on SUPPRIME purement et simplement la PN et on le remplace par un pont rail ou pont route, en profitant de la fermeture au trafic ferroviaire.

C'est comme ça qu' on a fait à ALLINGES, finalement !

Je pense que la région OCCITANIE, pro-Rail, serait d' accord avec moi.

Je ne suis pas sûr que ce que tu proposes soit acceptable en situation provisoire (avant mise en service du pont) par les usagers de la relation ferrée (locaux, mais aussi touristes souhaitant accéder en TC au Train Jaune et au domaine skiable) et par les parents d'élèves de San Feliu ayant besoin du car de ramassage scolaire.

Avant mise en service du pont, il faudra du temps, de réflexion, d'analyse comparée des options, de conception technique, d'enquêtes, d'expropriations, de réalisation, et de passation des accords techniques et financiers entre autorités responsables d'infrastructures (ferroviaire SNCF-R, routière D612, D 46 et voiries au nord immédiat du PN, "câbles et tuyaux" divers). La Région ne possède aucune infrastructure de transport.

Cà fait à mon avis un provisoire long, c'est pourquoi j'ai parlé d'étape 2  (provisoire et acceptable) et 3 (situation stable à long terme et acceptée).

  

Modifié par PN407
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Il y a 5 heures, BAISIN a dit :

Autre solution,  faire d' une pierre, 2 coups:

Avant de rétablir la circulation ferroviaire, on SUPPRIME purement et simplement la PN et on le remplace par un pont rail ou pont route, en profitant de la fermeture au trafic ferroviaire.

C'est comme ça qu' on a fait à ALLINGES, finalement !

Je pense que la région OCCITANIE, pro-Rail, serait d' accord avec moi.

Tu parles comme un livre Si on applique ta solution il faut compter encore 5 ou 6 ans voir plus de fermeture de la ligne entre les études , la recherche de financement et les travaux.De plus la justice n'autoriserait certainement aucun travaux avant l.a fin de l'enquête 

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Le 20/06/2019 à 07:21, cc27001 a dit :

On peut aussi établir des hiérarchies diverses dans ce système local.

Hiérarchie chronologique :

Donc c'est plutôt la construction du collège qui aurait du impliquer l'analyse globale.
 

cela me fait penser à mitry mory ou avec la construction de 2 usines gazechim (seuil haut) dans la zone industrielle de ce fait la gare est devenue en  zone seveso mais ou dans cette meme zone le département ou la ville a construit uncollege...va comprendre..

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Il y a 2 heures, jackv a dit :

cela me fait penser à mitry mory ou avec la construction de 2 usines gazechim (seuil haut) dans la zone industrielle de ce fait la gare est devenue en  zone seveso mais ou dans cette meme zone le département ou la ville a construit uncollege...va comprendre..

 Ce fut le cas de Woippy, les communes ont construit des lotissements tout autour, et meme une zone commerciale, ils avaient même pensé à construire le nouvel hopital de Metz, mais Woippy a été classé Seveso 2 du coup tout le monde pleure maintenant

Par contre, je vois le triage de Bale (Muttenz) , aussi classé Seveso 2 en plein milieu d'habitations, et ils ont construit un stade, une université et un centre pénal.

Une des rares restrictions que l'on a, c'est les soirs de match, on ne passe pas avec un train qui transporte certains produits

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Parce que Muttenz ne dépend pas de la directive SEVESO mais de l'Ordonnance sur les accidents majeurs.

D'ailleurs, quasiement toutes les principales voies ferrées suisses sont soumis à l'OFAM, c'est le cas de l'axe (Mulhouse)-Bâle-Olten-Lucerne-Gotthard-Chiasso. D'où les trains d'extinction des CFF. Nous sommes un immense site de risque chimique selon la loi.

Il est d'ailleurs faux de dire que tout peut être construit dans un périmètre proche des sites concernés, c'est simplement une compétence Cantonale. Par exemple, si le chlore ne transite plus par Genève-La Praille c'est justement pour satisfaire à l'application genevoises de l'aménagement du territoire qui sinon aurait continué de limiter l'urbanisation de la gare de triage. C'est le cas de Bâle RB, y a plein de trucs mais pas d'habitations à proximité immédiate (sauf droit acquis).

Nous sommes un petit pays, ne rien construire à 1500m de chaque zone de risque rendrait le pays invivable. Donc le travail porte sur la réduction du risque, puis son combat, mais sans imposer un systématique éloignement dans le texte. L'éloignement n'intervient qu'en cas de risque majeur et difficilement maitrisable selon l'application locale du droit. (C'est un principe Suisse, on applique localement car la souveraineté est locale.)

Ce n'est pas pour rien non plus qu'on teste nos sirènes chaque année.

https://www.admin.ch/opc/fr/classified-compilation/19910033/index.html

Modifié par likorn
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Il y a 4 heures, likorn a dit :

 Par exemple, si le chlore ne transite plus par Genève-La Praille c'est justement pour satisfaire à

On a une consigne que certains ont mal lu, il y a une restriction de vitesse à 30 km/h pour les trains transportant du chlore pour les passages en Suisse, sauf l'axe Mulhouse/Bale

Juste , comme je l'ai mis, les soirs de match, on a interet à etre à l'heure sinon, on ne passe plus

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Ah bon? Mon chlore, il roule à 100, tous les soirs,.

Y a par contre (enfin, je l'applique par habitude. J'avoue ne pas avoir suivi si c'est toujours valable) un abaissement de vitesse à 30 sur les aiguilles à 40, mais là il y a une réelle logique au vu de l'accident de 1994.

https://www.rts.ch/archives/tv/information/tele-journal/6744608-accident-ferroviaire.html

(Contrairement à ce qui est dit, le déraillement est survenu suite à un chevauchement de tampon. D'où les très nombreuses règles relatives à l’utilisation du frein électrique sur les aiguilles en déviation ainsi que la visite obligatoire du train consécutive à serrage à fond sur celles-ci).

Bref, tout ça pour dire que nos classements en zone dangereuse ne provoquent pas de réponse systématique ni forcément de zone d'exclusion, mais des zones de risque. Le but n'est pas d'avoir un risque inexistant mais maitrisable. Par ailleurs, l'industrie chimique ou pharmaceutique impose par son existence le transport, la manutention ou l'entreposage de substances dangereuses; viser l'extinction du risque reviendrait simplement à le délocaliser et cela n'est en soi pas plus acceptable tant économiquement qu'humainement (faire fabrique nos merdes en Inde m'indispose). Ainsi, l'idée de relocaliser le chlore en Valais est pour l'instant peu soutenue parce qu'il n'est pas prouvé que cela soit moins dangereux qu'un transport par le rail, ce qui est dangereux étant l'activité elle-même.

Cela peut paraitre hors-sujet, mais je ne crois pas que cela le soit. Le problème des PN's est entièrement centré autour de cette notion de risque, de maitrise de celui-ci et donc aussi d'acceptation de ses limites. Par exemple, il est assez tragique de voir une situation s'immobiliser parce que le but recherché est absolu. Ce qui devient alors totalement contre-productif : au lieu d'améliorer la situation, celle-ci reste figée dans une situation qui a déjà démontré ses failles mais à propos desquelles personnes ne veut prendre la responsabilité de n'avoir résolu que partiellement le problème. Pire : la crainte du dédommagement civile ou de la perte d'image pousse parfois à une certaine négation de failles clairement démontrées par l'expérience.

Ce qui, de mon point de vue et de mes très nombreux collègues, est tout à fait applicable aux PN dit "locaux",  pour lesquels il n'existe aucune boucle de rattrapage tant en cas de raté de fermeture que de véhicules coincés ou encore de franchissement illégal.

Or, sans tout résoudre, sans devoir équiper entièrement tout le réseau en une nuit, il est relativement facile d'améliorer la situation et de réduire ces risques, pas à pas, point par point, sans investir autant que dans un pont-route, sans fermer toutes les lignes ferrées, sans s'arc-bouter sur la responsabilité individuelle.

Mais des accidents, il y en aura encore, quoi que l'on fasse. C'est absolument certain. Simplement, il y en aura moins si l'on fait quelque chose.

Modifié par likorn
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Allez, je me cite pour recentrer.

Citation

Cela peut paraitre hors-sujet, mais je ne crois pas que cela le soit. Le problème des PN's est entièrement centré autour de cette notion de risque, de maitrise de celui-ci et donc aussi d'acceptation de ses limites. Par exemple, il est assez tragique de voir une situation s'immobiliser parce que le but recherché est absolu. Ce qui devient alors totalement contre-productif : au lieu d'améliorer la situation, celle-ci reste figée dans une situation qui a déjà démontré ses failles mais à propos desquelles personnes ne veut prendre la responsabilité de n'avoir résolu que partiellement le problème. Pire : la crainte du dédommagement civile ou de la perte d'image pousse parfois à une certaine négation de failles clairement démontrées par l'expérience.

Ce qui, de mon point de vue et de mes très nombreux collègues, est tout à fait applicable aux PN dit "locaux",  pour lesquels il n'existe aucune boucle de rattrapage tant en cas de raté de fermeture que de véhicules coincés ou encore de franchissement illégal.

Or, sans tout résoudre, sans devoir équiper entièrement tout le réseau en une nuit, il est relativement facile d'améliorer la situation et de réduire ces risques, pas à pas, point par point, sans investir autant que dans un pont-route, sans fermer toutes les lignes ferrées, sans s'arc-bouter sur la responsabilité individuelle.

Mais des accidents, il y en aura encore, quoi que l'on fasse. C'est absolument certain. Simplement, il y en aura moins si l'on fait quelque chose.

 

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  • 1 mois plus tard...
Il y a 10 heures, 30kg est a dit :

Bonsoir  .  On parlait de réouverture pour juillet. Qu'en est il ?

C'est encore quelqu'un qui s'est avancé sur une date et à qui n'appartient pas cette décision, il aurait mieux valu qu'il se taise..............

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Citation

C'est encore quelqu'un qui s'est avancé sur une date et à qui n'appartient pas cette décision, il aurait mieux valu qu'il se taise..............

C'est quand même du jamais vu un tel délai ... Pas très clair tout ça ...

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Il y a 2 heures, 30kg est a dit :

C'est quand même du jamais vu un tel délai ... Pas très clair tout ça ...

Le pouvoir semble terrorisé par de possibles réactions en cas de remise en service.

Pas très glorieux, ça ressemble à un effondrement politique...

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