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Le Web des Cheminots

kirikou75008

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Messages publiés par kirikou75008

  1. Pour Rhône Express il suffit d'aller sur la page wikipedia du projet tout y est indiqué.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Rhônexpress

    Pour le raccordement ferroviaire de l'aéroport de Vatry:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_Coolus_à_Sens

    ou

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_Fère-Champenoise_à_Vitry-le-François

    qui permettrait de relier l'aéroport à Paris via la Ferté Gaucher.

     

    Au passage je suis étonné par les 500M€ j'avais entendu ce montant mais c'était pour la réouverture complète et l'électrification de la liaison Reims - Troyes

  2. Le 29/06/2017 à 16:10, TRAXX186 a dit :

    Ca fait vraiment mauvais genre pour le monde ferroviaire.

    Sur les articles de la presse en ligne on voit l'article sur cet incident et juste en dessous un article sur l'ouverture au service d'une nouvelle LGV. Devinez quelle actualité va éclipser l'autre.

     

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  3. Le 16/02/2017 à 08:24, yeti01 a dit :

    Pas un chanceux, un criminel : un chauffeur polonais qui passait par les petites routes pour éviter les péages autoroutiers ...

    L'accident a fait 3 morts et 17 blessés, le chauffeur a été condamné à 8 ans et demi de prison

    Voir là (en anglais) https://en.wikipedia.org/wiki/2015_Studénka_train_crash

    Il est coupable d'avoir forcé le passage. Les petites routes n'y sont pour rien dans le non-respect flagrant de la signalisation routière.

    Après, quand on y regarde de plus près, cet accident fait vraiment peur: le chauffeur pouvait largement continuer sa route mais il s'est arrêté pile poil pour que le train tape entre le tracteur et les roues de la remorque. Il a même avancé légèrement pour que l'impact ait bien lieu à ce niveau.

    D'ailleurs au sujet de cet accident, a-t-on des infos sur les radars automatiques de passage à niveau? j'avais entendu qu'il était question d'en implanter en France.

  4. Il y a 22 heures, Maxime078 a dit :

    C'est pour les trains vers Malesherbes 

    perso je trouve qu'une nouvelle ligne Transilien au départ de Austerlitz aurait mieux desservis cette branche...

    Je crois que j'ai vu passer récemment un petit site internet qui mentionnait l'idée d'un transilien R

    Paris Austerlitz - Juvisy - Brétigny - Malesherbes.

    Je trouvais l'idée interessante aussi.

     

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  5. Ah oui, je me rappelle maintenant: La SNCF ne voulait pas homologuer ce matériel en raison de performance insuffisantes qui auraient pénalisé le trafic sur la LGV la plus chargée de France et les Italiens au lieu de développer un matériel roulant plus performant ont décider de faire chier la SNCF avec l'homologation de son matériel en Italie.

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  6.  

    Il y a 15 heures , Inharime a déclaré:

    Objection votre honneur, c'est sur la A (RATP) qu'ils sont apparus en premier.
    A l'origine seules les lignes RER devaient être concernées et ce n'est que progressivement qu'ils ont été appliqués à l'ensemble des circulations.
    A noter également que les trains de la SNCF ont un code mission et un numéro alors que pour la RATP le code mission, associé à 2 chiffres, remplit cette fonction. Ce qui fait que lorsqu'il y a plus de 49 trains effectuant la même mission il faut créer un second code...et donc c'est contraire à l'idée de départ (un type de desserte=un code). En outre la dissociation code/numéro permet (théoriquement) d'appliquer le même code à des trains circulant sur des lignes différentes (j'ai le souvenir des TESA qui étaient dans ce cas).

     

    Il y avait les missions Vick (Versailles sur la C et Villiers-le-Bel  sur la D)

    Il y a 5 heures , 5121 a déclaré:

     

    ne vous battez pas ... c'est sur la C et c'est pour ça qu'ils y sont immédiatement compréhensibles, puisque l'espace des codes était encore vierge !!!:Smiley_24:

    le K a été pris pour MassyPal par la  RATP parce que les MONA circulaient déjà, et, paraît-il, il y aurait eu confusion à St-Michel entre les M du C et les M du B  !!!! :Smiley_36:

    comme de toutes façons, il y a plus de 26 destinations sur le réseau, les doublons sont maintenant inévitables, ce qui rend l'attitude de la RATP à l'époque aussi incompréhensible que les codes affichés.

    J'ai été pris d'un doute, vu que le MS-61 est équipé d'origine pour cet affichage, mais il a été au début (et au moins jusqu'à la disparition des Z sur la B ) utilisé pour afficher seulement un numéro. Ce qui revenait au même pour les usagers qui, pour beaucoup, savaient que les 700 étaient St-Rémy, les 300, Massy et les 000 Robinson. Par la suite, à leur création, les Orsay ont été pris dans les 500, tandis que les 600 étaient les dessertes marchandises

    Pour info complémentaire, l'installation du caisson de code mission sur les 5300 date d'octobre 1981. Cet afficheur a remplacé un dispositif placé derrière la fenêtre droite de cabine. J'ai sous les yeux des photos datant d'à peu près la même époque,  de MS-61 affichant bravement un numéro de train à 4 chiffres 

    ceci écrit, je ne persiste pas et ne signe pas !!!

    Merci pour ces informations je m'étais toujours demandé d'où venait ces codes.

     

  7. Il y a 1 heure , CRL COOL a déclaré:

    Les photos aériennes sont réellement impressionnantes. Depuis la catastrophe d'Eschede (ICE ayant percuté un pont), on se demandait ce que ça donnerait si ça arrivait à un TGV. On a désormais la réponse.... Et j'ai bien peur que l'argument sécuritaire de la rame articulée ait vécu.

    J'aurais tendance à dire le contraire. Quand on regarde la trace de terre labourée on dirait que la rame a conserve son intégrité jusqu'à ce qu'elle butte sur le bord du canal. Un rame non articulée se serait mis en accordéon, les voitures se seraient écrasées les unes contre les autres et on aurait pas eu "seulement" 10 mort. D'autant qu'à Eschede la dislocation de la rame a precede le choc avec le pont.

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  8. Oui, là on part dans des considérations de macro-économie, qui, si elles sont intéressantes et sont connectées au problème des infrastructures, s'éloignent un peu du champs des La structure de l'économie française (d'une part) et de l'économie mondiale (d'autre part) fait qu'il serait TRÈS difficile de sortir de l'euro et du marché commun sans une perte phénoménale de PIB.

     

    Le PIB est malheureusement un indicateur qui est trop global pour comprendre ce qui se passe et agir. Le vrai problème c'est que c'est une aberration de faire fabriquer des produits manufacturés à l'autre bout du monde quand on a sur place toute la main d’œuvre (chômage élevé) et le savoir faire pour le faire en local. Donc avec des droits de douanes, le but est d'arrêter de faire produire à l'étranger (et nous endetter auprès de nos fournisseur) ce que que nous pouvons produire sur place.

    L'agriculture en France, c'est moins de 2% du PIB, les importations, près de 30,5% (avec un pétrole peu cher, qui plus est). Sans parler de l'exode des entreprises internationalisées que nous connaitrions avec ce type de mesures...

    La population mondiale est en pleine explosion, l'agriculture donne à la France un vrai pouvoir de négociation face à des pays qui ne peuvent pas assurer leur autonomie agricole comme la Chine, l'Inde, Le Japon ou la Corée.

    L'exode des entreprises internationalisées serait une bonne chose puisqu'elle permettrait à des entreprises nationales d'émerger, c'est ce qui s'est passé en Chine et en Russie.

    Aujourd'hui, personne n'a de plan de sortie crédible (même un tout petit peu). cf Les prévisions écos sur une sortie du R-U de l'UE

    Ce n'est pas parce que les oligarques qui sont en place n'ont pas de plan de sortie crédible (comprendre: qui leur permettra de conserver leur pouvoir) que la sortie est impossible. Les grecs sont en train de se faire étrangler par leur créanciers et rien ne dit qu'il ne va pas nous arriver la même chose dans un futur plus ou moins lointain.

    La soumission aux banques relève du mythe :

    Mais bien sûr.

    Le pouvoir des créanciers est tellement inexistant que:

    • On nous a fait tout un drame sur la perte du AAA de la dette française,
    • On nous rabâche qu'il faut brader les biens et les entreprises publics aux plus offrants pour pouvoir rembourser la dette,
    • On nous dit qu'à cause de la dette il faut dérembourser les médicaments,
    • On nous qu'à cause de la dette il faut allonger la durée de cotisation.

    il y a aujourd'hui un tel excédent mondial d'épargne que les dettes "sures" (les États de l'OCDE et les débiteurs assimilés) sont RÉMUNÉRÉES en termes réels par les créanciers.

    Je suis bien d'accord avec ça mais il serait bon de savoir qui détient cet excédent d'épargne.

    Justement parce que les cours boursiers sont rendus extrêmement volatils par cet excédent d'épargne (qui génère des hausses déconnectées de la réalité, jusqu'à correction par le marché (krach)).

    Vous donc reconnaissez l'existence d'une bulle financière c'est bien. Maintenant il faut enquêter pour voir d'où vient la masse monétaire engagée dans cette bulle. Je ne serait pas étonné que les dettes publiques et privées y soient pour quelque chose.

    Aussi, il faudrait permettre en Europe à d'autres acteurs que les banques de profiter du Quantitative Easing ou durcir les règles prudentielles pour diminuer les placement boursiers des grandes banques au profit de placements moins risquées (comme la dette des États et assimilés).

    ...

    D'autres acteurs comme par exemple les états et collectivités? Et sinon vous êtes en train de remettre sur la table la séparation stricte entre les banques de dépôt et les banques d'investissement.

    Aux USA, le Quantitative Easing a largement profité aux travaux d'infrastructure (et pas par le biais de concessions et de PPP foireux...)

    Si vous avez des sources pour justifier cette affirmation je suis preneur.

     

    Le problème est qu'aujourd'hui, une bonne part des instruments macro-économiques sont inopérants et que personne ne sait comment appréhender les problématiques d'excédent d'épargne et de vieillissement. Ainsi, on est au coeur du débat économique, mais rien ne s'est dégagé pour l'instant...

    Je crois que le problème est beaucoup plus simple: Il y a des gens qui ont joué à détourner le fonctionnement appareil financier pour tout un tas de raisons. Le détournement est tel que l'argent ne rémunère que très peu les travailleurs et fragilise les entreprises. De cette situation résulte la paralysie lente de l'économie. Cette paralysie de l'économie pèse sur les finances publiques et entraîne de gros problèmes dans l'entretient des infrastructures.

    La situation actuelle pose énormément de problèmes mais on ne peut pas en sortir sans que des gens haut placés dans le monde de la finance perdent une partie de leur pouvoir et même que certain d'entre eux soient jugés et condamnés pour crimes financiers et même crimes contre l'humanité dans certains cas (création délibérée de famines à l'échelle d'un pays, financement du fondamentalisme islamiste ...)

    Ceux qui tirent les ficelles ne veulent pas qu'on remonte jusqu'à eux et donc font dire aux journaux dont ils sont propriétaires que le problème est insoluble et que personne ne comprend rien à ce qui se passe.

     

  9. Ils ont fait défaut : ils ont arrêté de payer. Sauf que les créanciers détiennent toujours la dette. D'ailleurs, ils en ont renégocié la majeure partie (ils n'ont pas tout payé, mais ils en ont payé une partie), seuls quelques spéculatifs essayent toujours de se faire rembourser à 100%.

    En fait de repartir de zéro, ces États ne peuvent plus emprunter sur les marchés. Ils sont donc condamnés à avoir un excédent commercial. Impossible pour la France.

     

    Il n'en demeure pas moins que ce n'était pas le sens de mon propos  : on ne peut pas comparer un ménage à un État ou à un détenteur d'infrastructure publique. Surtout, la liquidation est impossible  :  aucun créancier ne va saisir une voie ferrée. C'est pour ça que la dette est tout à fait supportable et qu'on peut se contrefouttre de son niveau, tant que son service (les intérêts) reste supportable. Or il est bien dommage de ne pas profiter de la période où les intérêts réels (taux sans l'inflation) sont nuls pour améliorer le réseau, parce que "ça coûte". Tous les pays avec un rail privé ou régit selon les règles du privé se sont jetés sur cette opportunité. Pas la France...

    La France a été en excédent commercial dans le passé. et si on introduit des droits de douane, qu'on change la règlementation pour limiter les mouvements de capitaux le pays reviendra naturellement à l'équilibre commercial et peut-être même en excédent grâce à notre agriculture. Mais ceci contredit le dogme économique actuel. Pour moi c'est une bonne chose qu'un pays soit interdit d'emprunter sur les marches financiers ça oblige à se remettre en question.

    D'autre part la dette des états donne le pouvoir aux banques et à ceux qui ont des liquidités a placer sans leur donner les responsabilités qui devraient aller avec. L'endettement des états et des établissements qui gèrent les infrastructures est une atteinte grave à la démocratie.

    Dans un débat auquel j'ai assisté une personne avait dit que l'entretient des infrastructure ne devrait pas être financé par l'endettement sur les marchés financiers mais par une redirection de l'argent émis lors des opérations de quantitative easing qui sert pour le moment à alimenter l'hyperinflation boursière.

  10. L'avantage du train sur l'avion c'est de déposer les passagers en plein centre-ville. Et si on éloigne la gare du centre ville on augmente en moyenne la distance a parcourir pour rejoindre la gare: c'est une question élémentaire de géométrie..

    La solution a adopter serait plutôt un plan du type Berlin avec les vraie gares terminus qui sont un peu excentrées (NordBahnhof et OstBahnhof) mais des lignes qui traversent la ville de part en part et se croisent à la gare centrale Berlin Hbf. Hambourg, Stuttgart, Zurich, Vienne, Anvers, Bruxelles, Barcelone et Madrid sont également organisées suivant cette logique.

    La volonté de sortir les gares parisiennes de Paris me semblait être le pur résultat de la pensée des promoteurs immobiliers qui voulaient récupérer tout les terrains occupés par les chemin de fer.

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  11. Même réflexion que ci dessus.....d'autant que si la voiture reste un moyen de transport, elle fut et reste un vecteur social de progrès pour la majorité des habitants exceptés peut être ceux qui ont la chance d’habiter des grosses métropoles bien pourvues en maillage de TC, permettant d'aller partout sans vraiment avoir besoin de bagnole....autant dire qu'elles se compte sur les doigts d'une main dans l'hexagone...

    Dés lors qu'un moyen de transport n'a plus la faveur des usagers potentiels pour quelques raisons que ce soit du reste ( service non efficient, attractivité réduite, passé de mode,

    devenu trop cher pour l'usager et/ou la collectivité, plus adapté au style de vie que souhaitent avoir les usagers potentiels et c etc ) tu pourras faire ce que tu veux autour de ta gare.....ça ne résoudra pas la problématique. (enfin me semble t'il) ;)

    Pour changer la donne, il ne faudrait pas que les 4/5 de nos 33000 villes et villages plafonnent à 4/5000 habitants. or si tu regarde bien ta géographie française, tu as quelques métropoles dignes de ce nom, quelques grandes villes, de nombreuse villes moyennes et une myriade d'oasis...le tout éparpillé sur un territoire de 550 000 km²..pas simple comme équation pour un mode de transport lourd.

    Je ne suis pas sûr que ce soit exactement la taille des villes qui soit un problème autant que leur répartition le long d'un axe (comparer le chemin de fer dans une plaine agricole vs une vallée montagnarde). Il faudrait un chiffre: combien de voyageurs par jour en moyenne faut-il pour qu'une ligne soit équilibrée du point de vue économique, c'est a dire que la fréquentation paie au moins les conducteurs de train, l'entretien du matériel et de la voie.

    Après, je suis d'accord pour dire que la SNCF a raté une adaptation. Quand on voit que les chemins de fer Suisses, Allemand et Néerlandais ont mis en place le cadencement de leur desserte sur l'ensemble de leur territoire depuis au moins les années 1970 alors qu'il n'est toujours pas généralisé (à ma connaissance) en France, je me dis qu'une remise en question interne à la SNCF est à envisager.

    J'imagine que les cadres de la SNCF se sont trop focalisés sur les grand projets d'infrastructure (électrification, dieselisation, arrivée du TGV, V 200) et ont négligé l'utilisation quotidienne du train. Ceci est une conséquence probable de l'intramuro-parisianisme de la classe dirigeante.

    Après au niveau du temps, il faut remarquer que depuis les années 1990 on assiste à une grande  vague de rurbanisation. De nombreux lotissements sont construit beaucoup à proximité d'une ligne de chemin de fer mais il n'est pas venu à l'idée de la SNCF de construire de haltes pour les desservir ni au maires de demander la création de telles haltes. Ce genre d’opération augmenterait la fréquentation du réseau en périphérie d’agglomération, ce qui augmenterait les rentrées d'argent et permettrait d'alléger le poids de la maintenance du réseau en général.

     

  12. je ne comprends pas cette démonstration : en quoi le fait que quelques commerces et quelques PME implantés à proximité d'une petite gare favoriserait il l'activité de celle ci et surtout de la ligne concernée....

    La gare est une chose mais ça peut n'être qu'un point de vente de billets, sans train....avec un arrêt TER car .

    Dans nos campagnes les exemples sont nombreux....donc l'activité d'une gare sur le plan ferroviaire ne dépend pas directement des commerces et autres PME ou TPME qui sont autours (sachant qu'une PME c 'est en moyenne 30/40 salariés)...

    Autrefois commerces et entreprises s'implantaient à proximité des gares.....car la gare était vitale en terme de déplacements/transport de fret et d'apport de salariés ou de clients pour les commerces.

    Mais depuis que l'automobile s'est vulgarisée, ce concept n'est plus d'actualité....et logiquement la desserte et les types de dessertes ont évoluées jusqu’à totalement disparaitre...au bénéfice du car, voir de rien du tout pour les transferts datant d'avant guerre ou des années suivantes....

     

    Je vais essayer d'éclaircir mon argumentation:

    1.

    L'exode rural n'est pas une nouveauté, il a commencé au XIXe siècle et a continué jusqu'à aujourd'hui donc les campagnes qui se vident c'est un phénomène dont l'évolution pouvait parfaitement être anticipée.

    2.

    Un regroupement de services et de commerces en une zone d'activité a tendance à favoriser les activités parce que c'est un point de repère vers lequel les clients potentiels vont converger.

    Quand vous êtres dans une zone rurale à basse densité de population, il y a une pénurie de clients et profiter de cet effet de zone d'activité est une nécessite pour les commerçants.

    3

    Le modèle socioéconomique du tout-voiture à effectivement diminué énormément l'importance du chemin de fer mais n'a pas changé le rôle structurant d'une gare dans l'aménagement du territoire. Les gares sont un point de repère qui vont décider des gens et des entreprises pour s'installer et être un point par lequel des touristes vont arriver dans votre région, faire que votre village sera mentionné sur les cartes d'office de tourisme.

    4.

    Certains services comme la poste, l'école municipale sont des points de repères pour les habitants du coin.

     

    Avec ça il était possible il y a 20 ans pour le maire d'une commune rurale de s'arranger avec le boulanger local, le bistrot local et le médecin local (qui existaient encore à cette époque) de se regrouper autour de la gare et de maintenir suffisamment d'activité pour maintenir un centre attractif autour de la gare et ce centre attractif autour de la gare augmente mécaniquement la fréquentation de la gare. Si tous les villages situés le long d'une ligne de chemin de fer pratiquent cette stratégie, on peut maintenir une fréquentation suffisante pour la ligne ferroviaire.

    Après réflexion et avoir regardé sur Google Map, je me rend compte que la stratégie que je décris semble avoir été mise en œuvre là ou c'était possible et a l'air d'avoir plutôt fonctionné (Cela se voit en regardant la répartition des bâtiments sur le territoire) mais il semble que la désertification ferroviaire semble être la conséquence de la dilution de l'habitat: Quand vous avez une commune constitués de plusieurs hameau sans avoir vraiment un bourg central beaucoup plus important que le reste des hameaux, cela semble rendre le développement communal difficile.

    Il y a aussi un problème de gare situées trop loin du bourg qu'elle doivent desservir et donc probablement moins fréquentées en raison de cet accès peu pratique.

    J'ai peut-être écrit un peut trop vite sur la marge de manœuvre réelle dont les maires disposent sur l'attractivité de leur commune mais je maintient quand même que la baisse de fréquentation des lignes ferroviaires et la suppression de desserte qui l'accompagne reste un problème d'aménagement du territoire qui pouvait être anticipé sur les 30 dernières années.

     

  13. Article qui évoque la possibilité envisagée de se debrouiller par soi-même, entendu petit collectif représentant une petite commune, ou regroupement de villages....

    ..là où l'Etat ne sera plus, dans ce nouveau desert Français, il est "suggeré" d'appliquer la célèbre formule " Aide toi, le ciel t'aidera..."

    N'est ce point ce qui transparait de plus en plus sur nombre de secteur où les services fondent ??....

    J'ai toujours trouvé ces mobilisations de maires qui se plaignent de la désertification de leur gare étrange.

    Quand vous êtes à la campagne, les zones où il y a un regroupement des petits commerces, des services municipaux et de la gare ferroviaire se portent plutôt pas mal. Même là où la densité de population est faible.

    Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi ces maires qui se plaignent n'ont pas pu mener un plan d'urbanisme concerté avec les entreprises du coin pour regrouper toutes les activités à côté de la gare ce qui aurait limité fortement la désertification de la zone et contribué à maintenir des petits commerces en activité.

     

     

     

  14. Je viens de voir passer cet article.

    Pour ceux qui aiment les sources primaires:

    Sur le site du cabinet de conseil fedea http://www.fedea.net/

    On peut trouver l’étude:

    http://documentos.fedea.net/pubs/eee/eee2015-08.pdf

    Ce cabinet a publié une étude qui concerne la privatisation des aéroports en Espagne.

    http://documentos.fedea.net/pubs/eee/eee2015-09.pdf

    Je pense que ça mérite une petite mise en perspective.

    J'ai survolé le rapport. Cette étude ne parle pratiquement pas de la France ou du Japon et n'étudie la rentabilité que des lignes espagnoles. Il faudrait lire de plus près mais je crois que le modèle laisse plutôt entendre que seuls les modèle économique de la France (Grande vitesse démocratisée) ou du Japon (offre très large segmentée pour tous les budgets). Le journaleux qui a pondu cet article me paraît être un escroc intellectuel vu le décalage entre ce qu'on trouve dans l'étude et ce qu'il écrit dans sa dépêche.

    Le programme de grande vitesse espagnole est beaucoup plus ambitieux que le programme français:

    cf https://fr.wikipedia.org/wiki/Alta_Velocidad_Española

    Les espagnols ont construit beaucoup plus de lignes à grandes vitesse que les français en beaucoup plus de temps. Mais paradoxalement, il semblerait que l'ADIF ait voulu maintenir l'AVE comme un train de luxe là où la SNCF a travaillé activement à démocratiser le TGV.

    Les LGV espagnoles comportent beaucoup plus d'ouvrages d'art que les LGV françaises comme par exemple le tunnel de Guadarrama de 30 km de long ce qui nuit probablement grandement à leur rentabilité, a l'opposé de la LGV sud-est qui comporte quelques petits viaducs et aucun tunnel.

     

    • J'adore 1
  15. Ce que tu appelles le bon équilibre moi je l'appelle le bon compromis......ce qui est plus précis,et pas forcément mieux disant pour les parties, car le compromis implique systématiquement des renoncements de part d'autre

    l'équilibre se bâtit en toutes pièces en amont.

    le compromis se trouve à postériori faute d'être à l’équilibre.

    c'est de la sémantique me diras tu, mais c'est une réalité. On le constate chaque jour ! :Smiley_04:

    si l'on prenait le soin de bâtir à l'équilibre dés le début, on aurait pas lieu de trouver des compromis ensuite....et c 'est valable dans tous les domaines :Smiley_04:

    La sémantique est importante. Quand les mots sont vidés de leur sens tout débat devient impossible.

    Les relation au sein de l'entreprise (pas seulement employeurs - employés) doivent à la fois se faire dans la recherche d'un compromis (Chacun fait un effort pour que ça marche, cet effort implique forcément quelques renoncements) et un équilibre (faire en sorte que tout le monde trouve son compte, ce qui implique d'être conscient des problématiques des uns et des autres)

  16. Non mais une analyse est souvnet différente selon que l'on est tel ou tel.....

    la catégorie socio professionnelle joue également un grand rôle sur la perception des choses.

    Question d'éducation à la base, de milieu professionnel d’intérêts parfois divergeants.

    Deux exemples :

    Qu'il soit facile ou pas de monter sa boite, le fonctionnaire de catégorie C ou le salarié de chez total c'est pas leur problème il vivent en général aux antipodes de ce concept. donc ils sont en grande partie hermétiques à ce discours.

    Le gérant de SARL lui devra y faire très attention et être pointu sur le sujet car il en va de la survie de son entreprise et de son existence même à la tête de l'entreprise....si en plus il n'a de gérant que pour la forme mais détient 90% du capital.....

    Ce que je veux souligner, c'est qu'en fonction du milieu où tu évolue professionnellement et civilement, ton prisme de vue sur ce qui est bien ou pas bien en terme de choix économique et:ou politique est forcément à un moment ou un autre différent.

    L'ouvrier ou le salarié ne peut pas avoir le même prisme de vue que celui qui est ou détient les affaires, même s'il est très cultivé, car à un moment ou un autre ses intérêts seront différents.

    Autre exemple concret : que toi gérant de Sarl tu sois pour une libéralisation du travail, le contrat unique, une sorte jobs act c'est compréhensible puisque c 'est une variable d'ajustement de ton activité....et donc de tes résultats.

    pour autant je ne pense pas que tes salariés aient la même opinion là dessus......surtout s'ils venaient à se retrouver sur la rampe de lancement ainsi facilitée...... :Smiley_04:

    Enfin avec une bonne instruction économique on peut toujours le comprendre (c'est mon cas) mais pas pour autant l'accepter et en faire son crédo (c'est également mon cas).....

    Comprendre ne veut pas dire accepter ou coopter.

    Donc vu ta situation professionnelle je comprends tes propos, pour autant je ne les partage pas dans leur intégralité. :Smiley_04:

    Oui je suis d'accord avec que tu as dit mais après ce qui est utile c'est de comparer les vue des uns et des autres pour avoir un regard juste sur le monde. Particulièrement dans une démocratie où les votes des uns et des autres conduisent à mettre en place des lois qui s'appliqueront à tout le monde.

    Nous avons chacun notre prisme mais certains se barricadent dans leur vision du monde là où d'autres essaient de se confronter à des vision concurrente pour élargir leur esprit.

    La meilleur attitude vis à vis de ces différences est de ne pas garder le silence et dire clairement ce qu'on pense (avec un peu de diplomatie quand même), ne pas rejeter en bloc les propos qui ne vous conviennent pas mais de faire le tri entre les point sur lesquels on est d'accord et les points sur lesquels on est pas d'accord. C'est comme ça qu'on fait avancer un débat.

    Après il semblerait que j'ai laissé un ambiguïté sur ma vision de l'économie d'après ta réponse.

    Je me méfie comme de la peste des deux extrêmes que sont le marxisme communisme d'un côté (auxquels les salariés ont tendance à adhérer) et du libéralisme de l'autre (auquel les indépendants ont tendance à adhérer).

    Pour moi le communisme n'est qu'une promesse d'égalité. Et en politique les belles promesses ne sont en général jamais tenues.

    Dans les états communistes tous les citoyens sont égaux mais certains sont plus égaux que les autres.

    De même je pense que le libéralisme n'est qu'une promesse de liberté. Dans un état libéral tous les acteurs économiques sont libre mais certains sont plus libres que les autres.

    Je défendrai plus un contrat social qui cherche le bon équilibre entre les intérêts divergents des salariés et des employeurs. Malheureusement j'ai l'impression que certains travaillent activement à empêcher la mise en place de cet équilibre, principalement parce qu'ils ont fait du conflit social leur fond de commerce ou leur outil de domination. Et ces fauteurs de trouble tuent la confiance au sein de l'entreprise.

    • J'adore 2
  17. Et Alstom, là dedans?

    A la lumière des informations disponibles, je dirai que les américains veulent la branche TGV de Alstom pour que General Electric puisse construire le réseau de TGV voulu par Obama. (Il me semble que Général Electric a l'écrasante majorité du marché ferroviaire là bas ou au moins les engins moteurs)

    Mais comme c'est un petit peu trop gros pour y aller directement alors on démantèle Alstom petit à petit en commençant par la branche Alstom énergie peu connue des français.

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