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La Sncf Lâche Du Lest Sur Les Rémunérations


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La SNCF lâche du lest sur les rémunérations

[19 mars 2005]

Répondant aux demandes syndicales, Guillaume Pépy, directeur général exécutif de la SNCF, a indiqué hier que l'entreprise était prête à aller «plus loin» que sa proposition initiale du 24 février de 1% de hausse des salaires sur 2005, jugées insuffisantes par les syndicats.

«Pour les salaires, nous avons mis au début de l'année 1% sur la table, a rappelé Guillaume Pépy sur BFM. Nous engageons une discussion salariale pour avoir un accord. Dans le cadre de cette discussion salariale, pour obtenir un accord, on ira bien entendu plus loin», a-t-il ajouté. En février, à la sortie de la première table ronde sur les salaires, Pierre Izard, directeur des ressources humaines avait déjà indiqué que l'entreprise pourrait aller plus loin en cas de signature d'un accord sur les salaires.

En revanche, la SNCF n'a rien laissé filtrer de nouveau sur le calendrier des négociations. Rebondissant sur l'annonce par Louis Gallois, le président de l'entreprise, d'un résultat courant d'«environ 130 millions d'euros» pour 2004 – confirmant ainsi le retour aux bénéfices de l'entreprise –, la CGT avait demandé jeudi «expressément de modifier le calendrier décidé unilatéralement par la direction pour rythmer le déroulement des négociations salariales 2005». Et hier, la CFDT-cheminots a demandé «l'ouverture d'une table ronde sur la politique salariale et de l'emploi». Pour le moment, des réunions bilatérales sont prévues, mais pas encore programmées avant une prochaine table ronde qui devrait se tenir en juillet ou en septembre.

Il est vrai que les comptes 2004 de l'entreprise publique, qui seront soumis au conseil d'administration du groupe la semaine prochaine et détaillés dans un document que Le Figaro Economie s'est procuré, ont de quoi attiser les convoitises des salariés. D'autant qu'outre la croissance du trafic, l'embellie est le fruit d'une politique d'économies qui s'est notamment traduite par la suppression de plus de 4 000 emplois, avancent les syndicats, alors que le budget initial établi en début d'année dernière prévoyait 3 505 suppressions d'emplois et une perte courante de 91 millions d'euros. De son côté, la direction avance que les suppressions de postes devraient finalement être moindres que celles initialement prévues. La CFDT a ainsi «déploré que l'amélioration de la situation financière de l'entreprise soit en majeure partie, le fruit de suppressions importantes d'emplois».

Le résultat courant de l'établissement public s'établit à 128 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 15,5 milliards d'euros (+ 5,31%) contre une perte de 204 millions en 2003. Trois éléments sont détaillés pour expliquer cette performance : la comparaison avec une période fortement marquée par les grèves de mai-juin 2003 ; la croissance du chiffre d'affaires et la maîtrise des charges d'exploitation, en dépit de l'augmentation significative des péages et des charges d'électricité. Le résultat net consolidé du groupe – y compris les filiales – s'établit à 323 millions d'euros, contre 11 millions d'euros en 2003.

http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20050319.FIG0109.html

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l'entreprise était prête à aller «plus loin»

Connaissant la générosité de Pépito cette phrase me laisse dubitatif !

Vont-ils nous accordés 0.1 % ?

:valoche:

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