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Le Web des Cheminots

Le bénéfice de la SNCF en forte baisse


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Bénéfice net 2008 de la SNCF divisé par 2, inquiétudes pour 2009

Reuters

La SNCF affiche un bénéfice net quasiment divisé par deux et indique que 2009 s'annonce difficile, confirmant cependant son intention de verser un dividende à l'Etat pour la deuxième année consécutive.

Conséquence de la nouvelle détérioration de ses activités dans le fret et la logistique, particulièrement au quatrième trimestre, et d'éléments non récurrents à hauteur de 428 millions d'euros, le résultat net du groupe public a totalisé 575 millions d'euros l'an dernier, à comparer à 1,11 milliard d'euros en 2007.

Le bénéfice opérationnel courant s'inscrit à 980 millions d'euros, contre 999 millions d'euros un an plus tôt, tandis que le chiffre d'affaires marque une croissance de 6,9% à 25,18 milliards.

L'endettement augmente de 33% à 5,9 milliards d'euros. ?????

Ces chiffres tiennent compte des activités du spécialiste de la logistique Geodis dont la SNCF a pris le contrôle en juillet dernier.

"Ce sont des comptes rassurants pour la SNCF, nous sommes restés largement bénéficiaires, mais le contexte est inquiétant pour 2009", a déclaré Guillaume Pepy, son président, au cours d'une conférence de presse.

"Il y a un vrai problème de visibilité actuellement. Notre obsession passera par le soutien au trafic loisirs qui progresse, le trafic professionnel étant encore très difficile. Dans cet environnement, il est compliqué de faire des prévisions", a-t-il expliqué.

Le dirigeant a assuré que le plan stratégique 2012, qui fixe un chiffre d'affaires à 36 milliards d'euros et un bénéfice opérationnel courant à deux milliards d'euros, était maintenu.

Dans un communiqué, la SNCF indique qu'elle versera un dividende de 183 millions d'euros sur la base de ces résultats. Un dividende de 207 euros, au titre du partage des bénéfices, sera accordé aux 201.340 salariés.

Guillaume Pepy a ajouté qu'en dépit du ralentissement économique constaté ces derniers mois, l'entreprise maintiendrait ses investissements, lesquels ont atteint 2,1 milliards d'euros en fonds propres l'an dernier, et qu'elle poursuivrait ses embauches, notamment dans l'ingénierie.

En 2007, la SNCF avait versé un dividende de 131 millions d'euros à l'Etat, le premier de l'histoire du groupe de transport ferroviaire.

Matthias Blamont, édité par Jean-Michel Bélot

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LE GOUVERNEMENT « PONCTIONNE » LA SNCF DE 183 M€ !!!

il touche aussi l'aprime mdrmdr

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il touche aussi l'aprime mdrmdr

les résultats sont moins bons, mais le dividende versé à l'Eétat est plus important! mdrmdr

La SNCF est vraiment une belle vache à lait!  mdrmdr

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les résultats sont moins bons, mais le dividende versé à l'Eétat est plus important! mdrmdr

La SNCF est vraiment une belle vache à lait! mdrmdr

Et nous les vauds de ville.

salut pousse cailloux, et oui, pas de petits profits pour le GVT, faut bien renflouer les caisses de l'état, pour prèter aux banques. mdrmdr

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Au passage, malgrè l'excédent réduit de moitié, l'état augmente sa ponction :

"La compagnie publique versera donc à l’Etat le deuxième dividende de son histoire, qui se montera à 183 millions d’euros. L’an dernier, l’Etat avait reçu 131 millions d’euros. Comme prévu, les 158.000 cheminots que compte la SNCF recevront 207 euros chacun."

le figaro, pourquoi pas

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Invité necroshine

http://www.lefigaro.fr/societes/2009/03/12...de-la-sncf-.php

Tirée par le TGV, l'entreprise a réalisé 575 millions de bénéfices l'anné dernière malgré les pertes abyssales du fret.

coeur-.gif C'est le calme avant la tempête. La SNCF a publié hier ses résultats 2008 qui font d'elle une entreprise profitable malgré la crise économique. Le chiffre d'affaires du groupe a progressé de 7 %, mais le résultat net de 575 millions d'euros est en baisse de 48 %. « Ce sont de bons résultats, résume Guillaume Pepy, le président de l'entreprise publique. Mais ils précèdent une année 2009 inquiétante ».

Le TGV a continué à doper les résultats de l'entreprise. Le chiffre d'affaires de la branche voyageurs France Europe (TGV et corails) a progressé de 8 % pour une marge opérationnelle en hausse de 13 %. L'activité voyageurs n'a pas souffert de la crise l'an dernier. Mais celle-ci commence à se faire sentir : la modeste prévision de hausse de 4 % de l'active en 2009 n'a pas été ­atteinte sur les deux premiers mois de l'année.

De son côté, le transport de marchandises est plongé dans la crise depuis le premier semestre 2008. La chute de son carnet de commandes s'est même précipitée en fin d'année pour atteindre « - 20 à - 25 %, parfois plus », selon la SNCF. L'activité fret a perdu 345 millions d'euros l'an dernier et s'attend à pire en 2009.

Selon nos informations, l'entreprise publique prévoit 435 à 600 millions d'euros de pertes cette année. « La chute des trafics est telle que les conséquences sur un système à coûts fixes difficile à faire évoluer peuvent être importantes pour l'ensemble de la SNCF, explique Pierre Blayau, le patron de la branche Transport et logistique. L'heure n'est plus à la littérature mais aux tableaux Excel : nous devons trouver des solutions rapidement. » L'équation semble pourtant difficile à résoudre face à des trafics en chute libre, des opérateurs de fret plus compétitifs et un transport routier qui a réduit ses marges du fait de la crise. Selon la SNCF, le régime social de ses cheminots lui coûte à lui seul 34 % de compétitivité.

« Une galaxie de filiales »

L'enjeu est aujourd'hui surtout de faire passer les réformes. La SNCF a proposé en novembre dernier une réforme sociale permettant aux agents du fret de travailler plus pour gagner plus. Elle a dû la retirer face à la mobilisation des syndicats. La direction de la SNCF ne compte pourtant pas en rester là. « Il est évident que nous préparons quelque chose », indique Pierre Blayau sans davantage de précision.

Depuis plusieurs semaines, l'entreprise négocie localement, quasi clandestinement, la réforme qui avait été rejetée au niveau national. Elle planche également sur la création d'une « galaxie de filiales » en fonction des activités et des marchandises transportées. « Sur certains marchés, nous nous demandons si nous ne serions pas ainsi plus efficaces », confirme un cadre de la SNCF. Selon la CGT, la création d'une société dédiée au transport combiné rail-route serait déjà à l'étude.

Ces mesures sont attendues de pied ferme par les syndicats qui sont en campagne pour les élections professionnelles organisées à la fin du mois. Il y a pourtant urgence à réformer une activité fret qui devrait renouer cette année avec les pertes records de 2003.

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Invité necroshine

et voici une autre version :

http://aubin.blogs.nouvelobs.com/

SNCF : les bénéfices chutent, la ponction de l'Etat augmente</h3> Ne cherchez pas de logique dans la gestion du système ferroviaire français. Fret SNCF boit la tasse. Cette activité va au devant de profonds bouleversements tandis que Proximité (TER, Transilien, Intercités) reste légèrement déficitaire, de même que l'Infra… Mais VFE (trains de grandes lignes) tire vers le haut tout ce petit monde. Et donc tout va bien.

Quelques artifices comptables et Lourdes est détrônée. La SNCF est endettée, RFF est exsangue, le vieillissement du réseau ferroviaire se poursuit, la crise sévit mais, miracle, les bénéfices sont de nouveau au rendez-vous.

Le milliard n'est plus atteint, cette fois. Les bons chiffres Voyageurs et quelques artifices budgétaires auront cependant permis d'afficher un nouveau bénéfice de 575 millions d'euros. Qui oserait prétendre que tout va mal à la SNCF ?

Les rapports s'entassent : Cour des comptes, Haenel, Mariton, Keller,… L'Europe libérale légifère et menace. L'exploitation du réseau et la gestion des gares sont sur le point d'être externalisées. Le fret est sur le point d'être filialisé… Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Ces bénéfices artificiels déforment et dissimulent la réalité. Ils étouffent les problèmes au lieu de les régler. Ils offrent un alibi en béton à un Gouvernement qui se désengage discrètement mais sûrement de la cause ferroviaire. Cerise sur le gâteau, ce résultat positif permet à la SNCF de rémunérer son bourreau.

181 millions d'euros repartiront à l'Etat, contre 131 en 2007. Logique : les bénéfices baissent, les ponctions augmentent. N'oublions pas que dans le même temps, la SNCF prendra entièrement à sa charge le coût de la nouvelle carte famille « parce qu'elle est bénéficiaire », dixit Nadine Morano.

Le prix des billets augmentent, le salaire des cheminots stagne, RFF fait exploser le coût des sillons dans la mesure où l'Etat refuse de prendre ses responsabilités en termes de financement de l'entretien du réseau. Et le Gouvernement ponctionne la SNCF !

Guillaume reste sans doute le seul optimiste dans une entreprise qui cherche désespérément un avenir au-delà des effets de scène, des pirouettes comptables, et des menaces d'explosion. La crise laisse de marbre le Président de la SNCF. Le cap fixé en 2008 est maintenu contre vents et marrées.

« Nous maintiendrons les objectifs pour 2012, même s'ils sont évidemment ambitieux compte tenu de la crise 2009/2010 ». Le chiffre d'affaire devrait donc passer de 25 milliards d'euros en 2008 à 36 en 2012, avec un doublement des bénéfices à la clé.

Mais que restera-t-il de la maison-mère et des cheminots d'ici là ?

Modifié par necroshine
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La SNCF a annoncé avoir réalisé un bénéfice de 575 millions d’euros en 2008, inférieur de 50 % au résultat de 2007.

La SNCF l’explique notamment par la crise économique, qui a directement affecté la branche fret du groupe. Mal en point depuis plusieurs années, elle affiche une perte de 339 millions d’euros. La branche voyageurs grandes lignes progresse de 24 %, la SNCF s’attend à voir le trafic nettement ralentir en 2009.

L’Entreprise prévoit une hausse limitée à 1,4 % de son trafic en France et à 2,6 % en Europe (Thalys, Eurostar…).

Pourtant, le groupe maintient son objectif d’un chiffre d’affaires de 36 milliards d’euros en 2012, soit une hausse de 50 % par rapport à 2007. Après une prime de 207 € pour ses 158 000 cheminots, la SNCF versera cette année, et pour la deuxième fois de son histoire, des dividendes à l’Etat : 183 millions d’euros, soit 30 % de son bénéfice.

Quel est donc ce mode de calcul curieux :

158 000 cheminots x 207 € = 32,7 millions d ‘€ ! Où est passé la règle, des trois tiers, si chère au président Gallois

Un tiers pour les investissements, un tiers pour les cheminots un tiers pour l’Etat. Si on respectait cette règle, les cheminots devraient toucher :

183 000 000 € divisé par 158 000 cheminots, soit environ 1 150 € par agent. Nous sommes très très loin du compte !

@+ Marc

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