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Le TER Picardie au menu du petit-déj'


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Date : 26 mars 2009

Source : Courrier Picard

PICARDIE Le TER Picardie au menu du petit-déj'

Nouveaux matériels, nouvelles dessertes, tarification... De mars à novembre, le Conseil régional assure la promotion du TER, en offrant le petit-déjeuner aux usagers dans une douzaine de gares de la région.

C'était au début de la décennie quatre-vingt-dix. Personne à la SNCF, ne misait plus un kopeck sur l'avenir des omnibus. Matériels obsolètes, infrastructures souvent antédiluviennes, fréquentation en chute libre... En ces temps de TGV triomphant, la SNCF avait voué les trains de la vie quotidienne, aux oubliettes de l'histoire des chemins de fer.

Vingt ans plus loin, le paysage a radicalement changé. Les matériels Alstom ou Bombardier dernier cri, n'ont rien à envier au confort du TGV. Nombre d'infrastructures ont bénéficié de travaux de remise à niveau. Et la fréquentation explose.

Entre deux, la régionalisation des transports imaginée par le sénateur du Haut-Rhin Hubert Haenel, est venue profondément changer la donne.

Un moyen de transport bon marché

En Picardie probablement plus qu'ailleurs. Un milliard d'euros investis sur trente ans (dont la moitié d'ores et déjà dépensée) pour le renouvellement du matériel, un budget annuel de quelque 240 millions d'euros pour l'exploitation, des investissements considérables consentis pour le renouvellement des infrastructures... Très vite la région a fait du TER - les omnibus de jadis - un puissant outil d'aménagement du territoire.

Le TER maille aujourd'hui le vaste espace picard, avec 28 lignes qui desservent 180 gares et points d'arrêt, transportant quotidiennement 40 000 voyageurs.

Un chiffre qui permet à la Picardie de se classer au quatrième rang pour son trafic TER (juste derrière les géants Rhône-Alpes, Nord-Pas-de-Calais, PACA) quand elle occupe en moyenne les 13 e ou 14 e rang pour les données démographiques ou économiques.

La clé de ce succès : un travail de fond considérable sur le confort et la qualité des dessertes.

Mais aussi une politique tarifaire particulièrement attractive, avec des formules d'abonnement pour les trajets domicile-travail qui font du train un moyen de déplacement non seulement fiable et confortable, mais particulièrement bon marché. Bien moins cher que la voiture.

Revers de la médaille : le tableau reste sérieusement terni par les piètres performances du prestataire de service - la SNCF - sur un certain nombre d'axes. Paris-Laon, Creil-Beauvais, et surtout Paris-Beauvais, où la région avait pourtant consenti des investissements considérables.

La poursuite de cet effort financier devrait permettre à la SNCF de disposer avant la fin 2010 de matériels enfin aptes à assurer un haut niveau de service.

En attendant, c'est sur Amiens-Abbeville et Amiens-Compiègne que devraient se faire sentir en 2009 les plus gros changements.

Au mois de décembre, l'offre sera augmentée de 40 % sur le premier axe (24 allers-retours par jour), et sur Amiens-Compiègne il faudra moins d'une heure pour relier les deux principales villes universitaires de Picardie. Moins qu'en voiture

PHILIPPE FLUCKIGER

Modifié par Thierry80
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