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Un policier ferroviaire jugé pour violences sur un lycéen


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Le 4 novembre dernier à Ambérieu, un garçon de 18 ans qui revenait du lycée avait été menotté dans le dos, mis à genoux, et frappé, selon lui, par un agent de la police ferroviaire

Quand le 4 novembre, vers 18 heures, les gendarmes d'Ambérieu-en-Bugey interviennent à la gare, ils découvrent un garçon « soulagé » de les voir arriver. Ce lycéen, âgé de 18 ans, était dans une cuisine plongée dans le noir, à genoux, face au mur, les mains menottées dans le dos. Ils constatent des traces de coups au visage et des griffures aux poignets. Le médecin constatera à son tour des traces aux lombaires et au torse.

Le résultat d'une « interpellation » plutôt musclée d'un agent de la surveillance générale de la SNCF, plus connue sous le nom de Suge. Ces hommes, chargés de la sécurité des transports, peuvent en cas de délit ou crime flagrant retenir quelqu'un pour le présenter à la police ou gendarmerie.

En l'occurrence, l'agent a expliqué qu'un de ses collègues en civil, présent dans le train venant de Bourg-en-Bresse, l'avait averti qu'une jeune fille avait été insultée et menacée par un groupe de jeunes, avant de lui désigner le lycéen qui sera emmené manu militari dans un local de la gare. C'est là qu'un agent SNCF, en ouvrant la porte, l'avait surpris la main levée sur le garçon qui avait gémi : « Sauvez-moi. »

Pour le parquet de Belley, il s'agissait de violences volontaires et Sébastien C., 35 ans, a été jugé hier par le tribunal correctionnel. Dans une instruction minutieuse, le président Manteaux a cherché à comprendre comment il y avait pu y avoir une telle disproportion entre le comportement du lycéen et ce qu'on appelle communément une « bavure ». Il a cité les témoignages des agents et contrôleurs décrivant des jeunes provoqués par une jeune femme virée de la première classe, et qui auraient répondu par des quolibets. Et même une proximité de la jeune femme avec l'agent de la Suge en civil qui avait alerté Sébastien C. de troubles dans le train.

Pour Me Pacaud, le défenseur du lycéen, « c'était un règlement de comptes » avec un groupe que les agents de la Suge avaient dans le nez : « Entre le chahut de potaches qui ricanent et les violences, il y a un détournement de l'autorité. » « Il y a un devoir de modèle, de respect des règles pour un chargé de mission de service public », a rappelé la procureure Marie-Gabrielle Ratel en requérant six mois de prison avec sursis contre le prévenu.

Des réquisitions qui ont fait bondir Me Forrest, son défenseur, qui a plaidé la relaxe pure et simple. Selon, l'avocat bressan, ce n'est pas lui qui aurait été manipulé par son collègue en civil, mais les jeunes qui seraient responsables de tout en ayant gravement injurié et menacé la jeune femme. Et les gendarmes qui à leur tour auraient « enfoncé » celui qui aurait eu le tort de dire qu'ils venaient « parasiter » son travail. Lui qui a dix ans d'ancienneté et qui est décrit comme « exemplaire » par son supérieur. Le jugement a été mis en délibéré.

Frédéric Boudouresque

http://www.leprogres.fr

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Il a quand même pas l'air fute-fute... Il a pourri les gendarmes à leur arrivée ! bigbisousnonmaismdrmdr

Certes....

Mais si les gendarmes sont arrivés en disant "Salut les tarlouzes de la Suge", ça a pû vexer !

Ceci étant, nous n'étions pas là.

La justice passera, souhaitons qu'elle soit......juste.

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Le 4 novembre dernier à Ambérieu, un garçon de 18 ans qui revenait du lycée avait été tenté dans le dos, mis à genoux, et frappé, selon lui, par un agent de la police ferroviaire

Quand le 4 novembre, vers 18 heures, les gendarmes d'Ambérieu-en-Bugey interviennent à la gare, ils découvrent un garçon « soulagé » de les voir arriver. Ce lycéen, âgé de 18 ans, était dans une cuisine plongée dans le noir, à genoux, face au mur, les mains menottées dans le dos. Ils constatent des traces de coups au visage et des griffures aux poignets. Le médecin constatera à son tour des traces aux lombaires et au torse.

Le résultat d'une « interpellation » plutôt musclée d'un agent de la surveillance générale de la SNCF, plus connue sous le nom de Suge. Ces hommes, chargés de la sécurité des transports, peuvent en cas de délit ou crime flagrant retenir quelqu'un pour le présenter à la police ou gendarmerie.

En l'occurrence, l'agent a expliqué qu'un de ses collègues en civil, présent dans le train venant de Bourg-en-Bresse, l'avait averti qu'une jeune fille avait été insultée et menacée par un groupe de jeunes, avant de lui désigner le lycéen qui sera emmené manu militari dans un local de la gare. C'est là qu'un agent SNCF, en ouvrant la porte, l'avait surpris la main levée sur le garçon qui avait gémi : « Sauvez-moi. »

Pour le parquet de Belley, il s'agissait de violences volontaires et Sébastien C., 35 ans, a été jugé hier par le tribunal correctionnel. Dans une instruction minutieuse, le président Manteaux a cherché à comprendre comment il y avait pu y avoir une telle disproportion entre le comportement du lycéen et ce qu'on appelle communément une « bavure ». Il a cité les témoignages des agents et contrôleurs décrivant des jeunes provoqués par une jeune femme virée de la première classe, et qui auraient répondu par des quolibets. Et même une proximité de la jeune femme avec l'agent de la Suge en civil qui avait alerté Sébastien C. de troubles dans le train.

Pour Me Pacaud, le défenseur du lycéen, « c'était un règlement de comptes » avec un groupe que les agents de la Suge avaient dans le nez : « Entre le chahut de potaches qui ricanent et les violences, il y a un détournement de l'autorité. » « Il y a un devoir de modèle, de respect des règles pour un chargé de mission de service public », a rappelé la procureure Marie-Gabrielle Ratel en requérant six mois de prison avec sursis contre le prévenu.

Des réquisitions qui ont fait bondir Me Forrest, son défenseur, qui a plaidé la relaxe pure et simple. Selon, l'avocat bressan, ce n'est pas lui qui aurait été manipulé par son collègue en civil, mais les jeunes qui seraient responsables de tout en ayant gravement injurié et menacé la jeune femme. Et les gendarmes qui à leur tour auraient « enfoncé » celui qui aurait eu le tort de dire qu'ils venaient « parasiter » son travail. Lui qui a dix ans d'ancienneté et qui est décrit comme « exemplaire » par son supérieur. Le jugement a été mis en délibéré.

Frédéric Boudouresque

http://www.leprogres.fr

comme dab les jeunes ont raison et la suge tort ,mais si les collègues sont allez un peu viril pour l"arrestation;faut voir leur condition de travail ,comme les contrôleurs

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comme dab les jeunes ont raison et la suge tort ,mais si les collègues sont allez un peu viril pour l"arrestation;faut voir leur condition de travail ,comme les contrôleurs

Attendons de voir ce que ça va donner avant de tergiverser sur les faits et de tirer des conclusions.

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Exactement et la justice est en train de faire son boulot .

Les faits , rien que les faits , le reste n'est que supputation .

Il y a des jeunes biens , des gens de la SUGE bien, mais il y a aussi des mauvais

dans les 2 camps ...alors tout est possible

Le jugement sera rendu quand ?

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(...)

Les faits , rien que les faits , le reste n'est que supputation .

Il y a des jeunes biens , des gens de la SUGE bien, mais il y a aussi des mauvais

dans les 2 camps ...alors tout est possible

(...)

+ 100 km315 !!!!! bigbisous

Je cherchais comment dire ce que je ressentais sur ce sujet : tu le dis parfaitement !!!!

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