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Un an de prison ferme pour une agression de contrôleurs


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Après avoir bu, il déraille et agresse des contrôleurs de la SNCF

David Guffroy n'ignore pas qu'il peut être très violent quand il boit trop. Ce qui ne l'empêche pas

d'abuser de l'alcool comme le 14 décembre à la gare de Saint-Omer où il a agressé deux contrôleurs.

« Quand je suis sous l'empire de l'alcool, ce n'est plus moi, ce n'est plus la même personne. »

Si David Guffroy, 33 ans, s'avère lucide sur ce qu'il peut être, il n'en tire pas toujours les

conclusions qui s'imposent. Le 14 décembre dernier est un jour de grève partielle à la SNCF.

Deux contrôleurs doivent peut-être regretter de n'avoir pas suivi le mouvement !

David Guffroy, excédé par le retard de son train, s'alcoolise. Il agresse un premier contrôleur :

« Il m'a sûrement mal parlé, il a dû se moquer de moi », estime le prévenu qui lui donne un

coup de tête. Ensuite, il s'en prend à une contrôleuse et lui arrache violemment son portable.

Puis, il traverse à plusieurs reprises les voies ce qui amène, par mesure de sécurité, les agents

SNCF à interrompre le trafic pendant trois quarts d'heure environ. Il faudra l'intervention de

voyageurs pour maîtriser le forcené qui veut continuer à frapper les contrôleurs.

L'expertise psychiatrique a conclu que le prévenu était responsable d'un point de vue pénal.

Le procureur s'inquiète des propos à l'audience de David Guffroy qui montre qu'il « n'a pas

conscience de la gravité de ses actes, qu'il semble les banaliser ». Il ajoute qu'il ne voit pas de

raisons d'écarter l'application de la peine plancher car, la récidive s'impose suite aux dernières

condamnations du prévenu (huit au total). « Je ne vois pas d'éléments démontrant une réinsertion.

Je requiers un an sans sursis et mise à l'épreuve car ses dispositions n'ont pas d'effet. » « Il sortait

d'une période d'incarcération très difficile à vivre. La prison peut l'enfoncer alors que, en ce moment,

il est chez ses parents qui peuvent le recadrer », estime son défenseur. David Guffroy a écopé d'un an

ferme. Il devra verser 750 € de dommages et intérêts à chaque contrôleur et 2 200 € à la SNCF pour les

frais engagés pour rattraper les retards, notamment une consommation d'électricité et une usure du

matériel supérieures à la normale.

http://www.lavoixdunord.fr

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