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Le Web des Cheminots

50% des cheminots sont pessimistes


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L'Express s'est procuré les résultats du baromètre social de la SNCF. La moitié des cheminots sont pessimistes, et 42% pensent que l'entreprise va dans la mauvaise direction.

Pessimisme, inquiétude et incompréhension : tels sont les principaux enseignements de l'avant-dernière vague du baromètre de climat social réalisée du 12 au 17 octobre 2009 par CSA pour la direction et que L'Express s'est procuré. Certes, 92 % des cheminots interrogés se déclarent satisfaits de travailler à la SNCF, mais 50 % sont désormais pessimistes, contre 42 % au moment de la nomination de Guillaume Pepy comme n° 1, en février 2008. L'image de communicant du patron en prend aussi un coup : 41 % seulement s'estiment bien informés sur la stratégie de la SNCF pour les mois et les années à venir. Pis, 40 % disent ne pas connaître suffisamment les orientations pour se prononcer. Quant au projet de réorganisation "Destination 2012", 44 % seulement en ont vaguement entendu parler, 35 % pas du tout. Au total, Guillaume Pepy semble avoir perdu l'adhésion d'une partie des cheminots : 42 % pensent que les orientations actuelles de la SNCF vont dans la mauvaise direction. Ils ne sont plus que 54 % à avoir confiance dans l'avenir de la SNCF... contre 61 % en octobre 2008. Maigre consolation : 92 % apprécient l'ambiance au travail avec leurs collègues.

Autre analyse intéressante : www.lexpress.fr/.../sncf-pourquoi-les-cheminots-s-interrogent-sur-la-voie-pepy

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L'Express s'est procuré les résultats du baromètre social de la SNCF. La moitié des cheminots sont pessimistes, et 42% pensent que l'entreprise va dans la mauvaise direction.

Pessimisme, inquiétude et incompréhension : tels sont les principaux enseignements de l'avant-dernière vague du baromètre de climat social réalisée du 12 au 17 octobre 2009 par CSA pour la direction et que L'Express s'est procuré. Certes, 92 % des cheminots interrogés se déclarent satisfaits de travailler à la SNCF, mais 50 % sont désormais pessimistes, contre 42 % au moment de la nomination de Guillaume Pepy comme n° 1, en février 2008. L'image de communicant du patron en prend aussi un coup : 41 % seulement s'estiment bien informés sur la stratégie de la SNCF pour les mois et les années à venir. Pis, 40 % disent ne pas connaître suffisamment les orientations pour se prononcer. Quant au projet de réorganisation "Destination 2012", 44 % seulement en ont vaguement entendu parler, 35 % pas du tout. Au total, Guillaume Pepy semble avoir perdu l'adhésion d'une partie des cheminots : 42 % pensent que les orientations actuelles de la SNCF vont dans la mauvaise direction. Ils ne sont plus que 54 % à avoir confiance dans l'avenir de la SNCF... contre 61 % en octobre 2008. Maigre consolation : 92 % apprécient l'ambiance au travail avec leurs collègues.

Autre analyse intéressante : www.lexpress.fr/.../sncf-pourquoi-les-cheminots-s-interrogent-sur-la-voie-pepy

Bonjour Nono 2

Tu n'as pas transformé ton texte en lien et il est incomplet avec les "..." donc impossible à visiter...

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Merci pour votre aide car je ne sais pas trop comment faire , mais c'est bien à cet article que je faisait référence

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On copiait france telecom jusqu'a la vague de suicide : réforme sur réforme et mouvement perpétuel.

Depuis, on veut stopper la machine car l'exemple prouve que le changement forcené ne fait que perdre tout le monde. Sauf qu'on s'arrête un peu au milieu de nulle part.

Ajoutez à ça la crise et on obtient des personnels logiquement perdus qui posent des questions à des DPX qui n'ont pas plus de réponses.

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Invité JLChauvin

On copiait france telecom jusqu'a la vague de suicide : réforme sur réforme et mouvement perpétuel.

Depuis, on veut stopper la machine car l'exemple prouve que le changement forcené ne fait que perdre tout le monde. Sauf qu'on s'arrête un peu au milieu de nulle part.

Ajoutez à ça la crise et on obtient des personnels logiquement perdus qui posent des questions à des DPX qui n'ont pas plus de réponses.

Ahhhhh bon?

http://www.usinenouv...faugere.N123197

...

L'heureuse élue est donc Barbara Dalibard, un des piliers de l'équipe de Didier Lombard au sein de France Telecom.

...

C'est sûr que çà va beaucoup mieux marcher, maintenant... les suicides!

Modifié par JLChauvin
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Oui, consigne venue d'en haut : stop aux changements pour l'instant.

Ce qu'il faut bien voir c'est que jusqu'à il y a peu, on ne s'inspirait pas simplement d'orange, on en faisait un modèle. Pour les très hauts, c'était le symbole même de ce qu'il fallait faire chez nous.

Dire qu'il aura fallu tout ces suicides pour s'apercevoir que les gens souffraient.

Toujours est il qu'aujourd'hui, les très haut ont perdu leur source d'inspiration et que pour en bas, y'a pas pire que de se rendre compte qu'en haut ils sont perdus.

Car quand en haut on fait le choix d'une stratégie qui te déplais, tu peux au moins être contre, donc te positionner. Là y'a plus de stratégie (du moins c'est mon ressenti perso). Faire moins cher et rien d'autre. C'est pas une stratégie, c'est juste un choix économique mais en rien une ligne directrice pour le long terme.

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Invité JLChauvin

Oui, consigne venue d'en haut : stop aux changements pour l'instant.

Ce qu'il faut bien voir c'est que jusqu'à il y a peu, on ne s'inspirait pas simplement d'orange, on en faisait un modèle. Pour les très hauts, c'était le symbole même de ce qu'il fallait faire chez nous.

Dire qu'il aura fallu tout ces suicides pour s'apercevoir que les gens souffraient.

Toujours est il qu'aujourd'hui, les très haut ont perdu leur source d'inspiration et que pour en bas, y'a pas pire que de se rendre compte qu'en haut ils sont perdus.

Car quand en haut on fait le choix d'une stratégie qui te déplais, tu peux au moins être contre, donc te positionner. Là y'a plus de stratégie (du moins c'est mon ressenti perso). Faire moins cher et rien d'autre. C'est pas une stratégie, c'est juste un choix économique mais en rien une ligne directrice pour le long terme.

France-telecom, Orange... vous avez dit Orange?

http://investing.bus...rance%20Telecom Read Full Backdown

http://investing.bus...ersonId=5435708

Et maintenant, "on" ne s'inspire plus d'Orange? "Dire qu'il a fallu tous ces suicides pour blablabla de blablabla", c'est de l'humour au trente sixième degrés ou de l'inconscience?

PS: "on" n'était pas au courant de la vague de suicide, quand "on" a embauché cette dame? "On" n'écoute pas les informations?

Modifié par JLChauvin
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La SNCF repense sa stratégie

Le Figaro

Les grandes ambitions de la compagnie ferroviaire sont révisées, la crise ne permettant pas au groupe d'atteindre ses objectifs. Les pouvoirs publics s'impliquent dans la mise en œuvre d'une nouvelle stratégie de croissance.

Nouvelle victime collatérale de la crise : les grandes ambitions de la SNCF. Arrivé à la tête de la compagnie ferroviaire nationale en mars 2008, Guillaume Pepy avait rapidement dévoilé sa volonté de transformer le groupe de transport ferroviaire. Mais la crise contraint le dirigeant à revoir sa copie.

Le plan initial annoncé par le patron «destination 2012», visait un chiffre d'affaires de 36 milliards d'euros à cet horizon, une hausse de 50% par rapport à 2007, et un bénéfice de opérationnel courant multiplié par deux entre 2007 et 2012, à 2 milliards d'euros. Mais les objectifs paraissent aujourd'hui difficiles à tenir, en particulier le résultat opérationnel qui a atteint 150 millions d'euros en 2009. Le dirigeant se résout donc à repenser sa stratégie, rapporte Les Echos.

Le groupe envisage de mettre sur pied un nouveau projet stratégique à horizon 2015. La SNCF ne souhaite toutefois pas complètement transformer son projet de 2008. L'objectif de transformer la compagnie ferroviaire en un groupe de transport et de services de mobilité d'envergure internationale reste une priorité. Cette ambition devrait connaître une étape significative dès cette année, précise le quotidien économique, du fait de revenus issus du transport ferroviaire représentant, pour la première fois, moins de la moitié du total du groupe.

Elysée et la RFF impliqués

Et l'Etat actionnaire suit de près ces évolutions. L'Elysée s'implique et compte organiser une réunion sur le sujet dès le mois de juillet, ajoute le quotidien. Notamment, les discussions avec les pouvoirs publics et la RFF (Réseau Ferré de France, propriétaire du réseau) devraient permettre de mettre sur pied de nouvelles orientations pour l'activité grandes lignes. Les partenaires s'accorderont également sur la réforme des trains d'aménagement du territoire de l'activité proximités.

Autre difficulté du dirigeant : rassurer les cheminots. Dans cette optique, Guillaume Pepy, envisage un tour de France des régions, rapporte Les Echos.

Mode off...

Quand commence la tournée des popottes

c'est qu'il y a de l'eau dans l'gaz...

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France-telecom, Orange... vous avez dit Orange?

http://investing.bus...rance%20Telecom Read Full Backdown

http://investing.bus...ersonId=5435708

Et maintenant, "on" ne s'inspire plus d'Orange? "Dire qu'il a fallu tous ces suicides pour blablabla de blablabla", c'est de l'humour au trente sixième degrés ou de l'inconscience?

PS: "on" n'était pas au courant de la vague de suicide, quand "on" a embauché cette dame? "On" n'écoute pas les informations?

Tu as du mal à comprendre mon propos : avant on clonait orange.

Plus aujourd'hui . Et si bien entendu les pratiques s'en rapproche c'est tout simplement car c'est des pratiques qu'on trouve partout et pas spécialement parce que madame arrive de chez orange.

Tu me diras que ça ne change rien; Je te répondrai que si, car au moins avant on pouvait être contre.

Là y'a plus de chemin tracé, donc même plus moyen de se montrer d'accord ou pas d'accord.

Aujourd'hui, comme expliquer dans l'article de l'express, tu dois répondre à plein d'attentes (activités, axes ...) où chacun demande l'inverse de l'autre.

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En fait, si la SNCF n'a plus de stratégie (elle en avait une ? nonmais), c'est maintenant qu'on se peut se rendre compte que Pépy (rien de perso contre lui : avec un autre ça serait pareil) n'est qu'un simple sous-préfet de cambrousse qui n'a aucune autonomie* ; il a une mission générale, celle d'émietter la SNCF à un rythme qu'on veut bien lui laisser apprécier. Pour le reste, c'est comme partout à l'heure actuelle : vol à vue dans le brouillard... mdrmdr:blink:

* je rappellerai que c'est tellement flagrant que quelqu'un qui n'a aucune légitimité comme X. Bertrand se permet de le recadrer via médias interposés ! :blush:

Modifié par Roukmoute
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  • 3 semaines plus tard...

Inquiétant.

Mais quand on voit l'état des gares, des triages, du fret. Quand on voit des triages tourner tant bien que mal, leurs voies occupées par du matos radié, ou carrément vides, avec des cheminots qui savent que ce site est condamné à mort, et qui tournent entre deux ou trois sites condamnés à la même sanction. Quand le quotidien se fait entre les ruines des halles, des hangars et des rotondes, et qu'on ne semble rien faire pour restaurer quelque peu ces ruines et leur rendre une quelconque utilité... A croire que le déclin n'est le mieux représenté que par l'état dans lequel les emprises SNCF ont été mises (ex. cas d'école : DREUX)

Au contraire, on laisse tomber tout ce qui peut l'être...

Que les cheminots du FRET savent qu'ils sont condamnés et le FRET aussi, ou qu'ils le sont déjà

Que les cheminots sur l'activité voyageurs ou Transilien sont confrontés au dépassement des moyens et infrastructure cumulé avec la nécessité de faire plus, toujours plus, avec moins ou pas grand chose...

Qu'on se perd dans les participations du groupe SNCf, au point de ne pas savoir ce que la SNCF veut : laisser tomber le FRET pour favoriser Geodis, ou favoriser VFLI au détriment du FRET, ou encore ménager la chèvre et le chou au sujet des partenariatx extérieurs (avec Véolia ou la DB) concurrentiels en France (par ex. ECR ou Railion)...

Pas étonnant que les cheminots se sentent perdus et aient l'esprit pessimiste...

Et encore, j'ai surement faux pour tout ou partie...

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+1 dans les pessimistes, hélas.

IBM me rachète ou j'éjecte en 2 ans?

Personne n'a la réponse sauf que le boulot que je fais aujourd'hui est condamné à la fin de l'année.

Et le pire, c'est que l'on recrute 200 nouveaux informaticiens internes: Ohèè! Y-a-t-il unpilote dans la boite?

NS1er ?

Bon si c'est son plus jeune fils qui aura la SNCF comme jouet électrique à Noël, ce sera déjà une piste à suivre...

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