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Dernière ligne droite pour la LGV Bretagne–Pays de la Loire. Ayant pour objectif de choisir le titulaire fin 2010, RFF a adressé aux candidats les documents leur permettant de remettre une offre finale pour le projet de réalisation des 214 km de lignes nouvelles entre Le Mans et Rennes.

Lisez l'article :

http://www.webtrains.net/actualites.php?article=1000002919

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Pour compléter l'article de Webtrains

http://www.letelegramme.com/ig/generales/fait-du-jour/tgv-breton-un-train-de-questions-25-08-2010-1028392.php

On saura avant la fin de l'année qui de Vinci, Bouygues ou Eiffage

construira la Ligne à grande vitesse(LGV) entre LeMans et Rennes. Si

l'État a confirmé sa participation financière, il peine à le faire pour

la modernisation des lignes Rennes-Quimper et Rennes-Brest après 2013.

Brest et Quimper à trois heures de Paris: l'objectif se rapproche mais,

comme souvent, c'est la dernière ligne droite qui est la plus

difficile. Bien des obstacles ont été surmontés mais il en reste encore

quelques-uns à franchir, que la situation budgétaire de l'État rend

plus délicats à négocier. Point positif: malgré ses difficultés

financières, l'État s'est engagé à sanctuariser sa

participation(1milliard d'euros) au projet de ligne à grande vitesse

entre LeMans et Rennes. Une décision obtenue en juillet dernier, après

des discussions avec le cabinet de Jean-Louis Borloo, le ministre de

l'Écologie. Un arrêté ministériel sera bientôt pris pour officialiser

cet engagement. Une décision importante car elle permet à Eiffage,

Bouygues et Vinci, les trois candidats à la construction et à

l'exploitation de la ligne, d'élaborer leur offre sur du solide. Des

négociations ont été engagées avec RFF(Réseau Ferré de France).

Encore au moins vingt minutes à gagner

«Les candidats ont déjà beaucoup amélioré leur offre pour être dans les

clous de l'enveloppe financière», dit-on à la Région. Le groupe qui

construira les 182kilomètres de ligne nouvelle sera connu avant la fin

de l'année. Ce qui permettra un début des travaux dès 2011, pour une

fin de ce gigantesque chantier quatre ans plus tard, sachant que,

d'ores et déjà, plus de 95% des acquisitions foncières ont été

réalisés. L'objectif est qu'au moment de la mise en service de cette

nouvelle ligne -qui fera gagner 37minutes entre Paris et Rennes- la

pointe Bretagne soit à3h08 de Paris (avec un seul arrêt). Les travaux

réalisés sur Rennes-Brest et Rennes-Quimper d'ici 2013 ne le

permettront pas tout à fait, sachant que la solution du pendulaire n'a

finalement pas été retenue. Il faudra encore des aménagements sur ces

deuxtronçons. Et là se pose évidemment la question de la nature des

travaux et de leur financement. C'est à RFF de répondre à cette

question. «Dans l'idéal, reconnaît GérardLahellec, chargé du dossier à

la Région, il faudrait encore rogner vingt minutes». Si un petit gain

peut être espéré avec la mise en service de rames très puissantes qui

donneront leur maximum entre Rennes et Paris, d'importants aménagements

resteront nécessaires après la mise en service de la Ligne à grande

vitesse (LGV) sur les axes Rennes-Brest et Rennes-Quimper pour

atteindre l'objectif final, celui des trois heures.

Interrogations

Côté financement, les choses risquent d'être encore plus compliquées

compte tenu de l'état des finances publiques. Le dernier Comité de

pilotage ferroviaire en a été l'illustration avec le refus de l'État

d'inscrire, dans la deuxième phase, les études de modernisation de

l'axe Rennes-Redon. Même si, du côté de la Région, on ne veut pas en

tirer de conclusions hâtives, la non-inscription explicite dans

l'avant-projet du Snit (Schéma national des infrastructures de

transport) des aménagements à réaliser sur les axes infrarégionaux

après 2013 suscite également de légitimes interrogations, voire des

inquiétudes. L'association Investir en Finistère, qui redoute que la

priorité soit donnée à l'axe Rennes-Nantes (via le futur aéroport de

Notre-Dame-des-Landes), n'a pas manqué de monter au créneau. La

bataille du rail n'est pas terminée.

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