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Le Web des Cheminots

La tragédie du 5-7 à Saint-Laurent-du-Pont (Isère)


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Ils ne pourront jamais oublier cette nuit-là

Il y a quarante ans, le 1er novembre 1970, un terrible incendie anéantissait le 5-7,

un dancing à la mode situé à l'entrée de Saint-Laurent-du-Pont en Isère.

Dans cette nuit du samedi 31 octobre au dimanche 1er novembre, quelque 200 danseurs

vibrent au rythme des "Storm", un groupe parisien. Dans la salle, il fait chaud.

À 1h45, la fête bascule. L'incendie se propage à une vitesse inouïe aux décors en

polyuréthane. En se consumant, ce matériau dégage un gaz asphyxiant. Pire, les

gouttelettes de plastique mettent ensuite le feu aux vêtements et corsages en

fibres synthétiques. Pris de panique, les danseurs se ruent vers les sorties de secours...

fermées. Elles étaient condamnées pour faire la guerre aux resquilleurs. Nombreux tentent

de s'échapper par l'entrée. Tous butent contre les tourniquets. Ils sont morts asphyxiés,

brûlés, enchevêtrés contre les barres métalliques.

À leur arrivée, les pompiers de Saint-Laurent-du-Pont sont impuissants. Après s'être assurés

qu'il n'y ait plus de survivants, les secours décident d'attendre le lever du soleil, jour de la

Toussaint, pour dégager les victimes. Des corps méconnaissables, carbonisés. La salle des

fêtes est convertie en chapelle ardente. Débute alors le difficile travail d'identification.

Les techniques d'identification par l'ADN n'existent pas. Une montre, une bague, des clés

suffisent pour identifier un corps. Neuf ne le furent jamais. Ils reposent aujourd'hui dans une

fosse commune au cimetière de Saint-Laurent-du-Pont.

La catastrophe devenue affaire d'État dépasse largement les limites de l'Isère. Ému par les

reportages publiés sur le 5-7 aux États-Unis, un industriel américain offre 25 000 dollars

(140 000 francs) aux familles des victimes en novembre 1970. Après bien des tribulations,

la somme n'est versée qu'à la fin du mois de mars 1971 via le Secours catholique.

Des familles qui durent aussi se battre pour ériger ne serait-ce qu'un mémorial

L'œuvre du temps n'y fait rien?: la blessure, elle, est toujours là.

Article et photo d'archive : Le Dauphiné libéré

Avec 146 victimes, l'incendie du 5-7 fut la pire catastrophe qu'ait connue la France depuis la guerre

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je m'en souviens comme si c'était hier, pourtant à cette époque les médias n'étaient pas aussi nombreux que maintenant, la médiatisation de cette tragédie avait été énorme .

la peine et la détresse pour ces pauvres gens et leur famille ont été immense !

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je m'en souviens comme si c'était hier, pourtant à cette époque les médias n'étaient pas

aussi nombreux que maintenant, la médiatisation de cette tragédie avait été énorme .

la peine et la détresse pour ces pauvres gens et leur famille ont été immense !

Le Dauphiné libéré de ce jour n'a pas ménager ses efforts okok

Les victimes

La liste complète des 146 victimes

Le procès

De nombreuses négligences relevées au procès

Les mariés du 5-7

Christian et Odile Rota, sortis indemnes de l'incendie, se sont mariés 15 jours après

Le mémorial

Un combat de 6 ans pour pouvoir ériger un mémorial en hommage aux victimes

Comment sont contrôlés, aujourd'hui, les établissements qui reçoivent du public ?

L'obsession des pompiers : les issues de secours

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