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Le Web des Cheminots

Accidents sous les tunnels ferroviaires


kerguel

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Trouvé ce super document sur le sujet des accidents catastrophes ferroviaires survenus sous tunnel :

http://www.tunnels-ferroviaires.org/acse/acci.pdf

Ce document a été créé par des passionnés qui font semble t'il l'inventaire des tunnels ferroviaires y compris ceux des lignes déclassées.

Le site :

http://www.tunnels-ferroviaires.org/

Parmi les catastrophes relevées, il y a bien sûr celles du tunnel de Vierzy en 1972, du tunnel de Batignolles en 1921, du tunnel de Chézy sur Marne en 1974.

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Trouvé ce super document sur le sujet des accidents catastrophes ferroviaires survenus sous tunnel :

http://www.tunnels-f...g/acse/acci.pdf

Ce document a été créé par des passionnés qui font semble t'il l'inventaire des tunnels ferroviaires y compris ceux des lignes déclassées.

Le site :

http://www.tunnels-ferroviaires.org/

Parmi les catastrophes relevées, il y a bien sûr celles du tunnel de Vierzy en 1972, du tunnel de Batignolles en 1921, du tunnel de Chézy sur Marne en 1974.

Equipe bien sympathique conduite par Philippe, avec laquelle j'ai collaboré pour les fiches des tunnels de l'ancienne section de ligne de Bort-les-Orgues à Eygurande-Merlines et sur le tunnel inachevé entre Bort et la Fourcherie ...

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Equipe bien sympathique conduite par Philippe, avec laquelle j'ai collaboré pour les fiches des tunnels de l'ancienne section de ligne de Bort-les-Orgues à Eygurande-Merlines et sur le tunnel inachevé entre Bort et la Fourcherie ...

Un accident qui a concerné l'armée. Au cours d'une manoeuvre un groupe de militaires en entrainement dans un centre commando du secteur a emprunté le tunnel de Chezy sur Marne en service.

23 janvier 1974.

Ligne Paris > Nancy – Tunnel de Chézy sur Marne (Aisne), double voie.

Accident externe : 8 morts, 3 blessés.

Un groupe de onze militaires en manoeuvre de nuit s’engage sous le tunnel pour éviter un détour pardessus

la colline. Ils se font surprendre par un train de marchandises et tentent de se plaquer le long de

la paroi malgré leurs sacs à dos. Huit d’entre eux sont happés, horriblement déchiquetés par les

marchepieds des wagons et tués sur le coup. L’un, les jambes pratiquement sectionnées, souffre

horriblement dans les bras de l’un des conducteurs du train qui ont arrêté leur convoi pour porter

secours. Il survivra néanmoins à son amputation.

Par contre, le cheminot, ne pouvant supporter cette vision récurrente venue le hanter chaque nuit, se

suicidera deux ans plus tard et sera la neuvième victime de cette catastrophe.

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Des exercices de sécurité sous les tunnels à l'ordre du jour.

Le site Trains et trainz en parle :

http://benflovideo.monespace.net/news/news.php

3 simulations de catastrophes ferroviaires sous le tunnel du Perthus en novembre :

http://www.la-clau.net/info/5358/simulations-de-catastrophes-humaines-dans-le-tunnel-tgv-du-perthus-5358

Simulations de catastrophes humaines dans le tunnel TGV du Perthus

Les choses sérieuses arrivent cette semaine en prévision du lancement du TGV Perpignan-Figueres, inclus dans le projet Paris-Figueres mené par la SNCF et la RENFE, son homologue espagnole. Les billets seront en vente dans 10 jours, la liaison ferroviaire fonctionnera dès le 12 décembre, mais les tests techniques se déroulent depuis plusieurs mois dans une discrétion quasi-militaire. Ce jeudi débutera une série médiatisée, dénommée "exercices préalables à la mise en service" par la Préfecture des Pyrénées-Orientales. Les 4, 17, et 30 novembre, sont ainsi réservés à des simulations en conditions réelle d'utilisation de la Ligne à Grande Vitesse, par le tunnel du Perthus, sous le massif des Albères. Cet ouvrage double, unique en Europe, fera l'objet de trois exercices binationaux, dont le but est de "vérifier la fiabilité des procédures d'évacuation et de secours". Ces opérations seront organisées dans le sens Perpignan-Figueres, à partir de trains de voyageurs démarrant de la principale gare du Roussillon. La première, ce jeudi 4 novembre de 14h à 19h, se déroulera selon le scénario de l'arrêt forcé d'un train de 300 passagers, dont plusieurs personnes handicapées. Cet incident sera supposé être provoqué par un dégagement de fumée constaté dans la motrice de queue du convoi. La prochaine étape, le 17 novembre, sera celle d'un déraillement fictif entraînant des victimes, puisn un incendie de train sera simulé le 30 novembre. Ces tests de haute précision devront mesurer la capacité de coordination entre les services de secours français et sud-catalans, chacun obéissant au modèle décentralisé inhérent à l'organisation des Etats.

Exercice de sécurité sous le tunnel de Chantenay à Nantes en novembre également

http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Tunnel-ferroviaire-de-Nantes-la-securite-en-question-_40879-1572133------44109-aud_actu.Htm

Tunnel ferroviaire de Nantes : la sécurité en question

Mi-novembre, un exercice de sécurité doit avoir lieu dans le tunnel de Chantenay. Un site dont la dangerosité a été pointée du doigt dans un rapport. Mais pour Réseau Ferré de France, le risque est très limité et maîtrisé.

Pourquoi ? Comment ?

Pourquoi parler actuellement de la sécurité du tunnel ferroviaire de Chantenay, qui traverse une partie de Nantes sur environ 3 km ?

Un exercice de secours de grande ampleur va avoir lieu à la mi-novembre. Cela montre que les autorités ne contournent plus le problème de la sécurité du tunnel de Chantenay. En 2007, un premier rapport du Haut comité français pour la défense civile et économique des Pays de la Loire (1) a pointé du doigt la dangerosité de ce tunnel qui va de la gare centrale nord à la gare de Chantenay. Au début de cette année 2010, dans le cadre d'une réflexion menée en amont du Plan de déplacement urbain de l'agglomération nantaise, le même Haut comité a enfoncé le clou dans un deuxième rapport.

Les risques d'un accident sont-ils vraiment importants ?

Une parenthèse d'abord. L'un des arguments majeurs de ceux qui militent en faveur d'un aéroport est la sécurité. Les avions qui vont se poser à Nantes-Atlantique survolent Nantes. Un crash est toujours possible. Eh bien, on peut estimer que le risque d'un accident grave dans le tunnel de Chantenay est, a minima, aussi élevé.

Marc Moussion, un des auteurs du rapport, se réfère à la loi de Murphy, chère aux Anglo-Saxons, selon laquelle, si un accident peut arriver, il surviendra tôt ou tard. « À Nantes, l'an dernier, souligne-t-il, une locomotive diesel a brûlé en gare. Imaginez que cet incident ait eu lieu 300 mètres plus loin dans le tunnel. » Marc Moussion et les autres membres du Haut comité affirment ne pas faire de catastrophisme, mais tout simplement alerter les autorités. « En l'état actuel des choses, et en cas d'accident, l'accès des secours au tunnel serait très difficile », souligne Marc Moussion. Le message aujourd'hui semble écouté.

Quels accidents peuvent s'y produire ?

« Un tunnel n'est pas intrinsèquement une cause d'accident. Mais les difficultés d'accès et d'évacuation et l'effet « four » provoqué par un incendie sont des facteurs aggravants », peut-on lire dans le rapport.

Le scénario le plus noir est sans doute celui d'une collision entre un train de voyageurs et un train d'hydrocarbures. Réseau Ferré de France (lire interview ci-dessous) et la SNCF réduisent au maximum ce risque par la gestion du trafic. En clair, les autorités de transports font en sorte qu'un train de voyageurs et de matières dangereuses ne se croisent pas. Reste d'autres scénarii. Un déraillement ou un incendie qui peut être gravissime. Le rapport du Haut comité francais pour la défense civile des Pays de la Loire décrit des situations qui donnent la chair de poule. Il y est question « de fumées toxiques, de chaleur pouvant s'élever à 1 000°, de propagation de l'incendie en dehors du tunnel ; de projection de gaz enflammés et de missiles ». Avec des impacts importants sur la population environnante, voire sur le CHU ! Bref, un vrai film catastrophe auquel RFF ne croit guère.

Des travaux ont-ils été faits pour améliorer le tunnel ?

Oui. Le tunnel est de conception ancienne. Sa construction a démarré à la fin des années 30, au moment du comblement de la Loire pour se terminer dans les années 50. Les normes de sécurité n'étaient pas du tout les mêmes qu'aujourd'hui. De ce fait, pour faciliter l'évacuation des passagers et améliorer l'intervention des services de secours, des travaux ont été menés. Un accès de secours a, entre autres, été aménagé à la tête du tunnel du côté de Chantenay. Ce chantier achevé, en 2006, a coûté 1,6 million d'euros. « Bien insuffisant. Ce n'est que du saupoudrage », estime pour sa part Marc Moussion qui réclame beaucoup plus. « Il faudrait par exemple acheter des véhicules de secours rails-routes utilisés par les Suisses et les Autrichiens. Il faudrait aussi créer une tranchée de secours, une galerie perpendiculaire, partant du terrain de la Meuse et allant jusqu'au tunnel. Il faudrait créer des refuges, de vrais trottoirs pour l'évacuation des passagers, etc.. »

Quelle est la meilleure solution pour limiter au maximum la dangerosité ?

Pour vraiment résoudre le problème, le Haut comité préconise, ni plus ni moins, de dévier les trains de marchandises en particulier d'hydrocarbures, par le nord. « Avec le futur aéroport Notre-Dame-des-Landes, il y a une vraie opportunité à saisir. Nous réclamons donc la construction d'une voie reliant Ancenis à Savenay et passant par Notre-Dame-des-Landes. » La proposition peut sembler alléchante mais elle se heurte à un problème financier évident. Conclusion logique, le tunnel de Chantenay a encore un long avenir. Et le trafic en son sein va sans doute grossir, notamment si la future ligne à grande vitesse Nantes-Rennes voit le jour.

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Invité technicentre

M'wouais... La sécurité sous les tunnels est un vaste problème... Reste qu'il faut se demander combien de trains se croisent réellement sous ce tunnel nantais... C'est sur que la SNCF n'est pas assez préparée, à mon avis, au risque accident majeur sous tunnel... Mais avant celui là, je me poserais un peu plus sur ce qui devrait être fait au niveau des tubes des RER B et C de gare du nord à gare de Lyon... Là, ce ne sont pas des trains d'hydrocarbures qui passent, mais des milliers de personnes quotidiennement...

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M'wouais... La sécurité sous les tunnels est un vaste problème... Reste qu'il faut se demander combien de trains se croisent réellement sous ce tunnel nantais... C'est sur que la SNCF n'est pas assez préparée, à mon avis, au risque accident majeur sous tunnel... Mais avant celui là, je me poserais un peu plus sur ce qui devrait être fait au niveau des tubes des RER B et C de gare du nord à gare de Lyon... Là, ce ne sont pas des trains d'hydrocarbures qui passent, mais des milliers de personnes quotidiennement...

Sous le tunnel de Chantenay, passent un nombre assez important de trains d'hydrocarbures provenant de la raffinerie de Donges (on en a entendu parler ces derniers jours) ;les difficultés pour accéder sur les voies en cas de pépin sont semble t'il compliquées du fait de la succession de 2 tunnels et de tranchée dont une partie couverte.

Pour les cas des tunnels des RER dans Paris Intramuros, il y a tout de même des accès par les stations espacées de quelques centaines de mètres. Ces tunnels doivent je présume faire également l'objet d'exercice de la part des services d'invention et de secours.

Parmi les catastrophes reprises sur l'inventaire il y a celui-ci dû au déraillement d'une citerne d'hydrocarbure heurtée par un train de marchandises circulant sur la voie contigüe :

20 mars 1971.

Ligne Roanne > Saint-Germain au Mont d’Or – Tunnel du Crozet (Loire), double voie.

Accident ferroviaire : 3 morts.

Un long train de wagons citernes chargés d’hydrocarbures traverse le tunnel de Crozet lorsqu’une

citerne de la queue du convoi déraille et se couche sur la voie voisine alors qu’arrive en sens inverse un

long train de marchandise. La collision est inévitable, la locomotive du train croiseur est complètement

broyée par le choc, et ses deux conducteurs sont tués sur le coup. Par la suite, un violent incendie se

déclare et interdit toute approche pendant 24 heures. Puis, n’ayant pu résister au choc thermique, le

tunnel s’effondre en divers endroits. Son déblaiement nécessitera sa destruction et la mise en tranchée

de la voie. Lors de ces travaux particulièrement dangereux, un ouvrier sera tué (troisième victime).

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(...) Parmi les catastrophes reprises sur l'inventaire il y a celui-ci dû au déraillement d'une citerne d'hydrocarbure heurtée par un train de marchandises circulant sur la voie contigüe :

20 mars 1971.

Ligne Roanne > Saint-Germain au Mont d'Or – Tunnel du Crozet (Loire), double voie.

Accident ferroviaire : 3 morts.

Un long train de wagons citernes chargés d'hydrocarbures traverse le tunnel de Crozet lorsqu'une

citerne de la queue du convoi déraille et se couche sur la voie voisine alors qu'arrive en sens inverse un

long train de marchandise. La collision est inévitable, la locomotive du train croiseur est complètement

broyée par le choc, et ses deux conducteurs sont tués sur le coup. Par la suite, un violent incendie se

déclare et interdit toute approche pendant 24 heures. Puis, n'ayant pu résister au choc thermique, le

tunnel s'effondre en divers endroits. Son déblaiement nécessitera sa destruction et la mise en tranchée

de la voie. Lors de ces travaux particulièrement dangereux, un ouvrier sera tué (troisième victime).

Voir également ici : http://www.cheminots.net/forum/index.php?/topic/22491-20-mars-1971-le-drame-du-tunnel-du-crozet-loire/page__p__288601__hl__crozet__fromsearch__1#entry288601

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bonjour

superbe sujet sur les tunnels merci Kerguel..

sur la sécurité dans les tunnels ligne B et en particulier GDN , beaudottes et CDG2...

exercices ? pas à ma connaissance...

à GDN: 2 incendies véritables dont un dans poste de transformateur a l'entrée ,Plus de circulations..(le deuxiéme accumulation de déchetset propagation dans un local technique)mêmes conséquences.

Beaudottes..pas d'incendie mais inondation du tunnel suite a orage deux rames restées coincées le niveau d'eau atteignait les coffres HT sous caisse et toutes les pompes d'évacuations du tunnel n'avaient pas fonctionné.

CDG 2, lors de la mise en service de la derniére partie de la ligne, notre CHSCT a fait suspendre l'exploitation(plus de 2 ans) des 4 voies de stationnement en tunnel après les quais jusqu'à ce qu'une extraction de fumée et qu'une issue de secours soient installées au fond de ce culs de sac..l'inspectrice du travail de roissy nous a soutenus.

il semble que l'on est a la merci d'incendies plus ou moins importants (en conséquences) dans les différents tunnels de paris suite a l'accumulation de déchets combustibles dans ces lieux

Modifié par jackv
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(...)

il semble que l'on est a la merci d'incendies plus ou moins importants (en conséquences) dans les différents tunnels de paris suite a l'accumulation de déchets combustibles dans ces lieux

Si mes souvenirs sont bons, l'un des derniers grands incendies du métro de Londres était dû à l'embrasement de vieux chiffons gras abandonnés près d'un moteur d'escalier mécanique...

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Invité technicentre

Je reviens sur les risques incendies tunnels... RER B/ D GDN/ Chatelet: Moyens d'interventions prédisposés: un trottoir éclairé de 0.70 m de large, aucune issue de secours. Petite info complémentaire, le dit trottoir empêcherait de pouvoir isoler et purger un bogie selon des infos que j'ai eu...

Autre tunnel, celui de Massy sur le TGVA... Une seule issue de secours (débouchant au niveau de l'A86)... En cas d'accident ou d'incendie, nécessité de fermer purement et simplement l'autoroute. Pas mal pour faciliter l'accès rapide des secours (si il n'y a pas de bouchon et ils sont très fréquents)...

Désolé, oui, il n'y a pas de train d'hydrocarbure... Et c'est vrai qu'un TGV ne prend jamais feu... Sous ce tunnel, il n'y a juste qu'une section de séparation 1.5/25kV...

Je ne minimise aucunement les risques à Nantes, je précisais juste que les vitesses ne sont pas comparables ainsi que le nombre de voyageurs...

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Si mes souvenirs sont bons, l'un des derniers grands incendies du métro de Londres était dû à l'embrasement de vieux chiffons gras abandonnés près d'un moteur d'escalier mécanique...

tes souvenirs sont bon..

en france on a toujours minimisé les risques dans les tunnels et la réglementation y afférant...c'est depuis le drame du mont Blanc qu'une compagne de mise aux normes des tunnels routiers est en œuvre (actuellement en IDF, la défense A1 st Denis)

mais pour la SNCF (RFF) j'ai l'impression que les actions sont très en retrait,que ce soit au niveau du nettoyage (wagon aspirateur) ou manuel et lors des conceptions,j'ai l'impression que les normes n'ont pas evoluées.

Modifié par jackv
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Je reviens sur les risques incendies tunnels... RER B/ D GDN/ Chatelet: Moyens d'interventions prédisposés: un trottoir éclairé de 0.70 m de large, aucune issue de secours. Petite info complémentaire, le dit trottoir empêcherait de pouvoir isoler et purger un bogie selon des infos que j'ai eu...

Autre tunnel, celui de Massy sur le TGVA... Une seule issue de secours (débouchant au niveau de l'A86)... En cas d'accident ou d'incendie, nécessité de fermer purement et simplement l'autoroute. Pas mal pour faciliter l'accès rapide des secours (si il n'y a pas de bouchon et ils sont très fréquents)...

A Roissy 2 l'issue de secours au fond des sas est un tunnel fermé par une porte à sa sortie . Pour ouvrir la porte il faut l'autorisation du PAR car elle donne sur la LGV.

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Moyens d'interventions prédisposés: un trottoir éclairé de 0.70 m de large, aucune issue de secours. Petite info complémentaire, le dit trottoir empêcherait de pouvoir isoler et purger un bogie selon des infos que j'ai eu...

Cette description correspond aussi aux deux tunnels de 2800m de la ligne D entre Chatelet et Paris-Lyon.

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Invité technicentre

De l'autre côté de la Seine, sur le C, il y a eu une grosse dotation en matériel d'évacuation de matériel ferroviaire suite à l'attentat de Saint Michel... On voit au moins 3 ou 4 lorries marqués en rouge et rangés verticalement dans des niches éclairées... Dire que les CFF ont plusieurs trains de secours tunnel avec salles présurisées...

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  • 2 semaines plus tard...

Voui, et un piquet jour et nuit ...

Lors de la formation, nous avons une journée incendie et lutte contre le feu (sommaire cela dit, mais on sait au moins utiliser un extincteur sur différents types de combustible) et le commandant du TES de Lausanne nous avait expliqué que tous les sites dits sensibles doivent être atteint dans les trente minutes par un train de la défense d'entreprise.

Le système actuel prévoit que des pompiers soient de piquet de 6 à 20h et en dehors de ces horaires puissent être alertés par bipper.

Au total il y a près de 200 pompiers CFF, répartis sur quinze sites dans toute la suisse et disposant de 16 trains de secours et quinze véhicule routiers.

(source)

En dehors de ça, ledit commandant nous avait précisé que les pompiers CFF font partie de la chaîne de secours et peuvent être appellé en renfort des pompiers locaux, ce fut le cas lors de l'incendie d'une cave remplie d'archive qui avait brûlé ... 18 jours! (source)

Enfin, comme les CFF ne tiennent pas à avoir un service de pompier qui ne bouge pas, c'est à eux d'intervenir dans la majorité des secours (les mécaniciens de lignes ne le font plus, ou alors en collaboration avec eux). C'est aussi eux qui interviennent pour évacuer ou transborder les passagers d'un train immobilisé, et dans tous les cas de déraillements, incidents à la ligne de contact, feux de traverses, etc...

Enfin je ne sais pas vous, mais nous si on a un frein d'alarme en tunnel et que rien n'indique un déraillement, on ponte, on continue à 80 et on s'arrête dehors.

Modifié par likorn
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un des plus graves accidents sous tunnel a eu lieu dans le métro de Bakou, il y a environ 15 ans. Plus de 300 morts.

matériel à adhérence totale, donc à motorisation répartie ..... le feu a pris sous une motrice et a été violemment attisé par le fait que les métros en ex URSS ont été contruits en bitube. Chaque train pistonne l'air devant lui à sa vitesse de circulation. Avantage : ventilation automatique. Inconvénient, à part le vent violent en station à l'arrivée d'un train, celui d'avoir poussé le feu à son paroxisme, malgré l'arrêt du train concerné par les voyageurs.

il me semble que c'est cette catastrophe qui a imposé comme règle de sécurité l'inhibition du signal d'alarme sous tunnel.

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Invité technicentre

Idem pour l'incendie du métro de Londres... sauf que c'est un escalator qui a brulé... Mais les gens se sont retrouvés littéralement dans une chambre à gaz. Veux pas rechercher le bilan car je suis passé quelques fois sur CET escalier mécanique en bois...

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  • 7 années plus tard...

Carte ferroviaire du département de la Loire

Ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Roanne.

Commune de Saint-Martin-d'Estréaux (Canton de Renaison).

Nuit du jeudi 31 mai au vendredi 1er juin 2018.

Tunnel de Saint-Martin-d'Estréaux (1380 mètres)

Altitude moyenne : 418 mètres.

Ce tunnel est situé entre les anciennes gares de Saint-Pierre-Laval (PK 385,1)
- (Allier) et de Saint-Martin - Sail-les-Bains (PK 388,5) - (Loire).

Citation

Scénario catastrophe sous le tunnel ferroviaire de Saint-Martin-d'Estréaux

Il est 22h40 ce jeudi soir quand le TER de la ligne Roanne-Vichy passe sous le tunnel de Saint-Martin-d'Estréaux à 110 km/h et heurte un rocher tombé sur la voie.

Trente-et-un passagers. Quinze blessés, dont 5 en urgence absolue. Il est 22h40 ce jeudi soir quand le TER de la ligne Roanne-Vichy entre à 110 km/h sous le tunnel de Saint-Martin-d'Estréaux et heurte un rocher tombé sur la voie. Les chariots déraillent et une partie du train percute violemment la paroi du tunnel. Les procédures d'urgence sont lancées.

Il s'agit d'une simulation grandeur nature entre les services de secours de la Loire et de l'Allier. Le tunnel long de 1,380 km traverse en effet les deux départements. Objectif de l'exercice : améliorer les coordinations interdépartementales lors d'une crise de grande ampleur. Pendant que les étudiants de l'Ifsi (Institut de formation en soins infirmiers) de Roanne jouent les plastrons, les équipes de la SNCF, des pompiers de la Loire et de l'Allier, des SAMU 42 et 03, des gendarmes des deux départements sont tour à tour prévenus de l'incident. Le sous-préfet de Roanne, Christian Abrard, dirige les opérations, assisté en tant qu'observatrice par la sous-prefète de Vichy, Sylvaine Astic.

La suite dans Le Progrès de ce jour.

315.jpg

Le poste médical avancé (PMA) à quelques mètres de l'entrée du tunnel. C'est là que les victimes doivent être acheminées en premier. Photo J.D.

le-dec10.jpg

Le déclenchement du plan Orsec demande une coordination maximale. Photo J.D.

les-pr10.jpg

Les premiers infirmiers montent dans le train. Photo Celik ERKUL.

les-pr11.jpg

Les premiers secours arrivent à l'intérieur du train pour évaluer les blessures fictives des victimes. Photo J.D.

413.jpg

Le train arrêté sur les voies, à 200 mètres de l'entrée du tunnel. Photo J.D.

un-deg10.jpg

Un dégagement de fumée entraîne une difficulté supplémentaire pour cet exercice. Photo J.D.

les-vi10.jpg

Les victimes au poste médical avancée doivent ensuite être transportés par ambulances ou par hélicoptère dans les hôpitaux environnant. L'évacuation ne faisait pas partie de l'exercice cette fois. Photo J.D.

Modifié par IGS4
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  • 2 années plus tard...

La fibre optique scrute les fissures

"L'installation de la fibre, qui a eu lieu pendant quatre nuits consécutives, a pris fin le 19 octobre dernier. Depuis, les ingénieurs collectent les données sur l'évolution du tunnel : « Nous mesurons les éventuelles déformations du béton, les contraintes qui s'exercent à l'intérieur de la structure, mais aussi la température », liste Quentin Pochez, ingénieur d'études chez Cementys. L'expérimentation doit durer deux ans, jusqu'à la mi-2022. Au terme de cette période, les experts pourront évaluer la fiabilité des données récupérées."

https://www.lemoniteur.fr/article/la-fibre-optique-scrute-les-fissures.2123139

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