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Le Web des Cheminots

Mardi 23 novembre 2010 : journée nationale interprofessionnelle de mobilisation


Dom Le Trappeur

Messages recommandés

Intersyndicale du 8 novembre

Déclaration commune des organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

lundi 8 novembre 2010

Le mouvement social est légitime et conforté

Après plusieurs semaines de mobilisation et malgré les moyens déployés par le gouvernement pour tenter d’accréditer l’idée que « la page retraite » est tournée, ce sont 1,2 million de salariés qui ont manifesté le 6 novembre dans 243 villes contre cette réforme des retraites injuste et inefficace.

Si chacun a conscience que la loi sur les retraites est susceptible d’être promulguée dans les prochains jours, l’heure n’est pas à la résignation. Les organisations syndicales continueront d’agir pour la réduction des inégalités, une véritable reconnaissance de la pénibilité et d’autres alternatives pour le financement du système de retraites par répartition. Elles réaffirment leur attachement au maintien de l’âge légal de départ en retraite à 60 ans et de l’âge du taux plein à 65 ans.

Elles constatent que la situation économique et sociale reste très dégradée et toujours préoccupante pour les salariés, les retraités, les chômeurs et les jeunes qui subissent toujours durement les conséquences d’une crise qui dure.

Les organisations syndicales considèrent que la mobilisation d’un niveau exceptionnel depuis plusieurs mois a mis en lumière l’insatisfaction criante des salariés et leurs revendications en matière d’emploi, de salaires, de conditions de travail, d’inégalité entre les femmes et les hommes, de fiscalité et de partage des richesses. Elles décident d’approfondir leurs analyses et propositions sur ces questions afin d’interpeller le gouvernement et le patronat.

Les organisations syndicales décident de poursuivre la mobilisation dans l’unité en faisant du 23 novembre une journée nationale interprofessionnelle de mobilisation par des actions multiformes. Ces actions doivent répondre aux préoccupations des salariés et permettre la participation du plus grand nombre. Elles demandent aux organisations territoriales et professionnelles d’en préciser les modalités (rassemblements, manifestations, meetings, arrêts de travail…).

Des initiatives dans les territoires et les entreprises sont déjà prévues. Les organisations syndicales veilleront à assurer leurs réussites.

Les organisations syndicales s’engagent dès à présent à participer activement à la journée d’action Européenne du 15 décembre pour s’opposer aux plans d’austérité qui se multiplient en Europe.

Les organisations se reverront le 29 novembre 2010.

Le 8 novembre 2010

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Déclaration Communiqué CGT

Le 6 novembre

Une nouvelle étape d’un mouvement hors du commun

samedi 6 novembre 2010Malgré les moyens déployés par le gouvernement pour tenter d’accréditer l’idée que « la page retraite » est tournée, ce sont 1,2 million de salariés qui ont manifesté dans 243 villes contre la réforme des retraites.

En 10 semaines de mobilisation depuis la rentrée, des millions de salariés ont construit une multitude d’initiatives dans les entreprises et les localités, participé à huit journées interprofessionnelles de grève et de manifestations. En soi, c’est déjà un mouvement hors du commun.

Cela démontre que, malgré la fin du processus parlementaire et les mensonges d’Etat diffusés dans les médias, l’opinion des salariés n’a pas changé. La loi reste impopulaire parce qu’elle est injuste et inefficace. Les salariés ont bien compris que les conséquences seraient néfastes pour la plupart d’entre eux.

Il y a plusieurs mois avant la mise en application effective de la loi qui sera probablement promulguée par le Président de la République. L’action peut donc légitimement se poursuivre pour empêcher la mise en œuvre des mesures anti sociales de cette loi et obtenir l’ouverture de négociations pour prendre en compte les alternatives syndicales.

La CGT appelle sans attendre les salariés à se réunir sur leur lieu de travail pour débattre et décider des initiatives unitaires les plus larges contribuant à alimenter le mouvement sur les retraites. La CGT invite à cette occasion les salariés à mettre à jour les cahiers revendicatifs en matière d’emploi, de salaires, de conditions de travail… afin de contraindre les employeurs à ouvrir des négociations. D’ores et déjà de premiers succès sont enregistrés dans divers secteurs professionnels et entreprises.

La CGT, comme elle l’a toujours fait, sera porteuse de la détermination des salariés à continuer l’action en proposant à l’intersyndicale du 8 novembre une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle dans la semaine du 22 au 26 novembre.

De nombreuses organisations ont déjà prévu des initiatives avant cela, notamment le 16 novembre comme étape intermédiaire avant un nouveau temps fort national.

La CGT se félicite des 8 500 adhésions qu’elle a enregistrées depuis le 1er septembre. Elle appelle tous ceux qui lui témoignent leur confiance à s’engager eux aussi durablement dans l’action en adhérant à la CGT.

Montreuil, le 6 novembre 2010

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Le mouvement social de l'automne 2010 aura une postérité politique

Christian Chevandier, professeur d'histoire contemporaine à l'université du Havre

Ni vainqueurs ni vaincus", nous dit-on à propos de la mobilisation sociale, comme si tout était fini. C'est se rassurer à bon compte : un mouvement social a toujours une postérité. C'est elle qu'il convient d'interroger pour comprendre l'importance de ce qui se passe. Laissons de côté les gouvernants. Nicolas Sarkozy est un homme du passé, et dans quelques années l'évocation de son nom fera sourire, comme ce fut le cas pour Valéry Giscard d'Estaing. N'en déplorons pas moins que, sans cesse désavoué dans les urnes depuis 2007 et faisant passer des lois contre la volonté de la population, le pouvoir identifié au patronat propose une piètre image de la démocratie au moment où une nouvelle génération entre en politique.

C'est bien du côté d'un mouvement social protéiforme qu'il faut chercher les acteurs essentiels. Depuis 2002, les conflits se sont succédé, impliquant nombre de groupes sociaux. Certains étaient novices, les enseignants du primaire et du secondaire, les intermittents du spectacle, puis les universitaires. D'autres avaient une expérience de la lutte sociale, comme les employés des transports publics auxquels le gouvernement avait promis, en 2003, que leurs régimes de retraite ne pouvaient pas être remis en cause avant, quatre ans plus tard, de s'y attaquer. En 2006, le mouvement contre le contrat première embauche (CPE) a concerné la jeunesse scolarisée, puis l'ensemble de la population active, et a fini par l'emporter. L'année suivante, c'est à l'usine automobile d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) que les ouvriers ont longuement débrayé. Du commerce au bâtiment, la liste serait interminable des secteurs touchés à un moment ou à un autre par des grèves. La part des travailleurs de la chimie dans le présent mouvement permet de comprendre que c'est l'ensemble des branches qui est concerné.

Une profonde réflexion accompagne ces mouvements sociaux. Depuis la grève du printemps 2003, une controverse informelle agite tout le pays sur l'avenir des retraites, en décortique les données économiques, démographiques et sociales. Le rejet du CPE par les Français en 2006 ne fut pas initial et s'est étayé par une analyse préalable. Cette nouvelle intelligence du monde s'inscrit en son temps et est le fruit de la considérable élévation du niveau d'instruction de l'ensemble de la population. Les débats sont d'autant plus féconds qu'ils remettent à leur juste place les propos d'"experts" à l'approche avant tout idéologique. Innovation des grèves de 1968 et des années suivantes, la place déterminante des assemblées générales est aussi le produit de questionnements sur la démocratie.

Autre caractéristique des mouvements sociaux de la dernière décennie, le choix des modalités d'action peut aboutir au dépassement d'éventuels antagonismes entre des intérêts catégoriels et ceux de l'ensemble de la société. Sans que le public en soit toujours conscient, la question du service de la population est au centre de nombre de mobilisations. Pendant leur grève, les agents d'EDF ont fait en sorte que le tarif le plus bas s'applique toute la journée dans des quartiers populaires. Même en dehors d'un conflit social, certains d'entre eux rétablissent illégalement le courant à des ménages démunis.

Dans les transports en commun urbains et à la SNCF, la question de fournir des transports gratuits a été évoquée dans des assemblées générales, sans que les grévistes aient osé s'y risquer. Mais elle n'est pas écartée, et un prochain mouvement pourrait faire réitérer des expériences comme celles de mai 1968, lorsqu'à plusieurs reprises les cheminots grévistes ont organisé eux-mêmes le trafic des trains.

Pour comprendre le présent, l'évocation de l'histoire n'est pertinente que si l'on met en perspective différents éléments. Plus que 1968 ou 1995, c'est 1936 et 1981 qu'il faudrait observer. Les acquis de 1936 sont le résultat d'une grande grève que personne n'attendait et qui a usé de méthodes originales. Ces mesures sociales, devenues la grande fierté d'une gauche politique à laquelle elles ont été imposées, n'auraient jamais été prises sans ce mouvement. En modifiant le contexte d'une victoire de la gauche, le mouvement de 2010 suffira peut-être pour que 2012 ne soit pas une déconvenue de plus. L'élection de Mitterrand en 1981 survenait après des années d'attente de l'arrivée au pouvoir d'une gauche unie autour d'un programme.

Sa division puis son échec en 1978 semblaient avoir sonné le glas des espoirs de l'après-68. Les années suivantes n'étaient plus, en pleine crise économique, que celles de la morosité d'un giscardisme déjà fané. Et c'est après ce temps où les mouvements sociaux semblaient épuisés qu'une gauche rabibochée parvenait au pouvoir pour produire, avec le recul social de 1983, un désenchantement qui la marque encore.

Rien de tout cela aujourd'hui : dans la continuité d'une décennie de luttes, le mouvement social pourrait être ces prochaines années un acteur de poids. Dans ses choix, dans sa capacité à mettre en oeuvre une politique, la gauche au pouvoir sera d'autant plus légitime qu'elle y trouvera inspiration et appui. En cela, les grévistes ont déjà gagné, qui affirment le dépassement des valeurs du bling-bling individualiste et la légitimité des solidarités entre secteurs professionnels comme entre générations. Le mouvement de l'automne 2010 restera longtemps d'actualité parce que la question qu'en définitive il pose est la plus importante de notre société : celle du travail.

Les méthodes, qui dans le privé ont fait la preuve de leur inanité, sont importées dans le secteur public, dont s'effacent la finalité de la mission et l'intérêt pour la population. C'est contre tout cela que les Français se mobilisent. Les mouvements sociaux correspondent à une intrusion de la société dans la gestion de l'Etat, à une véritable construction de la politique et de la démocratie. Une gauche portée au pouvoir ne pourra pas l'ignorer.

Christian Chevandier, professeur d'histoire contemporaine à l'université du Havre Article paru dans l'édition du 04.11.10

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Si vous voulez savoir ce que les députés et sénateurs ont voté sur les projets de loi retraites ...

http://cgt-cg19.over-blog.com/article-retraite-et-le-vote-des-parlementaires-59791157.html

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Mardi 16 Novembre 2010 : Journée de mobilisation des cheminots

Rassemblement devant le siège de la SNCF rue du Cdt Mouchotte à Paris

et en région devant les directions régionales.

Voir en lien :

demande nationale de DCI : cgt cfdt unsa et sud

communiqué cgt cfdt unsa et sud

Modifié par Dom Le Trappeur
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Et déjà des dégâts collatéraux comme ils disent...

Crédit Mutuel Arkea. Préretraité, la loi l'oblige à revenir travailler

ainsi que 60 autres personnes de cette même entreprise...

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/arkea-preretraite-la-loi-l-oblige-a-revenir-travailler-11-11-2010-1111892.php

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Invité Gnafron 1er

Et déjà des dégâts collatéraux comme ils disent...

Crédit Mutuel Arkea. Préretraité, la loi l'oblige à revenir travailler

ainsi que 60 autres personnes de cette même entreprise...

http://www.letelegramme.com/ig/generales/regions/finistere/arkea-preretraite-la-loi-l-oblige-a-revenir-travailler-11-11-2010-1111892.php

J'y retournerais ...tondre la pélouse ...faire a causette , distribuer des tracts etc... !

Sans rire , c'est con à bouffer du foin !

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J'y retournerais ...tondre la pélouse ...faire a causette , distribuer des tracts etc... !

Sans rire , c'est con à bouffer du foin !

Les paysans se sont mis à la culture de la navette par ici... 

ça se récolte en automne et hiver...

Bon normalement c'est pour les animaux 

mais ça peut se mettre dans la soupe...

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Libération 9 novembre

Retraites : manifs locales en vue

Réunis hier soir au siège de la CGT, les sept syndicats (hors FO, qui n'a pas souhaité participer) ont décidé de prévoir une journée d'action multiforme mardi 23 novembre, et non une journée d'action nationale comme cela avait été le cas jusqu'à présent. Trois jours après de nouvelles manifestations, moins suivies que précédemment - entre 375 000 et 1,2 million de personnes selon les sources -, l'objectif est de privilégier les initiatives locales et d'élargir la contestation de la réforme des retraites aux questions d'emploi, de pouvoir d'achat et de conditions de travail. Les syndicats s'accordent à dire que s'ouvre une «nouvelle séquence» après l'adoption de la loi. Pour la CGT, le but est d'«obtenir l'ouverture de négociations» sur les mesures prévues par ce texte qui commenceront à s'appliquer au 1er juillet 2011.

Modifié par Dom Le Trappeur
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Une belle photo des manifs d'octobre...

Le porteur de pancarte est de toute les manifs parisiennes...

Modifié par Dom Le Trappeur
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100 millions d'euros 

18 euros par journée de grève

ça nous fait 5,5 millions de journées...

La CFDT indemniserait ses adhérents grévistes, une "première"

La CFDT, deuxième syndicat français, pourrait indemniser ses adhérents engagés dans les grèves infructueuses contre la réforme des retraites, une initiative sans précédent.

Jusqu'à présent, la CFDT n'indemnisait en effet que les grévistes engagés dans des conflits internes à des entreprises ou à des branches professionnelles, et non ceux impliqués dans des conflits interprofessionnels, a dit à Reuters Anousheh Karvar, trésorière confédérale.

"Nous avons pris cette décision parce que c'est un conflit exceptionnellement long, du fait de l'obstination du gouvernement de ne pas répondre aux revendications", a-t-elle expliqué. Les grèves, d'une durée variable selon les secteurs, ont commencé en septembre et se sont prolongées jusqu'au début novembre.

La proposition d'indemnisation sera soumise au conseil national du syndicat en février. Auparavant, il sera demandé à tous les syndicats que regroupe la CFDT de fournir des informations sur le nombre de grévistes et les durées pour lesquelles ils pourraient prétendre à indemnisation.

Si l'initiative est validée, le syndicat entend utiliser un fonds appelé Caisse nationale d'action syndicale, créé en 1974 et riche actuellement d'une centaine de millions d'euros, selon Anousheh Karvar.

La règle retenue par la CFDT est de payer, quel que soit le métier de l'adhérent concerné et son salaire, un forfait de 18 euros par jour de grève, à partir de la troisième journée. Après 14 journées de grève, l'indemnité porte sur la totalité des jours non travaillés.

LA CGT PRÊTE À INDEMNISER AUSSI

Le fonds requis aurait été alimenté par les cotisations des adhérents. Il a indemnisé l'année dernière 7.000 journées de grève, a expliqué la trésorière, mais il ne sert majoritairement pas à cet usage.

Selon elle, 90% des dépenses financent des actions judiciaires ou le soutien en justice de membres du syndicat. Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a demandé depuis deux ans de nouvelles pistes d'utilisation pour l'argent du fonds, souligne Anousheh Karvar.

A la suite de cette annonce de la CFDT,

la CGT du groupe Total a annoncé qu'elle redistribuerait à l'ensemble des salariés du secteur, et non seulement aux adhérents de son syndicat, les sommes envoyées en solidarité avec les grévistes des raffineries qui ont enchaîné 18 jours sans travail.

"Les reversements seront effectués par chèque à partir des comptes ouverts dans les différentes structures de la CGT, afin d'assurer la traçabilité et la transparence", écrit-elle dans un communiqué.

"Volontairement, la CGT ne communiquera aucun chiffre avant de connaître avec exactitude le montant global de la solidarité financière et celui de la masse salariale de grève", ajoute-t-elle.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

Enfin c'est loin d'être une première puisque des sommes (importantes) récoltées au titre de la solidarité ont déjà été redistribuées par le passé comme ce fut le cas pendant la grève de novembre-décembre 1995 en direction de tous les cheminots grévistes (sans distinction de cartes syndicales ou non, de métier ou de grade...)

mais je ne me rappelle pas avoir entendu parler fin 95 de cette caisse propre à la cfdt créée en 1974...

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Répression du mouvement social chez les lycéens

Des lycéens bloqueurs exclus et forcés de bûcher sur les retraites

http://www.rue89.com/2010/11/12/des-lyceens-bloqueurs-exclus-et-forces-de-bucher-sur-les-retraites-175588

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Invité Gnafron 1er

mais je ne me rappelle pas avoir entendu parler fin 95 de cette caisse propre à la cfdt créée en 1974...

Il y a des endroits , ça a fonctionné puisque j'ai souvenir de syndiqués CFDT ..contents de recevoir leurs chèques .

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Une belle photo des manifs d'octobre...

Le porteur de pancarte est de toute les manifs parisiennes...

Au risque de paraitre provocateur... Comment celà doit être pris ? Participer à toutes les manifs, quel que soit le sujet, la revendication, je ne suis pas certain que ce soit une preuve d'esprit critique.

Gom

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Au risque de paraitre provocateur... Comment celà doit être pris ? Participer à toutes les manifs, quel que soit le sujet, la revendication, je ne suis pas certain que ce soit une preuve d'esprit critique.

Gom

Ta remarque est intéressante, elle pose à la fois une question d'ordre philosophique mais également une question d'engagement dans l'action.

Mais ce n'est aussi juste banalement qu'un fait, une constatation (au vu des images d'actualités à la télé, aux photos où on remarque régulièrement sa "pancarte" tenue à bout de bras)

quand à l'esprit critique il me semble que les slogans écrits justement sur les pancartes en disent beaucoup manifestement.

Ceci dit je précise : "manifs syndicales"

Modifié par Dom Le Trappeur
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Cinq syndicats appellent à une journée d’action mardi 23 Novembre 2010

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Cinq-syndicats-appellent-a-une-journee-d’action-mardi_6346-1595393_actu.Htm

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mobilisation sociale et nouvelles revendications

Les syndicats français ont faiblement mobilisé mardi à l'occasion d'une nouvelle journée d'action contre la réforme des retraites, qui dessine de nouvelles revendications sociales.

Les syndicats insistent sur la symbolique des quelque 200 actions organisées en France mais ont revendiqué près de 10.000 manifestants place de la Bourse à Paris, où le palais Brongniart était gardé par les forces de l'ordre.

La préfecture a compté 3.200 manifestants dans le cortège parisien composé, comme ailleurs en province, de militants syndicaux plutôt que d'étudiants et lycéens.

Selon les sources, les manifestants étaient entre 1.500 et 6.000 à Bordeaux, 2.500 à 10.500 à Toulouse, 3.500 à 7.000 à Lyon et environ 2.000 à Marseille selon la CGT.

Les rares préavis de grève ont été peu suivis : de source ministérielle, le taux de grévistes était d'environ 1% dans la fonction publique comme dans l'éducation nationale. Les grèves à la SNCF - à l'appel de Sud-Rail - et dans les transports publics de 19 villes de province n'ont pas perturbé le trafic.

Néanmoins, les cinq syndicats avaient le souci de relayer "le sentiment d'injustice des salariés" après huit journées ayant rassemblé plusieurs millions de manifestants et à quelques semaines de l'ouverture d'un chantier qui les inquiète particulièrement : celui du financement de la dépendance.

"Nous sommes dans une séquence particulière, il y a eu énormément de monde de mobilisé, il n'est pas aberrant et surprenant qu'il y ait besoin de reprendre de la respiration", a dit Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT.

Pour le dirigeant syndical, il faut "tenir l'engagement que nous avons pris : ce n'est pas parce que la loi a été adoptée par le Parlement que les choses sont closes sur le sujet".

"LE DÉBUT D'UNE NOUVELLE DÉMARCHE"

La CGT espère encore obtenir des avancées avant juillet 2011, date d'entrée en vigueur des mesures d'âge de la réforme, portant à 62 ans l'âge de départ à la retraite et à 67 ans l'âge de départ sans décote.

Mais les autres syndicats évoquent davantage le nouveau débat qui s'ouvrira, selon le texte de la réforme, en 2013.

Le fondateur du Parti de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, a répété sa demande à François Fillon de déposer la loi rendant possible un référendum d'initiative populaire sur le sujet.

"La bataille ne finira pas tant qu'on n'aura pas épuisé tous les moyens à notre disposition", a-t-il dit à Reuters.

Pour Olivier Besancenot, "les braises brûlent encore, c'est un piqûre de rappel qu'on est venu faire aujourd'hui".

"La mobilisation sociale pourrait parfaitement rebondir, que ce soit sur les retraites, sur les salaires, sur les emplois, sur tous les autres dossiers, comme la dépendance, que le gouvernement a décidé de mettre sur la table", a estimé le porte-parole du NPA.

De fait, les cinq syndicats - CGT, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires - avaient à l'esprit des revendications plus larges.

"Nous allons maintenant poser toutes les questions qui ont émergé autour des retraites : emploi, salaires, conditions de travail, justice sociale, service public", a dit Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU.

"Aujourd'hui, on est en train de bâtir un socle. C'est le début d'une nouvelle démarche", a-t-elle ajouté.

Les syndicats semblent déterminés à organiser de nouvelles journées d'action interprofessionnelles et se réuniront lundi prochain pour faire le bilan de la séquence des retraites.

En parallèle, le nouveau ministre du Travail, Xavier Bertrand, reçoit à sa demande les dirigeants syndicaux, dont Bernard Thibault mercredi.

"Je n'y vais pas avec un registre de revendications, dans la mesure où nous avons à faire face à un gouvernement qui se fout comme de l'an 40 des revendications syndicales", a dit le dirigeant de la CGT à veille de l'entrevue rue de Grenelle.

avec les correspondants de Reuters en province, édité par Yves Clarisse

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