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Le Web des Cheminots

Une commission parlementaire va enquêter sur l'industrie ferroviaire


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Un article de 20 Minutes du 01 12 2010

http://www.20minutes.fr/ledirect/632263/societe-une-commission-parlementaire-va-enqueter-industrie-ferroviaire

La demande de création d'une commission d'enquête parlementaire sur l'industrie ferroviaire française a été adoptée mercredi par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée.

Les députés se prononceront le 8 décembre en séance publique sur cette demande émanant du groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) et qui devrait aboutir, les groupes de la majorité ayant donné leur accord. Cette commission d'enquête, composée de 30 députés, devra examiner «les pratiques pénalisant la sous-traitance, les moyens de pallier à ces difficultés, les solutions à mettre en oeuvre pour pérenniser cette industrie, y compris le secteur du fret, développer l'emploi et améliorer les conditions de travail dans la filière».

Une fois le dernier feu vert donné, la commission sera mise en place et disposera ensuite d'un délai de six mois pour élaborer son rapport.

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Des précisions sur La Voix du Nord :

http://www.lavoixeco.com/actualite/la_une/euroregion/2010/12/01/article_ferroviaire-valenciennes-une-commission-d-enquete.shtml

Ferroviaire (Valenciennes) - Une commission d'enquête parlementaire ?

mercredi 01.12.2010, 08:01

À l'initiative d'Alain Bocquet, l'assemblée nationale examinera, le 8 décembre, la proposition « de création d'une commission d'enquête sur l'industrie ferroviaire française ». Pour le député de la 20e circonscription du Nord, maire de Saint-Amand-les-Eaux, il s'agirait d'abord « de prendre une mesure précise de la situation actuelle de cette industrie ». Un secteur d'activité qu'il estime « à la croisée des chemins », avec la disparition de PME sous-traitantes et les « fortes préoccupations » exprimées par « les dirigeants d'entreprises, représentants syndicaux et salariés ». Fort des constats établis, le parlementaire communiste entend « être force de proposition » pour appuyer la notion de filière industrielle et revendiquer que « le flux considérable de commandes publiques (...) bénéficie à l'ensemble du secteur et crée des emplois ». Y compris chez les équipementiers.

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Cette résolution porte sur l'ouverture d'une commission d'enquête sur la situation de l'industrie ferroviaire française :

- Les suppressions d'emplois massives chez les constructeurs de matériels ferroviaire ;

- Les conséquences du plan de restructuration de fret SNCF sur les emplois cheminots mais aussi sur les emplois des autres entreprises industrielles.

C'est par là => http://www.assemblee...ns/pion2978.pdf et la discussion en séance publique aura lieu le 8 décembre.

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Invité technicentre

Oui, mais il faut attendre la page 16 pour commencer à entendre parler de SNCF en tant que force de travail et de production... Qu'Alsthom, Alstom, Alsacienne Thomas Edison (cocher la bonne dénomination suivant l'époque voulue) soit en danger au niveau production nationale, c'st un problème... La SNCF a pas mal de fois dut faire des sacrifices financiers pour la sauver du trou... Mais dans cette commission d'enquète parlementaire, il n'est jamais question de l'avenir de la SNCF... A chaque instant, on ne parle comme d'une chose assise dans le temps, immuable... Mais sauf erreur de ma part, Alsthom a depuis pas mal d'années cherché à récupérer la charge de travail d'entretient des véhicules qu'elle nous vendait... Idem pour Fayveley... Et qui doit baisser sa culotte devant des commissions d'enquète américaines à propos du soit disant passé collaborationniste de la SNCF pour les affaires de trains de déportés alors que la guerre est finie depuis plus de 65 ans? Lorsque je vais acheter mon pain, on ne me demande pas quelle a été l'attitude du boulanger et de sa famille pendant cette triste période. Or qui sommes-nous, sous SNCF par rapport à Alsthom? Rien que des clients, privilégiés ou historiques certe, mais que des clients...

Qu'Alsthom se retrouve encore une fois dans la merde, c'est une chose... Mais il faudrait peut-être pas nous y foutre nous même dedans... Nous n'avons pas beaucoup été chercher les "affaires du siècle" à l'étranger en dillapidant notre savoir faire sur place et en attendant avec le sourrire le retour du boomerang... Je sais, je suis aigri dans mon coin et peu compatissant pour mes concitoyens... Précisément, je le suis pour les mecs qui mettent les mains dans la merde, ceux de la base... Par contre, les décideurs, ceux qui "savent" faire de "très bonnes affaires, là, je suis plus circonspect, qu'elle que soit leur bannière d'entreprise...

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Nous n'avons pas beaucoup été chercher les "affaires du siècle" à l'étranger en dillapidant notre savoir faire sur place et en attendant avec le sourrire le retour du boomerang...

J'ai pas compris. Est-ce que tu dis que les filiales SNCF chargées d'essayer de remporter des marchés à l'étranger ne se secouent pas assez ? Trouves-tu qu'elles disent trop de choses dans les documents qu'elles remettent, ou les sessions qu'elles organisent sur place quand il s'agit de formation ?

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J'ai pas compris. Est-ce que tu dis que les filiales SNCF chargées d'essayer de remporter des marchés à l'étranger ne se secouent pas assez ? Trouves-tu qu'elles disent trop de choses dans les documents qu'elles remettent, ou les sessions qu'elles organisent sur place quand il s'agit de formation ?

à vouloir se vendre à l'étranger (la CHINE surtout), nous y vendons notre technologie, donc notre âme.

SIEMENS a vendu de beaux TGV allemands à la Chine, qui les a dupliqué à sa sauce pour mieux les vendre aux futurs LGV américaines. SIEMENS et ALSTOM pourront ensuite pleurer de ne pas avoir les marchés .

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C'est difficilel de dire aujourd'hui qui est le"nous" dont tu parles. Une entreprise dont le siège est dans un pays peut concevoir, fabriquer et / ou vendre dans beaucoup d'autres pays, un individu peut étudier dans un ou plusieurs pays, puis travailler successivement pour des entreprises différentes dans des pays différents. Le technicien Matra devenu Siemens est toujours français, comme le Bombardier ou le Toyota (ouvrier ou garagiste). Le garagiste Peugeot de Wuhan en Chine est ...chinois.

Si on reste sur le sujet des filiales SNCF qui travaillent à l'étranger (avec un personnel qui compte souvent peu de Français), à ma connaissance elles ne vendent pas de technologie, elles ne construisent pas, mais elles font des études, de l'organisation, de l'assistance à maîtrise d'ouvrage, de la formation...Beaucoup de sujets où le problème n'est pas celui des grands secrets, mais la capacité à comprendre les différences entre le problème local et le problème français, et d'adapter l'expérience de 180ans de chemins de fer français au cas local. Par exemple, peu de cheminots français ont dans leur CV l'expérience de l'entretien des locomotives Mitsubishi, mais beaucoup ont l'expérience de l'entretien de locomotives, quitte à louer un Espagnol dans l'équipe.

Pour les entreprises qui vendent des produits technologiques (Alstom, Siemens, Bombardier, Alcatel, etc etc) çà fait quand même longtemps que le fait de vendre dans un pays non débile scientifiquement et technologiquement n'empêche pas de faire des affaires. Volskwagen vend des voitures en France et Renault en Allemagne. Sur un même segment de marché, chacun est capable de surveiller technologiquement l'autre, et cherche à être un peu plus pointu et un peu plus rapide que l'autre en matière d'améliorations, de prix, de service offert. Faut pas s'endormir, c'est tout.

Pour la Chine et autres, comme je l'ai déjà dit ailleurs, il n'est écrit nulle part que la liste des pays scientifiquement développés se limite à tout jamais à l'Europe. Au 19ème siècle, les USA sont apparus, le Japon et la Corée au 20ème. A mon avis, la Chine, l'Inde, etc montent en gamme et arrivent (par un travail acharné au niveau individuel), il faut s'y faire, et courir encore un peu plus vite, trouver un peu plus vite, etc. Siemens s'en est senti capable, pas Alstom, à chacun de voir, nul n'est obligé d'aller dans un pays donné.

Et de toutes façons, les grandes entreprises à marché mondial sont de moins en moins liées à un seul pays : aujourd'hui, elles ne sont nationales ni dans leur capital, ni dans leur direction, ni dans leurs personnels d'études, et elles ne l'ont jamais été dans leur personnel de vente qui a toujours été local.

Modifié par PN407
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