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Agriculture bio ...du plomb dans l'aile ?


Invité Gnafron 1er

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Invité Gnafron 1er

Les paysans bio victimes de la chasse aux niches fiscales

Par Sophie Verney-Caillat | Rue89

C'est le genre de mesures du projet de loi de finances qui passe inaperçu. Pour le plus grand bonheur du gouvernement. Le crédit d'impôt aux agriculteurs convertis au biologique ne pourra excéder 2 000 euros, au lieu de 4 000 jusque-là. Une décision en parfaite contradiction avec les engagements du Grenelle de l'environnement.Bien poliment, l'exposé des motifs de l'amendement redit en introduction :

« La loi Grenelle prévoit dans son article 31 de “favoriser la production et la structuration de cette filière pour que la surface agricole utile en agriculture biologique atteigne 6% en 2012 et 20% en 2020.” »

Rappelons que la France est la lanterne rouge de l'agriculture bio européenne, avec un peu plus de 2% des surfaces agricoles en bio selon les derniers chiffres.

Seulement, la « rationalisation des dépenses fiscales » est passée par là, et le crédit d'impôt, arrivé à échéance cette année, est prorogé « dans l'attente de la mise en œuvre d'un mécanisme d'aides directes qui pourrait permettre de davantage cibler les petites exploitations bénéficiaires », poursuit l'exposé des motifs.

« Il faut l'aplomb du ministre de l'Agriculture pour oser dire qu'il défend les petites exploitations ! », s'emporte Philippe Colin, porte-parole de la Confédération paysanne. « Le crédit d'impôt était forfaitaire, qu'on ait 4 ou 100 hectares on pouvait recevoir jusqu'à 4 000 euros, donc c'était favorable aux petits. »

Un total de 17 millions d'euros d'aides au bio

Les associations de défense du bio y voient une « flèche » contre ce mode de production sans pesticides. Surtout, « elle n'aura pas été effective bien longtemps ». Philippe Colin rappelle que « la mesure, annoncée en 2007, ne s'était appliquée qu'en 2009, et disparaît dès 2011 ».

Enfin, cela ne coûtait que 17 millions d'euros par an selon la Fédération nationale de l'agriculture biologique (Fnab). Celle-ci rappelle en parallèle le « scandaleux soutien accordé à hauteur de 196 millions d'euros à la filière agro-carburants, une ineptie économique et sociale, qui ne vise qu'à l'écoulement des stocks de certains, et toujours les mêmes ». Sans parler des 10 milliards d'aide européenne. Mais ça n'est pas le budget de l'Etat…

Pour la Fnab, quinze exploitations agricoles se convertissent au bio chaque jour en France. Une dynamique qui pourrait être divisée par deux, alors qu'elle est déjà insuffisante pour espérer atteindre les objectifs du Plan agriculture biologique.

Modifié par Gnafron 1er
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L'avenir de la "bouffe" est ici : http://www.monsanto.fr/

Cà serait intéressant de connaitre le panel des actionnaires de cette entreprise. On serait peut-être..... surpris.....revoltages

Tricatel en rêvait, mais en film.... La réalité est finalement bien pire

Hommage à Julien Guiomar, en même temps:

la bande son n'est pas "raccord"... mais bon

http://www.dailymotion.com/video/x8kfv1_l-aile-ou-la-cuisse-tricatel-coluch_shortfilms

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Invité Gnafron 1er

Histoire vraie :

Au Boukistan , il y a un ami qui élève des chèvres et fait son fromage....aucun produit autre que naturel .Il y a qlq années , il a demandé le label bio .

Des pontifs ont débarqué . En finalité , le label lui a été refusé car......(je glousse déjà : !)

il coupait en partie les cornes des chèvres afin qu'elles ne se blessent pas quand elles chahutaient entre elles .

Il avait pratiqué ainsi car cela commençait à le gonfler d'appeller un véto qui à chaque fois se sucrait au passage et refilait des médocs aux biquettes !

Motif du refus : Couper les cornes des biquettes les traumatise, donc stress ....> ce n'est pas dans le concept Bio !

Donc , il a pris sa plus belle plume et a demandé si il y a avait des études pour connaitre l'impact psychologique des chèvres et si il devait laisser les ongles de ses enfants poussés .Des fois que ça les traumatise.... !

Ensuite , il a demandé si les soins que les chèvres pourraient subir , étaient plus ou moins Bio , par rapport au fait de leur couper une partie des cornes .Il attend tjrs !

!

Modifié par Gnafron 1er
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Histoire vraie :

Au Boukistan , il y a un ami qui élève des chèvres et fait son fromage....aucun produit autre que naturel .Il y a qlq années , il a demandé le label bio .

Des pontifs ont débarqué . En finalité , le label lui a été refusé car......(je glousse déjà : wouarf !)

il coupait en partie les cornes des chèvres afin qu'elles ne se blessent pas quand elles chahutaient entre elles .

Il avait pratiqué ainsi car cela commençait à le gonfler d'appeller un véto qui à chaque fois se sucrait au passage et refilait des médocs aux biquettes !

Motif du refus : Couper les cornes des biquettes les traumatise, donc stress ....> ce n'est pas dans le concept Bio !

Donc , il a pris sa plus belle plume et a demandé si il y a avait des études pour connaitre l'impact psychologique des chèvres et si il devait laisser les ongles de ses enfants poussés .Des fois que ça les traumatise....wouarf !

Ensuite , il a demandé si les soins que les chèvres pourraient subir , étaient plus ou moins Bio , par rapport au fait de leur couper une partie des cornes .Il attend tjrs !

wouarf !

okok

Excellent!!!! Cà montre bien à quel point le "bio" n'est qu'un argument démago-electoral pour nos politiques.....

Modifié par CRL COOL
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Invité Gnafron 1er

okok

Excellent!!!! Cà montre bien à quel point le "bio" n'est qu'un argument démago-electoral pour nos politiques.....

Il m'expliquait aussi que les Allemands et les Italiens (par exemple ) produisent plus de Bio mais on beaucoup moins de contraintes que les agriculteurs français.Et que des paysans français (officiellement "non Bio " ) sont plus Bio que certains de ces pays ...Alors , nous pauvres consommateurs....Serions nous les dindons farçis de cette affaire .Certainement !

!

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Il m'expliquait aussi que les Allemands et les Italiens (par exemple ) produisent plus de Bio mais on beaucoup moins de contraintes que les agriculteurs français.Et que des paysans français (officiellement "non Bio " ) sont plus Bio que certains de ces pays ...Alors , nous pauvres consommateurs....Serions nous les dindons farçis de cette affaire .Certainement !

wouarf !

Et oui.... Mais si on ne devait manger que ce qui n'est pas trafiqué, sans engrais;, pesticides, nourris naturellement (et pas aux farines animales, hormones, etc), on va vite crever de faim.... et même de soif!!!

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Invité Gnafron 1er

Et oui.... Mais si on ne devait manger que ce qui n'est pas trafiqué, sans engrais;, pesticides, nourris naturellement (et pas aux farines animales, hormones, etc), on va vite crever de faim.... et même de soif!!!

Certe , mais la clientèle est trompée .... !

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Et oui.... Mais si on ne devait manger que ce qui n'est pas trafiqué, sans engrais;, pesticides, nourris naturellement (et pas aux farines animales, hormones, etc), on va vite crever de faim.... et même de soif!!!

Je ne pense pas. A voir "Solutions locales pour un desordre global". Un documentaire très bien illustré de Coline Serreau qui va à l'encontre de ce qui nous est seriné, plein d'espoir sur les solutions à la malnutrition et sur le Monde en général.

Quant à la fin du bio à cause d'un credit d'impots qui baisse je n'y crois pas, il suffit de voir l'offre qui ne suffit pas à combler la demande et le mal qu'ont les agriculteurs "traditionnels" à vendre leur came. Sans parler de la marge qui est plus importante pour les agriculteurs modernes bio.

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Invité Gnafron 1er

Je ne pense pas. A voir "Solutions locales pour un desordre global". Un documentaire très bien illustré de Coline Serreau qui va à l'encontre de ce qui nous est seriné, plein d'espoir sur les solutions à la malnutrition et sur le Monde en général.

Malnutrition....il y a suffisamment de terres cultivables sur terre pour nourrir tout le monde !

Quant à la fin du bio à cause d'un credit d'impots qui baisse je n'y crois pas,

Peut être mais la fin pour certains .car , 2000 euros en moins , certains vont cesser . Je connais des "petits "

qui vont vivre ça très mal .Cela leur faisait 2 mois de revenu ...> donc en moins maintenant !

il suffit de voir l'offre qui ne suffit pas à combler la demande et le mal qu'ont les agriculteurs "traditionnels" à vendre leur came.

2 thèmes différents dans la même phrase , c'est beaucoup !

L'offre...on peut parler des exploitations qui ferment .Pourquoi ? etc....

Vente des produits .....Ils n'ont pas de mal, ce sont les rouages commerciaux qui plombe cela !

Sans parler de la marge qui est plus importante pour les agriculteurs modernes bio.

Peux tu développer ?

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Malnutrition....il y a suffisamment de terres cultivables sur terre pour nourrir tout le monde !

Peut être mais la fin pour certains .car , 2000 euros en moins , certains vont cesser . Je connais des "petits "

qui vont vivre ça très mal .Cela leur faisait 2 mois de revenu ...> donc en moins maintenant !

2 thèmes différents dans la même phrase , c'est beaucoup !

L'offre...on peut parler des exploitations qui ferment .Pourquoi ? etc....

Vente des produits .....Ils n'ont pas de mal, ce sont les rouages commerciaux qui plombe cela !

Peux tu développer ?

Vaste debat! Reprenons les choses dans l'ordre:

Les terres cultivables dans le monde sont suffisantes sous reserve que les pays emergents n'aient pas le meme appetit carnassier que nous, et qu'en meme temps nous reduisions nos apports proteinés animaux (pour mémoire, 1kg de viande coute 10kg de cereales ou oleagineux, sans parler du bilan carbone de la viande). Bon an mal an, on estime que dans cet esprit, selon son degré d'application, la Terre peut nourrir entre 15 et 30 Mds d'humains, et sans forcement manger QUE des graines.

Les revenus des paysans:

La révolution verte imposée par les etats-uniens apres guerre a rendu les agriculteurs dependants de l'industrie des engrais et des machines agricoles, les faisant entrer dans un cercle decadent, materiel cher > gros credits > obligation de productivité accrue au mepris de la qualité > Obligation d'etendre son exploitation pour survivre et de la gaver d'engrais > achat de materiel. Alors qu'au depart, une exploitation se suffisait à elle meme dans les cercle vertueux et complementaire: culture pour nourrir le betail >elevage> utilisation des rejets de l'elevage pour fertiliser. On a parqué les cereales en Beauce par exemple et l'elevage dans l'ouest, obligeant les paysans à se specialiser. Dans se cercle vertueux, le paysan perd certainement en productivité, mais il gagne en couts d'exploitation et surtout en qualité.

Les paysans modernes sortent des circuits classiques de distribution (AMAP par exemple, ou reseaux tels que Biocoop) reprenant à leur compte les marges prises par les intermediaire inutiles et gourmands.

Les exploitations qui ferment:

Sont celles qui sont trop petites pour survivre dans ce systeme infernal et qui n'ont pas eu le temps (c'est long et difficile je te le concede) de se recycler dans le bio.

Vente de produits non bio.

Ils arrivent à le vendre certes, mais à quel prix, et surtout grace aux subventions. Sans ces subventions soigneusement calculées pour permettre de financer le complexe phyto_-industriel (par le contribuable du coup) en laissant au paysan juste (mais vraiment juste)) ce qu'il faut pour vivre et rester dependant de sa dose de tracteur et de pesticide. Et je ne parle meme pas du tort que cause ces cheres subventions à la paysannerie familiale africaine pour qui il devient moins cher d'importer des trop pleins de cereales europeennes subventionnées, d'où perte de leur autonomie alimentaire.

On pourrait aussi parler du fait que le cout sanitaire des pesticides n'est pas pris en compte dans ces calculs (encore des depenses evitables qui vont directement de la Sécu aux labos), de la dependance qu'exacerbe encore l'utilisation d'hybrides F1 imposées aux paysans, des OGM qui leur coutent encore plus cher en pesticides sans meme parler des doutes sur leur dangerosité. De l'impact sur l'environnement bien-sur, sur la santé des paysans et des consommateurs, de l'interet des consommateurs pour les produits preparés et chers alors que le bio brut à valoriser leur coutera moins cher et sera meilleur pour leur santé et pour leurs papilles. Etc...

Certes le bio n'est pas exempt de defauts et de marketing, mais pour encourager ces paysans qui n'aspirent qu'à vivre de leur travail et eliminer ces inepties dangereuses, il faut l'acheter ce qui n'empeche pas de continuer à faire des choix intelligents meme dans le bio.

Pas sur d'avoir ete clair et complet, à defricher plus precisement à la prochaine occasion.Vaste debat decidemment...

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Invité Gnafron 1er

Vaste debat! Reprenons les choses dans l'ordre:

Les terres cultivables dans le monde sont suffisantes sous reserve que les pays emergents n'aient pas le meme appetit carnassier que nous, et qu'en meme temps nous reduisions nos apports proteinés animaux (pour mémoire, 1kg de viande coute 10kg de cereales ou oleagineux, sans parler du bilan carbone de la viande). Bon an mal an, on estime que dans cet esprit, selon son degré d'application, la Terre peut nourrir entre 15 et 30 Mds d'humains, et sans forcement manger QUE des graines.

très juste !

Les revenus des paysans:

La révolution verte imposée par les etats-uniens apres guerre a rendu les agriculteurs dependants de l'industrie des engrais et des machines agricoles, les faisant entrer dans un cercle decadent, materiel cher > gros credits > obligation de productivité accrue au mepris de la qualité > Obligation d'etendre son exploitation pour survivre et de la gaver d'engrais > achat de materiel. Alors qu'au depart, une exploitation se suffisait à elle meme dans les cercle vertueux et complementaire: culture pour nourrir le betail >elevage> utilisation des rejets de l'elevage pour fertiliser. On a parqué les cereales en Beauce par exemple et l'elevage dans l'ouest, obligeant les paysans à se specialiser. Dans se cercle vertueux, le paysan perd certainement en productivité, mais il gagne en couts d'exploitation et surtout en qualité.

Les paysans modernes sortent des circuits classiques de distribution (AMAP par exemple, ou reseaux tels que Biocoop) reprenant à leur compte les marges prises par les intermediaire inutiles et gourmands.

Les exploitations qui ferment:

Sont celles qui sont trop petites pour survivre dans ce systeme infernal et qui n'ont pas eu le temps (c'est long et difficile je te le concede) de se recycler dans le bio.

Vente de produits non bio.

Ils arrivent à le vendre certes, mais à quel prix, et surtout grace aux subventions. Sans ces subventions soigneusement calculées pour permettre de financer le complexe phyto_-industriel (par le contribuable du coup) en laissant au paysan juste (mais vraiment juste)) ce qu'il faut pour vivre et rester dependant de sa dose de tracteur et de pesticide. Et je ne parle meme pas du tort que cause ces cheres subventions à la paysannerie familiale africaine pour qui il devient moins cher d'importer des trop pleins de cereales europeennes subventionnées, d'où perte de leur autonomie alimentaire.

On pourrait aussi parler du fait que le cout sanitaire des pesticides n'est pas pris en compte dans ces calculs (encore des depenses evitables qui vont directement de la Sécu aux labos), de la dependance qu'exacerbe encore l'utilisation d'hybrides F1 imposées aux paysans, des OGM qui leur coutent encore plus cher en pesticides sans meme parler des doutes sur leur dangerosité. De l'impact sur l'environnement bien-sur, sur la santé des paysans et des consommateurs, de l'interet des consommateurs pour les produits preparés et chers alors que le bio brut à valoriser leur coutera moins cher et sera meilleur pour leur santé et pour leurs papilles. Etc...

Certes le bio n'est pas exempt de defauts et de marketing, mais pour encourager ces paysans qui n'aspirent qu'à vivre de leur travail et eliminer ces inepties dangereuses, il faut l'acheter ce qui n'empeche pas de continuer à faire des choix intelligents meme dans le bio.

Pas sur d'avoir ete clair et complet, à defricher plus precisement à la prochaine occasion.Vaste debat decidemment...

Ok , on se comprend !Merci .

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