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Le Web des Cheminots

Les trains de déchets nucléaires


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Le télégramme de Brest :

Déchets nucléaires. Un convoi italien en route pour La Hague

7 février 2011

Un convoi ferroviaire de combustible nucléaire usé en provenance d'Italie est arrivé aujourd'hui en France pour être retraité à . Selon le Réseau sortir du nucléaire, ce convoi ferroviaire renferme 13 tonnes de déchets hautement radioactifs provenant du réacteur italien de Garigliano, mis à l'arrêt en 1982, qui étaient stockés sur le site d'Avogadro (Piémont).

Des actions sur le chemin

A leur arrivée au terminal ferroviaire de Valognes (Manche), prévue demain, les "colis" de déchets radioactifs seront ensuite acheminés par la route à l'usine de La Hague, précise le collectif d'ONG qui appelle à des "rassemblements" et "actions" sur différentes gares du parcours : "Ce transport de déchets très radioactifs est insensé", s'est indigné le Réseau sortir du nucléaire. "Il expose les populations sans autre motif que de faire tourner l'usine d'Areva à La Hague" alors que, selon le collectif d'ONG, il n'existe "aucune solution" pour accueillir ces déchets retraités à leur retour en Italie.

Des mobilisations ont déjà eu lieu aujourd'hui au passage du convoi, comme l'indique notamment Le Progrès.

Rien d'exceptionnel...

"Rien d'exceptionnel", assure de son côté Jérôme Joly, directeur de la sécurité des matières, transports et installations nucléaires àl'IRSN. "Là, c'est l'Italie qui fait traiter ses combustibles en France mais vous avez des combustibles français qui vont à La Hague de façon régulière. Ce sont les mêmes transports ferroviaires, surveillés de la même façon, en temps réel" et qui sont tous soumis à une autorisation de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), indique M. Joly. En outre, les combustibles usés en provenance d'Italie "sont très froids car il n'y a plus de réacteurs nucléaires dans ce pays depuis au moins une vingtaine d'années, donc ils ne posent pas de gros problème", estime-t-il.

Merci de déplacer si pas au bon endroit...

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  • 4 mois plus tard...

Le convoi de déchets nucléaires de passage dans l'agglo rouennaise aujourd'hui

Le convoi de déchets nucléaires de passage dans l'agglo rouennaise aujourd'hui

Un convoi de déchets nucléaires d'Areva doit traverser l'agglomération aujourd'hui. Un transport effectué avec un maximum de discrétion.

Aujourd'hui, au petit matin, un convoi de déchets nucléaires venu de Hollande doit traverser l'agglomération de Rouen. Plus précisément cinq communes : Sotteville-lès-Rouen, Saint-Etienne-du-Rouvray, Oissel, Tourville-la-Rivière, Saint-Aubin-lès-Elbeuf. Arrivé en France mardi en provenance de Belgique, les conteneurs « castor » ont cheminé à travers onze départements français. Ils termineront leur trajet dans l'usine Areva de La Hague, dans le Cotentin, où les 6,7 tonnes d'uranium usagé seront traitées. Un acheminement réalisé dans un maximum de discrétion.

Parcours classé confidentiel

Si la préfecture ne communique pas spontanément sur le passage du convoi de déchets nucléaire, c'est pour des « raisons de sécurité, précisent les services de l'Etat. Le parcours du convoi est logiquement confidentiel pour garantir la sûreté du transport, la protection des riverains et l'arrivée sans encombres des matières. Entre autre, le centre opérationnel de gestion interministérielle de crise, basé au ministère de l'Intérieur, place Beauvau, se charge de la sécurité entourant le train. » Aucune indication n'est donnée quant au nombre de forces de l'ordre suivant le « castor », le nom donné à ce genre de convoi.

La société qui se charge du transport se nomme TN International. C'est une filiale du secteur logistique du groupe Areva, spécialisée dans l'emballage de matières nucléaires. Le convoi qu'elle gère aujourd'hui est parti de l'unique centrale que comptent les Pays-Bas, à Borssele. Il s'agit du premier depuis cinq ans à être envoyé vers La Hague.

Sur les rails, le combustible usé est conditionné dans des emballages d'une largeur de 40 cm dont 30 cm d'acier forgé, qui permettent de protéger des radiations. Ils pèsent environ 75 tonnes et ont une profondeur de 6 mètres. De plus, ils sont conçus pour résister à une chute de 9 mètres, à un feu de 30 minutes ou encore à une immersion jusqu'à 200 mètres de profondeur. Toutes ces normes sont requises par l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA). Si malgré cette vigilance un accident survenait, une hypothèse peu probable selon la préfecture, un plan de secours d'urgence serait mis en place. Les habitants et les matières seraient évacués dans les plus brefs délais.

« Cela se fait en catimini »

Alain Correa, membre du collectif «Sortir du nucléaire», s'inquiète du passage du convoi de déchets nucléaires en Haute-Normandie et du manque de communication des autorités.

Pourquoi êtes-vous inquiet?

Alain Correa: «Les transports reprennent dans la région et, une fois de plus, cela se fait en catimini. Aucune information, c'est le silence radio! Contrairement à la situation en Allemagne ou en Suisse par exemple, où les dirigeants ont une réelle volonté de sortir du nucléaire, la France est en retard. Cependant, à Tourcoing, la majorité du conseil municipal a adopté un vœu selon lequel la municipalité s'engage à étudier les possibilités d'interdiction de passage de ces convois sur sa commune. Mais la tâche va être difficile car ici, une simple mesure des radiations est interdite par le préfet, alors l'arrêt des passages…»

Y-a-t-il un danger pour les habitants des communes traversées?

«Le combustible usé est hautement radioactif. Malgré la qualité des conteneurs, il subsiste des rayonnements radioactifs qui se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon exposant ainsi les personnes se trouvant à proximité. A Sotteville-lès-Rouen, le convoi s'arrêtera pendant une heure pour un changement d'équipe. Policiers, personnels de la SNCF et machinistes seront fortement exposés.»

Quels accidents peuvent survenir?

«Si le train est bloqué dans un tunnel, Sainte-Catherine par exemple, et qu'un feu se déclare, il y a un risque de surchauffe. Le «Castor» n'est pas conçu pour résister à cela. Une attaque terroriste est aussi un risque potentiel.»

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  • 7 mois plus tard...

Il est passé presque inaperçu celui là....

http://www.tdg.ch/monde/europe/Un-convoi-de-dechets-nucleaires-francais-se-dirige-vers-la-Belgique/story/25607442

Le groupe nucléaire Areva annonce qu'un train transportant des déchets métalliques radioactifs à destination de la Belgique a quitté le nord-oust de la France (...)

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  • 1 mois plus tard...
  • 4 mois plus tard...

Une information secrète selon le Point :

http://www.lepoint.f...-1488368_23.php

Un convoi ferroviaire transportant du combustible nucléaire italien usé devrait quitter l'Italie "dans la nuit du 23 au 24 juillet", dans le plus grand secret, pour être retraité à l'usine Areva de La Hague (Manche), a affirmé lundi le Réseau Sortir du Nucléaire.

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Ouh que je n'aime pas cela !... :blink::huh: Moins je vois de ces wagons là et du plus loin possible, et mieux je me porte !

Salut. ne t'en fait pas, il y en en as beaucoup plus qui passe par la route dans des camions bâchés ordinaires, et personne ne dit rien.

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le secret permet d"effectuer ces transports avec une meilleure sécurité. Il est évident que les annoncer à l"avance les exposerait non seulement aux opposants au nucléaire, mais aussi et surtout à une action très dangereuse de commandos extrémistes.

restons en là pour les explications. On a déjà vu des reportages sur les guignols qui font crépiter leurs Geiger au passage des trains .... s"il y avait un réel danger, ils ne seraient pas là à s"exposer ou alors ils sont dingues ....

Modifié par 5121
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Salut !

Comme déjà dit, 'vaut mieux un train de déchets nucléaires pour lequel on sait à peu près comment réagir en cas de souci (en gros se barrer et alerter les techniciens), qu'un train de citernes dont le code danger signifie "spontanément inflammable"...

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restons en là pour les explications. On a déjà vu des reportages sur les guignols qui font crépiter leurs Geiger au passage des trains .... s"il y avait un réel danger, ils ne seraient pas là à s"exposer ou alors ils sont dingues ....

Si la CRIIRAD était "des guignols", ça se saurait quand même.

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Si la CRIIRAD était "des guignols", ça se saurait quand même.

ça se sait ... et ils le montrent abondamment à chaque exhibition de leurs Geiger à 2 m d'un convoi. Il est interdit par le réglement et surtout le simple bon sens de s'approcher d'une source dont on ne connaît pas la nature et l'intensité du rayonnement. Autant mettre les doigts dans une prise de courant sans savoir ce qui est derrière !!

de plus, mettre la presson sur le moyen de transport le plus sûr est une idiotie totale. Ils devraient plutôt exiger une mesure de bon sens, c'est-à dire une voie ferrée desservant directement la Hague sans transbordement. En agissant comme ils le font, ils tentent de faire peur au public qui se dit "si ça se trouve, ça va passer par ma gare ...". Avoir de l'électricité oui, mais que le seul risque repose sur les mineurs russes ou sud-africains ...

Les déchets nucléaires doivent être traités pour en diminuer les nuisances. Tout comme les déchets ménagers. La belle époque de la peste due aux rats se nourrissant des ordures ménagères a été stoppée par leur ramassage. Faut-il interdire les camions poubelle au prétexte qu'il y a trois semaines, l'un d'eux a provoqué la mort de deux automobilistes sur une route près de Calvi ???

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Le problème n'est pas le CRIIRAD mais l'humain qui devant les médias a besoin d'un image forte pour faire comprendre un sujet complexe ou l’évocation du mot "radioactif" a une connotation mauvaise alors que physiquement tout est radioactif et la radioactivité est partout ...

Pour le compteur Geiger, il est nécessaire de procéder a un étalonnage régulier et à un contrôle avant et après la mesure à effectuer (un peu comme lors d'un VAT lors d'un consignation électrique ...)... Car ce matériel est sensible et a tendance a dévier dans le temps ...

La source du problème viens de la méconnaissance du sujet par les populations et le fait de jouer avec la peur. Oui c'est dangereux le nucléaire, oui c'est mortel, mais un train transportant des produits chimique dans la vallée du Rhône viendrait a percuter un camion bloqué à un PN juste a coté d'une usine pétrochimique c'est pas dangereux non plus ? Deux poids, deux mesures, on a peur d'une araignée devant nous alors qu'un avion nous tombe dessus, que le camions derrière roule sans frein ...

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ça se sait ... et ils le montrent abondamment à chaque exhibition de leurs Geiger à 2 m d'un convoi. Il est interdit par le réglement et surtout le simple bon sens de s'approcher d'une source dont on ne connaît pas la nature et l'intensité du rayonnement. Autant mettre les doigts dans une prise de courant sans savoir ce qui est derrière !!

Donc, ces wagons sont bel et bien dangereux pour ceux qui s'en approchent ? Sympa pour les cheminots et les CRS chargés de l'accompagnement...

http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html

Les combustibles irradiés émettent des rayonnements très pénétrants (rayonnements gamma et neutrons) qui ne sont que partiellement « arrêtés » par les blindages des containers de transport.

La réglementation sur le transport des matières radioactives autorise d’ailleurs des débits de dose pouvant aller jusqu’à 2 milliSievert par heure au contact du wagon, soit un niveau de radiation environ 20 000 fois supérieur à la radioactivité naturelle.

Ces radiations se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon et exposent à des radiations ionisantes les personnes situées à proximité.

Le laboratoire de la CRIIRAD a ainsi mesuré, en 1998 un flux de radiation gamma nettement supérieur à la normale, à 50 mètres d’un wagon transportant du combustible irradié de la centrale du Bugey à destination de l’usine de retraitement de la Hague (cf photo ci-dessous et compte rendu A1). Le débit de dose gamma-neutrons était plus de 500 fois supérieur au niveau naturel, à 1 mètre du wagon.

La réglementation autorise ainsi la circulation, en des lieux accessibles au public, de wagons dont le niveau de radiation au contact peut être tel qu’en seulement 30 minutes de présence un individu puisse recevoir la dose maximale annuelle admissible pour le public.

Il y a plus de 10 ans que la CRIIRAD a alerté sur ces problèmes qui ne sont toujours pas traités à ce jour (voir documents CRIIRAD de 1998 : A1,A2, A3).

Rédaction : Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, responsable du laboratoire de la CRIIRAD.

Evidemment, c'est plus facile de traiter son contradicteur de "guignol" que ce contre-argumenter...

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physiquement tout est radioactif et la radioactivité est partout ...

Question de dose, peut-être ?

Oui c'est dangereux le nucléaire, oui c'est mortel, mais un train transportant des produits chimique dans la vallée du Rhône viendrait a percuter un camion bloqué à un PN juste a coté d'une usine pétrochimique c'est pas dangereux non plus ? Deux poids, deux mesures, on a peur d'une araignée devant nous alors qu'un avion nous tombe dessus, que le camions derrière roule sans frein ...

J'ai un peu de mal avec l'argument "y a pire ailleurs", qu'on peut décliner à l'infini.

Modifié par Cyril83
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Question de dose, peut-être ?

J'ai un peu de mal avec l'argument "y a pire ailleurs", qu'on peut décliner à l'infini.

je ne dis pas qu'il faut forcement botter en touche a chaque fois mais la ça deviens pénible a souhait !

Avec tous les contrôle que l'on fait sur le transport de déchets (important de le faire devant les médias ...) je crois de moins en moins a ce qu'on me dit !

On m'a raconté comment "ils" ont planté un camions ramenant des chateau vide (neufs venant juste d'etre livres ...) avec des compteur Geiger complétement déréglés ...

Je ne perd pas de vue que le but est d'informer au plus juste pour rallier a sa cause un lecteur ...

Alors oui il faut une veille stricte et permanente sur le transport de produit issu de l'industrie nucléaire, mais faut aussi arrêter de remuer la poussière à la fin on n'y verra plus rien !

PS juste pour préciser, je ne suis pas pro-nucleaire dans l’âme, j'y suis car malheureusement nous (Homme) avons pas trouvé mieux pour l'instant mais je ne désespère pas ...

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Evidemment, c'est plus facile de traiter son contradicteur de "guignol" que ce contre-argumenter...

si tu veux des arguments (pas des contre arguments) j'en ai des km. J'ai travaillé pendant 38 ans dans une INB (installation nucléaire de base) et j'avais aussi des activités en accélérateurs de particules .... Des bêtises, j'en ai fait, j'en ai vu faire, mais l'époque héroïque des Curie et Joliot où, faute de savoir, ceux qui bossaient là-dedans prenaient des doses à faire dresser les cheveux sur la tête (ou plutôt à les perdre vite fait !) est totalement révolue. Personne, je dis bien personne ne joue plus avec ça, la moindre source, même celles qu'on prend à la main, est répertoriée et ne peut sortir de son château que contre signature.

Donc, ces wagons sont bel et bien dangereux pour ceux qui s'en approchent ? Sympa pour les cheminots et les CRS chargés de l'accompagnement...

non ! ceux qui organisent le transport savent ce qu'ils transportent et sont équipés de toute la dosimétrie nécessaire pour respecter les normes. Ils sont étroitement surveillés et impliqués dans cette activité. Le seul risque est celui de la routine qui pourrait entraîner des défauts de vigilance, mais tout ceci est vérifié trois fois plutôt qu'une.

d'ailleurs si tu relis attentivement cette portion de texte :

La réglementation sur le transport des matières radioactives autorise d’ailleurs des débits de dose pouvant aller jusqu’à 2 milliSievert par heure au contact du wagon, soit un niveau de radiation environ 20 000 fois supérieur à la radioactivité naturelle.

là, ils jouent sur la peur : la radioactivité naturelle est très faible, toute activité radiologique lui est supérieure de plusieurs ordres de grandeur. A part les massifs granitiques où le radon peut se faufiler dans les failles et remplir les maisons. Si on les écoute, il faut évacuer d'urgence la Bretagne ...

Ces radiations se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon et exposent à des radiations ionisantes les personnes situées à proximité.

la peur toujours ... oui, et alors ? quelles doses, quels dangers ? quels rayonnements ? avec une ineptie indigne d'un physicien : les rayonnements ionisants ne se propagent pas à quelques dizaines de mètres. Tant qu'une particule n'a pas interagi, elle continue son chemin. Il y a donc encore des gammas (les plus pénétrants, donc les moins interagissants) à des centaines de mètres, mais les alphas, très ionisants ne parcourent que quelques dizièmes de mm.

Le laboratoire de la CRIIRAD a ainsi mesuré, en 1998 un flux de radiation gamma nettement supérieur à la normale, à 50 mètres d’un wagon transportant du combustible irradié de la centrale du Bugey à destination de l’usine de retraitement de la Hague (cf photo ci-dessous et compte rendu A1). Le débit de dose gamma-neutrons était plus de 500 fois supérieur au niveau naturel, à 1 mètre du wagon.

autant dire rien !!!

La réglementation autorise ainsi la circulation, en des lieux accessibles au public, de wagons dont le niveau de radiation au contact peut être tel qu’en seulement 30 minutes de présence un individu puisse recevoir la dose maximale annuelle admissible pour le public.

la DMA publique tient en compte que ces personnes ne sont pas suivies. Elle est très faible. 2,5 mSv par an naturels plus 1 mSv médical.

Dès lors que tu as un risque professionnel, tu dois être suivi. Les agents SNCF de Valogne qui évoluent fréquemment aux abords de ces wagons le sont certainement. La limite pour les agents directement exposés est de 20 mSv en moyenne sur 5 ans avec un max de 50 mSv sur un an et mise au vert en cas de dépassement. Avec les 2 mSv/h , il faudrait rester 24 h au contact pour entrer dans la zone de doses dangereuses . Rappelons que ces limites sont statistiques. Elles ont montré leur efficacité en limitant aux seuls vrais accidents les risques de maladies pour les agents des installations civiles .... pas sur les sites de tirs nucléaires.

Modifié par 5121
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PS juste pour préciser, je ne suis pas pro-nucleaire dans l’âme, j'y suis car malheureusement nous (Homme) avons pas trouvé mieux pour l'instant mais je ne désespère pas ...

On n'a pas trouvé de mieux pour faire fonctionner le chauffage électrique dans des bâtiments mal isolés. Ce qui ne nous empêche pas de devoir importer de l'électricité et de faire marcher des centrales à charbon lors des grands froids.

la DMA publique tient en compte que ces personnes ne sont pas suivies. Elle est très faible. 2,5 mSv par an naturels plus 1 mSv médical.

Dès lors que tu as un risque professionnel, tu dois être suivi. Les agents SNCF de Valogne qui évoluent fréquemment aux abords de ces wagons le sont certainement. La limite pour les agents directement exposés est de 20 mSV en moyenne sur 5 ans avec un max de 50 mSV sur un an et mise au vert en cas de dépassement. Avec les 2 mSv/h , il faudrait rester 24 h au contact pour entrer dans la zone de doses dangereuses .

Je trouve ça incroyable que de tels wagons se baladent un peu partout y compris en zone urbaine. Sur la grande ceinture, on peut très bien se retrouver à moins d'un mètre, lorsqu'un tel convoi croise un RER ou un TGV. Imaginons qu'un incident quelconque oblige à l'arrêt des circulations et que par malchance le convoi s'arrête juste à côté d'un train de voyageurs : l'évacuation d'urgence des voyageurs est-elle prévue ?

Qu'en est-il exactement du suivi des cheminots travaillant sur ces convois ?

Modifié par Cyril83
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Je trouve ça incroyable que de tels wagons se baladent un peu partout y compris en zone urbaine. Sur la grande ceinture, on peut très bien se retrouver à moins d'un mètre, lorsqu'un tel convoi croise un RER ou un TGV. Imaginons qu'un incident quelconque oblige à l'arrêt des circulations et que par malchance le convoi s'arrête juste à côté d'un train de voyageurs : l'évacuation d'urgence des voyageurs est-elle prévue ?

Qu'en est-il exactement du suivi des cheminots travaillant sur ces convois ?

les cheminots concernés sont ceux qui doivent se rapprocher des wagons. L"ADC par exemple est bien protégé par la caisse de sa machine, à supposer que le château s"ouvre ...

le croisement de trains en ligne n"a aucun effet. Calcule toi-même le temps d"exposition avec un RER ou un TGV, chacun roulant n à 100, et la dose qui en résulterait. Si tu crains ça, ne passe plus de radio, ne va plus dans un centre d"imagerie médicale ....

en cas d"immobilisation forcée, je pense que des procédures sont prévues. Il en est de même avec les transports chimiques ... en tous cas, il n"y a pas besoin d"évacuation d"urgence. Evacuation peut-être mais rien ne sert de courir. Il y aurait sûrement plus de danger à faire descendre les voyageurs sur le ballast qu"à attendre la remise en route des trains.

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Et dire que jadis, on promenait dse wagons chateux dans les trains sans le savoir et personne n'en faisait tout un plat, je rigolerai que ces convois ne soient qu'un leurre destiné à amuser les médias et les anti nucléaires pendant que le vrai convoi, anonyme lui lui passe complétement innaperçu.

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Question de dose, peut-être ?

exactement ! les doses et surtout les débits de dose sont à mettre en rapport avec les capacités de régénération de l"organisme. Bien heureusement, les organismes vivants soumis depuis toujours à la radioactivité savent réparer un ADN cassé par le choc (physique) de la particule ayant interagi. Pour fixer les idées, une personne vivant dans un milieu naturel peu actif reçoit au cours de sa vie ~ 3 x 80 = 240 mSv. Recevoir ça en une fraction d"heure t"expose à de très sérieux ennuis (rappel 50 mSv en un an pour les agents des sites nucléaires)

Les DMA ont été fixées bien au-dessous des seuils d"accumulation de ces défauts pouvant induire des maladies. Elles s"appuient sur des statistiques doses-maladies répertoriées depuis en gros 1945, y compris en tenant compte de doses massives accidentelles pour lesquelles la léthalité n"est même pas de 100%.

si on regarde plus finement, certains organes se réparent bien, d"autres nettement moins. Certains organismes résistent à tout, d"autres, probablement avec des co-facteurs, déclanchent rapidement des maladies. Par ailleurs, la nature du rayonnement change beaucoup de choses. Le radon des granits bretons est beaucoup plus redoutable que les gammas des châteaux. Il s"infiltre dans les poumons où il irradie in situ avec des alphas très ionisants et qui font beaucoup de dégats. En comparaison, la plupart des gammas qui te touchent te traversent sans t"avoir vu .. et sans aucun préjudice

Modifié par 5121
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Et dire que jadis, on promenait dse wagons chateux dans les trains sans le savoir et personne n'en faisait tout un plat, je rigolerai que ces convois ne soient qu'un leurre destiné à amuser les médias et les anti nucléaires pendant que le vrai convoi, anonyme lui lui passe complétement innaperçu.

ça fait sûrement partie des scénarios mis au point ....

Modifié par 5121
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Pour comparaison 5121 pourrais tu nous donner les dose que l'on reçoit lors d'examens médicaux (radio, scintigraphie ...), et que dire de certains médicament ou l'urine du patient doit être récupérer pour stockage ...

Et en Bretagne pour l'instant tout va bien (a la limite un certaine capacité a résister a l'alcool a base miel, mais cela est surement du aux nombreuses fest noz ...). Pour anecdote les bretons travaillant à la Hague ont une dose maximale journalière inférieure aux non-bretons ... Donc c'est que l'on doit être sur des doses absorbables par l’être humain ...

Et dire que jadis, on promenait dse wagons chateux dans les trains sans le savoir et personne n'en faisait tout un plat, je rigolerai que ces convois ne soient qu'un leurre destiné à amuser les médias et les anti nucléaires pendant que le vrai convoi, anonyme lui lui passe complétement inaperçu.

J'en suis intimement convaincu que cogema "offre" un train aux médias et écolos pendant que 10 passent derrière (du point de vue sécurité ya pas mieux ... principe du leurre !). Et ce qu'il serait vraiment drole ce que ce train médiatique soit inactif ... histoire de faire se marrer quelques tête en charge des ces transports ... (en tout cas a leur place ça me ferais rire ...)

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