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Le Web des Cheminots

Bourges : la femme aux pieds nus sur la voie ferrée


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« Quand on dit que la justice est lente, ce n'est pas le cas ici », lance ironiquement

Me Lacroix, avocat de la prévenue qui passe en comparution immédiate un peu plus

de douze heures après les faits qui lui sont reprochés.

Dans la nuit de mardi à mercredi, à 3 heures du matin, la police est alertée car un

véhicule est arrêté sur la voie ferrée entre Berry-Bouy et Bourges sur la commune de

Saint-Doulchard. À leur arrivée, les forces de l'ordre trouvent une femme aux pieds nus,

avachie sur la voie ferrée, à proximité de son véhicule.

Dans le box, la prévenue, la quarantaine, grande, mince, cheveux châtains et courts, lutte

contre la fatigue après quelques heures passées en cellule de dégrisement. Le regard las, elle

se pelotonne dans son manteau noir pour se réchauffer.

En état d'ivresse manifeste, titubant et tenant des propos incohérents, la commerçante berruyère

refuse de se soumettre à un éthylotest. Elle est poursuivie pour ivresse au volant, refus de se

soumettre à des vérifications médicales et pour entrave à la circulation. « Un délit puni de six

mois d'emprisonnement » rappelle le procureur de la République, Alain Zakrajsek.

Au moins un train de nuit, assurant la liaison Vierzon-Bourges, ayant été retardé, la SNCF se constitue

partie civile et demande une réparation à hauteur de 1.305,70 euros pour les frais occasionnés par ce

retard et pour le déplacement d'un ballast.

La prévenue certifie n'avoir aucun penchant alcoolique mais elle avait bu plus que d'habitude - trois

whiskies - chez une amie avant de rentrer chez elle où une dispute éclate avec son compagnon. Sans

aucune intention de se suicider, elle était remontée dans sa voiture et avait calé au passage à niveau.

« Elle n'a pas d'antécédent judiciaire mais a posé un trouble à l'ordre public avec cet acte qui aurait pu

avoir des conséquences plus graves », assène le procureur. Il ne requiert pas l'emprisonnement mais trois

mois avec sursis et mise à l'épreuve de 18 mois. L'avocat de cette « primo-délinquante » s'associe à la

peine demandée par le procureur.

Le président, Francis Beuchon, la déclare coupable et en répression la condamne à quatre mois avec sursis.

Elle devra verser 1.305,70 euros à la SNCF en réparation.

Le Berry.fr

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"Au moins un train de nuit, assurant la liaison Vierzon-Bourges, ayant été retardé, la SNCF se constitue

partie civile et demande une réparation à hauteur de 1.305,70 euros pour les frais occasionnés par ce

retard et pour le déplacement d'un ballast."

Ca fait cher pour avoir déplacé un caillou ! La banquette s'en est trouvée destabilisée ? mdrmdr

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"Au moins un train de nuit, assurant la liaison Vierzon-Bourges, ayant été retardé, la SNCF se constitue

partie civile et demande une réparation à hauteur de 1.305,70 euros pour les frais occasionnés par ce

retard et pour le déplacement d'un ballast."

Ca fait cher pour avoir déplacé un caillou ! La banquette s'en est trouvée destabilisée ? mdrmdr

j'ai du mal à comprendre le 0,70€: cela fait un peu ridicule vis à vis de la situation qui a failli être tragique.

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