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Le Web des Cheminots

Le TGV a 30 ans.... la rame 65 est de la fête!!


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C'était il y a trente ans. Au siècle dernier. Le 22 septembre 1981, François Mitterrand inaugure la première ligne TGV. Le bolide du rail met alors Lyon à deux heures quarante de Paris au lieu de quatre heures précédemment.

Trente ans et plusieurs millions de voyageurs plus tard, la SNCF va fêter cet anniversaire avec quelques mois d'avance en dévoilant aujourd'hui une rame spéciale. Du 16 avril au 14 juillet, elle sillonnera l'Hexagone, histoire de célébrer l'un de ces exploits technologiques dont la France a le secret.

Car le TGV, c'est avant tout cela. Un héritage des Trente Glorieuses et de la France pompidolienne qui, croissance économique aidant, entre dans la modernité à vitesse grand V. Après Airbus, le Concorde ou la fusée Ariane, place donc au TGV. Au début, personne n'y croit, l'heure est plutôt à l'avion — le Concorde fait plus rêver que le train — et à la voiture. En 1972, le TGV 001 fait ses premiers essais propulsé par… une turbine à gaz. Le premier choc pétrolier sonne le glas de l'expérience. Deux ans plus tard, Georges Pompidou donne son feu vert au TGV, mais il sera électrique.

L'aventure est lancée. Après Paris-Lyon en 1981, le train-avion tisse sa toile. Il file vers Le Mans et la Bretagne, rejoint le Nord, franchit la Manche, gagne Marseille puis Strasbourg avant de relier les grandes capitales européennes. Tous les élus français veulent « leur » TGV synonyme de désenclavement, d'essor économique et d'afflux touristique. Pour des milliers de citadins, c'est l'occasion de travailler à Paris mais de vivre en province; pour d'autres, TGV rime avec week-end dans des résidences secondaires situées à une heure de Paris.

2000 km de lignes supplémentaires d'ici à 2020

Le bilan, pourtant, n'est pas si rose et nombre d'élus, apôtre du « miracle TGV » ont dû déchanter. A Marseille ou à Nantes, le TGV a fait, de plus, flamber les prix de l'immobilier.

Trente ans après, le TGV continue néanmoins de fasciner. La France prévoit de construire 2000 km de lignes supplémentaires d'ici à 2020! Mais les temps ont changé. La SNCF, victime du désinvestissement dans le réseau classique, donne désormais la priorité aux trains du quotidien. Et puis comment financer les milliards engloutis dans les lignes TGV dont certaines ne seront jamais rentables? Celles-là risquent de finir en Concorde du rail.

http://www.aujourdhu...011-1397176.php

Modifié par 030T Progrès
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Invité necroshine

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/04/06/04016-20110406ARTFIG00673--30-ans-le-tgv-cherche-un-nouveau-souffle.php

Il y a trois décennies, le premier TGV reliait Paris à Lyon en 2h40. Mais le pionnier de la très grande vitesse dans le monde n'est plus le champion de la SNCF.

coeur-.gif Ni feux d'artifice ni confettis, la SNCF prépare un anniversaire relativement discret pour les 30 ans de son TGV. Un «TGV anniversaire» circulera dans toute la France à partir de jeudi et jusqu'à la mi-juillet. En septembre -l'inauguration avait eu lieu le 22 septembre 1981- un événement festif est… encore à l'étude. L'exubérance n'est manifestement pas de mise. Une fois passée la nostalgie de revoir la locomotive et les rames orange d'Alstom, la déco rétro des trains et la fierté cocardière d'avoir donné naissance au train le plus rapide au monde, que reste-t-il aujourd'hui du fleuron de l'industrie ferroviaire?

Depuis quelques années, le président de la SNCF lui-même s'efforce de dégonfler le mythe TGV: «sur dix voyageurs transportés par la SNCF chaque jour, neuf ne sont pas dans des TGV», rappelle Guillaume Pepy, pour qui la priorité réside désormais dans les «trains du quotidien», les Trains express régionaux, les Transiliens, les trams… Il a même qualifié de «niche» l'industrie ferroviaire dédiée au TGV.

Financièrement, l'activité n'est plus le gisement de profits qu'elle a été: «Jusqu'en 2007, les bénéfices du TGV faisaient vivre la boîte», résume Guillaume Pepy. «Actuellement, 30% des lignes TGV ne sont pas rentables», souligne Barbara Dalibard, la directrice générale en charge de la branche voyage. Et les dirigeants de l'entreprise répètent leur inquiétude sur l'avenir de cette activité ouverte à la concurrence dont l'équilibre économique est devenu fragile en raison de l'augmentation régulière du montant des péages versés à Réseau ferré de France, le propriétaire des infrastructures. Cette année, la SNCF déboursera 200 millions d'euros de plus que le 1,53 milliard payé à RFF en 2010.

Garder son âme populaire

Pas question de compenser ces charges par une hausse brutale du prix des billets dont la tarification à «petit prix» privilégie surtout les voyageurs qui anticipent leurs déplacements. Le TGV populaire des origines doit conserver son âme. «La France est un des rares pays qui aient réussi le transport de masse à grande vitesse, rappelle Patrick Kron, le PDG d'Alstom qui a fourni la totalité des 540 rames TGV à la SNCF depuis 1981. Les familles, les jeunes, les vieux, les étudiants, prennent le TGV. Dans les autres pays, ce sont des hommes d'affaires qui profitent de la très grande vitesse». Au total, 1,7 milliard de voyageurs ont emprunté le TGV depuis 30 ans.

Le rail a détrôné l'avion sur les liaisons entre Paris et Lyon, Marseille, Strasbourg, Montpellier, Lille… Conscients de son impact économique, les élus veulent tous leur ligne à grande vitesse. Les projets se sont multipliés. Cinq d'entre eux devraient être achevés avant la fin de la décennie (branche Est de la LGV Rhin Rhône, 2e phase de la LGV Est, LGV Sud Europe Atlantique entre Tours et Bordeaux, LGV Pays-de-Loire entre Le Mans et Rennes et enfin, contournement de Nîmes et Montpellier). Mais seuls les financements de la LGV Est et de la LGV Rhin-Rhône sont bouclés. La dizaine d'autres projets prévus dans le cadre du Grenelle de l'environnement de 2007, représentant un montant global de 70 milliards d'euros, n'est en revanche pas gravée dans le marbre. Telle la ligne entre Paris et Le Havre qui coûterait près de 9 milliards d'euros pour seulement 200 km! «Il faut avoir le courage de dire que certains projets ne seront pas réalisables, lâche Hervé Mariton, député UMP. Déjà, les lignes en cours de construction supposent plus de volontarisme politique que de rationalité économique. »

«Notre tâche est de veiller à la poursuite de la réussite du TGV, souligne Hubert du Mesnil, le président de RFF. Les premières lignes avaient été réalisés sans montage de financement public. L'État n'aurait pas dû continuer à s'endetter dans une sorte d'emballement.» Chaque projet repose désormais sur des prévisions de fréquentation qui doivent permettre d'amortir la dette. «Concrètement, un problème de financement va se poser pour les régions sollicitées à la fois pour la construction de lignes à grande vitesse et engagées dans des investissements pour leurs réseaux et TER», souligne Hubert du Mesnil. L'heure des choix a sonné.

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Bonjour,

Non je crois que les rames sud-est circulent toujours. En tous cas en Suisse on en voit encore souvent ce me semble, mais en gris.

Tout à fait, j'en ai déjà vu partir ... Ca doit servir aussi pour certaines relations province-province comme Quimper-Lille ou Dijon-Nice je crois. Sinon un lien utile

_Nox_

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Invité TRAM21

le TGV a sans doute sauvé la SNCF

je n'en dirais pas autant du réseau ferré classique, l'essentiel des financements étant alloués à "Sa Majesté TGV"...

prestige, cocorico, etc.

Freycinet doit se retourner dans sa tombe ! revoltages

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le TGV a sans doute sauvé la SNCF

je n'en dirais pas autant du réseau ferré classique, l'essentiel des financements étant alloués à "Sa Majesté TGV"...

prestige, cocorico, etc.

Freycinet doit se retourner dans sa tombe ! revoltages

le réseau ferré classique était condamnée par le rapport Guillaumat si Mitterand n'avait pas été élu en 1981 ( à la grande surprise de VGE.)

La situation était encore stable, enviable avant l'arrivée du président NS1er qui a joué au train en touchant à tous les boutons à la fois.

Rappelez, avant 2005, la politique des "petits prix" si chère à la patrone de VFE Mireille Faugères: c'était génial, cela remplissait les trains (et pas que les TGV) et RFF y trouvait aussi son compte.

Maintenant la vache à lait est si épuisée de notre GP a annoncé un plan B à l'arrivée du 1er concurrent voyageur:

retour à la politique TGV de 1980, sous VGE avec des TGV cantonnés uniquement sur les LGV et correspondance TER pour terminer son voyage, comme Le Mans/ Nantes !

Avec ce plan B, on se retrouve avec trop de rames TGV !

Triste 30e anniversaire où on constate qu'il y a toujours un couillon SNCF qui bosse et assure la production ferroviaire nationale avec sur son dos RFF, ARAF, EPSF et AREurope !

beaucoup de vautours tournant autour de la vache à lait affaiblie.

Et dans moins de 8 ans, 30% des anciens pourront prétendre à un départ, écœurés par tant d'acharnement à tuer la bête ferroviaire.

Allez bon anniversaire aux rames de Reichshoffen, à la manière de leurs illustres anciens, leurs charges héroïques a permis à la SNCF de se cuirasser pendant 25 ans.

Modifié par 2D2
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merci pour ce vieux document historique et collector des années Giscard d'Estaing.

Quand j'ai signé, on me l'avait fait lire afin de savoir où on allait, après la fin annoncée de la sncf de 1937, dès 1982;

Mais il y avait un formidable espoir chez les cheminots de l'époque et qui n'apparait pas dans ce rapport: le renouveau inespéré du trafic voyageur grâce aux succès des RTG, des Corail et du futur TGV dont les médias de l'époque se faisaient très discret (on préférait vanter l'aviation du B747 au Concorde).

60% du chiffre d'affaire venait du Fret: cela laisse réveur des possibilités de croissance actuelle si le dogme débile, polluant, pas du tout écolo du "stock zéro" tombait.

Mais en 2011 qui est prêt à attendre 5 jours un produit commandé?

Modifié par 2D2
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Bonjour ,

Préparation de la rame :

La rame est passé du 01/04/2011 au 05/04/2011 au Technicentre Atlantique afin de revêtir

sa nouvelle livrée ( pelliculage ), et assurer la modification des ses aménagements intérieurs .

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Mais en 2011 qui est prêt à attendre 5 jours un produit commandé?

Pas la plupart d'entre nous à mon avis. Illustration pour rapport Guillaumat, évoqué à 23h29 un samedi soir, "livré" sur nos écrans à 8h48 par "l'équipe de vigilance" du dimanche matin :-)

Fichier texte (anciennement "livre"), musique (anciennement CD) ou film (anciennement DVD) téléchargeable dans le processus d'achat lui-même. La pizza ou le chinois sous 30minutes, faut pas que le petit gars en mob se goure dans les rues et les portes d'immeubles compliqués, sinon retour à charge chez son patron.

L'ordi, sous 13heures si commandé avant X heures (pour l'instant pas de livraison le dimanche à 4h du matin, mais je pense qu'on y viendra en France).

etc

Ma conclusion concernant toute entreprise, y compris entreprise de transport : il faut s'adapter au clients d'aujourd'hui, tels quils sont, et financer éventuellement un "frère prêcheur" pour les changer dans leur tête.

A la fin des années 70, il y avait en France des mines de fer et de charbon , le secteur de Metz a représenté à un moment le tiers du trafic fret SNCF (parfois pour des "brouettages" inter usines). Dans le vallon actuellement verdoyant du Creusot il y avait une usine qui s'appelait les Forges et Aciéries du Creusot. Que çà n'existe plus n'est pas de la faute de Fret SNCF. Et çà n'a joué que sur la part assurée par fer du groupe SNCF, qui du coup est désormais en transport de fret un groupe majoritairement routier. On en a parlé sur un autre post : qui dans les clients fret sait ce qu'il sera dans un an, qui a des lots réguliers et importants, comment réserver ferme des sillons dans ces conditions ?

Modifié par PN407
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Bonjour !

Très jolies photos déjà !!

Ensuite, le nez me fait penser à une ébauche de livrée "carmillon" telle qu'elle est apposée sur les Z50000 et les AGC d'IDF...

Une future livrée du parc TGV en vue ?

J'irai la voir à PMP le 22...

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Pas la plupart d'entre nous à mon avis. Illustration pour rapport Guillaumat, évoqué à 23h29 un samedi soir, "livré" sur nos écrans à 8h48 par "l'équipe de vigilance" du dimanche matin :-)

Fichier texte (anciennement "livre"), musique (anciennement CD) ou film (anciennement DVD) téléchargeable dans le processus d'achat lui-même. La pizza ou le chinois sous 30minutes, faut pas que le petit gars en mob se goure dans les rues et les portes d'immeubles compliqués, sinon retour à charge chez son patron.

L'ordi, sous 13heures si commandé avant X heures (pour l'instant pas de livraison le dimanche à 4h du matin, mais je pense qu'on y viendra en France).

etc

Ma conclusion concernant toute entreprise, y compris entreprise de transport : il faut s'adapter au clients d'aujourd'hui, tels qu'ils sont, et financer éventuellement un "frère prêcheur" pour les changer dans leur tête.

A la fin des années 70, il y avait en France des mines de fer et de charbon , le secteur de Metz a représenté à un moment le tiers du trafic fret SNCF (parfois pour des "brouettages" inter usines). Dans le vallon actuellement verdoyant du Creusot il y avait une usine qui s'appelait les Forges et Aciéries du Creusot. Que çà n'existe plus n'est pas de la faute de Fret SNCF. Et çà n'a joué que sur la part assurée par fer du groupe SNCF, qui du coup est désormais en transport de fret un groupe majoritairement routier. On en a parlé sur un autre post : qui dans les clients fret sait ce qu'il sera dans un an, qui a des lots réguliers et importants, comment réserver ferme des sillons dans ces conditions ?

Oui hélas....on est obligé de tenir un tel raisonnement de nos jours car le "mal" est fait....mais n'oublions pas non plus que se sont ces mêmes entreprises qui ont mis en place il y a 30/40 ans le stock zéro, ces mêmes entreprises qui depuis 25 ans, pour faire de valeur ajoutée ou du chiffre, ont poussé le consommateur / client à devenir celui qu'il est aujourd'hui :

vouloir tout, tout de suite et si possible au moindre coût.....

Prises à leur propre pièges, il était inéluctable d'en arriver, (dans le cadre de la réductions des coûts à tout prix), aux délocalisations,

aux licenciements et à l'appauvrissement à petit feu, de toute une grande majorité de la population, grisée par la consommation à toutes fins.....

Résultats on a tout une frange de consommateurs, qui ne peuvent plus consommer comme il le souhaiteraient, (ou plutôt comme ils en ont rêvé), des entreprises dans certains secteurs qui disparaissent ou vivotent, des régions qui de plus en plus deviennent pour certaines des déserts en leur centre etc etc etc....

Bref la consommation à outrance montre ses limites, et inverser des comportements ou les rendre plus vertueux, prendra plusieurs générations(au moins deux), le consommateur français n'ayant jamais pris conscience du réel pouvoir qu'il détient en la matière (ou qu'il pourrait détenir), face aux orientations des industriels, distributeurs et autres prestataires de services.....qui eux ont parfaitement compris que l'individualisme était une arme redoutable pour imposer leurs vues.nonmais

et pour l'anecdote...la pizza je préfère la stocker dans mon congel en cas de besoin, et ne pas banquer 10€ pour faire travailler ces boites de livraison qui vivent grassement en exploitant la plupart du temps du personnel précaire.....

en cas de besoin j'économise ainsi entre 6 et 7 € voir 5 fois plus si l'on est 5 a diner....!(enfin à grignoter)!:cool:

Modifié par capelanbrest
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la déco de la motrice, pourquoi pas...

le reste ?

bof ! cestachier

une belle robe d'origine eût été préférable, mais bon, sans doute pas assez "médiatique" au goût des communicants SNCF...

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Bonjour,

La rame Sud Est 65 était de passage du côté de Mâcon hier matin :

D'autres photos sont disponibles sur le forum Vue Sur La Voie.

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Invité necroshine

Ce nouveau pelliculage lui donne un coup de jeune indeniable,

loin de la triste grisaille actuelle, la SNCF devrait s'en inspirer a l'heure de l'ouverture du marché....

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