Ici gît les AOV

[Invité 232S003]

Adieu le monde du travail & industriel, bonjour le "modernisme", les usines hors des villes !!!

Bientôt, l'histoire de quelques années, ce sera le tour d'une partie des Ateliers des Machines.

Modifié 15 août 2013 par 232S003

[Invité Fabr]

Comme bon nombre d'autres sites ferroviaires en etat d'abandon....la reconstruction de la ville sur la ville.

Les activités industrielles, où ce qu'il en reste, donc plutôt les "services", s'eloignent à la mesure du restant de mobilité de ceux censé y travailler..à celà nombres de raisons, dont celle d'une proximité qui se vit de plus en plus mal entre riverains et ateliers.

On va aussi evoquer qu'avoir des friches à proximité, celà n'est pas bonne cote....

Vive les batiments clinquants, de futures zones à pauperiser en priorité, qui d'ici quelques années, seront autant de friches humaines, et dont la vision de l'habitat delabré, parce que construit sur de mauvaises bases, fera trés certainement regretter l'esthetisme hors du temps des batiments industriels d'antan...

Fabrice

[Invité jackv]

ou pourrait rallonger la liste ....... atelier wagons QM ,de longueau, ateliers wagons du bourget.......bordeaux...etc etc..

[Invité necroshine]

Vive les prestataires extérieurs.... Qui coûtent bien plus chers, mais qu'on peut défalquer des impôts en frais généraux....

[capelanbrest]

Vive les prestataires extérieurs.... Qui coûtent bien plus chers, mais qu'on peut défalquer des impôts en frais généraux....

à ce propos faut régler tes comptes avec le législateurs......parceque ces histoires de frais gnéraux défalqualbles ne sont en rien une fatalité....ils ont été voulu

[capelanbrest]

Comme bon nombre d'autres sites ferroviaires en etat d'abandon....la reconstruction de la ville sur la ville.

Les activités industrielles, où ce qu'il en reste, donc plutôt les "services", s'eloignent à la mesure du restant de mobilité de ceux censé y travailler..à celà nombres de raisons, dont celle d'une proximité qui se vit de plus en plus mal entre riverains et ateliers.

On va aussi evoquer qu'avoir des friches à proximité, celà n'est pas bonne cote....

Vive les batiments clinquants, de futures zones à pauperiser en priorité, qui d'ici quelques années, seront autant de friches humaines, et dont la vision de l'habitat delabré, parce que construit sur de mauvaises bases, fera trés certainement regretter l'esthetisme hors du temps des batiments industriels d'antan...

Fabrice

c'est aussi vieux que le monde est monde...va à Naples et tu verras ce qu'est la reconstruction de la ville sur la ville.....depuis l'antiquité...

bon je sais à l'échelle d'une gnération c'est dur...mais à l'échelle de 10 générations ça fait partie de la vie.....d'hier comme d'aujourd'hui......!

combien de sites du 19éme siecle nourissant des loaclités ont ils disparus sans que ça n'émeuve plus personne de nos jours......mais en 1920 ou 1930 ce fût une catastrophe pour les populations concernées....

je suis froid et pragmatique mais hélas....ces phénoménes ne sont pas nouveaux...

[luxemburg]

L'arret des abréviations c'est la bonne résolution de 2014?

Les ateliers ont fermé depuis combien de temps? 20 ans?

Doit on priver les habitants d'Oullins d'un pole multimodal, de l'arrivée du métro sous pretexe qu'au XIX siécle, une compagnie ferroviaire y avait construit un atelier. Mais comme le dit fort justement Capelanbrest, qu'y avait il avant? On a surement pas bati sur du vide.

Si Oullins voiture avait été mieux placé dans le complexe lyonnais, on y aurait peut etre construit l'atelier pour réparer les TGV...

Au XIX siécle comme aujourd'hui, lorsqu'il fallait construire de grands ensembles industriels, on les construisaient là où le terrain est le moins cher, c'est à dire en péripherie.

Je n'ai pas compris l'histoire des prestataires exterieurs

[Invité Fabr]

Desolé, la création des centres industriels ferroviaires s'est réalisé à proximité evidente des voies, la plupart dans le sein des grands ensembles ferroviaires de l'epoque.

Les deplacements du personnel etant réalisés à pied, ou à bicyclette, la distance domicile travail etait donc faible, par rapport à ce que l'on connait de nos jours.

Les grandes villes, telles Tours, Orléans, ont vu naitre des quartiers populaires et cheminots à leur peripherie, ensembles de petites residences qui sont devenues autant de communes soeur des grandes villes.

Ces quartiers en général calmes et jardinés, attirent de nos jours les appetits des promoteurs, toujours en recherche d'espaces et de bons coups à pas cher...

Faut il pour autant brader, et sabrer, l'apport architectural indeniable, les terrains liberés qui peuvent être amenagés et les locaux renovés et remaniés, sur une entité forte parcequ'historique du quartier ??

J'ai ressenti celà dans les propos de Roland, qu'il corrige si celà n'est pas exact....

Fabrice

[Invité 232S003]

Tout à fait mon ami.

Idem pour le centre de tri de la Poste de Montrochet, le marché gare, la prison St Joseph, le stade de Gerland, ... , que l'on expédie à des 10aines de km hors la ville & du rail.

Lorsque la Poste (centre de tri) a quitté Perrache pour "un peu plus au sud", les locaux libérés ont servi à l'implantation des archives municipales & extension de la gare avec création des voies "St Etienne", très bien.

Pour Montrochet, à grand frais, a été (re) creusé un chenal pour bateaux de plaisance, pour les "bourges", & l'immobilier du coin a fait un bond; la Poste quant à elle, use du camion à tout crin.

Idem pour la prison, de très beaux bâtiments pierre que l'on démolit en parti pour (re)faire ... quoi ???

Tout cela, au nom du "Grand Lyon", ça en jette !!!

Avec un maire "socialo-mégalo".

R.S.

[Invité duraille]

Desolé, la création des centres industriels ferroviaires s'est réalisé à proximité evidente des voies, la plupart dans le sein des grands ensembles ferroviaires de l'epoque.

Les deplacements du personnel etant réalisés à pied, ou à bicyclette, la distance domicile travail etait donc faible, par rapport à ce que l'on connait de nos jours.

Les grandes villes, telles Tours, Orléans, ont vu naitre des quartiers populaires et cheminots à leur peripherie, ensembles de petites residences qui sont devenues autant de communes soeur des grandes villes.

Ces quartiers en général calmes et jardinés, attirent de nos jours les appetits des promoteurs, toujours en recherche d'espaces et de bons coups à pas cher...

Faut il pour autant brader, et sabrer, l'apport architectural indeniable, les terrains liberés qui peuvent être amenagés et les locaux renovés et remaniés, sur une entité forte parcequ'historique du quartier ??

J'ai ressenti celà dans les propos de Roland, qu'il corrige si celà n'est pas exact....

Fabrice

Si c'est pour bétonner sur la Beauce ou le Val de Loire côté Sologne, mieux vaut épargner les maisonnettes de cheminots et d'ouvriers.

Si c'est pour semer des lotissements avec des bardages/enduits gris sombres et des R+4 formés d'un assemblage de cubes hétéroclites dans les vallées du Cens, de la Chézine ou de l'Ille, mieux vaut cantonner le moche et l'uniforme dans les villes concernées. Pas touche aux campagnes quand elles sont belles !